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CON

t:,ge de

r~tenir

en eour de R ome pluneurs dates, afin

que ti plutieurs impén ans

001

obtenu des provifions du

meme Jour

&

fur un m eme genre de vaeanee, on puiC–

fe entin en obtenír Cur une date pour laquelle

il

n'y aí,

point de

c{)ncoftrJ . .

En eas de

concoUrJ

entre le pape

&

I'ordinaire , le

pourv" par I'ordinaire

ea

préféré ,

De deux pourvus le meme Jom , I' un par I'éveque ,

J'.utre par fon grand-v ieaire , le prem ier

ea

préféré;

lUais ri le pourv u par le grand- vieaire a pris po(feffion

le premier,

il

Cera préféré. Q uelques aUleurs

Cont

néan–

m oins d'avis que le pouovu par I'éveque

ea

touJours

préféré.

C ap.

ji

Jede de pra-bend. in 6°.

Pallor ,

lib.

11.

tito

xvjj.

ChopiLJ ,

de [(Jera polit . lib.

l .

tito

6.

B ouchel ,

[omm. blnéf.

verbo

prife de poffeJlion.

Caael,

defino can.

:lU

mor

concottrrJ.

Brodeau

rue

Louer,

lete.

Jl1.

n.

tO. Papon, R ebufte,

Gon~ales ,

D rapier ,

des

bénéf. tomo

l .

ch.

x.

C o

N

e o

u

R

S P O

U R

L E S

C U R E

S ,

ea

en quel–

ques provinces un

exam~n

que

l'éveque

(lU

les com–

mi(faires par lui nommés fon t de tous eeux qui fe pré–

fe ment pour remplir une cure vacante ,

a

I'eff"t de con–

noitre cciui qui en ea le plus digne

&

le plus eapable ,

,JI

fe pratique dans les évéehés de M e,?

&

do Toul ,

lorfqu'une cure \l ienr

a

vaquer au

Innis

du pape;

I'é~

v"que fai t publicr dans la ville de fon tiége le Jo ur

allque!

il

y aUra

CO>tcOMs ,

.&

I

'heure a laquelle

iJ

eom–

lnencera.

L e

concotlrs

fi ni, I'éveque do nne aél:e au Cujet qu'il

eClime le pl us eapable, roit fur fa propre connoifTance

ou fur le rappor[ de ceull qu'il a commi. pour .tfiaer

:lU

,0nCOttrI;

&

fur cet aél:e , eelui q ui ea pr¿:éré ob–

[ien t r;1ns diffieul,é des bulles en eour de Rome, pour–

Vlt qu'i1 ne s'y trOuve d'ailleurs aucun

emp~chemen ( .

Si I'évcque lai(foit paaer quatre mois fans donner le

conCOltri,

Id

cure Ceroit

impéH3ble en t;our

de Ro me.

Ce

conCOllrJ

avoit auffi

lieu

amrefois en Ar[ois;

m3is

depuis que

ceue

province a

élé

réunie

a

fa couronne

,

il Y a été aholi par arre't du

[ 2

J anvi.r , 660.

A mrefo is poor les cures de Brccag ne le

conCOl4rJ

re

faifoi[ a R o me ;

m.is

par une bulle de Be,,01l XI

V .

r ev"tue de lem es patentes duernent enregil1rées . u par–

Jemellt de Bretagne,

&

fuivie d'une déelaralÍon

do

R ai

du (( AUltt [ 742.,

le

concoltrJ .

doit fe faire

d.CV

:Wl.

!'é–

,'eque

diocérain,

&

lix esamllJateurs par

tUi

chOtllS

,

dont deux au

moin~

doivent

élre

gradué ;

&:

touS

doi–

'\Ient rcmplir ce minillen:: gratuitemt:nt .. L e

conCOrtrI

doit etre ouvert dan, les quatrc mois de la vaeanee de

la

cure . L es origina;res de la provioee f. ' nt

feu l~

a«mis

:lU

COnCOUTJ;

&

t!1l

cas d'égali[é de mérite, les orig-inai–

res du dioecfc oa ea la cure doivent etre prér'éré.,

Nul n'en admis au

conCourJ

d'une cure vacante, qu'i l

n 'ait exereé les rOIlél: ialls curiales pelldant dt ux allnées

:lU moins en qualité de vieaire ou dans une place équi–

valente, ou qu'jt' n'ait pendanr trois ans

travaillé

au

lni- ~

nillere des ames;

&

fi l'afpir3nt ea d'un aurre dioeefe

q ue celu, oa eH la cure , iI faut qu'iI protlve quatre an<

de fervice. Les

évequés

p~u vent

néanmoin :lccorder

des

difpenfes aux gradués en Théologie, Ceux qui fon t

déJ' paitibles polfe(feurs d'ulle cure ne peuvem erre ad-

1nis au

CONCOrtrs.

11

faut áuJfi, pour

y

erre

admis ,

ra–

voir

&

parler aitemem la langue B,etO,'IITe,

ti

la cure

ell dans un lieu oa on parle eetl.

lan~ue.

La déclara–

tion

ngle

3Um

la forme du

concoltr.l

pour

I'e~amell

des

afpir:lll ,

&

pour

le choix

d'ulI d1entre eux.

Entin le

R oí déctare qu'il oe Cera rien innové en ce qui con–

cerne I'alternative dont les éveques joüilfent en Breta–

glle, ni pour le droit des patrons la,es ou

eeeléti.ai–

ques,

&

pour les m axime,

&

ufages

re~us

dan; la pro–

vinee, qui fero m obferv és eoml;)C par le palfé .

( A )

C

O N C O

U R

S

E

N T

R E G

R

,~

D

U

E'S ,

c'ell lorlque

plufieurs I(radués om tous req uis un m eme béné6ee en

vertu de leurs grades.

V oya.

G R

A D E S

&

G R

A –

DUE'S.

( A )

C O N C R

E

S S A

U T , (

Géog. mod. )

petite vi!)e

de France en Bcrri, fur la Salldre.

C O N C

R

E

T ,

adj .

( Gramm.

&

P hiluf.)

e'eCl

I'oppofé

&

le eorrelatif

d'abjirait. Voye>:.

A

B S

T

R A –

C T '

ON.

L e terme

co"cret

marque la Cubn.anee

m~me

revc–

tue de fes qualités,

&

telle qu'c\le exia e dans la natu–

re:

I'abjirait

détignc quelqu' une de fes q ualités conli–

dérée en elle-meme,

&

féparée de fo n fujet .

C

o

N C

R

E

T ;

nombre conoret

ea

oppofé

iI

nombre

"bJlraie:

e'ell nn no mbre par lequel on défigne [clle

ou telle chofe en partieulier .

Voyez

A

B S

T R

A ,

T .

Ainfi quand je dís

t rois

en général , fans I'appliquer

ii

CON

687

rien, e'eCl un no mbre abflrai\ ; mais fi je dis

trois hom–

riles ,

o u

erois hClIreJ ,

ou

trois piés

,

&c.

trais

devient

alors un nombre

,on,ret.

On ne multi?!ie poim des

nombres

CU1Jt;rets

les uns par les autres :

aillfi c'tlt

une

puérilité que de deOlat1der , eomme font eer tains . rithmé–

ticiens '. le produit de

3

livres

3

Cous

3

deniers, par

3

Jivres

3

Cous

3

deniets , En etfet la m ultiplieation

ne

con tja e qu'!l prendr" un eertain nombre de fois quel–

que

eh~fe. :

d'ou

il

s'enfuit que dans la multiplication

le muluplteateur eCl touJours cenCé un nombre abaraie.

On peut diviCer des

concreN

par des ab(lraits ou par des

,"n

crees

;

ainri je puis

divi(~r

6

Cous par

2

Cous ,

e'ell–

a-dire chercher combien de fois

2

Cous

dt

eonlenu dans

6 fous;

&

le quotiene Cera alors un no mbre aba rait ,

O n peut auff] diviCer un

concret

par un abClrail : par

exemple,

6

Cous

por

3. ,

e'etl-á-dire ehereher le tiers de

6 fous;

&

le quolicl1[ fera alors un nombre

concret

,

f.,voir

>,

fous . D ans les opéralÍons arithll)étiques on dé–

pouille les nombres_ des idées d'a.bllrait

&.

de

concret ,

pour faeiliter ces opérations; mais il fall e les leur ren–

dre apres I'opération pour Ce for mer des idées bien, llet–

t,·s.

Yo)'ez

J.V,1

U L T I P L ,

e

A

r,

O N ,

D

t

V

1 S t

o

N ,

AR tTH ME'T' Q,UE,

&c.

( O )

,

-

e

o

N

e

R

E T ,

( Chim,)

fy nonym e

a

épai.ffi, conden-

[é. Voyez

C .O NCIlE'T 'O N.

'

C

a

N

C

R

E'T

I O N ,

r.

f. Ce dit en général,

en

P h)'Ji'l'

de l'aél:ion par laquelle des corps mous ou Hui–

de, deviel1nellt durs,

&

fe

prend indilféreQ1me,\, pour

condenJation, toagulation

,

&c.

Vo)'ez

e

o

N D

E.

N S A–

T I QN, COAGULA TI ON ,

cre.

Con'r..~tjon,

fe

dit

aufii q uelq uefois de I'union de plufi eurs petites parlÍeu–

les, pour former une m a(fe Cenfible , en vertu dequoi

eelle ma(fe aequi€t:.t telle ou telle fi gute ,

&

a telles ou

telles propriétés, Ce ,])ot ea d'ufage fur-tout en

Hi~

Claire naturelle

&

e'í- Medecine.

( O )

*

C o

N C

R E'T [

O N,

( H ifl. natTlre/le)

on appelle de

ce nom les fubllanees terreufes , pierrcufes ou minéra–

les, dont les panies, apres avoir

é,¿

defu nies

&

dé–

eompoCées, Ce

fOn!

rapprochées

&

raUemblées pom for–

rner un nauvcau [out, un aune corps; ou plQ5 généra–

lom en! , des fubOanees qui fe form.ent en des .lieux par–

tieuliers de matieres qu'on n'y fi,upyon noit pas . E lles

OIH

en gé'néra l les propriétés

fu iv3l1tes: 1°. ce

rom

ou

des Cubllanees qui o nt appartenu • quelq u' une des claC–

(es du regne minéra l ,

&

qui fe font reproduites avee

la con fiClenee de pierres, apres avoir fa

u

ff<r

t la décom–

pofition o u la deCunioo ; ou des fubUances appartenantes

el

d'amres regnt:s , qui

re

fOJH

unies ave:c des matieres

du regoe minéral; ou dés fllbílanees minérales dégui–

fées par des aeeidens fous des formes ti ngulier.s obter–

v"-es par les N aturaliCles ; ou enfin des fubttaoees ta ut–

a-fait étrangeres au regne minéral ,

6<

qu'on n'appelle

,""erleio"s,

que par

la

refTemblanee

&

I'analogie '1u'el–

Jes o m avee q uclques

fubClanc~s

m inéral':s ..

2< .

Elles

fo nt toutes d'une eornpolition, d' un tjllu,

&

d'une for–

me élrangere au regne m inéral , C es eorps o nt trOP oe–

cnpé les L ytl\ographes,

0 0

en peut forme r q uatr. di–

vitions , les pa res ou pierre< poreufes , comme la picr–

re ponee , les ineruaatiQns , la Clalaél:ite , la pifolithe ,

l'oolilhe , les tufs,

&c. I/o)'e<:.

POR

E

s .

L es pétrifiea–

tions

¡

eomme les plantes, les bois , les racines pétri–

fi ées, min6ralifées, les Iyt0l'ilites o u eorau' , les ma–

drepores , les m illepoics , la tabulite, les a(l roú<;.s, les

hippurites,

& c.

Vo)'.

P

F

T R t F

I

e

A

T t

o

N S.

Les pier–

res figu rées , do nt il y a bealleoup d'efpcees ;

V.

P I E R–

Il

E

S F , G

U

R

E' E

S,

&

les ealeuls ou pierres végétales

&

animales.

l/o)'. I'are.

p,

E R R E

S,

C

o

N C

R E'T ,

O N,

( M .d. )

mal.die des parties foli–

des

&

des fl uides: parlons d'abord de la

con"ition

des

folides,

00

entend généralem.ent par

cO>1erltio71

,

la jonél:ion

de

plufi~urs

moléeules d' un eorps réunis en une mafTe

preCque folide; mais en partieulier I'adh¿renee , I'union

de nos parties Colides , qui doiveot

etrO

naturellement

fépa rées pour I'excrcice aiCé de leurs mouv\,rnens , eQ

ce qu'on qppellc en Medecine

cuncrl tion ,

On peut ci–

ter

POU( exemplc de

Ct"[(e

co»crétion,

Punian des

doigt_s ,

des narines , des paupieres , des par,:,is du. vagin

~

& c,

L a feule force vitale cll la eaufe qUI réun't; maLS elle

ca

empeehée dans fon aél:ion par l'inlerpol1tion eje I'é–

piderme . a m oins que ce rempart ne foit détruit par

des"

accid~ns

tels que

la

corr<;>lion , l'excoriat.ion,

11\

brtllure

Pulc~re,

&c.

au contr::tire tour

ce

qui canrer–

ve

la

c~hérence

des

parries

l}u~s,

concaure

el

praduirc

la

concrét;on.

Si elle

arrive

dans

les oUVertures

oatu–

relles, elle s'oppofe

JI

la Cortie des m alÍeres

deain~es

11

palfer par ces ouverture¡;

Ii

elle

fe-

fait daos les vatf-

[eaux ..