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C ·ON
cheurs d' Audierne, aprcs leur peche finie, revienncnt
de lems
a
aulre
ii
la m.ifon; au lieu que eeux de I'isle
des Sail1lS, qui partelll de ehez eux le lundi , n' y re–
viennem ordin.iremc11I que le famedi. Le nombre des
équipages d'un baleau pour faire eelte
p~ehe
n'dl point
limilé; ils fom lamÓt plus, lamól moins ,
&
le plus
(ouvent juCqu'a fcpt
ii
huil hommes.
Quand ils fonl leur péehe, i1s rclevem leurs Iignes
de deux heures en deux heures, pour cn (¡Ier le poif–
(on qui s'y Irouve arrcl': .
Les pecheurs Com
:1
la part; le maltre
&
le bateau
om ehaeun une par!
&
demie ,
&
les .autres matelots
de I'':quipage chacun une part feulemem .
Ceux qui aehelem des
congreJ
pour les faire féeher,
Jes ouvrent par le vemre depuis la lele jufqu' au bout
de la queue; on leur lai(fe la tete, on ne les fale poinl;
on fail des "illades dans les chairs qui font épai(f.. ,
pour facililer
3
l'air le moyen de les de(féeher plus ai–
(élnent; on pa(fe un balOn d' une eurémité du corps
du poi(fon
11
l'aulre pour le lenir ouven,
&
on le pend
a
l'air. Q¡Jand ils font bien fees, on en fail des pa–
quets de deux eems livres pefam, qu'on envoye
a
leur
deflinalion ; i1s pa(fent ordinairement • Bourdeaux pour
le lems de la foire .
Le
produil de eelte péehe en fort
dimin~é;
elle mon–
te eependam année enmmune
a
mille quintau , ; autre–
fois le
co"gre
ne fe vendoit que douze
a
quinze livres
au plus; le quimal, aujourd'hui , pa(fe ving.t livres,
&
le eem va quelquefois jufqu" dix écus: ce poi(J'on fec
déchoit confidérablemeot du poids dans la garde
&
daos
le tranfport .
C O N G R E'G
A
T ION,
f. f. (
Phyfi1'
)
di
un
terme dom s'etl fervi M. Grew,. pour ligni6er le plus
pelit degré de
lHélange
des parlies d'un mixle, c'en-a–
dire, celui par lequel les parties du mille n' entrent
p"inl les unes dans les aU!res, ou Q'adhercm poiot en–
femble, mais fe lOuchent dans un poim .
Harri!.
Cet auteur penCe que les particules de touS les tlui–
des fe touchent, ou que l<:ur cohéfioll
n'en
qu'une
ton·
grtgatioll .
Quclque Centiment qu'on fuive fur la oatore
des Huides, on ne peut fe difpenfer de convenir que
Jes particules de ces corps pcuvent fe
m O\1voir
libre–
ment
cmr"eltes
&
cedent
3.VCC
facilité au
lnouvemcnt
qu'on Icur impiime; auffi plufieurs auleurs crOvent -.ils
que ces particules Ollt peu d'adhérence,
&
fe touchent
par un tres.petit no'mbre de points . C'
eí!
ce qui fail
que ces IlJémes auteues les om eonfid¿'rées comme des
glopules
Ir~s
- petils, qui Ce touchcnt,
&
qui peuvenl
gli(fer les. uns fur les autres,
&
étre déplacts facile–
m ent . JI..1ais cela ne fuffil pas poyr nous donner une
idée
d~
la nature des Huides ,
&
pour expliquer lcs phé–
nomenes gu'on y obferve, comme I'égalité de preffion
en tour fens .
Voyez
F L U I DE, P R ES
S
IO N , H
't–
DROSTATIQUE, ADHE'RENCE,
tic.
(O)
C o NG
R ti
GA T ION,
(Hifl. mod.)
efl une a(J'em–
blée de plufieues perfonnes qui forment un corps, mais
lingulierement d'ccc1éliafliques .
Voye ..
A S SE
M
&
L E'E,
él"
Ce lerme s' employe plus particulieremem des diffé-
rens bureaUl de cardinau); commis par le pape,
&
di–
firibués en plufieues chambres poor la dire&ion de cer–
u ines anaires; comme fOD! les différellles commiffions
00
burranx des affaires, qui Conl portées au coofeil
d'état.
f/oyez
CA RDI NA
l..
La premier. efl la
congrlgatio
n
du faiNt
~(fi« ,
ou
l'
int/uijition,
compoCée de dou7.C cardinaux .
&
meme
davantage , felon qu'i1 pla't aU. pape ; on y joint 'plu–
tieurs prélats
&
Ihéologiens de divces ordres religieu! ,
qui portem le titre de
conflllt",r! de
l'
inqttifition:
le
cardinal qui ·en efl chef, tiem le cachet ou Cceau de
J'inquilition. La fecoode, celle qui a une juriCdi&ion
(ur les éveques
&
fur les réguliers; elle counolr dcs
diftérens qui nai(fenl en ltalie entre les éveques
&
leues
dioeéfains ,
&
meme entre les moines
&
religieux; elle
répood aux confultations que lui fom les -éveques: elle
ell compoféc de plul;eurs caráiuaux habiles dans les ma–
tieres canoniques . La troifieme en celle de
I'·immllnité
e<clljiajlir"e;
elle a été établie pour favoir li cenaios
délinquans doivenr joüir de cette immunilé, c'en-a-di–
re fi on les do:t prendre dans I'églife ou non, lorfqu'
ils s' y fom relirés: OUlre plufieurs cardinaux qui
y
p,é–
lidem, elle a encore uo clerc de chambre, un auditeur
de rote,
&
un référendaire, La quatrieme efl celle
du
~oncil.,
pour expliquer les difficultés qui nai(fent fur
celui <le Trente, qui efl le deroier concile géoéral. La
cinquieme efl celia des eoutumos, cérémonies,
préC~nn
ces , caoouifalions; on l'appelle la
<01Igrigatioll dtJ rits ,
CON
L a (iKieme en eelle de la
fabriq,,, de S. Piare:
elle
connoit des legs pour reuvres pies, dOIll une partie ap–
panienl
:i
l'¿glife de S. Pieree . La feplieme efl celle
des eaux, cours des rivieres, ponrs
&
chauífées. La'
huitieme, celle des fontaines
&
des rues , dom le chef
efl le cordinal Camerliogue. La neuvieme, celle de
l'i,,·
d,x,
qui efl chargée de la révifión des livres ou im–
primés, ou
:1
imprimer. Ls dixieme efl le conCeil d't–
tat , pour toutes les affaires qui conceroem le domaine
du pape
&
de l' Egtife,
&
fe lient fouvenl dev3nt fa
failltelé: on I'appelle la
"nflllte.
L 'onzieme cfl la con–
grégation de
bono "gimine
(
du bon gou\'ernement ):
fe cardinal ne·veu dI le préfidenc de ces deux deroie–
res . La dOU'Lieme efl celle de la
monnoi.,
qui donne
fon avis fur les monnoies déj a bqttues ou
a
battre,
&
qui met le pris
a
toutes eelles des prinees étrangers ,
La trei2ieme celle
del /t.é'l"'"
ou l' on examine les
fuje,,' qu i doiveot etre promOs aus évéchés d' Jlalíe ;
elle fe lient en préfence du pape . La quator'Liemc en
celle des malieres confifloriales, dont le cnrdinal-doyen
efl le préfident. La qllin2ieme el! celle
de propagan¿á
fid!
(de la propagande ), établie pOor régler ce qu;
concerne les miffions .
11 Y
B
enco,e la
congrlgation dtl
aumono,
qui a le foio de ce qui COllceroe la fubC,{lan–
ce de Rome,
&
de lOut l'él.1 de l'Eg life . Ces
co,,–
gr.égationI
ohangent quel quefois, Celon la volonté des
papes qlli en é'tablifTent de nouvelles felon l' exigeance
des cas; comme daos les "Utres pays , les fouverains
créent des tribunaux nu commiffions
11
lems,
&
pour
certaines affaires.
(G)
(a)
C ONG
R
E'GAT ION Ce dil auffi d'une compagnie
ou foéiété de religieux, qui fait partie d'un ordre en–
lie, ,
&
forme plufieurs mOOáfleres ou maifons religieu–
fes fous une meme regle
&
fous un meme chef; lelle
que la
congr¡gation
de France pour les chanoilles ré–
guliers de f.int Auguflin, les
congrlga,io1lJ
de
e
luni ,
de S. Vannes,
&
de S. Maur, toutes Irois de Bénédi–
élins .
Voy . la arei""
B
E'N E'D I CTI N
S
ti
B
LA N
e s–
M
A
NT E A
V
x;
nous y avons parlé des fcrvices que
l'ordre de
S.
Benoir a rendus
&
rend encore aUX Let–
tres
&
11
l'Eglife .
JI
ne fer. peut-elfO
pns
inutilc ici de
donner la lifle des ouvrages confidémblcs que font ou
qu'ont fair de. Bénédi¿Hns a&uelleniem vivaus, dont la
plOpart fonl de la
congrlgation'
de fainl Maur,
&
Les
.ulres de .ceMe de S, Vannes. Vojci le¡ principau.l: I'hi–
f10ire lillérai,e de la France, la col1e&ion des hilloricns
de France, la.
GaJlia Chrifliana,
l. nouvelle diplom••
tique, Fart de véri6er les dates, l'hj(loire des Gaulois ,
l'hifloire de Brel.gnc, celle de Languedoc, I'hifloire des
auteuts facrés
&
ecc1é'liafliques , les ouvrages oombreux
dr
ravans de dom Calmet, l'ouvrage de dom Charles
Walmesley fur le calcul imégral, Ics ouvrages de
D.
Prudem Maran,
&
plu6eurs éditioos dcs peres,
tic.
Nous n'iodiquons ici qu'uoe partie
~e
ces travaux; mais
nous fa¡fitrons avec pl,ilir I'occ.fion de rendre junice
¡¡
cette favante
tongrigation,
qui ne p3foit paint dé–
chile de fon ancienlle ardeur pour le travail, qui rend
• la litléraJUre de vrais fervices par fes
ouvrag~s ,
&
don–
ne
ii
l'Eglife
&
au! autres ordres religiet1X , nn..exemple
bien <ligne d'ctre imité.
(O)
_ .
C o N
G R
E'GAT IO N fe dil encore d'une .aeroblée
de perfonnes pifufes en forme de confqirie, comme en
om particulioremcOl les Jefuiles en l'hQnneur de
I~
Vier–
se,
ti•. Voyn
C
o
N
~
R A I R
tE .
CONGRE'GATION D!! PE'NITENCE,
'Voy.
PE'–
NITENCE.
CONGRE'GATION DE LA SAINTE
TR
INI–
T
I!',
'Voye..
TRI
N I T
E' .
CONGRE'GAT IO N DE L'J.tMACULE'E CON–
C
ti
r T ION,
'l/oyez,
1
MMAC
U
L E'E C o " CE
l'
T IO N.
C o NG R E'C A T IO N DEL AT R A N,
'l/oye",
I'arti–
ele
L AT R AN .
C O N G R E'S,
f.
m . (
Hifl . mod. )
fe dit d'une
a(femblée de déput¿s ou d'.ovoyés de différemes coues,
réunis pour traiter de la pail, ou pour concerter ce qui
peut
etre
avant'geux • leur bien commun.
Le
cong,·tI
de la Haye qui fe liO! pendant le coors
de la guerre , terminée en IÓ97 par le trairé de Rifwick,
étoit compofée des amba(J'adeurs de france,
&
des en–
voyés de 10US les princes li&ués contre la France . Nous
avons eu depuis, les
congreJ
de Cambra;
&
de Soi(fons,
dans lefquels rien ne fut ni reglé ni décidé.
Cbamber1 ,
(G)
(a)
.
'
'd'
C
O
NG
R
E'S , (
]"riJpr.
)
c'étOlt une preuve Jur\
1-
que
a
laquelle 00 avoit rccoues ,uICefoi., dans les cau–
fes de
mari.ge;lorfqu'on e9 préteodoit la nullilé pour
f~it
d'impui(J'ancc.