71+
CON
contre les autres : mais cette
con¡roll/atiou
ne doil elre
faite qu 'upres celles des téOlOins .
Lorfqlle dans un meme proc;'s iI
y
a des 3ccufé;
lúques prifonniers dans les prifons royales ,
&
des 3C–
curés eleres dans les prifons de l'oBicialilC:,
&
qu'il s'agi[
de
1
es confronl<r les uns 3Ul< au[rCS , on amene les ac–
cufés
&
complices la'iques des prifons royales
/¡
l'ofli–
.ei.lité ;
&
Decombes dil qu'en pareil cas la
con[ronta·
tion
des la'íques
a
I'acoufé derc, fue faiie par les dcuK
j uges, c'en-o-dire par le juge la"que
&
par l' official
conjoincemenl: mais que la
confr.lltation
de l' accu fé
elere au. la'iques, fUI faite par le j uge la'ique fcul , les
3ccufés élalll larques.
Vo)'ez
1mbert ,
liv.
IlI.
ch. xii}.
Decombes ,
rUHeil J" prodJures Je I'.ffirialitl .
Bor–
ni.r ,
fNr
1"
titr" x ·v.
&
x vi;. Je 1'0rJo""""".
CONFRONTATION DES ACCUSE'S
I~!
11/11
."x alttru,
voye'L
,¡ -
devane
ti
la fin dlt mot
e
o
N–
FRONTATION .
C o N
~
R
o NT
A
T ION D E S C o
M
P L I CE S ,
vo-
)'ez
ibid.
,
.
C.ONFRONTATION D'ECRIT UItES,
vo)'.
,,–
".v"nt
C o
M
PAR A I S o N D'eC R I T U R
E S.
CONfRONTATION D'ExPERTs,
voyr.z ci–
" evant vers la fin J,. mot
C O
N
F R ONT AT IO N.
C O "
Ii'
R
O
N
T A T I O"
~.
I
G
U
R A T
I
V E,
en la
eon–
frolltatio"
que I'on fai[ d'un témoin
¡¡
l' accufé, fans
néanmoins lui repréfenler ce témoin. Elle
3
Iicu lorf–
que le lémoin en décédé ou abfem pour caufe légiti–
me,
&
fe fai[ par l'affirma[ioll [acite de la dépofi[ion
du c6té de la partie civile, s'il y en a une , ou
a
la
requete de la partie publique; fauf
a
I'aocuf" :; propo–
fer fes reproches, s'iI en a quelqu' un
a
oppofer pour
fa juClification ,
&
pour allénuer la dépoli[iou . On de–
mande donc
a
l'accuCé s'¡¡ a connu Je
~émoin
défune
ou 5bfent, s'iJ J'.Climoit homme de bien, s' il vedl
&
entend s'en lenir :;
fa
dépolilion;
&
apres fes réponfes
11
ehaque quellion, qui doivenr letre rédigées par écrir
aVeC les reproches , s'il en a propofé , on lui fait le–
aure de la dépofition du lémoil!: c'ell enfui,e:; la par–
tie civile, s'il
y
en
a
une , ou au miniClere public ,
a
junifier s'il fe peut par aaes ou aUlremem,
ce
qui
é·
toil des bonnes vie
&
mreurs du témoin
dél'lO[
ou ab–
fem a!i n de raire tomber les reproches . 11 en parlé de
eette'
confrontatio1J fig"rative,
dans le
.fij'l. du parle–
mmt de 70HI.,,(e
Rar Ca)'roll,
l.
JV.
IÍt.
xv';}.
c' en
ee qu'il appelle
dUMatioll figt/ ralÍ'tu ,
felon le langage
du pays. 11
Y
a dés e¡emples que la
'01J[r611tation
fi–
gurative
s'en aum prariquée ell cenains eas dans les nu–
tres parlemcns; ainC. qu'il fUI obfervé dans le proees de
MM. de Cinqmars
&
de Thou, en t641 : on fil me–
me dans ce peoc;'s une efeeee de
c.;rfroMotion figttra–
tiva.
Monlieur, 'frere du Roi, ayane une déc1ar3lion
a
faire, avoi[ obtenu du R Qi qu'¡¡ ne feroil point con–
fronté aux accufés . M . le chaneelier
re~(\t
fa depofi–
tion avec les
m~mes
formes avee lerquelles on a coO–
tume de prendre la dépofition des llu[res ttmoios : on
pri[ feulemenl de plus la préeautioo de la relire ¡ Mon–
lieur en préfenee de M. le ehancelier
&
de fept ou
huil eonf"illers d'état ou maltres des requetes, qui la
fíg nerent avec lui, apres qu'il CUI perfillé aVec fermem
a
ce qu'elle eontenoit :
&
comme le droit
&
les Or–
donoances veulent que tout lémoio foil confronté, le
proeureur général erut que djlOS ce cas il faIJoit ufer
de quelques formalités pour fuppiéer
a
la
confrontation ,
&
pour cer ellet
il
requ it que la déclaration de MQn–
lieur lui
fU[
lOe apres que les accufés auroiene déela–
ré
s'ils
avoieot des reproches
a
fournir contre lui ce
'lu'il!. pourroieot faire avec plus de liberté en l'abfcn–
ce de Monl,eur qu'en fa prélenee ; qu'enfuile les re- '
I"oches
&
répnnfes des aecufés lui feroiem communi–
qué: ce qui fUI ordonné par
arr~t,
&
e¡éeu[é par
M.
le;
ehaoeolier.
L
'ordonnance de 1670 ne parle pos nommémenr de
13
confroNtation figuratiVt;
mais
elle dit,
titr~
x v.
Llrt.
8.
que la dépolirion des rémoins non ,onfrontós
ne fera pas preuve, s'ils ne ront décédés pendant la'
cootumace;
ce
qui fuppofe que dans ce cas il y a qu!,l–
que fOemalité qui tient lieu de la confron[aríon ordi–
Ilaire:
&
dans le
lÍtre x vi}. arl.
12.
&
23-.
il en par–
lé de la
eonfrontatiOll littiral"
qui en la meme oho–
fe que l.
eonfrontalion figuratjve .
V.
ei-apres
C o N–
F R o NT AT 10"
L
t T T E'R.
A.
LE,
&
Bornier, fur
]'art.
8.
¿tI
tito
x v.
C o N
F
RO" T AT ION
r.
I T T E'R ALE, eCl celle qui
eCl faite
a
I'aecufé de la dépolition d'un témoin, qul
apres avoir élé reeollé en fa dc!politiorl ,
eCl
déc~dé
ou
mOr! civilement pendanr la contumace de 1'3ecufé: daos
CON
ee eas, au lieu de confronler
a
I'aceuf" 13 perfonne d.
rémnin, on lui confronte feulemellt
r..
dépofition, donr
00 lui fait leaure ·en 19. forme ordioaire pour
les
<0"–
frontations.
On en ufe de ml:me pour les rémnins ,
.;>ui ne pcuvent etre confrontés • caufe d'une longue
ab fenee, d'uoe condamllJllion 3UX galtres ou banniílc–
meol
:1
tems.
ou quelque sutre empechemcnr légitime,
peoJt1nt le
tem s
de la contumaee .
Dar.
5
cette
confrontatio" littlrale
,
les jugos ne doi–
vent . vnir aueun ¿gard au¡ reproches, s'ils ne font
junifi és
,~3r
pieees.
Voy. /'O,.Jo"".
"e
16¡o,
tito x'lJi}.
art o
21.
t"
13.
&
ci-Jt'lJa/l¡
CONFRONTATION
F
J
G U R A
I V E.
(A )
.
e
o
N
f
R () N T A T
ION
D!
l'
1>
M
o r
N
S,
vo)'ez ci–
Jeva"t
C
o
N
f'
R
o
N T
!\
T
IO N.
( A)
CONFRONTATIOK EN TO U RBE
OH
TUR–
RE, fe fair lorrque
l'
aceufé
foup~onne
le lémoin de
f.utTeté; il peut n'quérir qu'on monlre av<c lui d' au–
tres perfonnes au témoin, afin de voir ti le témoin re–
eoonoll<' l' aceufé, ou fi
fauíTem~nr
¡¡ necufe l' un
pour I',utre.
11
dépend
de
la prudenee du juge de le
permeme quelqoefois ; au lieu d'ufor de celte
, .,,[ro,,–
tati...
par
~lIrbe,
011 préfente feulemeO! uoe autre per–
Conoe ' u l¡eu de l'aecufé, pour voir ti le Itmoin le
reconooitra.
V o)'ez
DefpeiíTes,
t.
11.
parto
l .
,it. viij.
11. 11.
(A)
• C O
N F U S ,
adj. (
Grum.
)
¡¡ d¿fignc toOjours
le vice d' un arr.lIlger¡lcnt, foil ooturel , foil artificiel
de plufieurs objcls,
&
il
fe prend au fimpIe
&
su fi–
guré: ainfi
il
y a de la
confllJion J",u
"
,tWi",e d'hi–
p oire "atllrc/le,
il
Y
a
de la
co"jujiOIJ tÚnls [es pe"[lu.
De l'ndjeaif
eo"fll!,
on a fait le fubrlamif
<.wf'rJiOIl.
La
G01Jf1lji.1I
n'en quelqoefois relative qu'¡ nos faeul–
lés : il en eCl de meme de pref'lue !OUles les autre;
qualités
&
vices de cette nalure . Tour ce qui
e/l
fu–
feeptible de plus ou de moins, foir au morlll ,. foit
a..
phytique, n'eCl
c.e
qlle nous en alfilrons que felon ce
que nous fommos nous memes .
.
C O N F U S ION,
(711riJP.) d'aOi••s
&
de
J,oÍJt,
.eCl lorfqu'une meme perfonne riuoir en elle los droi[s
aétifs
&
pamfs qui concerneO! un meme obJet . Cene
«n¡"jio"
opere
l'e~linaioD
des drails
&
aaions ;. elJe a
lieu 10rCque !'héririer pur
&
limpie, le légat, ife ou do–
nataire oniverfel, fe trODVent crisncitrs oa
débileur~
du
défullt auquel ils fueceaen\: mMs !'hér,itier
bétléñci~ire
a
le privilége de ne
pas
~onfondre
fes
~r6ances .
11 Y
a aum
conf"Jion
des droits, lorfque le proprié–
laire do fOlld, domill,nt deviem
prop,'él~ire
du foods
fervanr .
Voyct
I.g. tI,bitori,
JI.
Je foIe jllJ!. l. /iue
loJ.
aJ
kg.
¡ahiil.
Belordeau,
let.
A.
are.
21.
&
1,
C.
1l1'1.
33.
DcCpeitles,
tom.
J.
parl.
IV.
tit, 1Iij.
Brodeall
fttr
Looet,
1. 1.
F.
f.",mJ. v .
(A)
C ON
F U Si ' Il , (
C!iimie.}
1.es-ChlmiCles moder–
nes défigllent> par
ce
mor le melange de plutieurs dif–
fé~ellles
fubClaoees qui oe conrraaenr point d'uniElll chi–
IDlque; lel que celui qui
conClilU~
I.s
poudres pharma–
ceUliques compoftl'es,
les
pOlions (roubles,
& e.
Lc:s- corps melt.. par
""f"Jion
peuvent
c!rre
fé¡>,nis
par des moycns méchnlliques ; les ingrédiens d'une po–
rion "ouble, par exemple,
par
1:. r61idollce 011 repos;
cet.1x
d'one poudre comporé." par le l.vage,
&e.
Les dillereotes (ilbnances melées par
<o"ji'Jio1J;
joüif–
fent ehaeuoe de tbutes lau(s qualités fpécitiques, Coir
phyliques, foil chimiques, foir médicinales.
e'ell
par ces deux propriétéS' que la
""¡1IJion
dille–
re de In miuioll, qui n etl pas di!foluble par les mo–
ycos méehaoiques,
&.
qui nc IniíT. fubliner aueune des
propr¡étés fpéciBques des corps
mi~[ionllés.
1/.
MI
x–
T
tON.
Quelques chimiftes emplnyenl le mot de
co"jit/ion
p"ur e.xprimer ,la fi¡(;ion d'ctre de dillerentes fubnances
Ires - analogues
Cllt,..,
elles,
&
fi intimemenl melées ,
qu'elles no fauroieur
~tre
féparées ni pnr les moyens
méehaniques, ni par les meyens ' ehimiques : I'eau
&
le
vin , deux diverfes hui/es eíTemielles, deux liquc:urs vi–
neol¡'s
di(j~rentes,
eornme le vin
&
la
biere,
&le.
COIl–
Clituem p,r leur mel,nge \lne
eo"f"Jio"
de cetlc c1aíTe.
Cme
,.nftt/ion
confille évidemmenl dans une diflri–
bUlion cxatle
&
uoiforme des parties d' un des corps
confondues parmi les p.rties de l' autre. O c- celte di–
Clribution uniforme dépendant de I'e!treme analogie des
divers corps confondus, il ell' elair que la
,."fIlJio"
dom
nous parlon9 peut clre regardée comme une .fpece d'ag–
grégation, puiJ'que le formel de ce dernier genre d' u–
nion confille dans l'homogéoéite des paeries .
VO)'ez la
" attlre
&
I,s propri¿téf de
l'
aggrlgé
au
mot
e
H 1-
M
t E,
page
339.
&
J''''/J ,
M .
Hell-