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CON
, {eaux, il en réCulle la eeaation de la eieeulalion, le
E:hangement du vaiO"eau en ligament; ti e'ell dans les
paelÍes molles, il eo peoyient I'empóehement de leue
~a ion, la eoideue, l'anchylofe,
&e.
Comme la partle
fo lide qui ell une fois eohéeeme ne peed point fa
eon–
crEI
ion
d'elle-méme , il faut poue y eemédiee fépaeee
fon adh':eenee pae une feaion artiticielle . Pa(fons
:l
la
concrétion
des fluides.
On nomme
co"u/lio" des ftllid61
,
la eohéeenee de
Jeues paeties porrée au poim de
h
ee(fation du mouve–
meor ente'dles, pae 1'aaion de la vie
&
de la famé .
La
concr/tion
de nos humeues
ell
peopeemeor le ehan–
gement de la liguee fphéeique de leues paeties, pae la
r.éullioll de plulieues de Icues moléeules en une feule
m a(fe. Ce defoedec peoeede d'une i,,5nit,: de eaufes
difléeentes; du
eepos
des humeues, de
leue
mouvement
affoibli, fue-tout li la violenee de 13 cieeularion a peé–
etdé;
de l'évaeuation, de la tranfpie'lioD, de l. dilJi ·
pation, de I'abfoeplion des parties les plus fluides, ou
du de(féehement; d'une ehaleue beOlaore ou d'un froid
glacial; d'une forre eompeeffion du vai(feau; de I' ufage
ou de l'appl iealÍon des eoagulans
1
des allriogens, des
:lcides au{leees, fpiritueux; de matleees vifqueufes, hui–
leufes, agglutinantes; de poifoos,
&c. Oe
fuivant la
diveelité de la partie
&
le gence de
concrleion,
il eo
réfulte un gealld nombee de difféeentes maladies, mais
néee(faieement la diminution ou l. dellruaion de la
cie–
culation du fluide, la Ilagnation, I'oblleuai"n, I'indu–
talioo,
&c.
La euee eontille done
:l
foemee
illfentible–
ment, s'il ell poiJible, la eé'folmion de la
conu/tio",
&
a eedonDee eofuite aux humeues leue peemier mou–
vement .
Poue ce qui eegacde les
. oncrltions
particul ieees de
~out
genre ,
&
prineipalement les deux plus formidables
du eoeps humain, eonllues fous les noms de
piu"
&
de
pol)'pe,
voyez
ces aTeiC/".
e
et areiele eft de
M.
le
e
hevalier
o
E
J
A U
e o u
R T •
e
o
N
<t
U,
parlic.
('Jttrifpr. )
e'ell une maxime ell
Droit, que ccux qui fOllt
eo"ft;s,
ront eenfés nés lorf–
qu'jJ s'agit de leue
ill!ér~t:
iJ fuffit done qu'un enfam
foit
c."ft2
au tems que la fueeeffion ou fubllitution ell
ouverte, poue qu'il foit habile
:l
la reeuei))ie.
M3is la conception d'un
enf31H
qui
o"cn
pas encore
né, lI'ell d'nueune eontidéeation poue peocuree
:l
un
liees quelque
av~ntage .
VOle:¿
lego
7.ff.de flatu homi–
/1um;
Henrys,
10m.
11.
¡'v.
Vr.
q"efl.
26.
(11)
e o
N
e u
B I N A G E,
f.
m.
('JurifPr .
&
Hift.
a"c.)
ce teeme a deux lignifieations difféeentes;
iJ
figni–
ne quelquefois une cfpeee de mariage moins folennel,
qui avoit Jieu ehez les aneiens ,
&
qui fe pratique en–
eoee en quelques pays. Paemi nous il fignilie oedioai–
remeDt le commeeee eharnel d'un homme
&
d'une fem–
me libees, e'ell·a-diee qui ne fom poine maeiés cnfem–
ble ni avee un autre .
Si 1I0US eemontons au peemier age du monde, nous
voyons que quelques·uns des patriaeches avoient en
me–
m e tcms plutieues femmes. Le peemiee qui en ufo de
la forte fut L ameeh, Gis de M3Ihuf.1el, (e'é'roit la cin–
quieme gélléealÍon de l'hoOlme). L ameeh eut deux
femmes nommées
lid"
&
St ll",
qui fom également
quaJifié'es
tlxorts .
.
IJ
paeoie que les defeendans de Seth en ufeeem au–
teement; qu'ils avoient pluoeues femmes
~
la fois , mais
que . tomes n'avolem pos le titee
d'épo,ifM;
cae il ell dit
dans
la Genere,
Iuc6perllnt
fibi
IIX(Jru,
~x
omnibllJ
'fuaJ
t/egtranl,
ce qui atrira la eolcee de Dieu fue
¡'homtoc qui étoit eharncl, dit l'Eerituee .
Depuis Noé Jufqu':i Abraham on ne voit poiol que
la pluralieé dc femmes filt uli tée : mais Saea ayant été
long t<ms Iléeile, ce qui étoit aloes uo oppeobee poue
uoe femme, e¡eita fon morí
:l
connoitee fa f<evante
Agae, dans !'efpeeanee qu'elJe aueoit d'ellc des enfans .
Agne ne devint pas poue cela I'e!poufc d'Abraham, elle
rella toOJoues foumife • Saea eomme fa
feev~nte ;
&
loefque Sara eut mis nu moode Ifoac, Agac
&
fon ti ls
] (mael fue.m eha(fés de la maifon d'Abraham
:l
la fol–
Iicitation de Saea , difant que le tils de fa f. evame o'hé–
eiteroit pos avee Ifaae .
Dans le meme tcms il étoit commun che? les aut«s
nl tions
d':l\Ioir
de;
concubines;
en
efre[
on voir que
Sara , remme d'Abeaham, fut enlevée pour Phaeaoo eoi
d'Egypee,
&
quelque eems apee¡ pooe Abimeleeh foi
d~
G eeae. M ais
iJ
paeoit aum qo'il éroit des- loes M –
feodo de peeodee poue eoneubine
la
femme d'autrui'
cae
iI
oc fUi point aHenté
il
I'honoeoe de Sara ,
p3Ce~
que I'on eonnut qu'elJe étoit femme d'Abegham .
Jaeob fpt le premiee des patriaeehes qui
~UI
:l
la fois
CON
deux femmes
&
deux eoneubines, qui
~toi.m
les fee–
vantes de fes deux femme . 1l cut des une
&
des nu–
tees plurieurs enfans , qu i fueent rous traieés égnlement .
Efaü ron frete CUt :' la fois erois femmes d'égale con–
dition : E liphas, I'un dc fes li ls, cut une eoneubine,
e'ell ainti qu'elle ell quali6ée; il n'ell pas dit que ce
filt la fervsnte de fa f.lI1me .
Le
(o,utlbi1lage
fue depuis eommun che¡ les Hebeeux
&
Ics Juifs: il y cut di"eefcs lois faites
il
ce CUJel.
ll ell dit au
chapitr< xjx.
¿ti
Ltviti'l''''
que ti un
homme a commeeee avec l'cfclave d'outeui, ti el le n'ell
pas peéalablemel1t caehetée, quoiqu'elle filt noble, tous
"eul feeont fullige!s, paece que eetre
efcl.ven'étoie pas
libee ; que poue ce délit J'homme offri"
a
l. porte
d,~
tabernaele un bé'liee .
L e ehapitee fuivant eOntienl des peines eontre I'adul–
Ieee
&
cOlme la débauehe eommife avee des poeemes
ou alliées.
On dillinguoit des-loes les eoneubines des fcmmes Ji–
veées 3 une peollirution publique. .
]..,e
conmbi"ag<
rUt !Oleeé che? Ics luifs
:1
eaufe de
Icue endurci()en.ent; mais
iJ )'
eUI touJoues une diCl in–
élion entee les f"mmes qui avoient le titee d'<!poufes le–
gilimes,
&
les concobines, quoiqutlllors le
cO"(flb;nn~t
fut une efpeee de mariage moins folennel, qui :lvoie fe¡
lois partieul!eees.
Salomon eut jufqu" fept ecnts femmes
&
troi eents
eoneubines . Les peemieres, quoiqu'en nombee elCemr,
aVQiem toutes le titee de
rti1l"
,
0\1
lieu que les eoneu–
bines ne paeticipoient poi",
a
cee honneue .
On vit quelque chofe M femblllble che1, les Peefes.
Darius , outre la eeine fon épou(e, nvoit JU"IU'. 36j'
coneubines, dollt
iI
fe faifoit fuivee
:l
l'armée.
CeHe eoilmme a continué dans tout !'Orien!. L'em–
peeeur de la ehine a dans fon palais jufql1"
deux ou
trois mille eoncubines: le Sophi de Peefe
&
le geand–
feigneur en ont aum un tecs·wand 110mbre .
L es Grees en uferene de meme que les Perfes . Ale–
xandee roi de Macédoine, avoit plutieues eoneubines,
dont
iI
ceda la plus belle
&
eelle qu'il ehéeirroit le plus,
il
11
pelles qui en e!roit devenu amourcux.
Nous pa(fons rapidement fue toUS ces tems éloignés ,
pour venir
a
ce qui fe pratiquoit chc'l. les Romnins,
dont les lois fom eneoee partie de nos ufages .
On diOinguoit che? les Romains deux fortes de ma–
riages légitimes,
&
deux fortes de
conc"bina/l.(J .
Le mariagc le plos honnete, é!Oit celui qui fe faifoit
folennellement
&
avee beaueoup de céeémonie. La
femme qui éeoie ainfi mariée éroie nommée
tlxor, j,,¡lts
llxor, conjllx, mattr-familia¡.
L 'autee forte de mariage fe eontenéloit fans autee
foe-
1113Iiré , que
d'avoir eu pendant
un :H1
entier
une
fl~m
me dans (a maifon, ce que ,'on nppeJloit
tJXOrtm
,,[t,–
c"ptrt ;
la fcmme ainti mariée s'nppe lloit
IIx or ta"tllm
ou
matrona.
Le
conwbinage
éeoit aloes tellement autorifl!, qu'oo
le eonfidéroit eomme une troiricme efj>cce de moringe,
qu'on appelloit
i,,;ufl'" ""Plid! .
Mais:
ce
con,"binng~
é'roit de dcux
fones;
I'UIl,
nom–
mé
inj"fld! nllptid!
&
Icgilimd! ,
~'<'eoit
la liaifnn que
1'on :lvoÍl a\'ec des concubines R otnQines de
l1aifTallcc,
qui n'étoiell! ni f¡rues , ni meees, ni filies de eelui avee
qui elles
habitoi.nt,&
qui n'étoient point de condirion
f.evile .
L'autee efpece de
co"cllbi""ge,
oppellé
;n;/I(I.- nu–
ptid!
&
illtgitimd!
,
s'entendoit de ceux qui habitoiclll
avee des eooeubines incellueufes, <,teangrees ou c(c1aves .
Numo PompiJius lit une loi qui défendoit
il
la eon–
eubine, foit d'un
¡¡ae~on
foit d'un homme marié, de
eonteaélee un maCl2ge folennel ,
&
d'appeoehee de I'au–
tel de JUDon; ou fi eJle fe lOacioit, elle ne devoit point
appeochee de I'aueel de
J
unan , qu'eJle n'eOe auparavant
eoupé fes cheveuI
&
immolé une Jeune beebis. Cee–
te eoneubine y ell défignée par le teeme de
ptl/ex,
pae lequel on enleodoit une femme qui n'étant puint
mariée, vivoit néanmoins avee un homlOe eomme
(¡
e lle I'éroh . 1l figni60it eomme on voit égalcmeOl une
eoneubine Comple
&
une coneobine adultere. On fe fee–
voit eneoee de ce teeme fous Joles C éfae
&
fou, Au–
gulle, temi auquel on
commen~a
¡¡
fubllitu.e le mOt
concubina
•
1 'ancien teeme
pell.x .
.
Ainfi fuivaot I'ancíen Deoit, l.
concllbi""ge
éeolt
peemis
:l
Rome
:l
eeUI qui relloient dans le ('é'libat,
ou qui ayant ¿,e! mariés nc vouloient pas contena.e un
fecond mariage, par eontidée.tion poue l<'\les efons du
peemiee lie. M .is depuis que la loi des dou?c IOb...
&.
autres lois pofiérieures eurcm r.glé le¡ eonditioo. pour
les