700
CON
batimens , Cont des Coí.piraux ou Iieux fot.térreins ou
les
" CIllS
Ce conCervenl rrais
&
froids ,
&
COIl! commu–
niqués par des tubes , luyaux ou voOles dans les cham–
bres ou aUlres apparlemens d'une maiCon , pour les ra–
fraichir dans les lems
0\1
il fait trop chaud.
l Is Com fOrl en ur.,ge en h alie,
0\1
on les nomme
-ventidotti;
en France on les nomme
priJon.! dts 'Vent],
ou
f a/ai! d' E o/e . ( P)
e
o
N P U
J
T E }) 'E A U , (
Hydra,tliqlle
)
ea une Cuile
de tuyaux pour
conJflire
l'e:lU d'un líeu
a
un nutre, que
V iuuve appelle
cana/i! jI,ufli/i!.
Si les tuyaux
Cont
de
fer, on la nomme
..
nduile de fu;
s'ils Com de plomb,
conduiee de plomb;
s' ils Conl de lerre ou de grais euit,
condu;u de ttrrt
011.
de poterie;
enfin s'j(s font de bois,
on I'appel le
cond,tiee de euyaux de boi! . Voyez.
T
u–
y
A U.
(P )
• C O N D
U 1
TE,
r.
f.
( Gram . )
e'ea I'ordre que
I'on met dans Ces aétiolls , relalif au but que I'on s'ea
propo(é . Si les aétions Cont conCéquentcs, la
conduiee
erl
bonne; fi elles ne Com pas eon féquemes,
la
c"nduiee
ea mauvaiCe.
11
el! évidcm qu'il De s'agit que d' uDe
bomé ou d'une mechanceté virtuelle,
&
non morale.
P our que la
conduiee
foil moralemem bonne ou mau–
vaife , il faut que le but foil bon
&
honnete, ou d<s–
honnetc ou mauvais ;
d'ou
il
5'
enCuit que
la
( ondl!jtc
virtuelle peut etre mauvaiCe quoique le but foil bon,
&
bonne '1uoique le but foit mauvais.
C onduie.
a eneore
quclqu'autres aeceptions reliu ives .ux verbes eonduire,
diriger .
C
O N D U
1
TE,
r.
f.
terme d'hor/oger;e;
il fignine une
tringl e de fer
7'
E (voyez. /a 'Jig.
71.
H orl.)
qui porte
;. Ces deux extrémités des roües
R , R.
appellées
m o–
lettu, vo)'n
M o
L E T TE.
L es
eond,ueu
Cervem dans
les gro/res horloges a tranfinettre le mouvemenl
ii
des
di/lances de I'horl oge trOP grandes pour qu'on put le
faire par les moyeos ordinaires , eomme par exemple,
pour faire mouvoir une aiguille qui marqueroil I'heure
fur un eadran, éloigné de I'horloge de
10
ou
J
2
toi–
fes . EII général al! appelle dans une gro(fe horloge
~O"dltjttJ,
la pude
qui
(en
a
f.'lire
tOurner
des
aiguil ~
le. qui en font fo" éloignées; (oit que ces
conduieeJ
foient
faires
comme nous venons de le
dice,
roir
qll.~
elles le roient
3utrement ...
L od qu'on veut changor la direétion d'un mouvement,
on en cmploye de différenres eCpeces.
V
eut-on, par e–
xemple, ehanger un mou vemen t horiContal en un ver–
tieal, on met fur la
conduite
ulle roue de champ au
Jieu d' une roue plane ;
&
filuant eette
conduiee
verti–
c alement, on change par-la la direétion du mouvement
de eelle qui ea horiContale dans laquelle la rOue de champ
engrene. Quand on veut dan s en meme plan changer
la direétion d'un mouvement, tantÓl on fait engrener
deu. molletres enCemble, de
fa~on
'1ue leurs axes ou
~onduiteJ
f¡(Tent entr'eu. un angle droil,
&
qu'ils Coient
dans ce
m~me
plan .
I/oy' z. fig.
72. tanten lorfque I'an–
gle que I'on veut que ces
conduite!
faaeO! entr' elles
efl IrOp oblUs , eomme dalls la
fig .
73.
Pour . mplo–
yer ce dernier moyen on fe
Cert
d'une moehine
M
HE,
dont les mouvemens Cont Cemblables:t ceux de la lam–
pe de Cardan, c'ea-a-dire, que le eerel e ou globe
G
fe meut fur les pivots
P P ,
tandis qu! la queuc de la
conduiee
.Q.
peut aum Ce mouvoir cireulairem ent autOur
du cen tre (ju cerele
c .
JI ea bon de remorquer que
10rCque I'angle formé au centre
e
par les deu x queues
M
&
.Q.
ea de
4)
degrés , ou un peu au-deffous , on
ne
peut guere Ce Cervir de cetre machine. Ennu e'efl
¡¡
I'adrelf< de I'horloger " imaginer des moyens fimples
de changer la direétion des mouvemens , qui doivent
fe faire toujour avee le moins de frotrement
&
le moins
de jeu qu'il efl poffi ble . D ans I'horloge Jes M irTions
étrangeres qui a été faite fous les
yCU!
de mon pere,
les
conduiee!
ont en place de moletres d'un cÓlé un
petit eoude
C ,
fig .
74, IX
de I'autre UII conde pareil
lJ,
dans lequel il y a un trou pour recevoir I'extrémité
E
du coude
e;
par ce moyen on Cupprime non-feule–
mcnt les Jeux
&
les frotlemeos de leurs dentures , mais
eneore beaueoup d'ouvrage.
V oyez.
H
O
R LO G E,
M
0-
L E TTE ,
& c.
(7')
C O N
D U R,
( Glog. mod.)
petite ville d'Afie, dans
la preCqu'isle de l'l nde eu
de~a
du G ange, au royau–
me de Bifnagar.
C O N D Y LE,
r.
m.
t"me d'A'Meomie ,
c'ea le
nom que I<s analOmifles donnem • une petite éminenee
ronde,
¡¡
I'extrémilé de quelques os.
V oye'"
O
s.
Telle
ea celle de la maehoire infér/ture, qui ea
re~ue
fur
l'apophyCe tr3llfverfe de l' os des tempes.
V oyez.
O
S
TE~I P ORAL .
CON
Quand celte éminence efl large, on la nomme
tite .
I/oyez.
T E
TE .
Chamber! .
(7')
• C O N D Y L E A TI S,
(M)'Ihol.)
Curnom de D ia–
ne, adorée
a
Coedyleis en Arcadie . Ce furnom fut
ehangé dans la Cuile en eelui
d' Apa"chemen
qui veur di–
re
¡erangUe,
parceque de jeunes gens lui mirent par paf–
fe-tems une eorde au eou ; irréverence qui les til la–
pider par les Caphiens,
&
punition qui déplut
:1'
l. dé–
.lfe qui fit avorter 10uteS les Caphiennes,
3
qui I'ora–
ele eonCeilla de rendre les honneurs funebres aux jeu–
nes gens ,
&
d'appaiCer leurs manes .
CONDYLOIDE, adj.
en Anae.m;e
fe dit des
apoph)'Ces, qui fe Dommem
( ondyle!. V oyez.
C
O N D Y–
LE .
(L)
CONDYLOIDIEN, adj.
en A naeomie,
fe dit
des parties relalives
ii
des émineDees appellées
cond)'/u,
f/.
C O ND Y LES .
L e! erou! condyloidien!, ?. d
l'
..
I
?.
V.
OCCI–
L e! f offe! (ondjlo, dienne!
,
S'
e oCClp,ea .
S'
PITAL .
(L)
CONDYLOME,r. m.
t"mede Ch;rurgie, ell:
une excroilfance qui vient quelquefois
a
la lunique io–
terne de I'aous,
&
aux mufcles de eetre partie, ou au
col de la matriee.
Ce mot vient du grec
lu,IIIMC, article
ou
jointu,..e,
paree qu'ordinairement le
condylome
a
des rides ou plis
Cetnblables
a
ceux des jointures.
Le
condylome
par fuecerTion de tcms devient char–
nu ,
&
pou(fe quelquefois une eCpece de tige en-dehors :
&
alors on I'appelle
fietu. I/oyez
F
lCV.s .
L es
c.ndy/oma
font Couvem desJymptllmes de maux
vénériens,
&
dégenerent en chancres fi on les néglige.
On employe effieacement
ii
leur cure des onétions mer–
eurielles ,
&
des efearroliques propres a les conCumer;
mais on les extirpe eoeore mieux par
la
ligature ou
I'incifion, fi
13
fituation ou la nature de la partie le
permet .
11
fau t quelquefois proeurer la Calivalion au ma- "'"
lade pour faciliter la cure
&
la rendre eompletre.
C o
N D Y LO " E,
efl au ffi qnelquefois fyoonyme
¡¡
condy le. I/O)'ez.
C
O N D Y LE.
(r)
C O N E,
r.
m . on donne ce nom
en G'om eerie
11
un corp. Colide, dont la baCe ca uo eerele,
&.
qui'
(e
termine: par le haut en une pointe., que 1'00 :¡ppellc
fom–
mee. Voyez.
PI.
da
c~niq.
fig .
2..
Vúyez. au./fi
S
O L
¡ –
DE,
&
TRONQUE.
Le
con
e
peut étre engendré par le mouvement d'une
ligne droite
K M
,
qui touroe autour d'un point immo–
bile
K,
appellé
fommee,
en raCant par fon autre extré–
m ité la circonféreDee d'un cereJe
M N,
qu'oo nomme
Ca
bafe.
On appelle en général
axe du co".,
la droite tiré.
de Con fommer au centre de fa baCe.
Quand I'axe du
cone
ea perpendieulaire
a
fa baCe, a–
lors ce Colide prend le nom de
cone dro;e;
fi eet
axe
eO incliné ou oblique, e'ea un
cone fea/ene:
les
conu
fea lenes
fe diviCeot encare en
obettfmgla
&
actteangla .
Si l'axe
A B
(fig.
3. )
ea plus grand que le rayan
e
B
de la baCe, le
cone
ea
acutanlle ;
s'il efl plus pe–
tit, le
(one
ea
obeufangle;
en6n e ea un
cone r";lan–
g /e ,
quand I'axc ea égal au rayon de la baCe .
Quelqucs au teurs dé60ilfent en général, le
cone tI"e
fig ure (olide ,
dont
la
baCe ea un eercle eomme
C
D ,
( fig.
3· )
&
qui ea produile par la révolution entiere
dll plan d'un triang le reétangle
CA
B,
autour du eÓté
perpendieulaire
A B ;
mais cetle définilion ne pellt regar–
der que le
cone
droit , c'eO-:l-dire, eelui doO! I'axe tom–
be
ii
ang les droits fur Ca baCe,
Afin done d'avoir une defcriptioD du
cone
,
qui con–
vieone
égal~ment
au
cone droie
&
a
I'obli,!"e ,
fuppo–
fons un point immobile
A,
( fig .
4. )
au dehors du plan
du eerele
B D E
e ;
&
foit tirée par ce point une ligne
droite
A E,
prolongée indé6niment de part
&
d'au".,
qui fe meu ve tout autour de la cireonférr;nee du cer–
ele : les deu x Corfaees engendrées par ce mouvement ,
Cont appellées
furfMe! coniqueJ;
&
quand on les Dom–
me relativement l'une
~
I'autre, elles s'appellelll
d.sfur–
face! v ertica/emene oppof¡u
ou
oppofle! par le fommee;
ou fimplemeDl des
furf ace! 0ppoFu.
Voici les principales propriétés du
cone .
, 0.
U aire
ou la furface de tout
cone dro;e ,
faiCant abOraétion de
la baCe, efl égale
ii
UD " iangle, dont la baCe ea la cir–
eonféreoee de eelle du
cone,
&
la hauteur le ellté du
co"e . I/oyez.
T
R
¡
A N G
L E.
OU bien ,
lo
Curface eour–
be d'un
cone droie
ea
a
I'aire de Ca baCe circulaire,
comme 1a longueur de
1
'hypoténufe
A
e (
tig.
3. )
du
triangle reélaoglc géoéraleur ea
a e
B ,
ba!'e ' du meme
u iaQ-