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CON

générales;

&

les réferves pour les béné6ces qui vaque–

rour, COn! abolies.

L e troilieme établir le droit des gradués.

L e quarrieme rélervc

il

chaque pape la facult é de

donller un mandat apoflolique, afin de pourvoir d'on

béllétice Cur un collareur qui aura dix

b~néfices

¡¡

Ca

eollation;

&

il

di

dit que dans les provifions des béné–

fices, on

ex primera

leur yraie vnlcur ordinaire .

Le cinquieme ordonne que les cauCes

&

appell.tions

foicnr rerminées Cur les Iieux par les juges qui On! droil

d'en eonnoltre par coO tume

00

privilége , excepté les

cauCe. majeures qui Conr dénommées

d.ns

le droi t ;.

&

pour les appellations de eeux qui Conl CoOmis au S. hé–

~e,

iI

efl dit que I'on commetrra des juges fur les lieux

luCqu'a la fin du proces .

Les 6< , 7" , 8

e ,

9" ,

&

10"_titres qui traitent

d.es

pof–

[e(leurs pailibles, des concubinaires, des excommuniés ,

des imerdilS, de la preuve que I'on peur tirer de ce qui

e(t élloncé dáns les lemes ,?U bulles du pape, fOn! con–

formes a ce qui efl porté par la pragmatique-Canaion .

Le onzieme titro e(t pour I'abolitiotl de la Clémenti–

ue

litteris .

E r le aernier e(t pour .(f,'"er I'irrévocabilité du

con–

cordat.

L e pape en vaya "

Fran~ois

l.

la révocalion de la

pr.gmatique

&

le

concordae,

&

demanda que ces deux

na.s folfenr enregi(trés par les parlemens de France.

L e roi ne voulut pas

qu~

I'on publih la révocation de

la pragmatique; mais il alla lui-meme au parlement de

P aris pour y faire enregirtrer le

concordae,

ce que le

parlement refuCa alors de faire: il y eut auffi de fortes

oppofitions du clergé

&

de l'univerfiré .

L es motifs des oppofitions étoient les inconvéniens

q~e

I'on trouvoit dans I'abolirion des éleaions , I'évoca–

tion des caufes majeures • Rome ,

&

dans I'obligarion

d'exprimer

b

vraie vakur des bénéfices daos les pro–

vifiollS.

Ces motifs furen t expliqués dans des remonrrances ,

&

envoyés au R oi: mais le ehancelier du Prat répon–

dil, que li I'on n'avoit pas fait le

concordae,

la pragma–

tique n'auroit pas moios été revoquée par le eoncil.; que

la nominalion du Roi aux grands béné6ees n'étoi t pas

un droit nouveau, que nos Rois en avuient joüi faus les

deux premieres races; que le Roi nommoit preCque tou –

jours aux éveehés; le droit de nominarion qui étoit d'a–

bord commun • touS les fideles, ne

s'exer~anr

pas bien

en commUII, pa(fa au fouverain comme ayan! le gou–

veroement de I'élat, dont l'EgliCe fail partie.

En eonCéquence le Roi o'eUl point d' égard aUI re–

m ontranees du parlement ; il envoya, par le feigneur de

la Tremoille , un ordre précis au parlement d' enregi–

firer le

c"ncordat

Cans délibérer davamago: ce qui tur

fail cnfin le

22

Mars 15' 17, mais avee protellation que

e 'étoit du rres - expres eommandement du Roi réitéré

plur.eurs fo;"

&

que 1'011 cominueroit d'obCerver la prag–

matique ,

En effet, dans les conte(tations qui fe préCenteren t

enCuite conceruanl les nominations aux évechés

&

ab–

bayes, le parlement jugeoit Cuivanr la pragmatique; au

eontraire , le grand conCeil auquel L ouiCe de Savoie,

r égente du royaume pendant la priCon de Fran<;ois 1.

r envoya ces caufes, les jugeoit Cuivan! le

concordat :

c'e(t

pourquoi le R oi, 10rCqu'il fut de retour, par une décla–

r ation de 15'27, amibua poor toujours la connQi(fance

de ces Cortes de matieres au grand-conCeil; ce qui con–

tribua beaueoup • augmenter certe joriCdiétion,

Par diverCes bulles

pofl~rieures

au

(oncordat,

les di–

fpo ntions par rapport 3 I'expreffioo de la valeur des 'bé–

oéfices

&

au! mandatS, furem révoquées; la nomina–

tion du Roi fur étendue , meme aux évechés

&

abb.–

yes qui .voiem privilége d'élire .

L e parlement, le clergé,

&

les états a(femblés,

001

fait de lems en tem, diverCes iollances pour le rétabl if–

Cement des él.aions; on a meme fair long-tems des

prieres publiques, pour demander • Oieu I'abolition du

concordae:

mnis le

concordat

e(t demeuré daos le

me–

me état,

&

e(t préCentemeot obfervé Cans aucune con–

rradiaion.

D .ms les pays conquis

&

aulres qui oot été réunis

a

la

France, pollérieurement au

concordae,

le R oi oom–

me aux bénétices en vertu d'indults particuliers qui 00[

été aecordés en divers tems par les papes .

Plu r.eurs auteurs on t écrit eontre le

concordat

&

con–

tre le chancelier du Prot, avec lequel

il

fut cooclu .

11 faut néanmoins convenir , comme l'obCerve M . le

préfident H enaut, que les anoates contre leCquelles on

$'efi beaucoup recrié. n' OOt poiut été établies par le

CON

cOIJCordat,

mai! par une bulle qui (uivit de pres ;

&

elles furent depuis re(traintes aUl béoéfices confillorinux:

qu' a I'égard du

cOtlcordat,

il e(t lurte en ce que pour

la nomination au¡ grands bénéfices ,

iI

n':l fait que

rendre au R oi un droir dOn!

Ces

prédéce(feurs ayo–

ienl long - tems joüi; que nos Rois ayant fondé la

plupart des grands bénéfices, la collation doit leur en

appanenir; que c'ell au Roi :\ exercer les droits qu'e–

xer~oient

les premiers /ideles,

&

qu' ils lui On! remis

loreque l'EgliCe a été

re~lte

dans l'état pour prix de 1"

proteétion que le Roi accordoir

~

la r

7

ligion; que les

éleaions étant devenues une r.monte pubhque, les grands

liéges étoient fouven! remplis par des gens de néant

peu propres

Ji

go.uverner;

&

qu'il. choCes égn!es,.iI vaut

m ieus que ce Ton la noblerre.

Voy,,:.

161

hijlorunJ de

Franct

auX

années

J

5' 1

f

&

fttivantes , It

t~xtt!

dtl. ton"

cordat,

&

le commmtaire de

Rebuffe,

&

lo t.raitis

de

Genebrard

&

DUplly ,

CA)

C

O N

e o

R D A T,

enere Sixte

IV.

&

Louil

X l ,

dI:

un .ccord qui fut fait entr'eux en t472 ,

11

e(t rappor–

lé dans les eXlravaganres communes

chap o

l .

d,

trenga

&

pace, ch.

j.

&

commence par

ce~

mots:

ad "ni–

verfa liJ eoclel.'''''

Par ce.

concord~t

Slxte

1V,

voulant

pacifi er les dl(fenr.ons qUl Cubr.(toleot entre la COur de

Rome

&

la France

11

l' occafion de la pragmatique–

fanétion donna aux 'collateurs ordinaires lix m ois libres

pour

co~f~rer

les bénéfices;

C~avoir ,

Fév.rier,

,~vri,1

Juin, Aout, Oaobre

&

D

éeemb.re

,. au heu qu lis

n

a–

voient auporavant que quatre molS hbres, pendant leC–

quels ils n'étoient pas Cujets allX graces expeaatives;

il

fe réCerva né.nmoins la faculté d'accorder fit graces;

iI

fe réCerva auffi jufqu" un cenain rems la diCpolition

des bénéfices de France , po(fedés par les cardinaux

&

par leurs familiers;

iI

tit auffi quelques reglemens fur

le jugement des cau(es

&

appellatioos,

&

ordonna que

les laxes faites par Jean XXII. pour les bénétices

Ce–

roient obl.rvées; mais ce

(oncordat

ne fut pas exécuté:

le procureu r général de Saint-Romaill s'y oppoCa com–

me étant eonenirc aux decrets des conciles de Con–

flan ce

&

de Basle , Celon

13

remarque

&

note margina–

le de Dumoulin Cur I'extravag.

ad 1",;verfa/;I,

fur le

mot

proh dolor. V oy

n

'<1

noeo fur lel indllltl,

par

PinCon,

tome

l .

p,

32.

CA)

C

O N

e o

R D A T

G

I!

R M A N I

Q.

u

E,

e(t un accord

fair en 1447 entre le légat du Caint r.ége , I' cmpereur

Fréderic

111.

&

les princes d' Allemagne, paur rairon

des égliCes , monalleres

&

autres bénéfices d' Allema–

gne, confirmé par le pape Nicolas V .

Par ce

concordat,

le pape ,Ce réf"rve tous les béné–

fi ces mentioooés dans les extravagantes ' exurabilil 4 ,

&

ad regimen

13 . aux modificarions Cuivantes. '

10.

11

conCerve ou pi (lrór il rétablit la liberté des

éleaions dans les églifes cathédrales , métropolitaioes

&

monafleres,

&

s'oblige de les confirmer;

:1

moins que

pour des jufles cauCes

&

de l'avis des cardinauI, il oc

fUt néce(faire de pourvoir un Cujet plus digne

&

plus

capable,

.

2°.

11

lailTe les con6rmations des éleétions, dans l'or–

dre commuo aux Cupérieurs,

&

promet qu 'il ne diCpo–

fera poin! des ptélatures des moniales, 3 moitlS qu'eI–

les ne Coient exemptes, auquel cas m ¡!me il n'en

di–

fpoCera que par commiffion

ad partel ,

3°.

11

abolit les .xpeaatives pour tous les autres bé–

nétices inférieurs,

eX

en donne aux ordinaires la libre

diCpor.rion pendant (jx

mois,

femblable

a

l' alternarive

des

év~ques

de Bretagne,

4° . Si dans les Irais mois du jour que la vacance

fera connue, le pape n'a pas pourvu pendanr les mois

qu'iI s'ell réfervé, il Cera permis , I'ordioaire de pour–

voir.

fO.

11

e(t dit que le tems pour accepter ce

He

alrer–

native commencera

:1

courir

a

I'égard du pape,

:i

com–

pler du premier J uin lors prochain,

&

durera

a

I'ave–

nir s'il n'en e(t autremeot ordonné du con(ememeO! ¡fe

la nntion germanique daos le prochain concile.

6°. L es fruirs de In premiere aunée des bénétices

vacans (eroOl payés pnr forme d'aonate, fuivaOl la

(3-

xe délivrée par la chambre, appellée

commllnJ fervicu,

7°. Que (j les taxes font erceffives, elles (erom mo–

derées,

&

qu'a cet efiel iI fera nommé des commiC–

(aires qui fnformerom de la qualité des chafes. des

circonflances, des tems

&

des Iieux .

8°. Que les taxcs Ceront payées moitié dans I'an du

jour de la po(feffion pair.ble,

&

I'aurre dans l' aonée

fuivaote,

&

que fi le béné6ce vaque plufieurs fois daos

une année, il De Cera néanmoins d(l qu'une feule rue .

9°, Que celle des autres béoé6ces inférieurs fe pa–

yer~