CON
tio oráinationh oflendit. Solee '[
u.er; califa ordiniJ
tl~·
111clftorttm, fic diam de ordinattone cafllllm
&
ip[ayum
par,;um oration;J folct
qlltfri.
~idam
fUte !o!a&;/IY/l.
¡m–
periti~
f/llterentes, ajlHJt non uportere
eh
hujllfcemodi
reb,u qutercre, rH:fpicantu fortuitaJ effc ordinationiJ po–
fitionu, fUoJ. ex iflimare penitlJJ ftu/tllm cft.
Si
auum
in '1"ibufáam concedllnt
tfft
ordinationem , neceffe eft
ceiam in omniblls
ellm
concederc.
(p,~ir,ianus
de con–
f/mélione. lib. XVII. [t,b i"itio).
A I'autorité de eet ancien, je me eomentcrai d'ajoíl–
ter eelle d' un célebre grammairien du xv . fiecle, qui
avoir été pendam plus de treme ans principal d'un fa-
meux eollé¡le d' Allemagne.
.
In Grammatica
diélionflY/J
Syntaxi,
pucror/lm
plllri–
mum intereft Ite ínter
exponendltm
non
modo
fenfllm
plr,–
Tib,a 'lJcrbit
tJtcllnqllc ae
confine coacer'Vatis reddant ,
fed dig erant
~tiam
ordine Grammat ho 'Voces alicujlts pe·
riodi, qtltC II/ioqlt; apud attélores acr; altr;ltm jud;c;o con–
{u/e¡Jtcs-, R hetoricá compofitione
cQmmift~
¡une.
HttNc
1UTborttm ordinem
J
p'fteris- in interpretando ad
linguem
exigere t¡ltidnam tlt,/itatis afferae, ego i;fe iJlli
J IIOS
&
tr;genta jarA annos phrontiflerii forJes molefliaJ ae
curas peTeu/;, non [eme! expertltI [11m: iUi enim hae 'lJiá,
fixis, ut ajttnt, oCldis intuentttr accuratiHftjIJe anir(1ad–
Vertrmt '{uot voces Jenfum abJolvant,
'{ltO
paélo diélio–
nllm
ftrll8ftra cohtCreat, fJltOt modis fingll/iJ omnibuJ
jingufa verba refPondeant
:
'{ttod '{ttidem jier; ne'{uit, prd!–
cipltc in longiuJ au/á periodo,
-nifi
hoe f1rdine 'lJeJlttl per
Jc"'amm gradHs, per jing,,/as periodi partes progredi–
antltr. (Grammaticte art;.s inftitlltio per Joannem Stt–
Jembrotl/m RavenfPttrgi Ludi magi(frttm, jam dem,. a,–
cura'. conjignata. Bajilea: , anno
'5"29).
C'ea ce qui fait qu'on trouvc
!i
¡ouven! dans les an–
ciens eommentateurs, ¡el, que CornulUs, Servius, Do–
nat,
ordo ef/;
&c.
la eonC!ruaion
efl,
&e. C'ea aum
le eonCeil que le P. Jouvenci donne aux maitres qui ex–
pliquent des auteurs Latins aux jeuoes gens: le point le
plus importam, dit-il, ea de s' attaeher o bien faire la
confiruélion.
ExpJanatio in duo/n/f
maxim~
confiitit:
l° . in cxponcndo vcrhorllm ordine ae flr/télttra oralio–
l1is:
2°.
in 'lJocu,m obfcltriorrtm cxpofitione. (Ratio dif–
c",di
&
docendi
']0['
']oltvenci.
S.].
P arijiir,
1725") .
Peut-etre Ceroit-i1 plus a-propos de eommeneer par ex–
pliquer la valeur des mots,
avant
~~e
d'eo,
faire la.
con–
ínuaion . M. Rollin , dans Con
trarte des etudes,
IOfiae
:mm en plus d'un endroit Cur I'importanoe de eelle pra–
tique Cur l'utilité que I.s jeunes gens en retirent.
Ce; uCage ea
fi
bien fondé en raiCon, qu'il
ea
reeom–
mandé & Cuivi par tous les grands maitres . J e voudrois
feulement qu'au tieu de Ce borner au pur Cemimem, on
s'élevat peu-o-peu
11
la connoiffanee de la propofition &
de la période; puiCque eelte connoiífanec eC! la raiCon
de la conC!ruaion.
Vay.
C o NS T R
U
CT r o N.
(F)
' C o NCo R
1)
A
NCE,
(rhlolog.)
ea un diaionnaire
de la bible 00 l'on a mis par ordre alphabétique tous
les mots
d~
la bible, a6n de les pouvoir eonférer en–
Cemble, & voir par ce moyen s'ils ont la meme figui–
ñcation par-tout 00 ils Com employés. Ces Cones de
tioncordances
ont eneore un autre ufage, qui ea d'indi.
quer les paífages dOn! on a heCoin, 10rCqu'on ne les Cait
qu'en partie .
.
,. .. .
Ces diaionnaires qUl Cervem a éclarrc" bIen des dlP–
ñeultés, & qui fon! di(paro;tre !es comradiélions que les
incrédules
&
les pl étendus efprlts forts eroyent trouver
dans les Iivres Caims, Cont d'une extreme milité: aum
il n' y a guere de langues favames dans lefquelles on
n'en ait eompoCés. II Y en a en Latin, en
~ree,
en Bé–
breu,
&c. Voye"- -en
le détail dans le
diélion»aire de
'I
r¡voux.
(G)
CONCOR D AN T , adj.
( R hltori'{.) Vers
(0)>–
cordans,
ce Com eertains vers qui ont quelques
r:'OIS
communs, & qui renfermem un fens oppofé ou dlffé–
rem, formé par d'autres mots: tels que eeux-ci.
CONCORDANT
ou
BASSE-TAILLE,
(MI/ji'{.)
bar)'tonanr
:
eelle des panies de la lMufique qui tient
le milieu emre la taille & la baffe .
V.
PAR T
1
E S .
(S)
A I'opéra de Paris
&
dans les coneerts on donne pro–
prement :\ la balTe le nom de
baffe-taille,
&
quelque–
fois celui de
baffe-contre,
lorfqu'elle defeend fort
ba~;
&
on appelle
concordant,
la voix moyenne entre la ¡ad–
le & la bafTe taille. La cIé du
concordant
ea la clé de
fll
Cur
la
troifieme ligne; eelle de la taille ea la cIé d'M
T.mel/l,
CON
fur la quatrleme ; & eclle de la baffe- taiHe, la
cié
de
f.
Cur la qualrieme .
L a plOpan dc nos baífes· tailles de I'opéra ne font que
des
concordanr:
il en fam
~xeepter
le fieur ChatT. y,
dont la
voi~
a eu une étendue finguliere tam en haut
qu'en-bas .
(O)
C O N C O R D A T,
f.
m.
(']lIriJpr.)
en général fi–
gni6e
accord, tranfa élion
;
ce terme o'e11 guele ulité qu'
en parlant d'aaes fort anciens.
00
quali6e de
c.ncor–
dats
,
quelqnes traités faits entre des prinees Céeuliers;
par exemple, il Y en a un du
25"
Janvier I nI pour le
Barrois, pafTé devam d eux notaires au Chatelet de Pa–
ris, emre le roi & le. duc de L orcaine eomme due de
Bar: néanmoins le terme de
concordat
en plus ulité en
matiere bénéñciale, pour exprimer d 'anciens aceord, qui
ont été fuits pour régle r la difpofirion ou les droits fpi–
rituels & temporels de quelques béné6ces. Ces fortes de
con~ordat$
doivent
etre
faits
gra[ultement, autrement
ils
COnt fymoniaques; c'en pourquoi s'ils contiennent quel–
que réCerve efe penfion ou aurre droit, il fau t qu'ils Coient
homologués en eour de Rome. lls Cont cependam bons
entre ceu" qui les On! pafT¿-s, lefquels ne peuven, pas
Ce faire un moyen de leur propre turpitude.
Voy.
L ouet
&
Brodeau,
let.
C.
nO.
40.
&
let.
P.
,,0.
33.
Duper–
ray,
de l'état
&
capacité des eccllfiafli'{. tomo
!l.
liv.
IV. chapo v. p ago
137.
&
[túv. (11)
CON CO
R
D AT ,
poltr ,,, Bretagne ,
eC! la memo
chofe que ce qu'on appelle plus eommunément
com –
paél Breton. Voy. á -deva"t
C
o
M P A C T
B
R E T
o
N •
(11 )
COKCORDAT
¡ait entre le pape LéO>t X.
&
le
yoi Franfois
l .
qu'on appelle eommunémem fimplement
le concordat,
ea un [[aité fait enere eux
a
Boulogne en
Italie , en Ifl6, dOn! le principal objer a éré d'abolir
la pragmatique-fanaion qui fut faite Cous Charles V11.
a
Bourges, en
1438.
Les états aífemblés o Bourges p3r ordre de Charks
VII. ayaot examiné les vingt-trois deerels que le eon–
cile de
Bale
avoit fait
jurqu'stors, les aCCepll!rent
touS,
& en modi6erem Ceulement quelques-uns: ce fUI ce
qui compofa la pmgmatique-Canélion , qui emre autres
chafes retablit les é\ea ions des béné6ces, prive le pa–
pe des annatcs,
&
CoOdent que les
cOllciles générallX
001 le pouvoir de réformer le chef & les membres.
Depuis Charles VII. tous les papes avoienr Collicité
la révoeation de cene pragmarique. Louis XI.
y
avoir
conCemi; mais les lemes de révoeation ne fureO! point
vériliées dans les parlemens. Le elergé s'oppofa aum
fortemem o la révoeation de la pragmatiqne & fur - lout
les univerfités . Charles Vil
I.
& Gouis XlI. lircm ob–
Cerver la pragmatique, & ce fut un des CUletS de difré–
rend cmre J ules 11. & Louis XlI.
Jules Il. cita ce prinee au eoncile de
~atran
pour d6-
fendre la pragmatique, & étoit Cur le poillt de la eon–
damner 10rCqu'i1 mourut .
Fran~ois
1.
étant l'alTé en Ttalie , en
1r Ir,
pour re–
prendre le duché de Mitan qui lui appartenoit, & ayane
pris la ville de Milan,
C~ut
par fon ambaffadeur , que
le pape & le
concil~
de L atran .v"iem déeerné eotme
S. M. une oitation 60ale &
p~remptoire,
pour allégl1er
les raiCons qui empechoiel\t d'abolir la pragmatique. 11
réfollll de traiter a
vec
L éon X. leque! de fOIl c6té
e\l~r
eha 3 faire Ca paix avee ce prinec, & pour Oet effet fe
rendit o Boulogne 00 ils eurem une entrevOe le
JI
Dé–
eembre I
f
r
5" ;
apres ql10i Franc;ois
1.
n t
)U~na
a
Mi–
lan laitTant le ehaneelier du Prat pour convenir des eon–
ditioos du tmité avee les eardinaux d'L\neone & Sanai–
quattro que le pape avoit commis pour ceue négociatio." .
Le
con<ortlat
fut ainfi eonclu le I[AoClt Ifl6, &
10-
Céré dans les aaes du concile de atran, eomme une
regle que les Franc;ois devoient Cuivre
:i
l'avenir eu ma-
tiere eeeléfiaítique & bénéliciale .
.
Ce traité ne parle point de I'automé des eonci!es .
La pragmatique-fanaion fut aboli",
I~Ol1
pas en entler,
mais le nOIn de
fragmati'{lte
q'!i étolt ?dlru.x aux
pap~s
fut aboli, aum bIen que- les arllcles qut étmen¡ contral–
res aux prétemions des papes . La plílpan,
de~
alltres ar–
ticles ont été eonCervés .
Le
concordat
eC! divifé en deuze
rubrique~
ou titres .
Le premier abolit les é!eéH,?ns des .éveques , "?bés ,
& prieurs eonvenlUels, qUl étolent vralment éleéllts,
&
aceorde au pape le droit d'y pourvoir Cur la nominadon
du Roi · & dil que quand ces
m~mes
b6uéfiees v. que–
rOn! en'eour de Rome , le pape y pourvoira f.,ns atlen–
dre la nomin.tion du Roi .
l,e feeond abolit les graces cxpeélatives, Cpéciales, Ol\
:Rrrr :¡,
·
~é"