CON
nétiee ne ¡'dequiert qu'a eondition de le oonf'erv.r
a
UA
autre,
&
de le lui réfigncr dans un cenaio tems; ou
lorfqu'¡¡ eonferve le titre pour lui, mais
:i
la
char~e
de
d onller les fruits du bénétice en tout o u en partle au
réfignant , au collateur, ou
¡¡
q uelqu'autre perfonne dé–
fignée daos la con l'ention .
On dit eommunément que la
<onjiden" eft la p,,"r
¡/e la fimonie ,
paree qu'eh effet rieo o'approehe plus de
la
fimonic que la
co"fiden«,
&
qu'il y a de la fimo nie
dans ces Cones de paélioos , puifque e'ell traiter de quel –
que ehoCe de fpiritud pour uo objet temporel.
L e premier exemple que 1'00 trou ve de
confidence
ell
matiere de bénéfiee,
di
eelui du nonee Tryphol1', le–
quel en 9,8 eonreotit, co tltre les regles, de n'etre or–
donné que pOur un tems patriarehe de Coonuotinople ,
&
de rememe c<tle dignité a Théophilaéle ti ls de I'em–
p'ereur R o main
l.
dit
L ccapene,
quand il feroit en age
a e la polféder, II n'avoit alors que feize ans .
On voit auffi dans Froiffarr un autre exemple fameux
de
confidence,
qui en a-peu-pros du me me tem s que le
préeédeot . B erbert eomte de Vermandois s'étane empa–
ré de !'areheveehé de R eims pour Ion tils Hugues qui
n'éroit eneore
a~é
que de cinq ans, convine avee Odal–
rie éveque d' AIX, que eel ui-ci feroit les fonélions épi–
feopales de I'areheveehé de R eim s jUlqu'¡¡ ce que Hu–
gues COt en age ;
&
en auendallt on aeeorda ¡¡ Odalrie
I~
joüifTanee de I'abbaye de S . Thimothée, avee uoe
prébeu'de canoniale.
Ce deCordre fut fore commun eo Franee dans le xvj .
fiecl~,
&
fur-tout ve(s la tin; plufi eurs grands béoéfi –
c es,
&
m em e des éveehés, étoieot polfédés par des Cé–
eulie" , par des hérétiques, par des femmes, auxquels
cenaios ecclétianiques eontidemiaires pretoient leu r nom.
Cependant les lois canoniques
&
civiles fe fom toil–
jours é'levées fortemem eontre un
fi
grand abus.
L e eoneile de R ouen tenu en
1
j OI, oblige les eon–
tidentiaircs ,
&
m eme leurs héritiers,
a
renitoer les froits
qu'ils. ont iodilemeOl
per~üs.
Les bulles de Pie IV .
&
de Pie V. des
17
Oélobre
Ij64
&
j'
Juio
1j'Ó9,
marqueot les préfo mptions par
lelquelles on peut établir la
co"fidencc;
favoir
1
~ ,
10rC–
qu'apri:s la réfignation le réfignanr eontinue
il
pereevoir
les fru its du béoétiee;
2,0.
fi le rér.gnatairc donne' pro–
curation au réfignant o u
a
fes proehes pour palfer les
baux du bénéfiee,
&
en reeevoir les fruits; 3°. fi le ré–
fillnant fait toUS les frais des provifions,
&
autres expé–
dltions de Con ré(ignatairc; 4°. fi eelui qui
a
em ployé
le bénéfiee pour un autre, ou qui s'y en employé, s'iu–
gere enfuite dans la diCpofition des chofes ql1i eoncer–
nene le bénéfiec .
Mais eomme ces bulles n'oot point été
re~t'les
en Fran–
ce, ni enregillrées
d311i aUCUDe
cour fouvemille , le s ju–
ges qui connoilfent des eonre(lations ou
iI
peut fe trou–
ver des querlions de
confidcnce,
ne doivent "dmeme que
les préComptions qui fon t de dro!t eommun ; il faut qu'
elles foient
jllr;s
l.r
de jure:
or la troilieme de eelles
q ui Com marquées dans les bulles dont on a parlé, ell
fort équivoque, fur-tout fi c'étot un oncle ql1i eu t fait
les frais des prov ifioos poar Ion neveu ,
&
que celui-ci
n'ct'lt aueun bien; la deruiere de ces préfomp tioos erl
tres-foible : cela dépend do oc beaucoup des cireonrlanees
& .
de la prodenee du juge.
,
L e co ncile de Bourges tenu en
I
j 84, déclare les bé–
nétices obtenus ou donnés par voie de
confidencc
v3eans
de plein droit ,
&
oblige
¡,
la renitotion ceux qui en ont
per~a
les fruits;
&
non-feulemenr
iI
prive les eontiden–
liaires de tOUS les bénéfices 0'.1 peofions qu'ils poffedenr ,
m ais m l:me les déclore ineapables d'en obtenir d'autres.
L'édit du !\lois de Septembre t61O,
art o
I.
pon e que
pour Óter les crimes de fillIonie
&
de
confidencc,
qui
ne font que trap eommuns en ce royaume, fi quelqu'uo
eH deCormais convaincu pardevant les juges auxquels la
connoiCfaoce en appartient
1
d'avoír commis fimonie, ou
de tenir bénétiees en
confid."ce,
il lera pourvil auxdits
bénéfi ces eamme vacans, incontinent
apres
le ju.!¡ement
donoé; fa voir par nomiuadoo du R oi,
(j
le béoénee e(l
du nombre de eeux auxquels il a droit de nommer par
les eoneordats; ou par les eollateu" ordinaires , s'ils dé–
pendent de leu r calIation .
Ceue difpolition fe trouve rappellée dans
I'art.
dl .
de
I'ordonnanee de r669; elle veut de plus qu'iI foit pro–
c¿dé féveremene comre les perfoones qui auroOl eom–
m is les crime, de fimonie
&
de
confidellcc,
&
que les
preuves de ces erime. Coient
re~iles
fuivam les bulles
&
confiilUtions c!lnoniques CUf ce fuites; ce qu'iI
taU[
néanmoins entendre feulemeot des bulles reeiles dam le
royaume .
7'01l1e
IlI:
CON
70S
Peleus,
9tuft.
117. dit qu'on ne peut conrraindre un
coofidemialrc
á
réfigller un bénérice,
á
m oins qu'i1
u'y
ait.
u~e
pr,?melfe par écrit;
&
en effet on n'en pas ad–
mIS
a vénner la
confiden ce
par la feule preuve tenimo–
niale, m ais elle eH ad mire lorlq u'if y a un comm ence–
m ent de preuve par écrit; autremenr il reroit prerque
toiiJours impoffib le de prouver la
co,.fidence ,
attendu que
ceux qui la commeUcllt ont o rdin.iremeot roin de dé–
guif. r leurs eo nl'entions ,
&
de cacher la
confidente.
L e juge royal peut co onohre de la
confidente
inci–
demment au polfelfoire du béoéfioe.
Le titu laire cootidenriairc ne peut pas s'aider de la
po lfeffion trienoale, paree qu'il n'en pas poffible qu'il
n'ait eu eoonoifranee de la
<onfidence.
R ebuffe,
de pa–
cif poffe./J. n. 24 1.
( /1)
C O N F
1
D E
N
T ! A
1
R E,
'Voyez rart. prlcldent
C
O N F I D E N
e
E.
(JuriJPrud. )
CONF I G UR AT l ON,
C.
f.
( Phy/it¡.)
forme
extérieure ou rurface qui borne les corps,
&
leur donne
une figure panieuliere .
Voy.
F
I G U R E
&
S
U R F A
e
E •
Ce qui fait la différence rpécifique entre les corps, fe–
Ion plufiears philorophes , c'eH la diverfe
configurotion
&
la diverCe fit4atioo des parties . Seloo ces philorophes,
les élémens de tous les eorps rOnt les m emes ; par e–
Hmple, eeux de I'or
&
du plomb : la différente manie–
re dont ces élémens font arraogés , en rout ce qui eoo–
n ituc la différence de I'or
&
du plomb. V oil, pourquoi
D efc3 rtes
dirQit :
D onnez-moi de /a matiere
&
du
Y~OH";
v ement ,
&
je Jeroi
1In
monde;
ce que nous e»plique–
rons
p
Ins bas.
L e rentiment des philoCophes dont
iI
s'agit n'en pas
rans vrailfemblanee ; quelle autre différeoce pou vons-nous
im aginer entre les eorps, que celle qui rélulte de la fi–
gure
&
de la dirpofition différenre de leu" parties? CaF
en venu de eetre différence, i1s pourront rO. réfi échir
des rayons de différentes eouleurs..2.
&
par conféquebt
e–
tre difleremmem colorés
(Vo)'.
e
o
U L E U R) : 2,0.
ils
pourronr avoir différens degrés de m olleífe, de durelé ,
ou d'élaClieité.
voyet. ces mots .
Cependant ceue hypo–
there po ur expliquer la différence des corps, élude la
quenion pltit6t qu'elle ne la rérout:
;r
re(le tolljou r.
deux difficulrés conlidérablcs. En premier lieu, on ePeut
demander quels ¡b nr en général les élémen. ou particu–
les comporantcs des eorps : fi on dit que ce font des
corps,
0 0
n'3vance
poin e;
car ces corps auront
euX'·mc–
mes des partieules ou élémeos,
&
ne C ..om poitlt par
conféquent les partieules OU élémctls prim itifs des eorps
qui tombent fous nos rens: fi on dit que ce ne rOn&
point des eorps, 00 dit une abfurdité; ca, comment eon–
cevoir gu'avec ce qui
n'ea
poin e
corps
1
011
fa lTe un
eorps? D es deux eÓtés les diflicultés fom a-peu- prcs é–
gales .
v oycz
C O
R P S •
En Cecond lieu, fup poCoos que les partieules des eorps
foient des corps; ces pan ieules om-elles une dmeté pri–
m itive,ou leur dureté vient-elle de la prctlion d'uo flui–
de? deux quen ions également ditliciles
:i
reroudre .
170-
ya. I'article
D
U R E T E' .
11
réfulte de ces ré Hexions, que nous ne voyons
&
ne eonnoilfons, pour ainfi dire, que la furr."e des corps ,
enCOre
trcs~imp3rfailement,
&
que
le
,¡(lu inrérieur naus
en éahappe : c'en fans dome paree qu'ils nous Ont été
donnés uoiquemenr pour nos befoins,
&
qu'i1 o'en pas
néceOaire pour nos befoios que nous en (.ehiolls d<l–
vantage.
Au rene, quaod D creanes difoit ,
donnez-mo; de la
mOliere,
&e.
ce grand philofophe oc prétcndoit pas lIier,
comme I'om dit quelques imporleurs, que la m atiere
fl'tt eréée, ni qu'clle cu t be(oin d'un Couveraio moteur ;
iI
vouloit dire C. ulement que ce fouverain moteur o"em–
ployoit que In fig ure
&
le m ouveme", poUr compoCe,
les différens corps; mais eeue opératioo e(l tOaJours
l'ouvrage d'une
ilHeltigence
intinie.
C
O N F I G U R A T
t
O"
ote
A
S P E
e
T D E S
P
L A–
"E T E S,
en /Iflrologie,
font
certaio~s di(l~oees
que les
planetes ont emre elles
d~os
le Z od13que, par lefquel–
les, (elon les Anrolo$,ucs elles s'.ident ou le lIuiCent
les unes les autres, C es dirlollees (e m e(arent par le
nombre des degré! du Z odiaque qui réparem ces
deu~
plaoetes . T ant que l' Anrologie
a
été en hooneur, on
a eu beaueoup d'égard
a
la
configtlration
des planetes;
elle en fon négligée .ujourd'hui avee raifon.
vo)'ez
As–
l'Ee T
&
A
TROLOG I E.
C O
N
F I N
E
R
U"
héritage
ou "'.
terr;toire (Jtf–
rijj¡,
),
e'ell en marquer les eonfio,
&
limites.
Vq)'c:;.
CI-ppr,
C
o
N F I N. S •
Anciennement
eon-fincr
fignifioil quelquefois
rellgtter
Vvvv
']""-