CON
le que du jour que le jugement
dI
ex¿'cUlé
contr'eu"
par cffigic.:, auendu que
Ilt: POU\'3IH
pas leur prononcer
le
Jugclllent
de conrumace,
iI
ne
CClmJ11Cnce
a
CHe exé–
cuté que par l'appofilion de Icur elEgie.
Voy<z ci-de1J(lI<e
CONDAMNATION.(A)
C O N DA PO
L 1,
(G/ag. mod.)
ville forte d'Afie
dans la prefqu 'He de l' tnde, en-de,a du G'lIlge, o.u ro–
)"Sume de Golconde.
C O N D
A
V E
R A, (
G éog. mod.)
ville d'
t\
fie dans
l.
prefqu'lIe de l'lnde au ,oya.umc de Canate, fu< la
cllte de M alabar.
CO N D
E',
(G/og. mod.)
petite ville tres-forte de
France 3UX Pays-bas dal1s le Hain3ut, pres du conAuen t
de,la t:!aine
&
de l'Efcaut.
L011g.
21 d .
tj'.
33-.
lat;.
j Od.
~6.
ji.
C
o
N
D E',
(G/ag. mod.)
petite ville de France en
Normandie, dans le Eleffin fur le Nereao .
L o»g.
, G.
j8.
lat.
48. jO.
C O N D
Ji
L V Al,
(G¿og. mod. )
ville forte
d' A–
fie dans les Indes dans l'tndol1aD, ao royaume de D.e–
can fur
i3
riviere de Mange<a, aux fromieres du ro)'au–
pie de
Golconde.
C O N D E N S A
T
E U R,
f.
m.
(Phyfit{.)
en le
DOro que quelques auteors doonen! • une machine qui
ren
a
eondenfer de l'ai. dans un efpace dOllné.
011
peu~
y
fuire cenir tfoi'i, quatre, cinq,
&
meme
dil:
foís au –
t:lRt
d'air, qu'il eo tient dans un pareil efpace hors de
la
maehine.
Vt>y<::.
C o N
D E
N
S
A
T
I ON..
11 Y
a ditlerens moyens de condenfer I'air; on en peut
voir plu(ieufs aux
articleJ
A
R
Q.
u
E B U S E A V E N T ,
F
O N
T A
t N
E,
&c,
En généro les moyens de eonden–
fer l'air (Onl I'inverfe ctes moyens de le raréticr . Vou–
lez-vous condenfer I'air dans
UQ
globe ereux, failes-y
muer de I'air avec
un
pil~on,
&
adapte'l.
a
I'ouverture
imérieure do Irou fait au globe, une Coupape qui per–
metle" I'air d'elltrer,
&
qoi I'empécbe de forrir. C'ell
si,," qu'on eondenfe I'air dans un ballon, par exemple.
On pourroit su
ro
par une opérarion conrraire
a
eclle Cilont
0"
fe ren pour rarétier l'air dans le récipient de la
m.–
chioe pneumntique , condenfer
rair
dan.s oe rnfme r¿ci–
pient; c'ell ce qu'on
Ver¡¡a
avec un peu
d~3Hention;
mais
il
faol pour celle opémlion que le récipient foil bien lul–
té
COIHre
la platine,
&
qu·il ah
aCfez.
de
force
pOllf
ré–
fifler
a
la preffinn int-érieure de ¡'air
condenré,
tres-capa.–
ble de le brifer par fon elfort.
V.
M A
e
HIN
E P
N
E U–
""TIQUE.
( O )
CONDENSATION,
r.
f.
(Pb,¡fit¡ue)
aaion
¡>:Ir laquelle UII corps en rendu plus dente, plus eom–
""él
&
plus-Iourd.
Voy .
D
t!
NS t
T E'
&
C O
M P R E
s.-
5J O".
L.
condmf'ation
confine
a
rapprocber les parries d'un
corps les uoes des :'Iutres,
&
a
augmenrer 1euc
cOlltaét,
lIU
cOnlraire de la r.réfaaion qui les éeaetc les unes des
lIDlres, diminue leur contoa ,
&
par eonféquent leur eo–
bélion,
&
rend les corps plus legers
&
plus mous.
V.
R
A R E'F A
e
T
t
o
N .
'Voltius
&
quelques, autres aUleur.s
re¡¡raign~nt
l'ufoge
do mot
condmj(ltiofl
a la feule aalon du fro,d, appel-
13m
compreffion
loul ce qui Ce fail pa.r l'opplication d'une
force ."érieure.
V.eye'Z
e
o
M P
RE
S.S t o N.
L'air Ce condenfe aifémenr, foit par
le
froid, foir ar–
ti6ciellement; pour l'eau, elle oe fe condenfe
j3mais.;
&
elle pénetre les eorps les plus
Colide~ ,
I'or !11eme,
plí'lIót que de rien perdre de fon volume .
Voy.
E
A U •
. On trou"a
a
l'Obfervatoire pendant le grand . &oid de
I"année 1670, que les eorps les plus durs, lufqu'aux
rnt:c3ux, nu
verrc,
&
au tTIarbre
m¿lne,
étoient fenfible–
ment coodenfés par le fr oid ,
&
qu'ils étoieOl
de.ve–
DOS plus durs
&
plus ca(fans qll'ouparavant; ce qui du–
fa jufqu'au dégel, qu'ils reprirenr leur premier état.
Veau en le Ceul fluide qui paroiae fe dilater por le
froid; tellemem que lorfqu'clle en geléc, elle occupe
plus de place qo'elle n'en occl1poit auparavant: mais on
doit am ibuer cel eltet phit"'l
á
l'introdu&ion de quelque
m:lIiere élrangere,
comme des particules de
l'aie envi–
rononnt, qu' a aucune ratéfa8ion
paniculiere
de I'eau
cauCée par le froid.
Voyez
F"
R
o
J
D
&
C o N
GEL
A,–
y
10 N .
S i on fait enlrer beaueoup d'air dans un vaCe ferm é ,
ce vafe deviendra plus pefant;
&
fi
enfuite on 10i(Je
é-
" chopper I'air, iI fortiro "'ec beoueoup de vlolenee,
&
le vafe reprendra f. premiere pefallteur. Or
iI
fu it de eet–
te expérience
1
10.
que l'aic éroic réduit
a
un
lnoindre
volume que celui qu'iI oeeupe ordinairement,
&
qu'il
ell por conféquen! eomprellible. Pour l. meCure de fa
eompreffion,
'Voy.
C o M
P R E
S S ION
&
A
J
R •
lo".
Qu'il etl lorti a\ltan! d'air qu'il en étoil
~ntré)
ce
/
CON
que prol1ve le rétahli(fement de la. peCanteor du vaCe '
done raje
compri01é
fe
rcO itue
daos fon
pronier
éf3( :
fi la force comprimame en Ótée,
&
conféquernrnent
il
el! élanique .
POYo
E,L
A S T
t
e
11: E' .
3
Q
•
Que p'uifque le poi<.js du vafe en au!(menré par
I'air inleaé, l'sir en por CODCc!quem pefan!,
&
qu 'il preITe
perpendiculaircment
a
I'horifon les corps environnaus.,
(eloo les lois de la gravité.
Poy.
G
R
A
v
t
T E'
4°.
Que c'e(l un ligne certain de la compreillon de
l'air
qu.nden OOvraut l'ori6ee d'un "ai(leau,
00
obCer–
ve qu'il en fon de I'air .
L'air
,01ldenfé-
prodllit des effets direaemem oppofés
" eeux de I'oir roré ti é. Les oifeauI y paroi(fent plus gais
&
pl us vivans que dans
I'~ir
ordinaire,
f.:;'c.
CbamberI.
(O)
,
C O
~
D
I G
N
I
TE',
f.
f.
(7'héolblr;ie)
mérile de
con-o
¿;gnitl ,
0 0 ,
comme s'cxpriment les fcholaOiques, m €–
ri..,
de <071d;gno..
C'ea
le méritc anquel Dieu, en ver
tu
de f.,
promelr~
&
de la proportion des bonoes aln" res.
avee fo groGc, doil une réeompenfe
a
litre de julliee.
.Celle
condigl1i,;
exige des eonditions de la parl de I'hor;¡–
me,
de lo part de I'.ae méritoire,
&
de la pOr! de D ieu .
D e la part de I'homme, les conditions
10m,
,0
qu'il foit
jufle, 2° qu'il fair encare
dans
la
voie, c'ell-a-dlre
fUf.
la terre . L'a61e méritoire doit érre libre, moral.ment.
bon, Curnaturel dans fon principe, e'.,fI-a-dirc fait pae
le mouvement de la
gra.ee,&
.apponé
a
D ieu . Enfin
de la pan de :pieu, il faut qll'il
y
ait une prorneae on
obligation de r<'componfer. De ces principes , les Th"o–
loglens c<lnclllent quc I'hornme ne peut mériter
de
<on–
digno,
·ni la premiere graee .fan&ifiame, ni le don de
~a
perfév"raoee, mais que les Julles peuvent ménter la Vle
éternetle d'un mérite de
~ondig,úeé.
Voye'Z
G
R
A
e
E ,
ME' R IT E;
&c.
(G.)
COND IN SI(
1 011
CONDO RA,
(Gé.g. mod.)
provinec
a
l'orien! de la Ruffie ovee titre
d~
duché.
Elle en remplie de
for~ts
&
de monr.gnes ; les habitans
Cont idolatre s,
&
payent au
C7.orun tribut en fourure".
&
pf"llcteries .
e o
N
D
~
T ,
r.
m.
(Pharmaci~)
00
cnleud par
con–
di.,
eu Pharmacie, lo meme chofe que l'on eOlelld en
général par le mo' de
~onfitttrc.
L es npothicaircs
confifoic:nr uu tTcfois
un grand nom–
bre de raoines) d'écorces, de fruirs,
&L
qu'ils renfer–
Iil10ient [ous
la dénomination de
condit,
tanr pOllT
les
ufoges de la lVledeciue, que pour les délices de la bou–
che.
Mais
a
pré Cenr
a
peiJlc trouve-t-on
deu~
ou trois,
t:01J –
dieJ
dans les bouliques des apothieaires; ils ne gardent
guere fOl1s cene forme que
la racine
d'erillg;l'Im,
ct:lle
de
faeyr;"m,
&
celle de gingembre, qu'ils r<<;oivene
totue con file des Indes.
Voye",:
la
ma~liere
de. confire.
I'uue ou I'autre des deux
prernleres
r3.cmes
.
Prene? des
Tacines
de
fatyrÍtJY4
ou
d'eringilJm
bien
oelloyés
&
bien mondées , une livre, par excmple; fai–
tes-les bouillir jufqu', ce qu'elles Coient bien ramollies
dans une CuRifanre quantité d'eau coromune; apres quoi
vous les
relirere~
de I'eau
&
les égouuern bien. Vous,
fere?, cuire dans l'eau de la décoaion une livre
&
dcmie
de fucre, que vous ehlrifiere7, avee le blane d'(euf, a–
pres quoi vous
y
ajollterc1:.
\'os.
racines,
&
ferez
bouil–
lir
le
loul enComblc jufqu" ce que le fyrop ait une con–
finanee fort épai(fe; vous verferez le tout, racioes
&
fy–
rop , dans un pot, que
vom:
ne fermerez.
qu'apres
un re–
froidi(fement parfait .
L es conferves, qu'on pourroit ranger Cous le nom gé–
n.érique de
candil,
ditfcreQt de l'efpcce de eonfirure que
nous \'Cnons de décrire, par le manuel de leur ptépa–
••,ion.
Vo)'ez
C o NS
E R V E.
(b)
• C O N
:o
I T E
U
R,
(Nfyth .
)
cor¡ditor;
dieu cham–
petre qui veilloit apres les rnoi(fons
a
la
récol.tedes
grains, aiufi que fon nom I'anoonce .
00
appellolt aum
conditor
le chef des faétions du cirque.
V o)'.
e
t
R
Q
U E •
C O N DI T ION
(Gram.
&
'1l1rifp. )
en une
c1auCe qui fait dépendre I'e'xécution
d'u~
aae de quelqu'
évenemem incenain ou de l'aceompl,(femenl de quel–
que c1aufe
particul ie~e:
par exemple, quelgu'un s'oblige
de payer une fomme au ca. qu'elle foit encore dile,
&
qu'il nc s'en rrouve pasode quittance; ou bjen
(j
celui
3U profit de qui I'obligotion e(l p.(fée acheve un ouvra–
ge qu'il o eommenec.
On peut appofer des
con~iJiol1J
dans
une
cpnventiop,
dans une difpolition de
der01er~
volomé, ou
dau~
un JU–
gemem .
Ji
D'y a poiO! de forme déterminée pour élablir une
60ndi,io»;
1:\ plus notorelle en celle qni en
cOll~üe
dan".
ces ter!!)es)
,¡
c.>ldilio/(
"r/<
!<Jir~
tell.
chofe:
mais une,
,\0 -
..