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CON

eelle que les lois aroenent proprement

(Dlldition ;

ejr

la

reColutive oe CuCpeod point I'elfet ni l'exécution de

l'aéle, mais elle I'nnéantit lorCque le cas

dI

arrivé;

&

In

co"dieion n!gneiv e,

la eharge,

&

le mode quand

il

ell fo ndé Cur une cauCe finale, oe font pas des

condieio>1J

propreOlent dites , .Ieur effet n'étant pas de fufpendre I'e–

xécution de I'aél., ma;s de I'aoéaotir.

e o

ti

D I T I O" T A C I TE, ell celle qui ell inhércnte

a

la choCe,

&

qui réCulte de la oature du contrat ou de

111

loi, de maniere qu'elle ell toujours

CouCent~ndue,

&

produit

(011

elret eomme o elle avoÍt été exprimée: telle

ell daos les contrats de veote In garantie de droit, e'ell–

a-dire I'obligation de faire joüir de la chofe veodue', qui

efi loQjours une

conáition eacite

de la

vcmc,

a

moins

qu'iI ne foit dit qu'elle ell faile fans garantie . ,

e o

ti

D I

T

I

O"

D

E

VID

e

I

T

E'

011

D E

ti

E

PO I

ti

T

S E

R E1-1 A R

I E

R , ell licile, fur-tout lorfque la perCoone

a

des eofans d'un premier marioge; on préCume que ceBe

condieion

ell oppoCée pour

I'iotér~t

de la famille.

e o

ti

DI T

I

o

ti

V

o

L

o

ti

TA l

RE,

ell celIe Cans la–

quelle I'aéle peut fuboller,

&

qui procede feulement de

la

volonté de eelui qui l' impoCe;

a

la

diff~renee

de la

condition

;n'Volontll;r~

ou

néctJJairc,

qui efi de !'e(fence

de )'aéle

pOl~r r.~

validité ,

Poyo ci-dev.

e o N

D

I T I ON

NECESSAIRE. '

e o N

D I

T I ON

V

R A l E; on eOlend par-la, non pas

celle qui' ell arrivée

&

qui fe vérifie, mais eelle qui peut

arriver

&

f. véri6er ;

a

la différem:e de la

eo>ldilion fa,,¡–

Je.

qui ell eelle oií

Ce

trouve ml'lé quelque fait qui ne

peut pas <tre aeeompli paree qu'il ell impoffible.

e o N

D

I

T

ION

U

T I LE, ell eell, qui produit Con

ef–

fet naturel, qui ell de fufpeod re ou ae réfoudre la eon–

v eOlion nu diCpootion: on I'.ppelle .ino par oppootion

aux

condit;01JI ;nutilcl.

Voytz.

ci-dcv.

e

o

N D ),

r

I ON

J ~Ur lLE.

Sur la qualité

&

I'eff« des dilférentes

c011dieions ,

on

peut voir au digelle le

eit. de condit,

&

demonftrat.

&

au eode le

tito de condie, inJere . legne ,

&

fideicomm.

&

plulieurs ,ulres oií il eo en parlé . eeue motiere en

t res-bien Iraitée par M . Furgoles, dan Con

tr. deJ' /(–

flam, tome

ll.

ch. vij.

[e~.

2 ,

(¡f)

e o N

D

I T' o N,

(']

lIri.fp.

)

dao quelques eoutumes

oií

iI

Y ,

des ferfs

&

gens de maio-morle ou mor-tail–

lables, rignilie

les genJ de condieio7J [erve

ou

la condi–

"ion

d~

ma;n-morte;

par cxemple la coutume d' Auver–

goe,

chnp. xxvij.

dit que toutes perCoooes Cool franes

&

de franehe

condilion ,

eneore qu 'en quelques lieux il

y

,it des héritages teous

condition

de maio-morte .

Cette méme eo ntu me appelle quelquefois

condition

om–

plement le droit de main-mone;

droit de clmdieion,

le

droi! de

m~in-mone

.ppaneoant au Ceigneur direél;

&

condieiollnlou cmphitio&l!

condieiol1nt ,

celui qui ricnr en

m aio-morle;

&

hlritage condieionnl

ou

J"jet

condi–

tion,

eclui ql1i en main - monablc,

Poye:c

e o

N D 1-

TIO NNE'.

(A)

«eOtlD ' TION,

( Comm.)

terme relatif

a

la qua–

Jité d' une mareh.ndife; li elle peche par quelqu'endroit

ou en qnelque point, la

condition,

dit-oo, eu efl mau–

vaife; li elle a toute

la

perfc&ion qu'on o eoutume d'en

, deorer,

00

dit que la

candition

en en bonne. On a fait

de

condition

le participe

conditionnl.

e o

N D 1T

lO

N N E' ,

adj.

('

]ttri.fp

. )

dan

s

la eOI;–

tume d'.'\uvergne , ell un homme de ferve eondition, de

m ain-mClrte ou de fu ite . Ce nom paroit venir de ce que

dans Porigine , les Cerfs

&

main-monables Ont élé Cou–

m is aux eondilioos qu'iI a pi u au feigneur de leur im–

pofer. SuivaOl la eoutume

d'Auver~ne,

ch. x x vij.

toutes

perCoones étaos

&

demeurans aud" pays fom franes

&

de franche eondirion, pofé qu'en aueuns lieux y ait hé–

r it.ges tenus

~

eondition de maio-morle; mais au pays

de Combraille

y

a aueuns de lerve eoodition , de main–

m orte

&

de fuite,

&

les autres franes

&

affranehis. Le

feigneur direél qui , audit pays

~roit

de

eo,~dition

de

maio-mone fuecede

¡¡

Con emph,téote

cond,eIMn!

de

Jodite eondi;ion Ceparé

&

divis de Ces pareos ou ligna–

gers, qui Irepan:e fans

def~e~dao.s

de f?n eorps.

~n

loy.1

m . riage

¡¡

I'hérr"ge

cond,tlonne

de Iadlte eood,t1oo feu–

lemeOl .' le

cOHditionn!

(I'emphiléote

condieionn/)

peut

a liener

'&

difpofer deCdits biens

conditio,més

ii

ladite eone

d ition,

&

de fes autres biens par eontrat eOlre-vifs pur

&

limpie a

Con

plaili r

&

volonté; mais le

co"ditionn'

ne peu t par teOament, eOnlrat de mariage, aOoeiation,

ni autre aéle faite héritier ou eonventioo de Cueeéder au

préjudice du feigneur direét ayam le dtoit de

c. " ditio,,;

j'emphiléote

conditionné

ell tenu a I.dite

condleion ,

de–

pois qu 'iI eO parti ou div is de fes freres

&

freurs ou au–

Ires Iigoagers;

il

ne peat faire paéle de fueeédcr par eo o-

CON

lrot d'aíT'oeiation ni aUtremeO! .vee fes freres Iignag6rs

On aUlres au préJudiee du I"igneur dÍ! eél ayaOl le droit

de eondition, pour empeeher que ce feigneur ne lui fue–

cede

ii

défaut de

defeend.os

en loyal mariage es biens

meubles de I.dile condition. On ne peut dire ni juger

qu'il y ait eu parta!!e entre le

conditionné

&

fes fie–

re ou ligoagers , par la feule demeure féparéo du

con–

ditionn'

&

de

Ces

autres frcres ou parens par quclque

laps de tems que ce Coit, s'iI n:y • pan age forll!el fait

entre le

condition,,¡I.

&

fes freres ou lignagers , ou eom–

')1eoeemem de partage par le

pariemel'e d.. chant"""

L e fcigoeur direél aya", le droit de

condieion,

oe fucee–

de poim a

15

filie mariée de foo

co"dilion,,1

qui meun

Cans defeendaos, encore qui'il lui ait élé eonOitué eo dot

hérirage Cujet

ii

la

condieion;

ce fom les lignagers.

&

i

leur défaut le feigneur quam

:1

I'héritnge

condieio"n'

donné eo dot. Mais auffi le feigneur n'ell pas préféré

en la fueeeffioo de fon emphitéote

conditionnl

a

ladi–

te eonditioo ,

~

la filie mariée du

condieionn!,

eneore

'lu'il o'

Y

eut point d'autres enfans du

,ond,lion,,';

&

nonobOant que la filie ent "té mariée du vivnnt de Con

pere

&

hor5 Ca maifon, la 611e ell touJours ptét'érée

nu feigneur direél.

(11)

e

o

N 1)'1 T I

o

N N

E',

( Comm. ) POYo

e

o

N D I T 1 0)1

ComYt1~r,e

.

eo D I TI ONNE L , adj.

(Gramm,)

ce qui

n'ell point abfolu; ce qui ell CUJet

a

des rellriélioos

&

des eonditions.

L es Ihéologiens Armioiens fOllliennent que tous les

deerets de Dieu, relatifs au Calut ou

a

la damnation

des hommes, foOl

conditionnc/¡;

les Gomarilles nu eon–

traire CoOtienneOl qu'ils fon t abfolus,

&c.

En

L ogi9'1< ,

les

propojilionJ conditionne/les

.dmettent

toutes [ones de eontradiaions , eomme , par txemple,

ji

m~

mule tranJnlpine

J'qft

envoli., mn mllle eran[ol–

¡ine nvoie des ailes. l/O)',

PRO

P

o

S'

T ION .

Chnmb.

e o

N D

I

T

IO N

ti

EL,

(']lIrifp.)

ognifie tOut ce qui

ell

ordon,,!

ou

convenH

Cous quelque eonditioo, foit par

jugemen!, foit par difpoolion eotre-vifs ou de deroiere

volonlé , foit par eonventioo ou obligalioo verbale ou

par écril , fous feiog privé ou devant ootaire, aino on

dit

une diJpojilion, inflitueion

&

Iln

It~,,1

(ondit;onllel,

une obligation

c071dit.;omullt,

&c.

V.

e

o

N D 1T ION .

(

11)

«eO NDI T I ONNER, v, aa.

( Comm.)

e'eO:

donoer

¡¡

une marehnndife toutes les

fa~ons

néeelfaires

pour la reodre ,'éllale:

il

y • eneore une autre aeee–

ption, il Ce prend pour eeotaioes fa,ons arbitraires, qu'

on ne donne

iI

la mnrehaodife que quand elle en Cur le

point d'etre livrée,

&

que I'aeheleur exige cette fa,on :

il ell eneOre fyoooyme

a

afforeir

d.ns

quelques oeealions ,

On dit

conditionner

la loie.

Poya.

S o lE .

C O N D O

M,

(Géog . mod.)

ville de Fraoee en

GaCeogne, eapitale du Coodomois, fur la GeliCe.

L ong.

J

8.

2 .

Int.

44. .

eONDOMO I S, (LE)

G'.g. modo

petit pays

de Franee eo G aCeogne, dans la Guienne, dOn! Condom

ell la eapitale.

e

O N DO R .

P o)'e:c

e

u

N T U R .

e O N D O

RE, (

I

s

1,

E S

J)

E )

Glog. modo

ile

d'Aoe daos la mer des Indes , au midi du royaume des

e.mbogo; les habitans etl font

idol~tres.

Lat.

8, 4·

e O N

D

o

R 1

N ,

f.

m.

(Comm.)

fone de pelit poids

donl les Chinois , partieulieremeot eeux de Canton, fe

f«vem pour pefer

&

débiter l'argeOl d1ns le eommer–

ce :

iI ell ellimé un fou de Franco .

Poye:c leJ D iO. dlt

Comm .

&

de 7''''0.

e O

N

DO

R

M A N T, f.

111,

(7'héol, )

nom de fe–

aes ; il

Y

en a eu deux de ce nom. L e premiers

Con.

dormnl1J

font du xiii. oecle,

&

n'¡nfeélcrent que l'Al–

lemagne. l is eurem pour chef uo holOme de Toléde.

lis s'aOembloiem dans un lieu pres de Cologne,

&

la

ils adoroiem. dil-oo, une image de Lucifer

&

y reee–

voient fes réponfes

&

fes oraeles. La legende ajoute

qu'un eeclélianiquc y ayaOl porté l' eueharillie, l' ido–

le fe brifa en mille pieces . O" les appella

C'ondormam,

paree qu'ils eouehoient tous enCcmble , hommes, fem–

mes , daos la m eme ehambre fous prétexte de eharité.

Les autres , qui s'éleverent dans le xvj . oeele, étoient

une braoehe des A nabaplilles . l is faifoieOl eoucher dans

une

me

me ehaOlbre plufieurs perfonnes de dilférens

Ce–

xes, fous pré,exle de eharité évangelique,

Po)'. les diO.

de M oreri, de 7'révollx ,

&

de ChamberJ. ( G )

e O

D

R

I E

U , (

G log. mod. )

pelire ville de Fran-

ce aa L yonnois , pres du RhÓne, remarqu.ble par fes

vins ,

L ong.

22. 28.

Int. 4 S. 28,

e

O N D

~

I L

LE,

f.

f.

( Hifl .

llat.

J,ot,)

chondril–

IR;