Table of Contents Table of Contents
Previous Page  763 / 796 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 763 / 796 Next Page
Page Background

CON

Les planetes inU rieures favoir', Venus

&

Mereure ,

ont de deux fortes de

eonjonélio¡z¡ .

L'une arrive lorf–

que la p lauete fe trouve entre le foleil

&

la terre ,

&

par eonféquent fe trOUVe le plus pres de la terre;

0 11

Jn na mOle

&o1fjollllion

inflriellye :

1'3Ulre arrive

quañd

13

planete ell le plus éloign':o de la terre qu'i\ efl poffiblc ,

c 'efl-a-dire, que le foleil fe trouve entre la terre

& c\–

Je ;

00

:lppelle cettc conjonél ioo,

conjonllion [Ilplrieflre .

La

tUlle

(~

trou\'e en

confo"élion

3vec

le folcil tous

les mnis .

Y oyez

L

U N E

&

M o

I S .

On appelle fos

e011jul1élio11I

&

fes oppo lltions du oom général de

jj"'y –

i{' N .

Y o)'e",

S

y

Z

y

G

lE.

11

o'y a jamais d'éc\ipft de

Jo leil que lorfqoe

r.~

eOl1jonélio71,avec

In luae fe

f.~it

pro–

che les ooeud de l'éeliptique, ou dans ces ooeuds me–

m~.

Yo)'e'"

E

e

L I P S E.

( O ) -

C O N ] O N C TI V

E ,

f.

f.

(Anat.)

premiere tu–

nique de I'oeil,

~utrement

oommt!e

Albllgin•• ,

parcequ'

elle formo ce qu

0 0

appelle le

blane de

I'ocil

qu'elle eou–

ne. Elle s'uuit avee les deux paupieres , parol! dans

toote foo éteudue apres qu'oo a lev': les ' mufcl<s orbi–

culaires de ces voiles des yeux,

&

s'avance jufqu'au

haut de leurs parties internes. Faifous connollre uo peu

plus au long

fOil

origine, fa flruéture,

&

fon ufage :

DOUS

ferons

courtS,

&

naus

dirons

[out.

La figure fpllérique de. oos yeux,

&

leur coonexioo

libre au bord de I'orbite par le moyen de la

conjonéli–

v t,

leur permet d'étre mas Iibrement de tous cbtés

felon la fituaJiou de I'objet que aous voulons voir,

Cer~

te runique

en

m ince, blanche daos fon état naturel,

IlIcmb!aneufe, ncrveure, vafculeufe, li che,

&

flex ible.

Elle prend fon .origine <ju périQfle qui recouvre les bords

de I'orbitc,

&

s'étend lur toute la partie antérieure du

~Iobe

jurqu':} I'extrémilé de la [c1érotlque; oú elle fe

Joinl

i

·Ia cornée qu'elle couvro d' uo liers

d~

ligne, ou

d'uoe demi-ligue,

E lle efl elle-meme recou\'erte enérieurcment cI'une

3utre membraae tres-fiae

&

Ires-polie,

a

laquelle elle

efl ri érwilement adhérente, qu'elles paroiífelll ne faire

en(emble qu'une feule mombraoe, quoiqu'iI y 'en ail ré–

ellement deux diflinétes, qu'il ell aiCé de féparer. L 'u–

ne d'dles ell

~

COJume

on t'a dit', une continuation du

pt!riofle de I'orbíle ,

&

l'autre de la membraoe imerne

des paupieres .

.

Ces dcu" membraoes Com uoü':es d'un fcntiment ex –

quis,

&

enlre-tillues de quantilé de vai(feauA f.10guins,

laehement auachés, au poiO! de repréfenter par leur gon–

Remen! daos les violemes ophtalmies fut-tou t , le blanc

de 1're-iI comme une excroiífance chnrnue d'

Ull

reuge

Ircs-vif.

,

Ce fail mérite d'"lre remarqué, oon-feulement parce

qu'i1 peut parollre difficile

a

concevoir

a

plurieurs per–

fonoes, mais m eme eo impo(er

a

uo oculifle inauelHif

ou fans expérience, qui pourroil regarder ccue maladie

comme uoe excroi(fance incurable de la cornée elle-m,,–

me. M. Woolhou(e,

i

qui ceUe cruelle inHammation

de la

eonjo.nfliv e

n' étoit pas ioconnue , employoil d'a–

bord les remedes généraux pour la djffiper ; apres lef–

quds iI metloir eo pratique de legeres fcarifi catioos fur

ces vai(feaux, ce qu' il appelloir la

JaignE<

de

r

",il;

m ais nou s o'oferioos rrop approuver I'ufige de ce reme–

de,

a

caufe de la M licateífc de I'orgaoe.

Pour ce qui concome la legere infi am nalioo de la

rOl1jonéli'''', l'roeédam

du limpIe rel5. che mcm de fes vaif–

feaux tanguins, die efl facile

a

guérir dans fnn COtD–

mencemen[; car en baffinaDt

[ouVent

les ycux avec de

l'cau fralche , les

\lai(fe:lU x

recrt:rrés par cene fraicheur,

r<pouífem la parlie rouge du faog qui s' y étoir imrodui–

le en les dilatant.

Voici quel efl I'ufage de la

conjonéli.,• .

1° .

E lle 3f–

¡(¡Jenit ou affermil le bulbe de I'oeil , fans diminuer au–

cu~emcnr

fon extreme m obililé.

2°.

Ell e empcehe que

les corps étrangers o'entrent dans I'intérieur de I'oeil .

3°.

E lle , ide par fon poli

3

rendre in[entible la friétion

des p"upicres fur \es parties de I'oeil qu'clle couvre .

/frt.

¿,

111.

l.

Ch.

DE ]

A U C O UR T .

• C O

J

O

C T U

RE,

r.

f.

( Gram. )

coexinen-

ce dans le rems de plulieurs f3its re larils ,

a

uo aUlre

qu·ils modifiem, foit eo bien, foit en mal;

ti

les Ii,ils

éloient coexiflal1s dans 13 chofe , ce (eroien! des circon–

llances; cclui qui a profondémelll

e~amin':

la ch" fe en

ellc-l1"1cme feulemenr , en

connolua

[outes les circon–

I1nnce

~

tnnis

il pourra n' en pas connoltre

lOutes

les

con;ol1llllrn;

il Y

a rnct me

telle

,onjonllflr~

qu'il eH im–

poffible

3

un homme de deviner ,

&

réciproque menr,

,el

hOll1me conooi tra

pnrfnitemcnt -les

c011jonll"rt l ,

qui ne

cOllnoiu3

p:1

les circonfl:mccs .

VoytZo

/'orthlt

.

e l

R–

\. ú"

T A.

e

E ,

&

lo corrigez. fur cclui-ci, en aJoutam

CO N

72$

spres ces rnots

1

plll!

01( moi711 f áchtl!X'..,

ccux-ci

plHI

011 ,n.oins

"grIQhJ~:

ld

c01.,j onllurt J

reroiem

1

s'il' étoit

permls"de parier ainfi ,

les

cj¡conOance~

du

tems ,

&

les

éírconflances feroiem les

eonj onél",'eJ

de

la

chofe.

C O N l. Q U E, adj .

( G lo",

)

fe dir en ¡!éuéral de

to~[

ce qm a rapport nu

eone ,

ou qui lui

app:utienr

~

on

'1m eo a la fi gure . 011 d't quel4uetois les

eoui'l'!'"

pour

e'prl mer CClle part'e de la Génm elrie

d~s

rigne, couc–

bes

1

ou

Pon traire des

(eélio",J coniqlles .

C O

N 1

Q

U

E,

( G'.m. )

Jeélian eoni'l/!'

ligne combe

que donne la feétioo d'un cOlle par un plan' .

V o)'e'"

C

0-

'N'E

&

SECT I O N.

Les

[..rlif>NJ eOhi'l"CJ

fom, I'cll ip(e, la parabole

&

l'hy–

perbole, fans compter le cerele

&

le triangle, qu'on

peul mettre 3U

n\,mbre

deS

!cllio?l¡ co»;qut.! :

en eftcl

le

oerde ell la

(l

a ion d'un cone par uo plan paral1 ele

:i

la ba(e du cOlle ;

&

le Iriangle en ell la leét:oll p3f un

plao qui paífe par le fommet. 00 peut en coo(équellce

regarder le triaogle co mlDc une hyperbole dOllr l'axe

traofverfe ou premier axe ell égal

a

7..éro .

Quoique les principa les. propriétés des

Jdliom eOili,!,,,

J

Coienr expliquées en particulier

i

chaque article de l'eI–

lipfe, de la parabole

&

dc I'hypcrbole ; nous allon ce–

pendant les espofer loutes en génér3l,

&.

comme to us

un merne point de vue; afio qu'en les

V01~Ult

plus rap–

proehées,oo poiO" plus aifémenl fe les reod... tillnilie–

res: ce" qui ell néceOaire pour la haule G¿omelric , l'

l\.–

flrollomie, la l\1écanique,

&e,

1.

S i le plall eoupam efl parallele

a

quelque plan qui

pa(fe par le Commel,

&

qui coupe- le cone ; ou ce qui

..vicm au

m~me,

¡¡

le plnn coupaOl étaol prolOIl)\é

ren'contre " la fois les

deu~

eones oppo(és , la

f,,~1ion

de chaque cone s'appell e

byperbol• .

Pour repré l"oter roos

un meme nom les deux courbe que donoe chaque co–

ne, lefquelles oc foOl r':ellement .nferuble qu'unc (eu–

le

&

me mo courbe ;

on-~s

appelle

hyperbúlcs oppop".

l .

Si le plao coupant efl parallele

a

quelque plao qUI

paO" par le (ommer du cone, mais

f~us

cooper le eo–

ne oi le toucher, la figure que donne alors cune f..,a ion

cfl une ellipte .

3.

Si le plan parraot par le foromel,

&

auquel on –

fuppo[e

par3I1~le ,

le plao de li (eétion, ne fair limple–

m eOl que toucher le cone , le plan coupan t

donnera

a–

lors uoe parabole .

Mais au lieu de coolid érer les

[..rlionJ eoni'ltlu

par

I~ur

g¿nératioll d" ns le cone : nous

~llons

3 la maniere

de DcCe.rtes

&

de autres auteurs modernes, les exa–

m iner par leu r defcriprion (ur Ull plao .

D efcription

de

1'.lIipJ• .

H, 1,

(fig.

13.

eon;'1ile )

é–

ISO! deu A points fhes rur un plan ; fi I'on fuir pall",

aUlour de ces deuA poims un

nI

1

H

B, qU1! I'on lel)de

par le moyen d'un era yon ou · flyter en B, en failaol

m ou"oir ce fl ylet aurour des poims

f1

&

1

jufqo'. ce

qu'on revienne au me mc poiot B, 13 combe qu'¡¡ dé–

crira. daos ce lno uvcment (era une e llipfe .

On pem regarder ceue eourbe eomme oc différant

du ccrclc qú'au t:lnt qu'elle

3

deux centres

:lll

Iicn

d 'ull.

Auffi

ro

011 imagine que les poiots

H,

1 fe ral' prochem ,

l'cilipfe fer. moios éloignée d'un cerele,

Q

~Il

devkn.

dra un exaétcmem, lorfque c<s poinrs

f1

&

1

fe con. '

fondron t .

S Ulvan t le. dilférentcs longueurs que 1'00 dOIlPero . u

fi l

B H

[,

p~r

r.ppurr

11

la diflance ou . Iongueur

H 1,

on

formern diffi!remes cfpeces d 'ell ipfes;

&

toures les fo··

. qu'oll augmcntt ra l'inlerval1e

1-11,

&

la 1 nglleur du fil

II B

/ ,

ell

me

me r.ilon, I'c\ lipfe reflera de la mcme

erpcce; les limiles

de~

difti:renres el lipfes font le cercle,

&

la liglle droite dam laq uel le ceue courbe fe change

lorfque les pOiOlS

H

&

1 tom éloignés

a

leur plus grau–

de dirtanee ; e'dl-o-dire, juli:¡u" la longueur cmicrc du

fil., La difierence fr. ppante qui efl en rre le cerde, qOI

ell la premiere de toutes les el lip(es ,

&

la Ji!:ne droile

ou ellipfe infiniment nl10ngée qui en la dernier., indi–

que . Oez que toutes les cll ipfos interm¿diaires doi vent

~lre

.utam d'efpece d'el1ip(cs ditférentes. le uo.e des

aurres;

&

il

feroil . ifé de le demomrer ngoureulcmelll .

D ans une ellipfe que! onque

D FK R ,

( jig.

14 . )

le

poi

O!

e

el!

appellé

1, c",tre;

le poinrs

H

& / ,

1"

Jo –

yerJ ;

D K,

le

grand IJxe,

au

I'axe

tra.nf-

v.erf~

t

~)U

bic:n

encare

le pr:incipaJ

d;nm~tre

Qll

le

pn4clpa/ d ' O(1U fYt

t ra"Jve/:fe ' FRie

petit ax.,

T oures lo, lignes palla!ll

par

e

fon: nommées

djr.m~t,.tJ :

lt.s lignes rermi;.ées d

deo

x'

poims de la circonférc:nce ,

&

ll1enées

paral1clcmc:n t

a

la tangente

111

po ,

:\u

fOlumet

d'un

diarnd re,

rom les

ordom~ées

a

ce dhul"lctre. Lc::s partics

cOlllmc

fll

'1

h~r­

rnin¿es

cncre le

t()nlmet

/11

du

diamctre,

&

les

ordon–

n i "

>

fom les

,,{¡Fij'

J .

L e diam tre meué parallekmeot

aux