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680

CON

pino les, outre quelque plat de régal.

R<itlt.

J"

cencla–

v<

d' /i/e:randr< VII.

( 1)

D ans l'imerregne, le raeré colIége prétend qu'il lui

.,n da plus d. rcrpea qu':i

la

perConoe m':me du pape,

paree qu'élam compoCé de toutes les lIations ehrélien–

Des, il repré CCDlC IOUle la hiérarchie de l'EgliCe.

'en

pour celle raiCon que les amballadeurs alIanl

a

l'audience

du collége metrem un genou en terre,

&

nc fe levem

qu'apres que le cardinal doyen leur a fait ligne .

Le chef de

In

maifon

Sav<lIi

garde les clés du

con–

clave ,

cornme maréchal héréditoire de l'Eglife. Mais

les clés du dedans fom gardées par le cardinal camer–

lingue

&

par le mai tre aes cérémouies.

lI1Em.

de

M.

Amelar de la Houlfaye,

t ome

l/.

au mot

cone/av e.

e o

N

e L A

V

1

S

TE,

f.

m .

('}Ilrifprud.)

ell un

domellique qu'un cardioal enfermé daos le conclave pour

I'é leaion d'un pape tiem nvec lui pour le C<rvir . eha–

q ue cardioal en peur avoir deux,

&

meme trois s'il en

princc .

Quoique

la

qualité de domenique préfente une idée

)¡umiliante, les fonaion s d'un

eondavif/-c

'le le fom pas.

Ces places fOil! fort rccherchées,

&

nos jeune abbés

Fr3o~ois

de la plus haute dininaion ne fonr pas difficul–

té de s' y alruJetrir , la connoirr."lce du conclave é lam

lIécellaíre

a

nn

homme qui peuI prétendre aux dignités

ecclélialliques les plus émioentes. Quand le conclave

di

fini on leur aecorde ordinairement le

gra¡iJ

pour

l es

bull~s

d'un des bénéfices conr.lloriaux 'lu'ils pour–

rOnt obtellir par la Cuite .

e

o

N

e L

u

RE,

v. aa.

&

o. a plulieurs aeceptions :

quelquefois

iI

ell fynonyme

a

terminer,

&

1'011 dit

ter–

¡niner

&

tone/llre It?le t1ffllire;

ji

fignifie quelqucfois

úrer une con!¿qu(lue del

propoJltionl

qu'on a

aVllnr.la

.

En '}llriJprud<nce,

c'ell prendre des conclufions dans

une caufe, inaanee, ou proees.

VOJez ei-aprh

e o N–

CLU S IONS .

C

onclfl.re

en procts par écrít,

ou

conclure un proctJ,

C'en palrer, c'ell-:\-dire figner un appoiDtcrnenr appellé

appointement de eone/rifion

fur l'appel d'noe fcntence

rendue en proces par écrit; cet appoínlemeO! porte que

le proces par écrit d'entre tel

&

tel ell

re~n

&

eonelre

p our juger en ln

tnanicre

:l~coutumée,

&

~ue

les

pa~des

fOllt appoin!ées

~

fourOlr

grlef~ '

réronfes, fime

produalon~

n ouvelles

&

icelles eontredlCe '11

Y

éche!,

&

fauf a

[aire coll;tion .

Cene

dernierc

claute

vicm de ce qu'an–

ciennement, lorfque les parties mettoien! au

gre~e

leur

produaion

prin~ipale.,

avam

d~

eo_"dure

le. proee" le

greffier la collatl0nnolt pour vo" " elle étolt complete;

ce qui ne fe fait plus préfenrement.

C ongé fa llte de eone/II",

ell le défaut qui ell donné

iI

I'intimé lorfque l'appellant refufe de

eone/llre

le pro–

c es par éerir. Le proti t de ce défaut emporte la déchéan–

ce de l'appel,

&

la confirma!ioo de

~. fent~nce .

D éfaut fartt de eone/u",

en le délaut qur ell accor–

dé ;\ I'appellant lorfque l'imimé refufe de

eonel[f".

le

proces p.r écril: le protit de ce défaut ell que 1IntImé

ell Melaré déchil du profit de la fentenee.

(/1)

• e o

N

e L

u

S ION,

r.

f. (

L ogi".)

e'en ainr. qu'

on appelle la propofition qu'on avoit

ii

prou ver,

&

qu'on

dédui! des prémillcs.

VOJez

S

y L L

o G I S

M E.

00 doooe all!fi le méme 110m géllér.alemem en L o–

gique, Mélaphylique, Morale,

&

Phyr.que fcholaniques,

:tuX diftéremes propolitions qu'on

y

démonrre ,

&

aux

démonnra!ions qu'on employe :\ cet effet. Aiofi l'exi–

flell ee de D ieu ell une

eonc/ujion

de Métaphyfique.

O"

intitule en ce fens les thefes qui ne fone que des poli–

tinos de Philofophie redigée par paragmphes,

eonclrifions

de P hi/ofophie , coneluji..." Phi/ofophi",.

e

o

N

e

L

u

I ON',

dans I'are Oratoire,

c'eO la dcr–

niere partie du difcours , celle qui le termioe . Elle com–

preod elle-meme deux parties, ou pour mieux dire elle

a deu. Cortes de fonaioos : la premíerc conliae

a

faire

uoe coune réeapitulntion des priocipales preuves: la fe–

conde confille

a

excller dans l'ame des juges ou des au–

diteurs les femímens qui peuvent conduir.

ii

la perfua–

/ion. La premierc partíe demaode beaucoup de

précir.oo,

d'adrelfe,

&

de difcernemem, pour ne dire que ce 'lu'

iI

faU!,

&

ponr rappeller eo peu de mots

&

par des

tours variés l' dTentiel

&

la Cubnance des preuves qu'

L'A.uteor a ton d'afforer que les PcreJ de l'Afriqoe

n';¡droirent

jam:1is le Canon de Sardes,

~u

(ujet de..s

3ppels:tu

(oDveuin ron.

tire .

11 ",lS Ooit emre

les lEgan de

Rome

Se

Je.

Veres de f;avoir

ti

ce

non

3voit élé

éuhli

dans

le

Concih: de

Nicc!e;

ce poiar–

h ..

nt

c!cl.urci , on

ne

refufa

point

.1'

admenre

les appcls

l.

Ro.>rne ,

Dm.s

lc~n

(ynodes

i.b

dcferuhreot

(eqJement ces

3ppclJ , 3D

clcrgé

CON

on a Mployées <lans le difcours. Mais l'éloqoeoce ré–

ferve fa plus grande force pour la feconde partie: c'o1t

par le fecours du parhétique qu'elle domine

&

qu'elle

tríomphe .

V OJez

A

N

¡\

e

E P H A L

E'o

F.,

PI!

Il

o

R A 1-

S

o

N,

P

A S ION,

R

E'e

¡\

PI TUI.. A T I ON . (

G )

e o

N

e

L

u

S

IO N •

('}lIrifp.)

fOn! les fios auxquel–

les tend .une demaode formée en junice.

Un huimer preod des

eonelrifio1l'

p~r

un exploi! de

demande.

L es procureurs en preoneot par des reqQetes verbales

&

autres, meme par des dél'enfes, dires, brevets,

&

au–

tres procédures; mais au parlemen! ou la procédure fe

fait plus regulierement qu e dans la phiparr des autres

!ri–

buoaux, on oe recooooir de

cone/ufion,

val.bles eo la

forme 'lile celles 'luí foot prifes par une

requ~te,

&

qui

COnt dans la derniere partie de la requete deninée

:t–

cooteoir les

eone/rifiom.

Les avocats prenoem .um des

eonelujion,

eo plaidaor

&

eo écrivao! ..

Le mioincrc public prend pareillement des

eenclrifio1l'

verbalemenr

&

par écrit.

Eofio il y a différemes fortes de

cOl1c1rifions

que oous

expliquerons chaelllle

fép.re

meo! .

La forme des

cone/ufiom

en aum différeme feloo les

divers objets auxquels elles tendeo!.

00 peut corriger, chaoger, augmenter ou rellr.iodre

fes

coneltifiom

!.1It que les choCes fonr emiere , e'en-a–

dire tam que la partie adverfe o'eo a pas demandé aae

ou. qu'il oe lui a pas été oaroyé.

11

Y

a eneore un cas ou I'on ne peur pas changer fes

cone/rifiom,

c'ell 10rCqu'on s'en renrainr

a

la Comme de

100

liv . pour étre admis

11

la preuvc !enimoniale; 011

oe peut plus demaoder l'excéden! lorfque la preuve elt

ordoooée.

eelui qui varie daos fes

eone/rifiom

&

qui oecafionoe

par-l:i des dépeos, doit les Cupporter eomme fraís fru –

firatoires.

e o N

e

L

u

S

ION

S A L TER

N

A T

1

V E S,

font celles

ou 1'00 doone

a

la

partie adverCe I'option de deux cho–

fes qu'on luí demaode .

e o

N

e

L

u

S I ON S D E S

A v o

e

A T S

font de deux

fortes ; les unes qu'ils preonent eo plaidant, les autres en

écrivanc.

l Is ne peuvem

!'l

l'audience prclldre d'autres

concllljiollJ

que celles qui fom portées par leurs piee.s,

mnios

qu'ils oe Coieor amnés de la partie ou du procureur,

aoquel cas il s peovent prendre de oouvelles

eonelrifions

fur le barreau, qu'on appelle aum

cone¡'ifions jlldidai–

"es

parce qu'elles Coor prifes eo j ugemenr, c'ell-a-dire

ii

l'audience .

Anciennemenr au parlement de Paris les avoca!s oe

prenoien! poinr Jes

cone/rifio"s

des caufes qu'ils plaidoi–

cm;

c'étoit le proeureur qui amaoir :\ la plaidoirie, le–

quel

a

la fin de la cauCe prenoi! les

cone/ufions"

&

l'on

n'alIoi! aux opiníoos qu'apres que les

eondlljions

avoi–

en t ¿té priCes; c'en ce que l'on voit dans les aociens

arr':ts rédigés eo L atin , ou immédiatement avant le di–

fpofitif il en dit

pojli¡lIam cone/uf/lm fllit

i"

eattfá.

. Mais depuís long rcms

íl

en d'ufage que les

eoml/l–

jiom

Ce prenneot nu commeocement de la plaidoirie, ce

qui a été introduir afin que les juges connoilfent tour

d'abord quel en l'objet des faits

&

des moyens 'lui voo!

leur etre expofés;

&

pour faciliter l'expédition des af–

faires, on a difpenfé les procureurs d'a({jller

a

la plai–

doirie des avocats, lefquels eo conC¿quence prennent

eux-memes les

eone/u¡;om

au eommeocement de la plai–

doirie;

&

comme eo cetre partie i1s Cuppléent le procu–

reur abfeO!, il en d'ufage qu'ils foíenr déeouverts en

prenao: les

cone/ujiom,

nu Heu qu'eo plaidaot ils

lollt

roaJours couverts.

11

ell néaomoins demeuré quelques veníges de l'an–

cien uf:1ge, eo ce que quaod les juges veuleO! aller aux

opinions avant que les pl"idoiries foient fioies, le pr,!r.–

dent ordoooe aux avocats de conclure, fur-tout pour

ceux qui n'on! pas eocore parlé;

&

daos les caufes du

graod r6le, quoique les avOeats prennent leurs

eone/I/–

]iom

en

commeo~atl!

¡¡

plaider au barreau, ils les re–

prenoenr eo ti oiffant,

&

pour ce! efler defeeadellt du

bar-

(ob;¡lterne

&:

I'on ne decicb rien

i

l'c!gard de.

'EvequCJ ,

Ce

'leD~

ce induir ulle pré(umprion f.avor.abJe

;lU

Canon de

~arde$.

(M)

(,) On s'di bcaoooup rdacbé 3ujoord'hai far

La

riguror

done

on

foit

auuefo¡.

avec

le,

Ca.rdinauz:

&

lcur fuite ,

~

fubftanuel

ee~

pendant en cft lOUjouCl

le

mEme.

( M )