CON
la;
gente de
pl~í\te
doO! la fleur en un bouque!
a
de–
mi-Neurons pon és chacuo fur un embrion
&
foutenus
par un calice qui en un tuyau cyl indrique. L orfque la
tleur en pa(fée, chaque embryon devient Ulle femencc
garoie d'une aigrette. T ouroefon,
;"jlie.
,·ti
herb. Vo –
y ez
P
L A N TE.
( J)
C ONDROZ, (LE)
Géog. modo
petit pays d'AI–
lemagne, au cerele de WeOphalie, dans le pays de
L iege, dont Huyen la capitale.
C O N D
U
C
T
E
U
R,
f.
m.
( Grnmm.)
celui qui
en conduit un autre, qui lui fert de
~uide
de peur qu'
iI
ne s' égare. Ce terme fe prend au hmp le
&
au figu–
ré.
Voyez lel nrticlel !"ivanl.
C o
N D U
e
T E U R , (
Ph)'fi'l'
)
depuis .quelque tems
fe dit aum, en parlant d'expé"ences d'éleéhicité, d'on
corps iColé , c'en-a-dire foútenu fur des cordons de COie ,
fur du verre,
&c.
conudéré comme communiquallt
ou tranCmettaDt
a
un ou
a
pluueurs corps ,
la
vertu é–
leariqoe qu'il rec;oit d'un autre; ainli une corde mouil–
lée ).. une chaine, un
fi
I d'archal ,
&
eo général tout corp'
électriCablc par communication
( voyez
E' L
E
e
T
1t
1
e t–
rE');
regardé comme charJ.¡é de tranCmettre cette ver–
~u
d'ulI corps
a
un OU pluheurs autres, ell dit Ull
'on–
dllélettr.
:D'apr"s cette défini tioll on pourroit cOllcl",e que dans
un Cyncme de corps éleéh iCés par un globe, un tube ,
&
c.
011 devroit appeller la pi Opart de ces corps
cond,,–
élertrJ,
puiCqu'ils COllt prefque tous dans le cas de Ce
!ranCmettre fueceffivemem I'éleéhicité; cepelldant ce fe–
roit COlme l'ur.1ge , qui ne leur donne ce nom qu'au–
tant qu'ils fOD! enviCagés¡ ainu que nous venons de le
dire, comme chargés de cette fonaion . D es que cet–
te confidération celle, ils le perdem,
&
rentrent dans
la
e1a(fe des corps éleariques ordinaires.
On appella encoro
cond"éleur
ou plÜtÓr
le cond,,–
élmr,
un corps iColé, éleariCable par eommunieation,
, qui re,oit la verlu élearique
immédiatem~nt
d'un globe
ou d' un tube pour faire dilterentes expérknces, quoi–
que Couvem
iI
ne ferve nu llement
a
tranCmelUe cetre
verlu
:1
aUCllD corps: mais cornme on
l'emploie
aufli
a
eet uCage, auquel eas ¡¡ devient le premier de tOUS les
e011duélellrf ,
les autres corps quelconques é,eadfés ne
l'étAnt que par la vertu
élearique qu'il
leu~ COlnm~111-
que on lui a donné 1<: nom de eette fona,on en 1 ap–
pell,.'"t limplement le
<ond"élet<r,
comme 'p0ur
dir~
le
l'remier de tOIU
.
V oyez lel PlancheJ de
I
E lCélrtcsel ,
PlancheJ phyfi'l'
.
Avant de rien dire de particulier fur ces deux d,ffé–
~ens
condltéleun,
iI
en ""propos de rapporter quelques
faits au moyen defquels oous ferons en état de déter–
miner plus précifement tout ce qu'¡¡ fau t obl"rver
:l
leur
é gcard .
~
.
r
éd '
.
r '
s· o l'
es talts peuvcnt
le
r UIre aux trolS I.U van . 1 . can,
les métaux
&
quelques étres animés, eomme un hom:
me
p.are¡¡empl", font les feule, ub(ia"ces eonnues qu,
uaoCmeuent l'élearicité en eotier,
voyez
E'
L
1:.
e
T R l –
e l T
¡¡';
les autres la tranCmettam plus imparfaitement
&
plus difficilemeO!,
&
en arrétam d'autam plUS '1:,'el –
les Cont plus éleariCables par frottemenr ,
v oyez
EL
E–
e
TRI
e
I TE'· 2 0
dans un eorps élearique, les pOllltes ,
les anglcs ,
&
en général toutes les parties Caillantes (ur
fa Curfaee dont les extrémités Cont aigues , Conr au tam
d'i(fues
ai~li
que nous I'a appris M . l'ranklin, par 011
fe diffipe le fluide élearique;
&
les aigrettes de reu que
I'on voit
a
ces parties ne Cont formées que par ce flOI- ,
oe qui en Core; car l'élearicité a cela de remarquable,
qu'elle paae
&
Ce fait jour
a
travers les pointes
&
les an–
glos de. corps, comme le font les Buides a travers les
ouvertures des vafes dans lefquels ils font retenus. Ainfi
de meme qu' un réCervoir dans lequel fe déchar¡;e uue
[ource qui coule toíljuurs également, paroitra plus ou
moios plein, fe Ion qu'i1 aura des fentes OH des trOUS
plus 011 moins grands, ou plus ou moins muitipliés par
ou
I'eau pourra s'6couler; de
meme, en regardao[
t'é...
learicité foumie par le globe comme connante ou toU–
jours la mt'!me , elle parol"a plus 01\ moins forte dans
le Cyncme de corps éleariCés par ce globe, felon
q~'ils
aurone moins ou plus de ces parties aigucs par ou le
fluide élearique pourra s'échapper . Enbn le verre
/le
les autres fubnanees éleartCables par Crottement, ont la
propriété de repou(fer,
fi
cela fe peut dire, le fluide é–
learique, de fac;on qu'elles I'cmpcchem de s'éehapper –
Ainti une <ligrete parlan! de la pointe J'un eorps éle·
arique quelconque dans une certaine direaion, en p,en–
dra une aUlre des 'lu'on oc rapprochcra du verre,
&
cette nouvelle direaioD Cera telle que I'aigrete paroitra
"omme le fuir. On trouve
i
la fuite das lemes de lVI.
T ome
lIJ.
CON
697
l'abbé N olet ,
pago
25'S.
un fait obCervé par cet habile
phyficien, qui con firme pleinemem ce que nOllS vcnons
d~nvanccr .
JI dit dans
cel
cndroit ,
'{u'j¡ parltl,
¡'z"ident
par les aigr.-tes 'lile donnoient
ti
'l}{¡;r
In
'Itlfltre angJeJ
¿'une tringle de Jer
Yecolt'Uertc
d'uí1
tU)'al!.
de verre,
&
par la, vivllcité dei étincelles t¡lt'(J¡¡ en tiroie,
'l'le
cettt: envclrJppc rendo;t
l'
élellricité bien
plllS
[orte
f{r~~
n
I'ordinaire; de [orte
,
cOlHinue- c-il ,
qll.'on
pellt'
diro
'lue e'eft un ?lOr/veatl moyen
de
fllire
prendre
011
de
con–
{e}"ver
flllX
conduéleurs
TlfJe
plus
grmlde
vertu.
Ces fails une fois con nns , on voit que par rapport
au!
COlld"élet<rJ
en général , ou 10rCqu'on vem fimple–
Illem tranCmettre I'élearicité d'un corps a un aUlre , il
fau t employer les CubOances les plus élearirables par
communicatioll qu'¡¡ en poffible, comme I'eau, les mé–
tan:\",
& c.
L 'eau
meme
a cer avanrage, que [Dutes
ror-
/
tes de Cubnanccs , comme pierres , bois ,
&c.
qui en
fOllt bien imbues , peuvent devenir par-la de fore bon9
co"dI/Ele"rJ,
quelque peu éleariCables par communica-
tion qu'elles foient d',illc,,,s; paree qu'alors elles ne
formem plus, pour ainíi dire, que des eCpeces de Cup–
pom contel13nt des filets d'eau qui tranCmettent le flui –
de élearique :
il
fau t auffi que les
<ond"éle:¡rJ
foien t
cylindriques , cette forme étant dc toutes celles qu'on
peut leur don ner celle qu i a le rooins de pareics angu–
laires; qu'ils n'ayen r en aucun endroir de ces parties ai–
gues, quelque petites
qu'elle~
Coient , par oú le fluide
élearique puilTe Ce diffiper;
&
ainíi qu'ils Coient fort !iC–
C" ,
ce fluide s'échappan t Couvent par les plus petites é–
l'Oinenees ou rugofités; enfin pour m ieux emp':cher I'é-
, learicité de Ce diffiper,
&
la
rendre en méme tcms plus
forre, ¡¡ eO
a
propos de reeouvrir les
cond"éleltrJ
de
tuyaux de verre ou de rubans de fote bien roul és lei
uns par·ddlus les autres , Cur-tolH 10rCque
ces cond,,–
élwrJ
pallen r dan, des endroits oú ils ne Cont pas arrn
éloignés des corps 'lui pel1vcm leur dérober 1'¿leari.cité.
1I Ce préCeme ici naturel lement plllfiems ql1eO,ons .
On demande,"
ti
quel que roit le volume de ces
con–
dllélet!rJ,
la qll,ntité du fluide élcarique lranCmire Cera
la meme; li pareillcmen t
la
Coree
de I'élearicité n'aug–
mentera ou ne diminuera pas quelle que Coit lem lon–
guellr; enfi n
f'j
cene force fe:-:l.
1:1
nleme
daos
un
con–
dlléleTlr
fort long,
a
la panie la plus éloignée du g lo–
be , Celon le cOllrs de ¡'élearicité, qu':¡ eelle '1ui en
en plus pres fel on le meme cours. N ous rópondrons ,
quant
a
la premiere quell ion, que le volume dI iei in–
différent, la quantilé d'élearicité tranCmiCe étant to(\–
jours la. m€me , de quelqne gro(feur que foit le
condl<–
élersr ,
comme nOlls I'avons prouvé M . le chevalier
d'A rcy
&
moi , dans un mémoire inréré dans le vol u–
me de l'Acadé mie de
I'aml'e
1749 ;
en errer on s'en
a(furera faeilemem en tranCmettant alternativcmenr I'éle–
aricité
a
deux corps, tamÓt par une barre de fer ,
&
tamÓt par un fil-de-fer fort délié; car on verra alors
que ces deuK corps feron t éleéhiCés all meme degré,
("it qu'ils rec;oivem I'éleélricité par la barre, Coit qu'ils
la re,oivent par le (:jl·de·fer, ce qui , pour le dire en
pa(fant, prollve que le fl uide éleariq ue a la propriété
de tous les autres fluides qui
Ce
répandeot toajOllrS éga–
temene
,
quels que foient les canaux de
communicatiol1 ,
c'efl-a-dire que dans plufieurs rél"rvoirs qui communi–
quent enCcmble, I'eau, par qemplc, efl tot'lJours de
nivcau de quelque gro(fcur que Coicnt les tu)'au x de
communication . D e ce prineipe de fait on tire la ré–
ponCe
á
la troifieme qucnion; favoir, que l'élearieité
ne pcut elre plus forte
a
une exirémi,é du
condudeTl"
qu'a I'autre, puiCque
(j
cela étoit , elle ne fe din ribue–
raie pus
également, ce
qui feroie contrairc
a
ce princi–
pe : enft n par rappore
iI
la Ceconde quemon , nous ré–
pondrons que par toutes les expériences que I'on a fai–
tes, 011 n'a pas remarqué que I'élearie;,é diminu3t quel–
le que fat la longueur du
COlldllélmr ,
quoiqu'on el>
ait employé qui "'loient plus de '300 piés .. 11 y a plus:
felon ce que dit M. le M onnier le medeem.,
png.
463
del mlmo;reJ de I'¿¡cadlm;, de
1746.
plus les corps
élcariCés one d'étendue en 10lJ(;ueur, plus 1'"learicité
parol! foree. Quoi qu'il. en fOil
1
il, eO
~o.l1~ant. q~.'~
quelque dinance qu'on all tranCm,s I élcancne Ju{qu 'e,
(&
cette tranCm iffion s'eO toOJours faite dans un tems
inaffignable ) on n'" pas remarqué que r.1 force en fUt
diminuée. '
Pa(fC\ns
a
ce qu'on appelle particul ierement le
cOlldu–
Ele"r.
Ce que
nO\lS
venoos de dire des
condulffurs
en
général, par
r~pport
a Icur figu re
& ii
la CubOance dont
i1s doiven t etre formés, étaut égalemen t appliqu.ble
a
ceux dom il en ,al1ellement queOion,
iI
s'enCuit qu'ils
doivetlt etce comme les prcmiers, de mé,"1 ou rev':tus
T ttt
d't)-
.
\