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688

CON

, {eaux, il en réCulle la eeaation de la eieeulalion, le

E:hangement du vaiO"eau en ligament; ti e'ell dans les

paelÍes molles, il eo peoyient I'empóehement de leue

~a ion, la eoideue, l'anchylofe,

&e.

Comme la partle

fo lide qui ell une fois eohéeeme ne peed point fa

eon–

crEI

ion

d'elle-méme , il faut poue y eemédiee fépaeee

fon adh':eenee pae une feaion artiticielle . Pa(fons

:l

la

concrétion

des fluides.

On nomme

co"u/lio" des ftllid61

,

la eohéeenee de

Jeues paeties porrée au poim de

h

ee(fation du mouve–

meor ente'dles, pae 1'aaion de la vie

&

de la famé .

La

concr/tion

de nos humeues

ell

peopeemeor le ehan–

gement de la liguee fphéeique de leues paeties, pae la

r.éullioll de plulieues de Icues moléeules en une feule

m a(fe. Ce defoedec peoeede d'une i,,5nit,: de eaufes

difléeentes; du

eepos

des humeues, de

leue

mouvement

affoibli, fue-tout li la violenee de 13 cieeularion a peé–

etdé;

de l'évaeuation, de la tranfpie'lioD, de l. dilJi ·

pation, de I'abfoeplion des parties les plus fluides, ou

du de(féehement; d'une ehaleue beOlaore ou d'un froid

glacial; d'une forre eompeeffion du vai(feau; de I' ufage

ou de l'appl iealÍon des eoagulans

1

des allriogens, des

:lcides au{leees, fpiritueux; de matleees vifqueufes, hui–

leufes, agglutinantes; de poifoos,

&c. Oe

fuivant la

diveelité de la partie

&

le gence de

concrleion,

il eo

réfulte un gealld nombee de difféeentes maladies, mais

néee(faieement la diminution ou l. dellruaion de la

cie–

culation du fluide, la Ilagnation, I'oblleuai"n, I'indu–

talioo,

&c.

La euee eontille done

:l

foemee

illfentible–

ment, s'il ell poiJible, la eé'folmion de la

conu/tio",

&

a eedonDee eofuite aux humeues leue peemier mou–

vement .

Poue ce qui eegacde les

. oncrltions

particul ieees de

~out

genre ,

&

prineipalement les deux plus formidables

du eoeps humain, eonllues fous les noms de

piu"

&

de

pol)'pe,

voyez

ces aTeiC/".

e

et areiele eft de

M.

le

e

hevalier

o

E

J

A U

e o u

R T •

e

o

N

<t

U,

parlic.

('Jttrifpr. )

e'ell une maxime ell

Droit, que ccux qui fOllt

eo"ft;s,

ront eenfés nés lorf–

qu'jJ s'agit de leue

ill!ér~t:

iJ fuffit done qu'un enfam

foit

c."ft2

au tems que la fueeeffion ou fubllitution ell

ouverte, poue qu'il foit habile

:l

la reeuei))ie.

M3is la conception d'un

enf31H

qui

o"cn

pas encore

né, lI'ell d'nueune eontidéeation poue peocuree

:l

un

liees quelque

av~ntage .

VOle:¿

lego

7.ff.

de flatu homi–

/1um;

Henrys,

10m.

11.

¡'v.

Vr.

q"efl.

26.

(11)

e o

N

e u

B I N A G E,

f.

m.

('JurifPr .

&

Hift.

a"c.)

ce teeme a deux lignifieations difféeentes;

iJ

figni–

ne quelquefois une cfpeee de mariage moins folennel,

qui avoit Jieu ehez les aneiens ,

&

qui fe pratique en–

eoee en quelques pays. Paemi nous il fignilie oedioai–

remeDt le commeeee eharnel d'un homme

&

d'une fem–

me libees, e'ell·a-diee qui ne fom poine maeiés cnfem–

ble ni avee un autre .

Si 1I0US eemontons au peemier age du monde, nous

voyons que quelques·uns des patriaeches avoient en

me–

m e tcms plutieues femmes. Le peemiee qui en ufo de

la forte fut L ameeh, Gis de M3Ihuf.1el, (e'é'roit la cin–

quieme gélléealÍon de l'hoOlme). L ameeh eut deux

femmes nommées

lid"

&

St ll",

qui fom également

quaJifié'es

tlxorts .

.

IJ

paeoie que les defeendans de Seth en ufeeem au–

teement; qu'ils avoient pluoeues femmes

~

la fois , mais

que . tomes n'avolem pos le titee

d'épo,ifM;

cae il ell dit

dans

la Genere,

Iuc6perllnt

fibi

IIX(Jru,

~x

omnibllJ

'fuaJ

t/egtranl,

ce qui atrira la eolcee de Dieu fue

¡'homtoc qui étoit eharncl, dit l'Eerituee .

Depuis Noé Jufqu':i Abraham on ne voit poiol que

la pluralieé dc femmes filt uli tée : mais Saea ayant été

long t<ms Iléeile, ce qui étoit aloes uo oppeobee poue

uoe femme, e¡eita fon morí

:l

connoitee fa f<evante

Agae, dans !'efpeeanee qu'elJe aueoit d'ellc des enfans .

Agne ne devint pas poue cela I'e!poufc d'Abraham, elle

rella toOJoues foumife • Saea eomme fa

feev~nte ;

&

loefque Sara eut mis nu moode Ifoac, Agac

&

fon ti ls

] (mael fue.m eha(fés de la maifon d'Abraham

:l

la fol–

Iicitation de Saea , difant que le tils de fa f. evame o'hé–

eiteroit pos avee Ifaae .

Dans le meme tcms il étoit commun che? les aut«s

nl tions

d':l\Ioir

de;

concubines;

en

efre[

on voir que

Sara , remme d'Abeaham, fut enlevée pour Phaeaoo eoi

d'Egypee,

&

quelque eems apee¡ pooe Abimeleeh foi

d~

G eeae. M ais

iJ

paeoit aum qo'il éroit des- loes M –

feodo de peeodee poue eoneubine

la

femme d'autrui'

cae

iI

oc fUi point aHenté

il

I'honoeoe de Sara ,

p3Ce~

que I'on eonnut qu'elJe étoit femme d'Abegham .

Jaeob fpt le premiee des patriaeehes qui

~UI

:l

la fois

CON

deux femmes

&

deux eoneubines, qui

~toi.m

les fee–

vantes de fes deux femme . 1l cut des une

&

des nu–

tees plurieurs enfans , qu i fueent rous traieés égnlement .

Efaü ron frete CUt :' la fois erois femmes d'égale con–

dition : E liphas, I'un dc fes li ls, cut une eoneubine,

e'ell ainti qu'elle ell quali6ée; il n'ell pas dit que ce

filt la fervsnte de fa f.lI1me .

Le

(o,utlbi1lage

fue depuis eommun che¡ les Hebeeux

&

Ics Juifs: il y cut di"eefcs lois faites

il

ce CUJel.

ll ell dit au

chapitr< xjx.

¿ti

Ltviti'l''''

que ti un

homme a commeeee avec l'cfclave d'outeui, ti el le n'ell

pas peéalablemel1t caehetée, quoiqu'elle filt noble, tous

"eul feeont fullige!s, paece que eetre

efcl.ve

n'étoie pas

libee ; que poue ce délit J'homme offri"

a

l. porte

d,~

tabernaele un bé'liee .

L e ehapitee fuivant eOntienl des peines eontre I'adul–

Ieee

&

cOlme la débauehe eommife avee des poeemes

ou alliées.

On dillinguoit des-loes les eoneubines des fcmmes Ji–

veées 3 une peollirution publique. .

]..,e

conmbi"ag<

rUt !Oleeé che? Ics luifs

:1

eaufe de

Icue endurci()en.ent; mais

iJ )'

eUI touJoues une diCl in–

élion entee les f"mmes qui avoient le titee d'<!poufes le–

gilimes,

&

les concobines, quoiqutlllors le

cO"(flb;nn~t

fut une efpeee de mariage moins folennel, qui :lvoie fe¡

lois partieul!eees.

Salomon eut jufqu" fept ecnts femmes

&

troi eents

eoneubines . Les peemieres, quoiqu'en nombee elCemr,

aVQiem toutes le titee de

rti1l"

,

0\1

lieu que les eoneu–

bines ne paeticipoient poi",

a

cee honneue .

On vit quelque chofe M femblllble che1, les Peefes.

Darius , outre la eeine fon épou(e, nvoit JU"IU'. 36j'

coneubines, dollt

iI

fe faifoit fuivee

:l

l'armée.

CeHe eoilmme a continué dans tout !'Orien!. L'em–

peeeur de la ehine a dans fon palais jufql1"

deux ou

trois mille eoncubines: le Sophi de Peefe

&

le geand–

feigneur en ont aum un tecs·wand 110mbre .

L es Grees en uferene de meme que les Perfes . Ale–

xandee roi de Macédoine, avoit plutieues eoneubines,

dont

iI

ceda la plus belle

&

eelle qu'il ehéeirroit le plus,

il

11

pelles qui en e!roit devenu amourcux.

Nous pa(fons rapidement fue toUS ces tems éloignés ,

pour venir

a

ce qui fe pratiquoit chc'l. les Romnins,

dont les lois fom eneoee partie de nos ufages .

On diOinguoit che? les Romains deux fortes de ma–

riages légitimes,

&

deux fortes de

conc"bina/l.(J .

Le mariagc le plos honnete, é!Oit celui qui fe faifoit

folennellement

&

avee beaueoup de céeémonie. La

femme qui éeoie ainfi mariée éroie nommée

tlxor, j,,¡lts

llxor, conjllx, mattr-familia¡.

L 'autee forte de mariage fe eontenéloit fans autee

foe-

1113Iiré , que

d'avoir eu pendant

un :H1

entier

une

fl~m­

me dans (a maifon, ce que ,'on nppeJloit

tJXOrtm

,,[t,–

c"ptrt ;

la fcmme ainti mariée s'nppe lloit

IIx or ta"tllm

ou

matrona.

Le

conwbinage

éeoit aloes tellement autorifl!, qu'oo

le eonfidéroit eomme une troiricme efj>cce de moringe,

qu'on appelloit

i,,;ufl'" ""Plid! .

Mais:

ce

con,"binng~

é'roit de dcux

fones;

I'UIl,

nom–

inj"fld! nllptid!

&

Icgilimd! ,

~'<'eoit

la liaifnn que

1'on :lvoÍl a\'ec des concubines R otnQines de

l1aifTallcc,

qui n'étoiell! ni f¡rues , ni meees, ni filies de eelui avee

qui elles

habitoi.nt,

&

qui n'étoient point de condirion

f.evile .

L'autee efpece de

co"cllbi""ge,

oppellé

;n;/I(I.- nu–

ptid!

&

illtgitimd!

,

s'entendoit de ceux qui habitoiclll

avee des eooeubines incellueufes, <,teangrees ou c(c1aves .

Numo PompiJius lit une loi qui défendoit

il

la eon–

eubine, foit d'un

¡¡ae~on

foit d'un homme marié, de

eonteaélee un maCl2ge folennel ,

&

d'appeoehee de I'au–

tel de JUDon; ou fi eJle fe lOacioit, elle ne devoit point

appeochee de I'aueel de

J

unan , qu'eJle n'eOe auparavant

eoupé fes cheveuI

&

immolé une Jeune beebis. Cee–

te eoneubine y ell défignée par le teeme de

ptl/ex,

pae lequel on enleodoit une femme qui n'étant puint

mariée, vivoit néanmoins avee un homlOe eomme

e lle I'éroh . 1l figni60it eomme on voit égalcmeOl une

eoneubine Comple

&

une coneobine adultere. On fe fee–

voit eneoee de ce teeme fous Joles C éfae

&

fou, Au–

gulle, temi auquel on

commen~a

¡¡

fubllitu.e le mOt

concubina

1 'ancien teeme

pell.x .

.

Ainfi fuivaot I'ancíen Deoit, l.

concllbi""ge

éeolt

peemis

:l

Rome

:l

eeUI qui relloient dans le ('é'libat,

ou qui ayant ¿,e! mariés nc vouloient pas contena.e un

fecond mariage, par eontidée.tion poue l<'\les efons du

peemiee lie. M .is depuis que la loi des dou?c IOb...

&.

autres lois pofiérieures eurcm r.glé le¡ eonditioo. pour

les