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7I2

CON

"U

d'un manque de quelqu'organo, enmme du manque

des yeu", de la langue,

&(.

ou de l'obJlruétion

Dat~relle de quelqu'.utre organe comme du

ne~,

des orell–

les ,

&c.

2°.

Les maladie, qui de nailfance ou par acci–

d em proviennollt de la cohérence des parties qui doi·

veOl

~tre

f¿parées ; par exemple, des doigts , des pau–

pieres, des levres unies, du conduil de la pudeur,

f!j(.

3°. On connoil des

mala¡lie~

de

(Q'1form.•tio"

qui ré·

fu llenl de l'imperfo ralion d'un canal delhllé

a

crre ou–

yert, d'une ouvertu re de ce canal percéc ailleurs que

dam l'endroil ordinaire, ou de deu , ouverlures au lieu

d'une; le reétum

&

\'urethre foumirr. nl qudquefois ces

trois exemples.

4°.

D es maladies qui déri\'Cnl de con–

llriaion ou d'un .llongemeOl eontre oarure d'une partie

membrooeufe; le prépuee préfeOle quelquefois ces deu;

cas.

rO.

On apporte encore eO o.iITaO! des vices de

(on–

form a,ion,

qui confiOen l eo eKcrpi tr.1oces de diverfe fi–

g ure, co uleor , lírondeur, conu llahce,

&

qui paroi(feOl

fur plulieu" partles du corps: ce font-Ia ces

mal.di

s

de

premiero form'lion, dom les uns penfenl qu'on doil en–

¡reprendre la cure,

&

d'aulres qu'iI n'y, faul pas fooger:

opioions égalemem fuu(fes , puifque s

il

y a de ces for–

tes d' ind ifpol;lions qu'on ne peur détr,llire faos récidive

&

fans péril, l'expérience prouve qu'il

y

eo

a

d'autres

<¡u'on Iraite fans relour avec le plus grand fucces .

6°,

E nfin on a va dqs maladies compliquée a voir pour prin–

cipe pJuficurs

vices

de

confo rmlltjon

réunis dans un

me~

IT,le fuj el ,

a

d ivers égards , lam iutéricurement

qu'~x té­

rlcurement .

L a cure palliative ou

r~dicale

de ce grand oombre de

f!Jaladics memionnées jufqu'ici, requier! les lumieres com–

biné.s les plus étendues de la Medecioe, de la Chi–

rurgie ,

&

de J'Aoalomie: rOUI nous apprend que I'ar!

ell long, la ,'ie courte, le corps fuje l

a

' m ille infirm i–

tés, mome des fa premiere origine;

&

que pour com–

ble de mau., I'efpril partage r" u"em fans remede les

v ices de

cO'1formation

du co rps.

Cee

artic" <JI d<

M. "

e

Q<valicr

q

E

J

A U

e o u

Il T •

. C o

N F

o

R M A T

ION ,

(Chirtlrg.

)

J'3t1 de ,"ppro –

cher dans les fraaures les bour, des os rompus , en em–

b raífal11 le membre avee les mains,

&

en cas d'efquil–

l es adhéreOles aux aurres parties,

&

qui ne nuiCen! point

i

lu cure en les pouífant doucemeOI dan, . leur place a–

vee les doigrs.

L es C hirlHgieos apres avoir fail l'eXlen"OO

&

la eon–

t re-exlenfion tlée. (faire poor remettre en place les os fra–

~urés,

d, ivem proe¿der

~

la

confor",a'lÍpn.

On peur la

fuire, foit avec la paume des mains, le gras des pouees,

ou les do:g s ; foil meme dans certains cas avee les iD–

fl rumens , co mme le tire-fond, )'¿lev3toirc,

&

autres .

D e quelque fa , otl qu'on fa(fe ceue

conf ormatio",

il faur,

autanl qu'il eO po ffible, que la force qui lend

a

replacer

les pieces fraauré.s foil dirig¿e de maniere

:1

ne POiOI

pouIT.r les chairs co ntre des poimes d'os ou des efquiJ–

l es; on évilera par ceue précaulion des folUlions de eon–

(inuilé ,

&

des divullions qui pourroiem caufer de

11-

c heux acciden

.

A

I'égard du degré de force qu'on employe pour a–

geneer

&

replacer les os, il doil ctre

~roportionné

1

0.

a

la folidité

&

3

J'¿pailreur des os, qUI rc!nOeOl d'aUlanl

plus qu'ils fOil! plus épais

&

plus fol ides:

2°.

a

I'épaif–

feur des ehairs , puifque celle épaiOeur diminue I'etfot de

Ja preffion fur les os: . ofin la force de celle preffi on

doil elre proportionnée a la quamité du déplacem em

fuivam l' épaiífeur . Pour fi nir la cure, quand la

con–

f ormation

en faile , ón maiOliem I'os rédpil par I'appa–

r eil

&

la (irualion . T OUI cela s' écrir

&

fe

COO~Oil

a

m erveille ; lIIais on ne fail pas alle7. combien l'e"écUliotl

requien quelquefois,

po~ r

le fu cces, de lumieres réu–

nies , d'adre(fe ,

6:

d'habllude.

Art,

de

M .

1< e hev alier

DE

jA U CO U RT .

C

O N F

O R M 1ST

E

S,

(N

O

N-)

[ car on De dil

poi

O!

ce mOl fans la négarion] s'eUltud en Aoglelerre

de eeux qui fuivenl uo ril difrérent du rÍ! A Dglicao ,

tels que foO! les PresbYlér!ens

&

les Quakers.

• C O

F O

R

M I TEr. f.

( Gramm. )

terme qoi

défigne l'exillence des memes qualilés dans plufieur$ fu–

j els ditrérens: voiJii ce qu' iJ a de commuo avec

r'f–

f emblance .

M ais

rtfT<mblanc<

fe dil des fUJe l' imelle–

B uels

&

des fujels eorporels: par eIemple ,

il

Y

a

bUII-

6 DUP

á~ r~fftrnblallce

entre ctJ dtux ptn{¡a, t ntrt en

J o/x aio, tlltrt &tJ JtllX #f)ifageJ,

t"trt Iturs

[O;OIlS

J 'agir;

.u lieu que

(onform itl

ne s'appliqoe qu'auI ob–

jets imelleBuels,

&

memo plus fou veOl aOI puilfanees

qu' aUI .aes; il femble qu'

iI

ne fuille que l. préfeDee

d'une f. ule

&

méme qualité dans deux fUJels pour faire

ie

la

r<JTem I"nft ,

au lieu qu'il fauI la préfeoee de -plu-

CON

fieur. qualitls poor faire

conformitl .

A inO on dir,

il l'

"

tonf()rmit¡

entre-

en

átHX

protets ;

;/

y.

a

co"formft é

tnlrt lellr maniere

d~agir

&

de

p,n¡tr;

,1Y

a

cONJor–

ulItE dmlS

ItUrf

e"rnl!~ru.

Ainli

ré.o~1'I'Jblal1ct

pc::or

s'enl·

plo)'er

pr~lque

par-lOO! ou I'on p<ut re f«vir de

( 011-

!UTMill;

tn:'lis

iI

n'en

en

p3S

de

Oleme

de

CCllli-ci.

CONF O R TE- M A l !

,r.

lO,

(Jurtfp r. ) L et–

tra de (onfort<-main

fom une co mlDimo n du R oi ob–

leouc en chaocellcrie

par

un foigneur ftodal ou cenJier,

qui n'a poinr droir de Jullice . !taehé :; fon fief ,

a

I'etfel

de::

pou\'oir en \'crtu

de

ces

1

llres , faire

railir ou

con–

forlrr , e'e(l-á-dire co rroborer la faifi e MJ' faite par le

feigneur fu r le

fi~f

de fon varral, ou fur un hérilage cen–

fud .

Q uelques - uns préteodoienr .UlreCois . que le feigneut

f¿odal avoil une juOiee fOlfciere, en vertu de laquelle

il pouvoienl fur fon feul mandemenl faire fai"r par le

miniO.re

~' un

huiffier : mais pour. fortifier ce mande–

mem, quelques feigneurs oblenoient des lem es de

con–

forte

-

main,

&

I'huiffier lanl en vertu du 1Jl8ndemcnl

du feigneu r , qu' en verru de ces lemes, proeédoir :\

la raifie; ou bien la faifie étant faite en vertu du man–

demenl du feigneur, o n aPPOrOil la m ain du R oi en

verm des le!tres ce

co"forte-main.

C'eO ainli que I'Ci–

plique Baequel ,

tr. da dr. Je jufl. chapo j v . n.

23.

II en eO auffi parlé dans la coOlume d'Auj(oumois,

arl.

I

f .

&

dans celle d' Auvergoe,

(h . ,rxij. article

2 .

Ber–

ri,

tito

V .

arto

26.

Blois,

arto

39.

&

daos du Tillel,

pago

2

t.

0 0

rrouve la forme de ces lemes dans des

ancieos proloeoles de chaocelleri•.

jOlbert

d~os

fa prarique,

liv.

I.

chapo ij.

dir qu'on

avoit co,irume,

&

principalemeor eo Sainlonge, d'ufer

d'uue e1aufe dans les

conforte-main!,

que le reigueurs

f¿odaux oblenoienr de la chaneeJlerie ou du f"néehal de

Saimooge : ce qui nous fait voir eo palraOl, que les

féoéchaui doonoieor des le!tres de

confortc-m.in

aum

bien que la chaoeelle rie . Il élOil miodé par cetre claufe,

de confo rler

la

maio mife du f.igneur, d' ajourner les

o ppo fans ou refufans, pour dire les caufes de leur refos

&

oppolilion, l'cxploil

&

l. rai" e lenaOl nooobOam op–

polilion ou appellarion quelconques,

&

fo ns préJudice

d'ieell es : furq uoi Imbert remarque que cela n'éruil

pas

raifonn:lble;

] 0 paTee

que

C'élOil

conlmencer

l' exécu–

lion,

2 °

que e'éloit procéder nonobOaol l' appe! daos

I\n cas oi! cela

1)'

el1 pas permis par les ordonoanc.. :

qu'auffi par uo arrel du 10 M ai

I

f26,

rendu fur I'ap–

pel de I'exécutioo de leures royaux qui comenoieol une

IcJle claufe, il fu t dit qu' il avoir éré m al procédé

&

exécuré par le fergem,

&

défendu de plus ufer d. lel–

les claufes.

I\u furplus la forme de prendre des lerrres de

( ; n–

f .rt<-main

qui étoil vicieufe

&

inulile,

n'

eO plus u(¡–

tée prérentemenr. L e fcigneur qui n'a POiOI de JuOice

~

qOi , veur fai(¡r, doir

s'

adrelfer aU jUlle ordinaire du

)¡~u

ou..e(l filUc! le .tief fervam ou I'hérrrage qu'iJ veUI

farre fallir,

&

oblenrr de ce Juge cornmidlOo

a

cet ef–

fet : cela fu

(Ii

1 pour la vaJidilé d'une Ielle faifie,

&

le

reigneur n'a pas befoi" de lenres de

<onforet-main .

1/0-

y e:t la <olÍtllm. d,

Ribemom,

art,

20.

Duplt:flis,

Zltr<

dr! jief !, liv .

V .

ch. iij.

(A

~

C

O N

F O

O

L

E N

S,

( G/og . mod. )

perire viJle de

Franee aux confios de la Marche

&

du POilOU,

L ong,

18. 28.

lat.

46. H

.

~

O

N F

R A

1R I E

r. f.

( Hifl.

ud.)

coogrégalioo ou

foe'été de plufieurs perronnes pieufes , él.blie dan

s

quc!–

que églife en I'hooneur d'un m i(lere ou d'un faim, que

ces perfolloes honorem partieulieremem .

I!

Y • des

(01)–

fr"iria

du ·.im-Sacromem, de la faiOle ierge , de faim

R oeh,

& c.

dom quelques-unes fom élablies pJr des bul–

las du pape,

&

001

des

indulgenees. D ans le, provinccs

méridionall5 de

F

raoce , fur-IOO! en Languedoe , iJ

Y

a

des

confr';ria

de Rénicens , de la pamoo ,

&c.

1/.

P

e'–

~ IT E"S .

t G )

C

~,.

P R A I R I E S,

( Jllrifpr.)

elles oc peuvem

~rre

élablres fans le cOllfeOlemem de I'éveque ; iJ faul eo ou–

tre des leures palemes du R oi bieo

&

dQcment véri–

liées .

L es bieDS des

cO'1frairi<J

fom fujeu aux memes re–

gles que ceox des aUlres commuoautés poor leor odmi–

niOrarioo; mais ces bieos oe forme

m

pas des béoé6ees:

c'en

pourquoi le juge roval a droir d'en conoo;ere , de

m 2me que des

qu~nioJls

'de préfé.oce emre deOI

con–

f ratriu.

hacun de eeUI qui fom membres d'ooe

confrairi. ,

doil porter f. part des charges communes,

:i

moios qo'

il oc foil eIempt de qoelques-ooes, eomrne d'clre mor,

¡:uillier:

30

retlc 00 peuI en 1001 leall fe rerirer d'ooe

~.n-