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CON
pino les, outre quelque plat de régal.
R<itlt.
J"
cencla–
v<
d' /i/e:randr< VII.
( 1)
D ans l'imerregne, le raeré colIége prétend qu'il lui
.,n da plus d. rcrpea qu':i
la
perConoe m':me du pape,
paree qu'élam compoCé de toutes les lIations ehrélien–
Des, il repré CCDlC IOUle la hiérarchie de l'EgliCe.
'en
pour celle raiCon que les amballadeurs alIanl
a
l'audience
du collége metrem un genou en terre,
&
nc fe levem
qu'apres que le cardinal doyen leur a fait ligne .
Le chef de
In
maifon
Sav<lIi
garde les clés du
con–
clave ,
cornme maréchal héréditoire de l'Eglife. Mais
les clés du dedans fom gardées par le cardinal camer–
lingue
&
par le mai tre aes cérémouies.
lI1Em.
de
M.
Amelar de la Houlfaye,
t ome
l/.
au mot
cone/av e.
e o
N
e L A
V
1
S
TE,
f.
m .
('}Ilrifprud.)
ell un
domellique qu'un cardioal enfermé daos le conclave pour
I'é leaion d'un pape tiem nvec lui pour le C<rvir . eha–
q ue cardioal en peur avoir deux,
&
meme trois s'il en
princc .
Quoique
la
qualité de domenique préfente une idée
)¡umiliante, les fonaion s d'un
eondavif/-c
'le le fom pas.
Ces places fOil! fort rccherchées,
&
nos jeune abbés
Fr3o~ois
de la plus haute dininaion ne fonr pas difficul–
té de s' y alruJetrir , la connoirr."lce du conclave é lam
lIécellaíre
a
nn
homme qui peuI prétendre aux dignités
ecclélialliques les plus émioentes. Quand le conclave
di
fini on leur aecorde ordinairement le
gra¡iJ
pour
l es
bull~s
d'un des bénéfices conr.lloriaux 'lu'ils pour–
rOnt obtellir par la Cuite .
e
o
N
e L
u
RE,
v. aa.
&
o. a plulieurs aeceptions :
quelquefois
iI
ell fynonyme
a
terminer,
&
1'011 dit
ter–
¡niner
&
tone/llre It?le t1ffllire;
ji
fignifie quelqucfois
úrer une con!¿qu(lue del
propoJltionl
qu'on a
aVllnr.la.
En '}llriJprud<nce,
c'ell prendre des conclufions dans
une caufe, inaanee, ou proees.
VOJez ei-aprh
e o N–
CLU S IONS .
C
onclfl.reen procts par écrít,
ou
conclure un proctJ,
C'en palrer, c'ell-:\-dire figner un appoiDtcrnenr appellé
appointement de eone/rifion
fur l'appel d'noe fcntence
rendue en proces par écrit; cet appoínlemeO! porte que
le proces par écrit d'entre tel
&
tel ell
re~n
&
eonelre
p our juger en ln
tnanicre
:l~coutumée,
&
~ue
les
pa~des
fOllt appoin!ées
~
fourOlr
grlef~ '
réronfes, fime
produalon~
n ouvelles
&
icelles eontredlCe '11
Y
éche!,
&
fauf a
[aire coll;tion .
Cene
dernierc
claute
vicm de ce qu'an–
ciennement, lorfque les parties mettoien! au
gre~e
leur
produaion
prin~ipale.,
avam
d~
eo_"dure
le. proee" le
greffier la collatl0nnolt pour vo" " elle étolt complete;
ce qui ne fe fait plus préfenrement.
C ongé fa llte de eone/II",
ell le défaut qui ell donné
iI
I'intimé lorfque l'appellant refufe de
eone/llre
le pro–
c es par éerir. Le proti t de ce défaut emporte la déchéan–
ce de l'appel,
&
la confirma!ioo de
~. fent~nce .
D éfaut fartt de eone/u",
en le délaut qur ell accor–
dé ;\ I'appellant lorfque l'imimé refufe de
eonel[f".
le
proces p.r écril: le protit de ce défaut ell que 1IntImé
ell Melaré déchil du profit de la fentenee.
(/1)
• e o
N
e L
u
S ION,
r.
f. (
L ogi".)
e'en ainr. qu'
on appelle la propofition qu'on avoit
ii
prou ver,
&
qu'on
dédui! des prémillcs.
VOJez
S
y L L
o G I S
M E.
00 doooe all!fi le méme 110m géllér.alemem en L o–
gique, Mélaphylique, Morale,
&
Phyr.que fcholaniques,
:tuX diftéremes propolitions qu'on
y
démonrre ,
&
aux
démonnra!ions qu'on employe :\ cet effet. Aiofi l'exi–
flell ee de D ieu ell une
eonc/ujion
de Métaphyfique.
O"
intitule en ce fens les thefes qui ne fone que des poli–
tinos de Philofophie redigée par paragmphes,
eonclrifions
de P hi/ofophie , coneluji..." Phi/ofophi",.
e
o
N
e
L
u
I ON',
dans I'are Oratoire,
c'eO la dcr–
niere partie du difcours , celle qui le termioe . Elle com–
preod elle-meme deux parties, ou pour mieux dire elle
a deu. Cortes de fonaioos : la premíerc conliae
a
faire
uoe coune réeapitulntion des priocipales preuves: la fe–
conde confille
a
excller dans l'ame des juges ou des au–
diteurs les femímens qui peuvent conduir.
ii
la perfua–
/ion. La premierc partíe demaode beaucoup de
précir.oo,d'adrelfe,
&
de difcernemem, pour ne dire que ce 'lu'
iI
faU!,
&
ponr rappeller eo peu de mots
&
par des
tours variés l' dTentiel
&
la Cubnance des preuves qu'
L'A.uteor a ton d'afforer que les PcreJ de l'Afriqoe
n';¡droirent
jam:1is le Canon de Sardes,
~u
(ujet de..s
3ppels:tu
(oDveuin ron.
tire .
11 ",lS Ooit emre
les lEgan de
Rome
Se
Je.
Veres de f;avoir
ti
ce
non
3voit élé
éuhli
dans
le
Concih: de
Nicc!e;
ce poiar–
h ..
nt
c!cl.urci , on
ne
refufa
point
.1'
admenre
les appcls
l.
Ro.>rne ,
Dm.s
lc~n
(ynodes
i.b
dcferuhreot
(eqJement ces
3ppclJ , 3D
clcrgé
CON
on a Mployées <lans le difcours. Mais l'éloqoeoce ré–
ferve fa plus grande force pour la feconde partie: c'o1t
par le fecours du parhétique qu'elle domine
&
qu'elle
tríomphe .
V OJez
A
N
¡\
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E P H A L
E'o
F.,
PI!
Il
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R A 1-
S
o
N,
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A S ION,
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E'e
¡\
PI TUI.. A T I ON . (
G )
e o
N
e
L
u
S
IO N •
('}lIrifp.)
fOn! les fios auxquel–
les tend .une demaode formée en junice.
Un huimer preod des
eonelrifio1l'
p~r
un exploi! de
demande.
L es procureurs en preoneot par des reqQetes verbales
&
autres, meme par des dél'enfes, dires, brevets,
&
au–
tres procédures; mais au parlemen! ou la procédure fe
fait plus regulierement qu e dans la phiparr des autres
!ri–
buoaux, on oe recooooir de
cone/ufion,
val.bles eo la
forme 'lile celles 'luí foot prifes par une
requ~te,
&
qui
COnt dans la derniere partie de la requete deninée
:t–
cooteoir les
eone/rifiom.
Les avocats prenoem .um des
eonelujion,
eo plaidaor
&
eo écrivao! ..
Le mioincrc public prend pareillement des
eenclrifio1l'
verbalemenr
&
par écrit.
Eofio il y a différemes fortes de
cOl1c1rifions
que oous
expliquerons chaelllle
fép.remeo! .
La forme des
cone/ufiom
en aum différeme feloo les
divers objets auxquels elles tendeo!.
00 peut corriger, chaoger, augmenter ou rellr.iodre
fes
coneltifiom
!.1It que les choCes fonr emiere , e'en-a–
dire tam que la partie adverfe o'eo a pas demandé aae
ou. qu'il oe lui a pas été oaroyé.
11
Y
a eneore un cas ou I'on ne peur pas changer fes
cone/rifiom,
c'ell 10rCqu'on s'en renrainr
a
la Comme de
100
liv . pour étre admis
11
la preuvc !enimoniale; 011
oe peut plus demaoder l'excéden! lorfque la preuve elt
ordoooée.
eelui qui varie daos fes
eone/rifiom
&
qui oecafionoe
par-l:i des dépeos, doit les Cupporter eomme fraís fru –
firatoires.
e o N
e
L
u
S
ION
S A L TER
N
A T
1
V E S,
font celles
ou 1'00 doone
a
la
partie adverCe I'option de deux cho–
fes qu'on luí demaode .
e o
N
e
L
u
S I ON S D E S
A v o
e
A T S
font de deux
fortes ; les unes qu'ils preonent eo plaidant, les autres en
écrivanc.
l Is ne peuvem
!'l
l'audience prclldre d'autres
concllljiollJ
que celles qui fom portées par leurs piee.s,
mnios
qu'ils oe Coieor amnés de la partie ou du procureur,
aoquel cas il s peovent prendre de oouvelles
eonelrifions
fur le barreau, qu'on appelle aum
cone¡'ifions jlldidai–
"es
parce qu'elles Coor prifes eo j ugemenr, c'ell-a-dire
ii
l'audience .
Anciennemenr au parlement de Paris les avoca!s oe
prenoien! poinr Jes
cone/rifio"s
des caufes qu'ils plaidoi–
cm;
c'étoit le proeureur qui amaoir :\ la plaidoirie, le–
quel
a
la fin de la cauCe prenoi! les
cone/ufions"
&
l'on
n'alIoi! aux opiníoos qu'apres que les
eondlljions
avoi–
en t ¿té priCes; c'en ce que l'on voit dans les aociens
arr':ts rédigés eo L atin , ou immédiatement avant le di–
fpofitif il en dit
pojli¡lIam cone/uf/lm fllit
i"
eattfá.
. Mais depuís long rcms
íl
en d'ufage que les
eoml/l–
jiom
Ce prenneot nu commeocement de la plaidoirie, ce
qui a été introduir afin que les juges connoilfent tour
d'abord quel en l'objet des faits
&
des moyens 'lui voo!
leur etre expofés;
&
pour faciliter l'expédition des af–
faires, on a difpenfé les procureurs d'a({jller
a
la plai–
doirie des avocats, lefquels eo conC¿quence prennent
eux-memes les
eone/u¡;om
au eommeocement de la plai–
doirie;
&
comme eo cetre partie i1s Cuppléent le procu–
reur abfeO!, il en d'ufage qu'ils foíenr déeouverts en
prenao: les
cone/ujiom,
nu Heu qu'eo plaidaot ils
lollt
roaJours couverts.
11
ell néaomoins demeuré quelques veníges de l'an–
cien uf:1ge, eo ce que quaod les juges veuleO! aller aux
opinions avant que les pl"idoiries foient fioies, le pr,!r.–
dent ordoooe aux avocats de conclure, fur-tout pour
ceux qui n'on! pas eocore parlé;
&
daos les caufes du
graod r6le, quoique les avOeats prennent leurs
eone/I/–
]iom
en
commeo~atl!
¡¡
plaider au barreau, ils les re–
prenoenr eo ti oiffant,
&
pour ce! efler defeeadellt du
bar-
(ob;¡lterne
&:
I'on ne decicb rien
i
l'c!gard de.
'EvequCJ ,
Ce
'leD~
ce induir ulle pré(umprion f.avor.abJe
;lU
Canon de
~arde$.
(M)
(,) On s'di bcaoooup rdacbé 3ujoord'hai far
La
riguror
done
on
o·
foit
auuefo¡.
avec
le,
Ca.rdinauz:
&
lcur fuite ,
~
fubftanuel
ee~
pendant en cft lOUjouCl
le
mEme.
( M )