CON
yer~ pa~eillement
daos . l' ao de la po!reffion paifible;
mals qu on ne payera "on pour les bénétices qui o'eJ–
céderont POilll vin/;I-qualre floriDs ou ducals d'or de la
ehambre .
Entin ce
(oncordat
veut, que pour l' obfervalioo de
ce qui y
dI
reglé, l'Allemagoe proproment dile ne foil
poiO[ dillioguée de la nation Germanique en général .
lJ Y
eut cn
1
f76
une déclaration du pape Grégoire
XIII.
au fujel de la revedjon du droit de conférer
en
cas que le pape n'.it pas pourvO dans les [rois mois'
par laquelle
il
dI
dit que les trois mois commencen;
du jour que la va.cance ell connue au faim (jége.
Le bénéfice dOlt etre obtenu dans les trois mois
&
conferé par le faiO[ (jége; mais il faut que la publica–
tion foit faite dans les trois mois du jour de la vacan–
ce, camine dans le tieu du béoéfice.
L' empereur .
Maxi~i1.ien
.ordonna en
1
p8 ,
que ce
cO'1cord,,1
ferolt rec;u a Llege ,
&
Charles - Quint par
édit de Février
lfH
eo ordonnn l'exécutioD daos I'é-
glire de Cambrai.
•
L'églife de Metz ell aum comprife fous ce
concor–
dat ,
eo verlu d'uo iodult ampl ia,if.
11
y
a eu de fem blables indul lS accordés par diffé–
r.~os
papes, pour .d'autres égli fes, doO[
iI
ell fait men–
tlon daos le
ruuet~
des principaln décifio"s fur les bl–
niji«s,
par Drappler,
tome
[[o
ch. xxij. p.
234.
L es
C1!lIvr<J
de Cochin
tome
l .
f.
confi,ltation.
(11)
C O N
e
o R
D A
T TR I
A
N
G
U LA I RE, ell un ac–
co~d
f.ilentre trois béoéficiers, par lequel le premier
réllgne foo béné6ee au fecond; celui-ci réfigne un au–
tre bénéfice
3
un troi(jéme bénéticier, lequel en ré(jo-ne
aum un eo faveu r du premier des trois ré(jgnans: °ees
eereles de
réfigna,ion~
qu 'on appelle
concordatJ trian–
gll~aires,
ne .c0nt poinr con(jdérés eomme des permu–
lat!OOS. eanoOlques, paree que chacun des réfignans re–
<;Olt bien un bénétice, mais
il
ne le tient pas de eelui
auquel il refigoe le (jea.
11
fe fait aum de ces
con(or–
d~'J
quatriaogulaires, e'ell-a-dire , emre quatre béné/i–
Clers.
Souvent
ces
concordat.s
ne
Cont
poine
ponés
a
Rome, mais eo eooféquence chacun des rélignaos paITe
uoe procuradon que 1'00 fe contente de faire admel–
Ire en eour de Rome, ce qui oe fuffit
pa~ .
En effet, ces fortes de
concordatJ
nc
ront
point
li–
cites; e'en
une
efpece de
fimonie
l
t¡11d!
ex
paél9 ori–
tur,
a
moios que pour des confidéC3dons particulieres
ji,
ne Coieor admis en cour de Rome . L e eoncile de
Malines tenu au commeneemeor de ce (jecle les
a
ré–
p,ouvés. Les doaeurs les appellent des eontrats inco–
rnés,
&
taus les doaeurs Frao<;ois, ECpagnols, Italiens
les eondamoeO[ . Goozales dit que de foo tems le pape
les rejettoit,
&
n'eo admettoit aueun, aina qu'il l'alTd–
re fur la regle
de
men(ib",
&
alternativa ,
&
il
Y
a
des arrets qui les ont profcrits: ils oe peuvent dooe
avoir leur effet, " moins qu'i1s n' ayent été admis en
eour de Rome,
&
non pas Ceulement les procurations.
f7o)'n
Duperray,
de /'état
&
capad.; des ecdéjiaJli,!.
tomo
l/.
liv.
IV
ch. v. pago
Ip.
(11)
C O NCO R
D
AT V
E
NI T I
E N,
ell un aceord fail
entre le pape
&
la république de Venife , pour la no–
mioation des priocipaux béné6ces de eet état; ce
co»–
(arda.
ell a-peu-pres fembl able
a
celui qui fut fait en–
tre Léon
X.
&
Franc;ois
1.
f70yn Thua»a , pago
3H.
(A)
• C O N
e
O
R
DE,
r.
f. déeITc: les grecs
l'
ado–
roiem fou s le nom de
;I',J..
~.
Elle avoit un eulte
:l
Olimpie ; les R omaios lui élevereO[ un temple fuperbe
dans la huitieme région,
11
la perfua(joo de Camille,
10rfqu'i1 eut réeabli la traoquil\ité daos la ville. Ce tem–
ple fut brOlé,
&
le féoat
&
le peuple le /irent réédi-
6er . Tiberc I'augmema
&
I'oroa : 00
y
tenoit quelque–
fois le eonfcil ou les aITemblées du féoat ,
iI
en relle
eoeore des veniges , emr'autres fept colonnes tre,-belles
avec leurs ch.piteaux;
00
doute eependam qu'elles ayenr
appartenu
a
ce lemple. La
C
.ncorde
avoit encore deux
autres temples, I'un dans la troifieme régioo ,
&
I'au–
tre daos la quatrieme. 00
e~lebroit
fa fete le
16
Jao–
vier, jour auquel 00 avoit fait la dédicaee de Coo tem–
pie. Elle t'toit repréfemée eo femme en loogue
dr.pe–
rie, emre deux éteodans, quaod elle était mil;,aire ;
mais la
Concorde
civile éroit uoe femme amfe , ponam
daos fes maios une branche d' olivier
&
uo cadueée,
plus ordinairemeot une coquille
&
uo feep tre , ou une
come d'abondanee dans la main gauche. Son fymbole
étoit les deux mains unies, ou plus (jmplemcnt le ca–
ducée.
o
N
CO
R DE,
(l.
pay, de la) G'og. modo
les Hol-
12ndois le nomment,
t' (a"d 'Uan etndracht;
c' en un
CON
68)
pays
fu~
la cÓte des. t.erres aullrales , Cous le lropique
du eaprleorne, au mldl de l'lIe de Java .
.
. C O N C O R D I A
(Giog. mod.)
petite ville d'lta–
he, au duché de la M irandole, fur la Sechia.
L ong.
28.
34-
lat.
'14.
fl.
CO N COURANTES; (
PUtSSANC~S)
Mechant,!.
fOOl celles dom les direaions eoocouren<
c'~Il-á-dire
ne f'?nt point par.lleles, foit que les
dire~
éllons de ces pUl(fanees eoncourent effeaivemem foit
qu'elles tendem feulemem
a
concourir
&
ne eOl;cou–
rent en effet qu'étam prolon¡¡ées. On ;ppelle aum
p"'f–
fancu
con'OHrant~I
celles
qUJ conCOurent
a
produire
UI1
effel, pour les dinioguer des puiaanees opparées qui
tendem
a
Ploduire des effets eontraires .
f/.yez
P
~
I
s–
SAN CES CONSP IR ANTES.
( O)
C O N C O U
R
IR . 0/1 dit en
G¡ométyie
que
deu~
lignes, deux plaos
(omourent ,
10rCqu'ils
Ce
rencontrem
&
fe eoupem, ou du moins lorfqu' ils fom teJlement
difpofés qu'i1s fe reneontreroient étant prolongés.
f/o–
yn
C
O N C O U R S.
(O)
C O N C O U R S,
trrme de Glomhrie. Poi"t de
(O>1courJ de plufieurs ligneJ ,
en le poinl dans lequel
elles fe rencontrent, ou dans lequel elles fe reoeontre–
roiem, (j elles étoiem prolongées.
P oint de conc01lr!
de plu(jeurs rayons.
f/oyá.
F
o
y
E
R •
(O)
C
O N C
o
U R S ,
f.
m. (
Metaphyfi'!.)
Le
conC01lr$
ell l'aaion réciproque de diltt!rentes perfonnes, ou cha–
fes, agi!raot enfemble pour un meme eltet
&
pour une
m~me
6n. Les fcholaniques dillinguem deux IOrles de
concotlr! ,
le médiat,
&
I'immédiat; le premier qui con–
fille a donoer le pouvoir, ou la faculté d'agir; le le–
eOlld qui ell I'influenee contemporaine de deux caufes
pour produire un effet : ainfi I'ayeul
concoure
médiate–
meut
a
la produaion dn petit-fils, pareequ'¡¡ a dOI1"é
au pere la pui/fance d'engendrer: ma;, le pere
tone"tlrt
immédiatement .vec la mere pour le· produire. On con–
vient généralement que Dieu
concollrt
m édiatemt:nr a–
vec Caures les créatures, pour le,;
cendre
capablt:s d'a_
gir, nous nc penfons, naus ne pnrlotls
1
&
1l0US
n' a...
giffons que pareeque D ieu nous en
a
dunné l. facuilé;
&
fans eette providence contre laquelle les impie, ,'é–
levent, ils reroieot encore dans le néanr ,
&
In
tn re
ne
feroie pas chargée du poids de ces ingrats. M ais 011 di–
fpute dans les éeoles, (j
le
c.nC01lrl
médiat cn fulli l'lI1t
&
s'i1 o'd! pas de plus néeeOaire qu'elle COIlCoure
im~
médiatemenr avec les créatures par une nouvelle influen–
ce, pour la produéldoo de ehaque aae, de la meme
m aniere que le
pere
concollrt
avec la
mCre [,l0ur
la pro–
duaio/1 de I'enfam . Le torrem des fcholalliques en pOur
r affi rmative . Durand de S. Ponien éveq ue dc M eal1x,
.!re7. hardi pour le tems 0\3 il éerivoit,
&
d'aUtam plus
bardi que taus les eCprits étoiem CubJugués, fe Mela–
ra pour le
coneOllr!
médiat; voici les railnns fur kf–
quelles
il
appuie fon fent iment . Si D ieu concouroit im–
médiatemem avee les eré.tures , ou ce feroit par la
meme .aaiOD /lurnérique, ou ce feroil par une aaion
dilféreme; on ne peut dire ni I'un ni l'aUtre.
1 0.
Ce
n'
ell point par la
m~mc
.aion numétique qUt Dictl
concOftrt
avec les eréatures, pareeque la meme aa,uo
Dumérique ne peOl émaner de deu , agens,
a
mOll ,S
qu'elles n'ayem la meme fac ulté numérique, te lle qu'
elle ell dans le pere
&
dans
le
61s qui produieem le
Saint-Efprit par la
m~me
afpiration numérique . En fe–
eond lieu, D ieu ne
concourt
point par une aét jon qui
lui feroit perfonoelle; car ou I'aaioo de D ieu préeéJe–
roit I'aaion de la créature, ou elle en feroit préeéJée,
ou ces deux aaions feroien t fimu ltanées. Si l'"ajon de
Dieu Pléeede l'aaioo de la eréalUre, il ne relle dalle
rien
a
f.ire pour l. eréature;
el¡:
meme
r.
e'ell I'aaion dc la
cré"ature qui précede celle de D ieu, l'influeoce de D ieu
ell inutile, paree que I'elfet ell produit par I'aaion qui
préeede, foil que cette aaion vienne de Dieu, foit qu'
elle appanienne a la eréature . En6n
(j
deux aaions
font fimulranées , I'une des deux de vient ioutile , paree
qu'une feule fuffit pour produire I'effet . V uilll apparem–
mene ce que nieront
les
3uteurs qui
roudennc:n t
Je
,on –
eour!
immédiat : i1s en fonden l la nécemté fur le fou–
v.min domaioc que D ieu
3
fur tautes les cré.tures,
&
plus encare fur la coofervation qui felon eux ell lIne
cré.tion continuée: voici eomme i1s ,"ifonnem. La
conCervation élam une er<.'3tioo continuéc, D ieu ell obli–
gé de produire des fubllances dalls tous les inllans: or
D ieu ne peut p.s produire des fubllanees qu'i1 ne les
produife
rev~eues
de leur modi/ication; il ne les pro–
duit pas fans doute eomme des etres fans formes ,
&
comme des efpeees, ou quelqu'autre des uni"crlau,
d.
Logique: ur parmi les modi6cations dOD! les fubllanees
foO!