CON
tiomJCl/tI .
p'lTce qu'cn eff(!l cco;
C~;Jio"t!tio;JJ
(110nceot
_une condition, une fuppolition ou
hVPO(her~.
Si,
iI Y
:1
un
fi
c()nditionl1~l.
1.'0111
d~'l!it"ár~z
[11-.
'Va»t
ji
votU aimel. riellde:
ti
1./0111 aimtt.
r ltude,
\Ioi–
la l'h)'potheCo ou la conJition. 11'
Y
a un
ji
de dou!e,
j<
'1<
(tri ji,
&e.
.
11
Y
a "neme un
/i
qui v'ent
~u
ji.
des L ntÍm;
i
1
e/l /i J"'die"x
,
'(1l'iI
d..,i..,dra java,,';
ce
ji
d i
alors
adverbe ,
.tic , aJeo
1
a
ce point, te-tement
.
Soir;
ji",
,
(oi' ¡(otlt, foil raifon , foil eapria, il
" ime la relraile.
O" peut aufli regarder Coi!,
/ive,
eom–
me une-
((J1Ijonllion
alternativ~
ou de dinin a ion
.
Sauf,
défigne une hypotheCe , mais avee renriélion.
rO.
C
O"
J
o
N
e TI o
N
A
1)
v E
R S
A TI
V E
•
Les
<0>7;onOi017l advtrfativtJ
rerrcmblent les idées,
&
font
f('rvir ¡'une
a
cOlltrcb::a13ncer
l'autre. (1 Y
a
rept
(On;Ol1-
O;l)l1J adl'tr{a' ;'luJ: ma;J ,
,!uo;que
1
bien
qllt ,
(~pe"dant,
p OJlrJant,
nhmmoins.
touttfois.
11 Y
a des
eo"jonOiQnJ
que M. I'abbé G irord appel–
le
eXI",ji.'tJ.
paree qu'elles Iient par cHenfion de Cens ;
relles
rOn!
jtlfqlllJ,
en,ore
,
allffi
,
mime , tllnt
,
IjU t, non,
¡luJ ,
",ji" .
11 Y
a des adverbes de tems que I'on peut aufli regar–
der
eomm~
de vérirable,
<onj."llionJ;
pnr exemple,
lorhlte
,
'1'lnll"
,
dh
'['Ie,
tal1dihlU
.
L e líen que ces
m Ol, exprime"t, conlllle df,ns une correCpoodance de
tem~
.
6
0
•
D'autrcs marquent un morif, un but, une raiCon
1
"jin
t¡lIt.
p"ru
'11ft,
pu;fqru , cnr, comme
,
alfjJi, al –
Undu
'l'le ,
¿'ailta" I que;
M . I'.bbé Girard prélcnd
(t . l/. p.
280.)
qu'il fam bien dm inguer
dautanl
'lIt< ,
conjonéEion qu'on écrit Cans .ponrophe,
&
,,'al/ta"l
ad–
verbe, qui ell lOÚjOUrS Cépaté de
'1u,
par
pllll, miclJx
ou
m"ir.I
t
ti'Ofltant
phu
que,
&
qu'on écrit avcc
1':\–
poOrnphe. Le
P.
joubert , dans Con diélionnaire , dit
1luffi
Jaut"ne
t¡ru,
cunjonaion; 011
I
'([cric
,
dir-il, fans
~ponr"phe,
'luia, '1"oniam.
Mais M. I'abbé R e¡(nier,
dans
f.,
Gra
1
nrnaire
1
écri t
á'(Jlttant
lfllC
1
conjollét-ion ,
avec l'apoOrophe ,
&
o!>fcrve que ce mm, qui :lutrcfois
boit fort en uCage, en renfermé .ujourd·hui .u Oyle de
ehaneelleri.
&
de pratique ; pour moi je crois que
d'au,
la~t
'{lit
&
ti.'alltant mitllX
lf.IUr?nt
le mcme ad verbe ,
qUf
dI! plus
faH
l'office de
~(Jnlon
...
rztOn
daos cet exemple,
que
M.
I'nbbé G irard cite pour f.ire "Voir 'lue
¿'a1lIrmt
'1.'1<
en
<011jonO!On
Clns
ap,~Orophc;
on
.
n~
" evoie
,:fIl
.(i
fort
I~
JOllfr
1
d
allta1Jt qlt
ti
"t
le mlrttolt
paI ;
n ell-II
pos évident que
¿'alltant '1'1t
répond
a
ex eo 'lu od , ex
eo
monunto
ft~lindllm
'fllod , ex td rationt
jt,tuulllm
'1U
1m
1
& que I'on pourroit au
m
dire ,
d "autant
mitux
']11';1
lit
le
mlritoit paI
"
D ans les premieres
édidons
ae D.ner on ovoit ée,it
dallta>7t '1ue
Cans aponrophe,
mai, on • eorrigé eelte fnute dans l'édilioD de
'72 1;
la
m Sme f. ule en aufli dans R ichelet. N icol diélionu.i,o
1606 ,
éerit toOjours
d'alltanl
'1'"
avee l'.polirophe.
7°.
On eomple quatre
eonjonOio,,, <o"elrt.!ivtJ ,
e'e(t-
2-dire qui ft!rvent
a
dédlclre
une
conréqu~l1ce,
dOIl' ,
p .'Ir
Co1tlr¡.¡uent
,
ainfi , parttlnt:
m:lis ce
dernicr
n'cH
guere d'ul3ge que dans les comptes olÍ
iI
marque un ré–
fu l,"t.
8°.
11 y. des
(onj onllio"J explicativtJ,
comme 10rC–
qu'iI Ce préCente une limilitude ou une conformilé ,
w
laAt '1'U,
!o1Joir,
(ur-tout"
J\uxqudles o n joitlt les einq ex preflions fuiv.OIes qui
fo t! d<s
co,,¡.nlli.1fJ
eomp,Cé" ,
de forte '1'It, ni"ji
(JIu , dc
ftlfon fila,
, 'cft-ú-aire ,
ji
bien
lJue.
On obCerve d.s
conj onOionJ trnnjilivtJ,
qui marquent
un paCTage ou une trnnfirion d'une ehoCe a Ulle aUlre,
or , tllI rtflt,
'1"ant
ti ,
pour
,
c'eO-a-dire
n
I'igard de;
commc quand
00
dit;
I'lIn
tfl
'Utnu:
pottr
"altere , il
8ft
dcm-ertri.
9°.
La conjonélion
'1"<:
ce mot en d'un grand uCa–
ge en
Fran~ois ,
1.
I'obbé Girard l'appelle
eon)onOioll
, ."d"lliv"
p3ree qu'elle Cen
a
eonduire le fens • Coo
eomplé menr: elle en toOjours plneée enlre
deu~
,dées
doOl celle qui pr¿eede en
f.ittaujours auendre une .u'
tre pour former un Cens , de maniere que I'union des
deu" en néee/r.ire pour former une eOOlinuité de Cens:
par . xemple ,
jf
'ft imporla"t
fll<
I'on foie injlrttit de
ja devoin:
ecue
(onlo"Oioll
el1 d'uo gr.lOd uCage dans
les comparaiCons ; elle conduit do. terme comparé .u
terme qu'on prend pour modele ou pour e emple:
la
.femm~J
ont Ilulm;&
d'i11tellig~n(t
'Irte
In hommu,
aloes
elle ell comparative. E olin 13 conjooélioD
'1.'"
Con en–
core
3
marqucr une rellritHon dan, les propohlions néga'
t¡ve ; par C'lt mpJe,
iJ
1/'
~fl
fait
~Rt'ntion
elf
trUII tel pr¡ .
Ji<atmr,
C~r
quoi il fuu t bf<r\'er que 1on préCenre d'a–
"a,d uoe neáalioo d'ou I'on tire In chofe poor
13
pré-
CON'
(<llter
~an5
I1n
Cens .lIirmnlif exc\ulivement 3 tout
~u
tre: :
11
,,'y
AtJO;/ JonI ceUe
(lff(1nbU~
'1I1C
1t'1
ti.,;
t'lil
J~
l'
t'fprit;
"OUJ
,,'
aVo1l¡ qut pe.
Ji
tUI1J
n
'VIVrt,
&
n~J
,te
<beYeb01lJ '1,,''; 1, ptrdre .
M . I'abbé G irard
.p'
pelle alon eeue cOI\}or,étion
rtf/rilli.,•.
Au fond eeue cOl1lonél ion
'(_e
n'eil Cuuvent autre cho,
C.
que le
'1uod
d<s
L.tins, pri dans le Cens de
bo< .
Je
di, que vous etcs
Ca~e<,
Ji(o '(uod,
e'ell-il-dirc,
dico,
ho,
ntmp;,
vous etes fagc.
Q.IUvíeot
RUm
quelqucfois
de
'l"am
ou de
f,,,,,,INm
ou en.fin de
'1"ot.
Au re/le on peut
Ca!
difpenCer de
ehan~er
Ca
mémoi–
re des divers noms de
ch~que
COrle de
eOIl;ollOion ,
paree qu'indépendamment de quelqu'autre fonélion qu 'il
peut 3\1oir,
iI
\ie un mot 3 un
3unc
mOl ou un fens
lo
un
3utre
fcns _ de la maniere que nnu l'avons
~:lpli .
qué d'abord ; 3inli il y a des adverbes
&
des prépofition.
qui COO! aufli des
,.";o,,Oiolll <ompo[<a,
comme
a¡;"
'1' ',
par"
'lite,
.;
etrllf. '1'1<,
&e.
c~
qui en
bie~. dit~
féreOl du fimple adverbe
&
de la limpie prépolluon,
qui ne font que marqu« une cireonnanee 0\1 une ma-
niere d'étre du nom ou du verbe.
(F)
•
C o
N
J
o
N
e
T 10"',
en
Aftro"omie,
Ce dit de In ren–
comre appareme de deux n/lres , ou de deux pl.n.tes
dans le meme point des cieux, 00 plulÓt dans le
01';–
me
degr~
du 1.odiaque.
Voy.
P
L A N E TE,
P
11 A E,
&c.
Pour que de"x .lIres Coient eenCés en
<o"jo"llio",
iI
n'en 'pas néccrraire que 10m lalilUde (oit In meme, il
fuBit qu'ils .yent la meme longilude.
Voye~
L
O N G 1-
T tf l)E,
&
LATITuI) E.
Si deux anres
Ce
trou\,.m dal1S le méme degré de lon–
gitude
&
de lalilude ; une Iignc droite tirée du cemre
de la rerre, par eelui de I'un des a/lres, parfera par le
eeOlre de I'aulrc. L3
<onjonaio"
alors s'appelle..
(o,.,
j 0.l111ion
'llr,,;~
&
(tH/rale.
Si la ligne qui paCTe par le centre des deux n/lre<,
ne parre pas par le centre de la terre, on I'appelie
<on–
jonllion partiale;
fi les deux corps ne
Ce
ren,omrenl
pas précirement dans le
m~me
degré de longitude, nlais
q~'il
s'en faille quelque choCe, la
<onjonOion
efl dile
apparent<.
A infi 10rCqu'une ligne droite, que I'on Cup–
paCe parrer par le centre des deo. aOres, ne pane po>
par le
CCDtrc
de la.
lerre
l
ml1is
par
redl
de
l'ob(erV3·
teur,
I'on
dit
que la
c-onjOrlllion
en
appareme"
Du rene
les
.(tronomes fe Cervem aOcl. gén<!ralcmellt du mOl de
(onjonOion,
pour exprimer la C,tuation de den
anr~,
dont les centres Ce lrouvem avee le centre de la terre
dans un
me
me plan perpendiculaire .u plan de l' éelipti–
que .
Voye~
E'e
L 1 l' T 1
Q
u
E.
On diviCe aufli les
(onjonOionJ
en grandes,
&
en tre.–
grandes. Les grandes
(Mj.1I0ionJ
COnt celles qui n'arri–
. vem qu'au bout d'un lems eonfidérable, eomme eelle de
Salurne,
&
de jupit.r, qui arrivem IOU6 les vingt ans.
Les
eo"jonO;01lJ
tres-grandes Cont eelles, qui arrivenr
dans des
!ems
eXlr~mement
éloignés; comme eelle des
lrois planeles Cupérieure" Mars, jupiter,
&
~alUIll.,
qui n'arrive que tous les
roo
.ns . Cene
eonjonéli••
efl
arrivée en r
743 :
ces trois planeles Curenr vOe, enCcmble,
plu». urs moi5 dans la eonnellalÍon du lion : mai, elle.
ne
Ce
trouverent que Cueceflivement
:l
l.
m~me
longilu–
de ,
&
en oppofiton avec le Coleil ; Cavoir, Mars le
16
FévrÍ<r, Salurne le II ,
&
Jupiter le
lB;
ce qui ne
fail qu'un intervalle de
dou~e
jours ,
&
ce qui arri ve
tres-raremenl : l'
<:eil
placé Cueccflivement Cur ehaeune
de ces plaoeres , auroit done
\' 0
dans le
m~me
ordrc
trois
(onjolllli01lJ
de la lerre au Coleil . On lrouvera dans
I'hinoir~
&
les mémoires de l' .cadémie de
'743,
un
plus ampk
dét.ilfur ce Cujet . Au rene on no Ce fert que
peu ou point de cene diflinélion des
cMjonOio""
qui
n'en rondée que fur des notions im.gin.ire, des prélcn–
dues inHueneos des eor!,s célenes ,
d.osteh
&
lels a'
Cpeé1s.
VO)'t~
1"
F L U E N CE .
Ji
en bon de remarquer eheare que pour que deu! .–
nres Coiem ert
<onjoroOion
p:lr rapport
a
la terre, il faut
qu'i1s
Ce
trouvent tous deul d'un meme eOlé par rop'
pOr!
:l
l. lerre; au lieo qoe da",
I'oppoji:ion
la terre fe
trouve eOlre
deu.~ .
C'ell UDe fuite de la dé6oition ci–
derrus.
L a
<olljo"é1;on
.0
le premier; ou le princip.1 de, a–
Cpeéls,
&
celoi auquel tous
1 ..
autres eommeneem,
eom–
me l' oppolition
el!
fe dernier
&
celui ou ils linirrem.
f/oye~
A
PEC T
&
OPPOSITIS''' .
L es obren'alions des plan'les dans leurs
<0"j0J10iOJ1I
Com IrCS-iolportantes
d.Dsl'Anronomi.; ce rOnt 3Ul3nt
d'¿poqGes qoi Cervent
a
decerminer les moovemens
dt.
emps ec!lenes, les roUteS qo'i1s tienoem ,
&
la dorée de
leun cours ,
L e.
I