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CON
"U
d'un manque de quelqu'organo, enmme du manque
des yeu", de la langue,
&(.
ou de l'obJlruétion
Dat~relle de quelqu'.utre organe comme du
ne~,
des orell–
les ,
&c.
2°.
Les maladie, qui de nailfance ou par acci–
d em proviennollt de la cohérence des parties qui doi·
veOl
~tre
f¿parées ; par exemple, des doigts , des pau–
pieres, des levres unies, du conduil de la pudeur,
f!j(.
3°. On connoil des
mala¡lie~
de
(Q'1form.•tio"
qui ré·
fu llenl de l'imperfo ralion d'un canal delhllé
a
crre ou–
yert, d'une ouvertu re de ce canal percéc ailleurs que
dam l'endroil ordinaire, ou de deu , ouverlures au lieu
d'une; le reétum
&
\'urethre foumirr. nl qudquefois ces
trois exemples.
4°.
D es maladies qui déri\'Cnl de con–
llriaion ou d'un .llongemeOl eontre oarure d'une partie
membrooeufe; le prépuee préfeOle quelquefois ces deu;
cas.
rO.
On apporte encore eO o.iITaO! des vices de
(on–
form a,ion,
qui confiOen l eo eKcrpi tr.1oces de diverfe fi–
g ure, co uleor , lírondeur, conu llahce,
&
qui paroi(feOl
fur plulieu" partles du corps: ce font-Ia ces
mal.dis
de
premiero form'lion, dom les uns penfenl qu'on doil en–
¡reprendre la cure,
&
d'aulres qu'iI n'y, faul pas fooger:
opioions égalemem fuu(fes , puifque s
il
y a de ces for–
tes d' ind ifpol;lions qu'on ne peur détr,llire faos récidive
&
fans péril, l'expérience prouve qu'il
y
eo
a
d'autres
<¡u'on Iraite fans relour avec le plus grand fucces .
6°,
E nfin on a va dqs maladies compliquée a voir pour prin–
cipe pJuficurs
vices
de
confo rmlltjon
réunis dans un
me~
IT,le fuj el ,
a
d ivers égards , lam iutéricurement
qu'~x té
rlcurement .
L a cure palliative ou
r~dicale
de ce grand oombre de
f!Jaladics memionnées jufqu'ici, requier! les lumieres com–
biné.s les plus étendues de la Medecioe, de la Chi–
rurgie ,
&
de J'Aoalomie: rOUI nous apprend que I'ar!
ell long, la ,'ie courte, le corps fuje l
a
' m ille infirm i–
tés, mome des fa premiere origine;
&
que pour com–
ble de mau., I'efpril partage r" u"em fans remede les
v ices de
cO'1formation
du co rps.
Cee
artic" <JI d<
M. "
e
Q<valicr
q
E
J
A U
e o u
Il T •
. C o
N F
o
R M A T
ION ,
(Chirtlrg.
)
J'3t1 de ,"ppro –
cher dans les fraaures les bour, des os rompus , en em–
b raífal11 le membre avee les mains,
&
en cas d'efquil–
l es adhéreOles aux aurres parties,
&
qui ne nuiCen! point
i
lu cure en les pouífant doucemeOI dan, . leur place a–
vee les doigrs.
L es C hirlHgieos apres avoir fail l'eXlen"OO
&
la eon–
t re-exlenfion tlée. (faire poor remettre en place les os fra–
~urés,
d, ivem proe¿der
~
la
confor",a'lÍpn.
On peur la
fuire, foit avec la paume des mains, le gras des pouees,
ou les do:g s ; foil meme dans certains cas avee les iD–
fl rumens , co mme le tire-fond, )'¿lev3toirc,
&
autres .
D e quelque fa , otl qu'on fa(fe ceue
conf ormatio",
il faur,
autanl qu'il eO po ffible, que la force qui lend
a
replacer
les pieces fraauré.s foil dirig¿e de maniere
:1
ne POiOI
pouIT.r les chairs co ntre des poimes d'os ou des efquiJ–
l es; on évilera par ceue précaulion des folUlions de eon–
(inuilé ,
&
des divullions qui pourroiem caufer de
11-
c heux acciden
.
A
I'égard du degré de force qu'on employe pour a–
geneer
&
replacer les os, il doil ctre
~roportionné
1
0.
a
la folidité
&
3
J'¿pailreur des os, qUI rc!nOeOl d'aUlanl
plus qu'ils fOil! plus épais
&
plus fol ides:
2°.
a
I'épaif–
feur des ehairs , puifque celle épaiOeur diminue I'etfot de
Ja preffion fur les os: . ofin la force de celle preffi on
doil elre proportionnée a la quamité du déplacem em
fuivam l' épaiífeur . Pour fi nir la cure, quand la
con–
f ormation
en faile , ón maiOliem I'os rédpil par I'appa–
r eil
&
la (irualion . T OUI cela s' écrir
&
fe
COO~Oil
a
m erveille ; lIIais on ne fail pas alle7. combien l'e"écUliotl
requien quelquefois,
po~ r
le fu cces, de lumieres réu–
nies , d'adre(fe ,
6:
d'habllude.
Art,
de
M .
1< e hev alier
DE
jA U CO U RT .
C
O N F
O R M 1ST
E
S,
(N
O
N-)
[ car on De dil
poi
O!
ce mOl fans la négarion] s'eUltud en Aoglelerre
de eeux qui fuivenl uo ril difrérent du rÍ! A Dglicao ,
tels que foO! les PresbYlér!ens
&
les Quakers.
• C O
F O
R
M I TEr. f.
( Gramm. )
terme qoi
défigne l'exillence des memes qualilés dans plufieur$ fu–
j els ditrérens: voiJii ce qu' iJ a de commuo avec
r'f–
f emblance .
M ais
rtfT<mblanc<
fe dil des fUJe l' imelle–
B uels
&
des fujels eorporels: par eIemple ,
il
Y
a
bUII-
6 DUP
á~ r~fftrnblallce
entre ctJ dtux ptn{¡a, t ntrt en
J o/x aio, tlltrt &tJ JtllX #f)ifageJ,
t"trt Iturs
[O;OIlS
J 'agir;
.u lieu que
(onform itl
ne s'appliqoe qu'auI ob–
jets imelleBuels,
&
memo plus fou veOl aOI puilfanees
qu' aUI .aes; il femble qu'
iI
ne fuille que l. préfeDee
d'une f. ule
&
méme qualité dans deux fUJels pour faire
ie
la
r<JTem I"nft ,
au lieu qu'il fauI la préfeoee de -plu-
CON
fieur. qualitls poor faire
conformitl .
A inO on dir,
il l'
"
tonf()rmit¡
entre-
en
átHX
protets ;
;/
y.
a
co"formft é
tnlrt lellr maniere
d~agir
&
de
p,n¡tr;
,1Y
a
cONJor–
ulItE dmlS
ItUrf
e"rnl!~ru.
Ainli
ré.o~1'I'Jblal1ct
pc::or
s'enl·
plo)'er
pr~lque
par-lOO! ou I'on p<ut re f«vir de
( 011-
!UTMill;
tn:'lis
iI
n'en
en
p3S
de
Oleme
de
CCllli-ci.
CONF O R TE- M A l !
,r.
lO,
(Jurtfp r. ) L et–
tra de (onfort<-main
fom une co mlDimo n du R oi ob–
leouc en chaocellcrie
par
un foigneur ftodal ou cenJier,
qui n'a poinr droir de Jullice . !taehé :; fon fief ,
a
I'etfel
de::
pou\'oir en \'crtu
de
ces
1
llres , faire
railir ou
con–
forlrr , e'e(l-á-dire co rroborer la faifi e MJ' faite par le
feigneur fu r le
fi~f
de fon varral, ou fur un hérilage cen–
fud .
Q uelques - uns préteodoienr .UlreCois . que le feigneut
f¿odal avoil une juOiee fOlfciere, en vertu de laquelle
il pouvoienl fur fon feul mandemenl faire fai"r par le
miniO.re~' un
huiffier : mais pour. fortifier ce mande–
mem, quelques feigneurs oblenoient des lem es de
con–
forte
-
main,
&
I'huiffier lanl en vertu du 1Jl8ndemcnl
du feigneu r , qu' en verru de ces lemes, proeédoir :\
la raifie; ou bien la faifie étant faite en vertu du man–
demenl du feigneur, o n aPPOrOil la m ain du R oi en
verm des le!tres ce
co"forte-main.
C'eO ainli que I'Ci–
plique Baequel ,
tr. da dr. Je jufl. chapo j v . n.
23.
II en eO auffi parlé dans la coOlume d'Auj(oumois,
arl.
I
f .
&
dans celle d' Auvergoe,
(h . ,rxij. article
2 .
Ber–
ri,
tito
V .
arto
26.
Blois,
arto
39.
&
daos du Tillel,
pago
2
t.
0 0
rrouve la forme de ces lemes dans des
ancieos proloeoles de chaocelleri•.
jOlbert
d~os
fa prarique,
liv.
I.
chapo ij.
dir qu'on
avoit co,irume,
&
principalemeor eo Sainlonge, d'ufer
d'uue e1aufe dans les
conforte-main!,
que le reigueurs
f¿odaux oblenoienr de la chaneeJlerie ou du f"néehal de
Saimooge : ce qui nous fait voir eo palraOl, que les
féoéchaui doonoieor des le!tres de
confortc-m.inaum
bien que la chaoeelle rie . Il élOil miodé par cetre claufe,
de confo rler
la
maio mife du f.igneur, d' ajourner les
o ppo fans ou refufans, pour dire les caufes de leur refos
&
oppolilion, l'cxploil
&
l. rai" e lenaOl nooobOam op–
polilion ou appellarion quelconques,
&
fo ns préJudice
d'ieell es : furq uoi Imbert remarque que cela n'éruil
pas
raifonn:lble;
] 0 paTee
que
C'élOil
conlmencer
l' exécu–
lion,
2 °
que e'éloit procéder nonobOaol l' appe! daos
I\n cas oi! cela
1)'
el1 pas permis par les ordonoanc.. :
qu'auffi par uo arrel du 10 M ai
I
f26,
rendu fur I'ap–
pel de I'exécutioo de leures royaux qui comenoieol une
IcJle claufe, il fu t dit qu' il avoir éré m al procédé
&
exécuré par le fergem,
&
défendu de plus ufer d. lel–
les claufes.
I\u furplus la forme de prendre des lerrres de
( ; n–
f .rt<-main
qui étoil vicieufe
&
inulile,
n'
eO plus u(¡–
tée prérentemenr. L e fcigneur qui n'a POiOI de JuOice
~
qOi , veur fai(¡r, doir
s'
adrelfer aU jUlle ordinaire du
)¡~u
ou..e(l filUc! le .tief fervam ou I'hérrrage qu'iJ veUI
farre fallir,
&
oblenrr de ce Juge cornmidlOo
a
cet ef–
fet : cela fu
(Ii
1 pour la vaJidilé d'une Ielle faifie,
&
le
reigneur n'a pas befoi" de lenres de
<onforet-main .
1/0-
y e:t la <olÍtllm. d,
Ribemom,
art,
20.
Duplt:flis,
Zltr<
dr! jief !, liv .
V .
ch. iij.
(A
~
C
O N
F O
O
L
E N
S,
( G/og . mod. )
perire viJle de
Franee aux confios de la Marche
&
du POilOU,
L ong,
18. 28.
lat.
46. H
.
~
O
N F
R A
1R I E
r. f.
( Hifl.
ud.)
coogrégalioo ou
foe'été de plufieurs perronnes pieufes , él.blie dan
s
quc!–
que églife en I'hooneur d'un m i(lere ou d'un faim, que
ces perfolloes honorem partieulieremem .
I!
Y • des
(01)–
fr"iria
du ·.im-Sacromem, de la faiOle ierge , de faim
R oeh,
& c.
dom quelques-unes fom élablies pJr des bul–
las du pape,
&
001
des
indulgenees. D ans le, provinccs
méridionall5 de
F
raoce , fur-IOO! en Languedoe , iJ
Y
a
des
confr';ria
de Rénicens , de la pamoo ,
&c.
1/.
P
e'–
~ IT E"S .
t G )
C
~,.
P R A I R I E S,
( Jllrifpr.)
elles oc peuvem
~rre
élablres fans le cOllfeOlemem de I'éveque ; iJ faul eo ou–
tre des leures palemes du R oi bieo
&
dQcment véri–
liées .
L es bieDS des
cO'1frairi<J
fom fujeu aux memes re–
gles que ceox des aUlres commuoautés poor leor odmi–
niOrarioo; mais ces bieos oe forme
m
pas des béoé6ees:
c'en
pourquoi le juge roval a droir d'en conoo;ere , de
m 2me que des
qu~nioJls
'de préfé.oce emre deOI
con–
f ratriu.
hacun de eeUI qui fom membres d'ooe
confrairi. ,
doil porter f. part des charges communes,
:i
moios qo'
il oc foil eIempt de qoelques-ooes, eomrne d'clre mor,
¡:uillier:
30
retlc 00 peuI en 1001 leall fe rerirer d'ooe
~.n-