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CON

CO N

triangle,

c'dl-~-dire,

eomm( le cOté du

eM~

3U

demi-

r

diametre de la bafe .

D 'ou il foit que la

forf~ee

d'un

cOn( "'oit

di égole

a

un f"aeur de eercle, qoi

a

pour rayan le dlté du

eone,

&

dont I'are erl égol

~

la cireonfére'lce de la ba–

fe de ce folide : d '00 il

dI

. ifé de eonclure que eet are

en

:l

360

degrés, comme le diametre de la bafe en au

double du cOré du

cOlfe .

701

D K E;

& fur les eeotres de gravité & d'ofcill.tion du

~Olle , 1Ioy~Z.

1:.

N T RE.

Le

nom de

tONe

fe donne encare

3

d'aulres folides

qU'3 eeux dom les furfac<. rOnt produit<s par le mou–

Vem ent

d'une

ligne 3utour

de

13

circonf~rcncc

d'un

cer–

ele;

il

s'étend

a

toures les efpeees de corp' que l'on

peuc former de In

nlcme

maniere , en

pr~nnl1 t

une

couc"

On a done une mé,hode trcs-liml'le de traeer une

furface ou un pl.n, qui enveloppe exaa.mcnt ceJl( d'un

cone "roit

propofé . Car fur le diametre de l. bafe

A B

I'on n'a qu'. déerire un eerele

(PI.

" u coni'l, fig.

6. )

~

pr?longer le diametre jufqu'en

e,

en forte que

A

e ;

(o,t égal au eO,é du

cone

;

ehereher enfuite une quatrie.

me proportionneJle aux trois grandeurs

2

A

e,

A B ,

360<1 ;

&

du centre

e ,

.vee le rayan

e

11 ,

décrire un

are

DE,

qui ait le 110mbre de degrés trouvés par la

quatrieme proponíon'lelle ; .Iors le feacur

e

DE ,

avee

le cerele

A B

,

fera une furfaee propre

11

envelopper exa–

ékment le

cone

propofé .

~ -t·on

un

<one

droit tronqué, donr on voudroit .–

va"

le développemem ? que I'on porte le cOté de ce

co–

,,, de

11

en

F;

que I'on décríve un are

G H

avee le

rayo.n

F;

&

que I'on cherehe enfuite une qu.trieme pro·

portlonnelle

i 360<1 ,

au nombre d.e degrés de I'are

G H ,

~

au rayan

e

F ;

afi n de détermlller par ce moyen le

d,ametre du cerele

1F,

&

I'on aura une ligure plane ,

dom on pourra envelopper le

cone

tronqué .

Car

e

D B

11

E,

enveloppera le

cone

emier;

e

G

F

r

1-1

envelorpera le

con,

retranché ; il faut done que

D BE fll G

foit propre

¡¡

envelopper le

cone

tronqué.

2

0

L es

conu

de méme bafe

&

de meme hauteur

fom é&au en Colidité .

Voye>:.

P

V R A M

t

o

E •

Or tI en démontré que tout prifme triangulaire peut

~tre

div ifé en . trois. pyramides égales;

&

qu'aillli une

p yramide trh ogulaire en la troilieme panie d'un prifme

de

m~me

bafe

&

de meme hauteur .

Puis done que tout eorps multan"ulaire ou polygone,

peut ':tre réfol u en folides trbngulaire.; que toute py.

ramide en le ticrs d'u" prifme de meme bafe

&

de me–

m e

h:'\ut~ur ;

qu'un

cone

peur

~tre

con lideré

comme une

pyramide

¡nfinitangttlaire,

c·cfi-

a·dire

1

d'un nombre in–

tini de cOtés;

&

le cy liodre comme un prifme ¡"fini–

lansu1airc.,

it

en

évident qu' un

cOlle

en le tiers

d' un

c yhndre de meme baCe

&

de meme hauteur .

L'on a dooe uoe

méthod~

treS - limpIe pour mefurer

la furface

&

la Colidité d'ulI

cone :

par exemple pour

avoir la Colidité d'un

ca''',

il

n'y

a

qu'. trouver eelle

d'u!\ prifme ou d'un eylindre de meme bafe

&

de mI!·

me hauteur que le

can< , Voye>:.

P

J).

t

S M E

&

C

y–

L I N D R E);

aptes quoi I'on en prendra le tiers, qui fe–

ra la Colidité du

eOlf'

ou de la pyramide . Si

\a

fol idi–

té d'un cylindre erl

6oH9196o

piés cubes, on trouve–

ra que eelle du

con.

vaut

20 1864320

piés cubes.

Quant aUX furfaces, on a celle d'un

cone

droit en

multiplianr la moidé' de la eireonférence de la bafe par

le cOté de ce

cone,

&

ajoOtant :\ ce prpduit l'aire de la

bafeo

Si l'on veur avoir la furface

&

la Colidité d'u n

cone

droit tronqué

11

BCD

(

/ig.

7. ) ;

Ca hauteur

eH

&

les diamerres des baCes

/l

B

,

e

D,

~tam

donnés , on dé–

terminer:\ d'abord leurs circooférenees: enCuite on ajoO–

tera au quarré de la hauteur

e

H

le quarré de la dif–

férenee

.A

H

des rayons;

&

extrayant la ,acine quarrée

de cetle fomme, on aura le cOté

11

e

du

con.

troo–

qué : on multipliera enfuite la demi·fomme des cireon–

férenees par le dlté

11

e,

&

eetle multiplication don.

nera la furfaee du

cone

tronqué.

Pour en avoir la folidité, on fera d'abord eetle pro–

ponían; la dilférence

.11

H

des rayons en

ii

la hauteur

eH

du

con.

tronqué, comme le plus grand rayan

11

F

ea

:l.

la hauteur

FE

du

COlf'

enrier : eelte hauteur étam

" ouvée, on en CouClraye.. celle du

cone

tronqué,

&

l'on aura la hameur

E G

du

cone

fupérieur . Que I'on

détermine préCemement la Colidité du

con

e

e

E D

&

eelle du

COII,

11

E B,

&

que I'on Ote la premiere de

la feconde ,

il

renera la Colidité du

cone

tronqué

11

e

DB .

ur les feaions du

cone, ",oye%.

C

O N I Q O E;

Cur le

rapporte des

con<1

&

des ey lindres,

7Joyez C'i

L I N-

(1)

On

appellcDt

c.,.t"

le

LólC

&

Golre

d"lrlanc.1e

daos l'Ultonic . 11

eJt

dOlns le Comté de Downc .

&:

s'étcntl du Sud. Sud-oucft au Nord.

Nord.cC

\

\'~({':\ce

de fix

A.

rept

licues.

011

felon d'auu es de trente

toille.

11

n°",- de

brgcu~

cUru quelqucs

cndroiu

que:.. dcux

millcl.

&\

be quelconque pour circonf€rence de la

b,r".

La méthode pour dé'terminer In folidi,é d'un

cone

oblique, en la

m~me

que celle p" ur déterminer In fo –

Jidité du

CONe

droit; tout

cone

eo général en le produit

de fa bafe par le tiers de fAhauteur, c'ea-a dire p.r !e

ders de la Iigne menée du fommet perpcodieulairemenr

ii

la bafe . D ans les

con<l

droíts, eeue ligne

di

I'ase

meme; dans les autres , elle erl

diff~rente

de 1'3>e .

Mais la furfaee du

cone

oblique en beoucoup plm d,f–

fieile

i

trouver que celle du

con.

dmit;

0 0

lIe peut la

réduire

a

la mefure d'un fea eur de eerele, p. rce que

dans le

cone

oblique tou!es les Iillnes tirées dtl fommet

iI

la bare, De fOn! pas égílles.

VOY".

le mémoire que

M. Euler a donné fur ce fujet, dam

le tome

r,

¿"

nOllv. m¡m.

d~ Pd~rJ"OI,rg .

Baro,v daos

(e~ 1~I¡;ontI

$eometric«' ,

donne ulle

m~,hode

ingénicufe pour tr ou–

ver In furface d'un

cone

qui a pour bafe une ell iple ,

lorfque ce

cone

fait portia n d'un

CONC

droit. Voici eo deux

mots fa méthode . Du poim

OtI

l'.xe du

cone

droit coupe

l'eIJipfe,

iI

imagine des perpendieulaires fur les di!le"n,

eO,és du

CONe;

&

eomme ces perpendieulaire, font éga–

les ,

il

11

'a

pas de peine

~

prou I'er que la folidité de

ca·

ne

elJiptique en égale au produit de Ca furface par le

tiers de I'une de ces perpendieulaires. O r cetr. m¿me

folidité en auffi égale

3U

ticrs de la hauteur du

COl1e,

rnul tiplié par la baCe ell ipdque , D Ollc eomme l. per–

pendículaire ci· deOu, délignée en

i\

la hau teur du

(Olle,

ainli la bafe ellipdque en

a

la furface chcrchée.

On appelle, eo O ptique ,

cone

de

ra)'ol1J,

l'aOembla–

ge des rayons qui parteO! d'un polm lumineu>.; quelcun–

que,

&

tombem fur la prunelle ou fur

In

furfae" d'un

verre ou d'un miroir.

I/o)'e%.

R

A V O N .

( O)

e

o

N E

1.

ttrme de

B otfnlique;

voyez

ci-apres

e

o ...

N I FE RE .

C o

N E, (

e

himie

)

efpece de maule de fer fondu

daos lequel les Chimifles verfent les fuba anelS

mél3 lfi~

ques ( appellées

rlg ltla

dans ce eaS ) , qu 'ils le pl'Opn–

fem de féparet de leurs Ccories par ropérarion qu'ils

nommen! en L atin

precipitatio f"rorifl, I/o)'a.

R

,,'G

u –

LE,

P

R E'e ,

p ,

T A T Ia N ,

&

r

u s IO N.

Ce maule a la forme d'un

con

e

renverré ;

&

e'cn de

eeue forme qu'il tire fo'l nom

&

COIl ufage. (lile Cub–

nance métallique queleonque étant plus pefallte que ks

Icories dont on la fqpare,

&

étalH immiCciblc avce ces

feories, doit lorfquc I'un

&

l'autre de ces corps

filia

en

belle fom dans un meme vailf""u, en gall"er le fund ,

des que le feu ne les agite plus . Et la torme cUl1ique

du moule dont nous p.rlons , ell tr es·propre

a

r:; Ucm–

bler le régule en une malfe qu'on p<ut facikment fé–

parer des Icories .

(b)

(1 )

*

CON F A RRE'A T ION ,

r.

f.

(lIill.

anc. )

cérémonie Romaine qui eonfirloit

3

faire mang,'r, eo

préfence de dix témoins, d'un pomife , ou d'un /lamine

diale , d'un

m~me

pain ou ga teau aux perfonne. qoe

1' 0 0

marioit,

&

qui deninoiem leurs enfaos au faeerduce.

V 0l'cz.

M

A,

R I

A,

G

I! •

L a

confa rrlation

étoit la plus faerée des troi, m.nie–

res de eooférer le mariage, qui

~toient

en

Ur:1gc

che?

les Rom.ins: elle étoit appellée

co1lfflrréation,

du

ga–

teau falé,

a

¡arre

&

molñ f alfñ.

Ceue eérémonie f"u–

nrayuit une tille

a

l. puilfance paterndt.:: elle ne dura

qu'un tems . Quand un ma(Íage comraaé par la

<onfar–

r¡aeion

Ce

rompo it,

00

difo:t

qll'il

y

avuic

diffarr~alloll .

On offroit

3Um

dans la dill3rr¿ation le gateau lalé.

L a

cOl1f arréation

&

la

diftarré::ation

3voiel1[

ch:Jcun e

leur (ormu le

&

leur cérémonic.

00

prétcnd 'lu'on ré–

pandoit fur les via imes une pnn ion du gA'eau .

C O N FE CT

E U

R,

cONJeOor , ( Ji/ft. fl1IC . )

forte

de gladi3teur che? le. anciens Romain., qu·un Inü" it

pour fe battre dans l'amphithéatrc comre le, bete, téro–

ces.

V oyez

G

L A DI A T E U R ,

L es

confeO",,,

s'.ppelloient .in ri ,

a

cOlf/icen¿i¡

be–

ftiiJ,

¡¡

eaufe qu'il malfacroient

&

tuoieut les be'es.

Le~

G ree

dan,

d',¡utrc.s

jurqn'l tinq .

Il

a commnruc:uinn avec

1:\

fN"

:l

~rr"","

-

forJ.h.1Ycu.. La =-I:uéc)'

~ntrc.

6C ,'" f.¡ir (.!ntir J'un haut 1 l'

-l·

tre

3VCC

~:aucoup

d..

vio ncc

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ce 'lui

len~'

(on

nu

(.lh!e .. (etQIl

~torcr¡ ,

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