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720

C ·ON

cheurs d' Audierne, aprcs leur peche finie, revienncnt

de lems

a

aulre

ii

la m.ifon; au lieu que eeux de I'isle

des Sail1lS, qui partelll de ehez eux le lundi , n' y re–

viennem ordin.iremc11I que le famedi. Le nombre des

équipages d'un baleau pour faire eelte

p~ehe

n'dl point

limilé; ils fom lamÓt plus, lamól moins ,

&

le plus

(ouvent juCqu'a fcpt

ii

huil hommes.

Quand ils fonl leur péehe, i1s rclevem leurs Iignes

de deux heures en deux heures, pour cn (¡Ier le poif–

(on qui s'y Irouve arrcl': .

Les pecheurs Com

:1

la part; le maltre

&

le bateau

om ehaeun une par!

&

demie ,

&

les .autres matelots

de I'':quipage chacun une part feulemem .

Ceux qui aehelem des

congreJ

pour les faire féeher,

Jes ouvrent par le vemre depuis la lele jufqu' au bout

de la queue; on leur lai(fe la tete, on ne les fale poinl;

on fail des "illades dans les chairs qui font épai(f.. ,

pour facililer

3

l'air le moyen de les de(féeher plus ai–

(élnent; on pa(fe un balOn d' une eurémité du corps

du poi(fon

11

l'aulre pour le lenir ouven,

&

on le pend

a

l'air. Q¡Jand ils font bien fees, on en fail des pa–

quets de deux eems livres pefam, qu'on envoye

a

leur

deflinalion ; i1s pa(fent ordinairement • Bourdeaux pour

le lems de la foire .

Le

produil de eelte péehe en fort

dimin~é;

elle mon–

te eependam année enmmune

a

mille quintau , ; autre–

fois le

co"gre

ne fe vendoit que douze

a

quinze livres

au plus; le quimal, aujourd'hui , pa(fe ving.t livres,

&

le eem va quelquefois jufqu" dix écus: ce poi(J'on fec

déchoit confidérablemeot du poids dans la garde

&

daos

le tranfport .

C O N G R E'G

A

T ION,

f. f. (

Phyfi1'

)

di

un

terme dom s'etl fervi M. Grew,. pour ligni6er le plus

pelit degré de

lHélange

des parlies d'un mixle, c'en-a–

dire, celui par lequel les parties du mille n' entrent

p"inl les unes dans les aU!res, ou Q'adhercm poiot en–

femble, mais fe lOuchent dans un poim .

Harri!.

Cet auteur penCe que les particules de touS les tlui–

des fe touchent, ou que l<:ur cohéfioll

n'en

qu'une

ton·

grtgatioll .

Quclque Centiment qu'on fuive fur la oatore

des Huides, on ne peut fe difpenfer de convenir que

Jes particules de ces corps pcuvent fe

m O\1voir

libre–

ment

cmr"eltes

&

cedent

3.VCC

facilité au

lnouvemcnt

qu'on Icur impiime; auffi plufieurs auleurs crOvent -.ils

que ces particules Ollt peu d'adhérence,

&

fe touchent

par un tres.petit no'mbre de points . C'

eí!

ce qui fail

que ces IlJémes auteues les om eonfid¿'rées comme des

glopules

Ir~s

- petils, qui Ce touchcnt,

&

qui peuvenl

gli(fer les. uns fur les autres,

&

étre déplacts facile–

m ent . JI..1ais cela ne fuffil pas poyr nous donner une

idée

d~

la nature des Huides ,

&

pour expliquer lcs phé–

nomenes gu'on y obferve, comme I'égalité de preffion

en tour fens .

Voyez

F L U I DE, P R ES

S

IO N , H

't–

DROSTATIQUE, ADHE'RENCE,

tic.

(O)

C o NG

R ti

GA T ION,

(Hifl. mod.)

efl une a(J'em–

blée de plufieues perfonnes qui forment un corps, mais

lingulierement d'ccc1éliafliques .

Voye ..

A S SE

M

&

L E'E,

él"

Ce lerme s' employe plus particulieremem des diffé-

rens bureaUl de cardinau); commis par le pape,

&

di–

firibués en plufieues chambres poor la dire&ion de cer–

u ines anaires; comme fOD! les différellles commiffions

00

burranx des affaires, qui Conl portées au coofeil

d'état.

f/oyez

CA RDI NA

l..

La premier. efl la

congrlgatio

n

du faiNt

~(fi« ,

ou

l'

int/uijition,

compoCée de dou7.C cardinaux .

&

meme

davantage , felon qu'i1 pla't aU. pape ; on y joint 'plu–

tieurs prélats

&

Ihéologiens de divces ordres religieu! ,

qui portem le titre de

conflllt",r! de

l'

inqttifition:

le

cardinal qui ·en efl chef, tiem le cachet ou Cceau de

J'inquilition. La fecoode, celle qui a une juriCdi&ion

(ur les éveques

&

fur les réguliers; elle counolr dcs

diftérens qui nai(fenl en ltalie entre les éveques

&

leues

dioeéfains ,

&

meme entre les moines

&

religieux; elle

répood aux confultations que lui fom les -éveques: elle

ell compoféc de plul;eurs caráiuaux habiles dans les ma–

tieres canoniques . La troifieme en celle de

I'·immllnité

e<clljiajlir"e;

elle a été établie pour favoir li cenaios

délinquans doivenr joüir de cette immunilé, c'en-a-di–

re fi on les do:t prendre dans I'églife ou non, lorfqu'

ils s' y fom relirés: OUlre plufieurs cardinaux qui

y

p,é–

lidem, elle a encore uo clerc de chambre, un auditeur

de rote,

&

un référendaire, La quatrieme efl celle

du

~oncil.,

pour expliquer les difficultés qui nai(fent fur

celui <le Trente, qui efl le deroier concile géoéral. La

cinquieme efl celia des eoutumos, cérémonies,

préC~nn­

ces , caoouifalions; on l'appelle la

<01Igrigatioll dtJ rits ,

CON

L a (iKieme en eelle de la

fabriq,,, de S. Piare:

elle

connoit des legs pour reuvres pies, dOIll une partie ap–

panienl

:i

l'¿glife de S. Pieree . La feplieme efl celle

des eaux, cours des rivieres, ponrs

&

chauífées. La'

huitieme, celle des fontaines

&

des rues , dom le chef

efl le cordinal Camerliogue. La neuvieme, celle de

l'i,,·

d,x,

qui efl chargée de la révifión des livres ou im–

primés, ou

:1

imprimer. Ls dixieme efl le conCeil d't–

tat , pour toutes les affaires qui conceroem le domaine

du pape

&

de l' Egtife,

&

fe lient fouvenl dev3nt fa

failltelé: on I'appelle la

"nflllte.

L 'onzieme cfl la con–

grégation de

bono "gimine

(

du bon gou\'ernement ):

fe cardinal ne·veu dI le préfidenc de ces deux deroie–

res . La dOU'Lieme efl celle de la

monnoi.,

qui donne

fon avis fur les monnoies déj a bqttues ou

a

battre,

&

qui met le pris

a

toutes eelles des prinees étrangers ,

La trei2ieme celle

del /t.é'l"'"

ou l' on examine les

fuje,,' qu i doiveot etre promOs aus évéchés d' Jlalíe ;

elle fe lient en préfence du pape . La quator'Liemc en

celle des malieres confifloriales, dont le cnrdinal-doyen

efl le préfident. La qllin2ieme el! celle

de propagan¿á

fid!

(de la propagande ), établie pOor régler ce qu;

concerne les miffions .

11 Y

B

enco,e la

congrlgation dtl

aumono,

qui a le foio de ce qui COllceroe la fubC,{lan–

ce de Rome,

&

de lOut l'él.1 de l'Eg life . Ces

co,,–

gr.égationI

ohangent quel quefois, Celon la volonté des

papes qlli en é'tablifTent de nouvelles felon l' exigeance

des cas; comme daos les "Utres pays , les fouverains

créent des tribunaux nu commiffions

11

lems,

&

pour

certaines affaires.

(G)

(a)

C ONG

R

E'GAT ION Ce dil auffi d'une compagnie

ou foéiété de religieux, qui fait partie d'un ordre en–

lie, ,

&

forme plufieurs mOOáfleres ou maifons religieu–

fes fous une meme regle

&

fous un meme chef; lelle

que la

congr¡gation

de France pour les chanoilles ré–

guliers de f.int Auguflin, les

congrlga,io1lJ

de

e

luni ,

de S. Vannes,

&

de S. Maur, toutes Irois de Bénédi–

élins .

Voy . la arei""

B

E'N E'D I CTI N

S

ti

B

LA N

e s–

M

A

NT E A

V

x;

nous y avons parlé des fcrvices que

l'ordre de

S.

Benoir a rendus

&

rend encore aUX Let–

tres

&

11

l'Eglife .

JI

ne fer. peut-elfO

pns

inutilc ici de

donner la lifle des ouvrages confidémblcs que font ou

qu'ont fair de. Bénédi¿Hns a&uelleniem vivaus, dont la

plOpart fonl de la

congrlgation'

de fainl Maur,

&

Les

.ulres de .ceMe de S, Vannes. Vojci le¡ principau.l: I'hi–

f10ire lillérai,e de la France, la col1e&ion des hilloricns

de France, la.

GaJlia Chrifliana,

l. nouvelle diplom••

tique, Fart de véri6er les dates, l'hj(loire des Gaulois ,

l'hifloire de Brel.gnc, celle de Languedoc, I'hifloire des

auteuts facrés

&

ecc1é'liafliques , les ouvrages oombreux

dr

ravans de dom Calmet, l'ouvrage de dom Charles

Walmesley fur le calcul imégral, Ics ouvrages de

D.

Prudem Maran,

&

plu6eurs éditioos dcs peres,

tic.

Nous n'iodiquons ici qu'uoe partie

~e

ces travaux; mais

nous fa¡fitrons avec pl,ilir I'occ.fion de rendre junice

¡¡

cette favante

tongrigation,

qui ne p3foit paint dé–

chile de fon ancienlle ardeur pour le travail, qui rend

• la litléraJUre de vrais fervices par fes

ouvrag~s ,

&

don–

ne

ii

l'Eglife

&

au! autres ordres religiet1X , nn..exemple

bien <ligne d'ctre imité.

(O)

_ .

C o N

G R

E'GAT IO N fe dil encore d'une .aeroblée

de perfonnes pifufes en forme de confqirie, comme en

om particulioremcOl les Jefuiles en l'hQnneur de

I~

Vier–

se,

ti•. Voyn

C

o

N

~

R A I R

tE .

CONGRE'GATION D!! PE'NITENCE,

'Voy.

PE'–

NITENCE.

CONGRE'GATION DE LA SAINTE

TR

INI–

T

I!',

'Voye..

TRI

N I T

E' .

CONGRE'GAT IO N DE L'J.tMACULE'E CON–

C

ti

r T ION,

'l/oyez,

1

MMAC

U

L E'E C o " CE

l'

T IO N.

C o NG R E'C A T IO N DEL AT R A N,

'l/oye",

I'arti–

ele

L AT R AN .

C O N G R E'S,

f.

m . (

Hifl . mod. )

fe dit d'une

a(femblée de déput¿s ou d'.ovoyés de différemes coues,

réunis pour traiter de la pail, ou pour concerter ce qui

peut

etre

avant'geux • leur bien commun.

Le

cong,·tI

de la Haye qui fe liO! pendant le coors

de la guerre , terminée en IÓ97 par le trairé de Rifwick,

étoit compofée des amba(J'adeurs de france,

&

des en–

voyés de 10US les princes li&ués contre la France . Nous

avons eu depuis, les

congreJ

de Cambra;

&

de Soi(fons,

dans lefquels rien ne fut ni reglé ni décidé.

Cbamber1 ,

(G)

(a)

.

'

'd'

C

O

NG

R

E'S , (

]"riJpr.

)

c'étOlt une preuve Jur\

1-

que

a

laquelle 00 avoit rccoues ,uICefoi., dans les cau–

fes de

mari.ge;

lorfqu'on e9 préteodoit la nullilé pour

f~it

d'impui(J'ancc.