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CON

let qui [uive toujours celte regle, ce í!ylet dc!crira' la

courbe appellée

hyperbole.

Les points

H

IX

1

Cont appellés lés

foye".

Le point

e

qui divife en deux parties égales I'imervalle

1 H

eí!

le centre.

Le

poin!

D

qui cí! celui ou tombe le point

B

,

lorfque la regle

IT

tornbe Cur la ligne

1 H,

eí! le

fomrnet de I' hyperbole.

~a

droite

O K

double de

D

(: ,

eí! l'axe tranfverfe, la figure

S K L

égale femblable

a

B D T,

que l'on décriroit de la me¡ne maniere .n at–

tachant la regle en

H,

au lieu de I'attacher en

1,

fe~

roit I'hyperbole oppofée

¡¡

la premiere .

Le rapporc qui eí! entre la diflance

de~

poin¡s

H

<l¡.

l.

&

la dilférence du til

a

la regle, efl ce qui

cara~

ªérife !,eCpece de l'hyperbole .

11 Y

a

une autre maniere de décrire I'hyperbole, qui

rend plus faciJe la démonflration de la plu.part de

Ces

propriátés . Voici cette méthode.

.

LL

&

MM

(jig.

17.)

étant deux droites quelcon–

ques dOllnées de pofition qui Ce coupent en un 'poillt

e,

&

&

o

d

e

un parallélogramme donné,

/i

on trace

une eourbe

c

D h

qui ait eelte propriété qu' en m enant

de ehacun des points

e

les paralleles".4, &

c&

~

LL

~

M M,

le parallélogramme

fe

d e

foit égal au paral–

lélogramme

D

&

e

d,

eette courbe Cera une hyperbole .

L~

eourbe égale & Cemblable

a

eette eourbe que I'on

Meriroit de la Iperne maniere dans I'angle oppoCé 'des

)igncs

M M,

1,

L,

Ceroit I' hyperboll! oppofée.

Les deUN hyperboles que I'on déqiroit avec le me–

PIe parallélogramme entre les deux autres angles qui

(ont. les eomplélTlens ii deul¡ droits des deux premiers ,

1i:r~lent

les

deu~

courbes appellées les

hype~boles

&o,?j"–

$"e"

aux premlcres.

Vqyez

C o

N

J

U·G U E •

Le point

e

ou les deux drQites

M

111,

L

r..,

fe ren–

eontrem , eí! le centre de toutes ces hyperboles"

Toute ligne palTant par

k

cemre, & tertninée aux

deux hy?erboles pppofées, eí! un diametre de ces hy–

perboks. Toutes les droites menées parallelement

a

la

tangente au fommet

d~

ce diametre & terminées par

I'hyperbole, Cont des ordonnées

á

ce

diametr~;

&

les

parties correfpondantes du prolongemen¡ de ce di3me–

tre, leCqueJles fon< ,erminée. par le fommet de ce dia–

m etre

&

par les ordoonées, Cune les abfcilTes.

Un diametre quelconque de deux hyperboles oppo–

fdes', a pour diametre conjugué eelui des hyperboles con–

juguécs , qui a été meoé paralleletT\en¡

~u.

orqonnées

du

pr~mier.

L e paJOt)1etrc d'un diametre que loonque, eí! la troi–

fieme proportionnelle

~

ce di'metre &

¡¡

fon eonlugué.

L es ligncs

L L

,

M M

Cont appellées les

aJymptotes,

tan¡ des hyperboles oppofées que des eoojuguécs.

1/0-

yee

A

S

y

M P

T

O TE.

ProprittéJ dé /' hyperbol• .

1".

Les ordonñées

a

un

diametre quelconque font toéjours eoupées eo

~eux

par:

ties égales par ce diametre .

20.

L es ordonnées

a

I'axe fone les reules qui foient

perpendieulaires

á

leur diametre; les autres Cont d'au–

tant plus obliques, que le diametre eí! plus éearté

de

J'ate'

&

en eomparant deux hyperboles de dilférentes

efpee~s

les di.metres qui feront

a

meme diflance de

l'axe,

~uront

des ordonnées d'au!am plus obliques , que

}~

dilférenee

d~

I'angle

L

e

M

a Con eomplément fera

plus grande .

30.

Le quarré d'une ordonoée

a

un diametre quel–

conque eí! au quarré d'une autre ordonoée queleonque

au méme djametre, comme le produit de l'abCeiOe eor–

reCpondan,e

a

eelte

p~.cmiere

ordonnée par .Ia

rOIl~me

?e

celte abfciíJe

&

du

a'~ll1etre,

eí! au prodult de I abfclf–

fe correfpondante

A

la feeonde

ordonn~e,

p.ar

la fom–

me de cene abfcilTe

&

du diametre.

40.

L e parametre de I'axe

tr~nfverCe

eí! égal

a

I'or–

donn6e qui parre par le fo)'er.

f~.

L e quarré d'une demi-ordonílée

11

un diametre efl

plus grand que le reébngle . de

l'abfcilT~

correCpondan–

te

par le parametre de ce

dl~metre.

C eí! de ce!

e~ces , appellé en Grec

';...

p,..

~ ,

qu'efl venu le norn de

rbyptrbole.

.

60 .

Si d'un point quelconque

B (jig.

!6.)

on tlfe

deux Iignes

B H, B I

aux foyers , Icm

dllférenc~

Cera

égale au

gr~n~

axe; e,e qui fuit úidemment de la pre–

m iere deCctlptlon de I hyperbole.

70 .

Si on diviCe en deuI parties égales I'-angle

H B

1,

compris les deux lignes qui vont d"1I1 point quelcon–

que aux foyers, la rigoe de bitreé\io.n fera

t~ngen\e

iI

l'hyperbole en

B .

80.

Les lignes droites

L L, M M (jig.

J7.)

dans

lefquelles Cont renfermées les dcux hyperboles oppoCées

&

leurs conjllguées, Cont aCymptotes de ces quatre

hf-

CON

727

perboles,

e'eí!-~-dire

qu'clles en approchem eontinuel–

lement fans j,m;\is le5 renCOlllr"r, mais qu' elle, pel)–

vem en apptoch<r de plus prcs que d'une dillance dOll–

née,

ti

petite qu'oo l¡l fuppofe.

9°.

L'ouverture de l'angle que Copt

I~s

aCymptotes

de deux hyperboles

oppoC~es,

caraétérife I'elpece de eet–

,e hyperbole . L orfque eet angle etl droit

l'

hypcrbole

s'appelle

iqui/Qtore,

a

canCe que fon axt'

(¡alfil tran{–

'lIer[um

)

&

fon parametre (

latH.r reOum)

font égau"

~tme

eUK. Cette hyperbole

eU 11

I'égard dcs 3utre> , ce

que le e<rele efl

¡¡

I'égard des ellipfes. Si par exem–

pie fur .le . meme axe, en " ariant l'aIe conjugué , on

eonflrult d,lférentes hYl'erboles , les ordonnée, de ces dif–

férentes hyperboles qúi auront les memes abfciíles, reront

á

I'ordonnée eorreCpond.nte de l' hypcrbole équil.tere,

eomme l'axe conjugué efl • l'axe tranCverfe.

lO?

S i par le fommet d'un diametre quelconque on

tire une tangente

a

l' hyperbole , l' iutervalle re\ranehé

fur eelte tangente par les afymptotes, eí! toilJours ,,–

gill au diametre conjugué .

11°.

Si par un point quelconque

m

de l' hyperbole

(jig.

29.)

on tire :\ volonté des lignes

K

m

H

,

rm

R

qui rencontrent les deux aCymptotes , on aura

M R

=

1>'

r,

HE

=

m

X:

ce qui foumit une matiere bien lIm–

pie de déerire une hyperbole, dont les aCymptotes

e

Q,

e

T

foient données, & qui palTc par un poine donne

m:

ear menant par

nz

une ligne quelcooque

K

m

fl ,

&

prenant

H E ,;=,

m

K.,

le point

E

fera

¡¡

I'hyperl¡dle .

On trouvera de

m~me

un autre point

M

de l' hyperbo–

le , "ea menant une autre ligne

nI"

R,

&

preoant

M

R

=

m

r;

&,

ainlí des autres.

12°.

Si Cur I'une des aCymptotes

OM

(jig.

' 7. )

I'on

prend les parties

e

l,

el

1,

el

[

1,

e

I V,

e

V,

&e.

qui Coiem en progreffion gtométrique, & qu'on mene

par les points

el,

e

1

1,

e

[11,

(:

I V,

les parallcles

l i, 112, ll1 3, 1 174, /1),

f¡.e.

¡¡

l'aUtre al'ymprote,

les eCpaees

1 2, 11 3 ,

1 I

14 ,

1/1

f,

/16,

&

c. fero.n l

tous égaux. D'ou il fu it que

Ii

l'on prend les portIe,

el,

e

JI ,

e

111 ,

&c. fu ivant I'ordre des nombres ua–

turels, les eCpaees

1:>;,

11 3,

11[4,

&e. repréCeoteront

les logarithmes de ces nombres.

D e roUtes

les

propriér6 des

[cOionJ conil{ueJ

on peut

conc1ure:

)0.

que ces cOQrbes fOllt toutes

c nfemble

un

Cyneme de figures régulieres, tellemeot liées les unes

a~x

autres, que ehacune' peut dans le paOage

~

l'in6-

m,

changer d'efpece & deveoir Cuceeffivement de

to~tes les autres: L e cerele, par exemple, eo chang eant

in6nimene peu le plao coupant, devient une elJiple ;

& l'ellipCe en reculant fon centre ii I'intini, devient u–

ne parabole, don t la polillon étam enfuite

Utl

peu ehan–

gée ,

ell~

devient la premiere hyperbole; toutcs ces hy–

"erboles vont cn Cuite en s'élevant, jufqu'ii fe, eonfon–

dre avec la IíSne droite , qui ell

I~ e~té

du díoe.

On voit,

2 •

que dans le cerele le parametre

en

dQu–

ble de la diflanee du Commet au foyer ou centre; dans

I

'ellip.íe,

le pammetre de tout diametre ell

a

l'égard de

eettc ditlance dans une raifon qui en entre la double

& la quadruple; dans la parabole eette raifon efl pré–

ciCémeot le quadruple ,

&

dans l' hyperbole la railon

palTe le quadruple .

3°.

Que tous les diametres des eeroles & des ellipfes

Ce

coupent qu centre

I!i(

en-dedaos de la eourbe

i

que

aeux de la parabole COnt touS paralleles entr' eux &

a

i'áxc;

que ceux de I'hyperbole fe coupent au centre ,

auffi bien que eeux de I'ellipfe , mais avee eette dilfé–

rence que c'efl en-dehors de la eourbc .

Oll peut s'inflruire des principales propriétés des

fe–

Oiom (onil{ue!,

dans l'

applicfllion de

l'

I1lg,bre

la

Gt.",;" ie,

par

M .

GuiCn"e: ceux qui voudroJlt les ap–

prendre plus en détail, auront recours

a

I'.ouvrage

d:

M.

le marquis de I'H Ilp.ital, qui a pour litre,

&ralt.

analyti'{ue deJ

[el~iom

&oni'fueJ:

en~n

on trouvera les

propriétés des

[tOionJ conigueJ

tranées. fort au long

pans l'ouvroge

in-folio

de

M .

de . la

H ite ,

.ql1l a

po~r

titre,

f~lljon(J

conicte

iSl

110'tUm

l,bros diflrihutte ;

IDUIS

les démonUrations en

Cont

pour la plapart

tr~s-Iollgues.

& pleines d'uoe CynthcCe difficile

&

embarra1léc. Enfin

M.

de la C hapelle, de la loci.été royale. de.

Lond~cs,

vient de pu plier fur cette matlere un tralté Inllru8 ,f

&

a(Te. eoun, approu

par I'académie royale des Scien–

ces.

L es

feOio/IJ coni'{ueJ,

en y compren. ot le eerele,

eompolent tout le ryll eme des lignes du fecond ordre

ou c.ourbes du premier geore, I:¡, ligne droit '. étolll ap–

pellée

lig ne

du ' premier ordre. Ces Iígnes du fteond

ordre ou

courb.es

du premier genre,

COt1t

cell. s dan

s

I'é~ua,tion

defquelles le

i(ldéterminées:~ ,

y

,

montent

au

I