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e

.690

CON

cubioaires qui font moins favoriCé's,

&

eotre lefquels la

Í~duéHoo

etl eocore plus

iI

craiodre.

'L 'qrdonoaoce du mois de Janvier

1619,

arto

131.

dé'–

feod

(aUleS

donations entre concubinaires.

Conformément

3

ceue ordonoance, loutes dooations

de ceue oalure failes emrevifs ou par leflameot, fOn!

nu lles , o u du moins réduétibles

iI

de timples .limens;

car on peuI donner des .Iimeos :; une concubin.,

&

:1lI

x enfans nalurels; on acco¡de méme quel<¡uefois , ou–

tre les alimens, quelques dommages

&

imér¿,s

a

la con–

cubine, eu égard aUI circollflances: par exemple,

Ii

la

fi lie gui

a

é lé' féduile efl jeune, de bonne famille,

&

que

Ía conduile foil d'ailleurs Cans reproche ;

Ii

le gar\on

el} plus

~g~

'qu'elle ,

&

qu'i I foi l riche,

&e.

- C e que le mari donne

a

Ca concubine ne doit pas Ce

prendre Cur la ma(fe de la commuoauté , mais fur la

part du mari Ceulemem ,

00

fur Ces au tres biens : ou

ti

cela efl pris fur la marfe de la communaulé , il en efl

du récompenfe pour moilié

a

la femme .·

S i la ooncubine donataire efl une femme mariée ou

une 611e livrée

a

une débauche publique, la donalion en

ce cas oc doit avoir aucun effet ; il n'efl d

a

ni alimens,

n i dommages

&

il)\é'r~IS.

L es recoo lloirfances fai,es au profit des concubinaires

Íont nulles, aum bien que les donalioos; parce que de

telles recoonoirfaoces foO! toOjours repulées amu lées ,

&

que

'1fti non foteft da" non pOlefl eonfiteri . V oya,

"ti

ff.

lj.

tito vzj.

&

au eode

j.

eit. xxvij.

Ricard ,

d"

donat. parto

l. ,h.

iij. (ea.

8.

n.

416.

Dumolin ,

fur

" eonf';l

' 96

de D ecius.

Duplems,

er. de la eomm.

Jiv. l . ehap. iij.

CnJas,

fur la novelle

18.

Louet,

lett.

D .

(omm.

43.

Dupioeau, nouvelle édition,

liv. V f . d"

arr;'s,

éh.

xiij. Plaid. de

G ill et ,

tomo

l .

pago

280 .

L 'hifl· de la ¡urifprud. R .m. de

Terralfon,

pago

4f.

&

48.

Ca"¡,, elleúres , tomo V il. pag ..

92.

Ferrieres

Íur Paris,

artÚI.

"92.

gl.rr

.

l.

n.

26.

&

¡ztiv.

( A )

C O N C U B 1 A 1R E,

r.

m. (

Jttrifpr.

)

voy"';

ce qrú

~ft

die ci-devant

al/. mol

e

o

N

e u

B 1 N A G

E •

(A )

C O

N

C

U P I S

C E

N

CE,

r.

f.

parmi les T hlolo–

g ienJ.

(j~nifie

I'appetit

,

ou le

dejir immdátré,

ou ta

eonvoitife

des choCes feuCuelles , inhérenr

a

I' bom me de–

puis fa chille.

L e P. Malebranche détinit la

<o»cupif";,ce,

uo ef–

fort oaturel que les " aces , les impreffioos du cerveau

font [Uf I'ame pour l'atlacher aux choCes feuC,bles. L'em ·

pire

&

la force de

la

conwpi(cen«

Conl, fe loo lui,

ce

que nous .ppellons le

p¿ehé origine/o

11

atlribue I'origine de la

eonCltpifcence

a

ces impref–

lions faites Cur le cerveau de oos premiers pareos , .au

tem. de leur chu.e, qui Ce COO! " anfmifes

&

qui fe traof–

m e!!en l continuellemeot

a

leurs deCceodans: car de

me–

m e, dil-il , que les

animau~

produiCem leurs femblables,

&

avec les memes traces daos le cerveau (ce qui pro–

duil les memes Cympathies

&

nmipathies ,

&

la meme

condui(c daos les m.!mes

occ3tions);

de

me

me

nos pre·

m iers parens ayoll! apres leur ch¡Ite

re~u

des Iraces

ti

profoodes dans le cerveau , par I'imprefljon des objets

Í eofibles , on peut fuppofer avec raifon qu'ils las com–

m uoiquereo,

a

leurs en fans . Mais on ne doir fe borner

a

croire ce myflere, fans I'expliquee .

Les Scholaniques fe fervent du terme

d'"ppetit eon–

c"pifcible,

pour ligoi6er

I'envíe

que nous avuns de poC–

féder un bien, en oppotition

¡¡

celui

d'appJtíe irafciblc

q ui nouS porte

a

fuir uo mal.

. Auguflin, daos Ces éeri,s eontre Julien éveque

d'Eclaoe,

lí1l. IV. ch. xjv .

difliogue qualre chafes daos

la

eOI1eztpi(e<n«;

la néceffilé, l'Ulililé , la vivaeiré,

&

le

defordre du fCOIimeO!;

&

il

oe Irouve de mauvais

que ceue demiere qualilé. La

cone"pifcen«

conlidéeée

Íous ce deroier rappol t , en ce penchanr que nous a–

vons toUS au mal,

&

q~i

eefle dans les b3ptifés

&

daos

les jufles comme une fuue

&

une peine du péché ori–

ginel,

&

pour fervie d'exeecice

ii

kur vertu .

Voy.

P

E'–

CHE'

OR'G'NEL.

( G )

CONO

U

RREME

T,

(JuriJpr.)

voye~

ci-a–

prtI

C o ,.

C U R R

1':

N

e

E •

• C

O

C

U

R

R

E

CE,

r.

f. s'emend en général

de I'exercice de la p.étel1lion que pl?fieurs perfonoes

oo. Cur no ml!me obJel: felon la qualllé de l'objet, la

c onCllrrOI(C

s'nppelle

rivaliel.

f/o'jtZ;

ces 3.ccepLiaos en

Juri[prud<nce

&

daos le

Commer".

C o

N

e

U R R E N

e

E,

(JttriJprztd.)

efl UOe égali–

té de droit d'hypolheque ou de privilége fue uoe

meme

chofe.

JI Y

3

coneurren«

d' hyporheque entre

deD~

créan-

~ON

,cien, loefque leur titre

~fl

de

la

méme. date,

&

qu'on

ne peut cooooirre lequel efl le plus

aoe.en

.

I

L3

eonC1,rr~n~e

de privilt!ge

arrivc

emre dcux

créan–

ciers qui om

f.ir

. 'ous deu" eo méme lems les meubl«

de Icur débileur, ou lorfque leurs eréaoces fODl

d~

mé–

me oature, ou égalemem favorables.

11 Y

a certaines matieres done la eoonoiíTance efl at–

Iribuée

a

dilftreos Juges; ¡nois c'.en par prévenrioo eo–

tre

cux,

&

non pas

par

~oneltrruJ(e"

l/oyet:.

ce qui

en

di.

ci-d<valZt atl mol

C

O N

e o

U R S .

(A)

o

N

e

U R RE ,.

e

E,

en

¡ait d. Commeree .

Ce ma l

PEéfe",e I'idée de plufieurs perCoooes qui afpireot

i\

une

préférence : aior. lorfque divers particul icrs s'occupeO!

:1

veodre une

m~me

.deorée, chacuo s'eflorce de la don–

ner mcilleure ou au plus bas prix, pour oblenie la pré'–

ftrence de I'acheteur.

On feol au premier coup d'ceil que la

concurren"

en

l'ame

&

I'.iguillon de l'indunde,

&

le principe le plus

aétif du commerce.

Cene

' O'J(Jtrr~lIee

en extérieure ou iméricllre"

La

eOnC1trrcn,e

ex térieure du co rnmerce d

1

unc

n:uian ,

con fill e

a

pouvoir veodre au-dehors les produélioos de

fes terres

&

de fon jnduflric en aum graode qU3oti.é que

les amres na.ions vendem les leurs ,

&

en proportioo

refpe.éHve de la populadon, des capilaux , de l' é.eodue

&

de la fertililé des terres . Celle qui ne fo(ltien! pos

cette

eonellrr~nce

dans

1es proportions

dont

naus VCllons

de parler, a imman,qu,blemem une pulrfance rélalÍve–

mem inférieure

~

la pui(fance des autres; parce que fes

hommes fom moiAs occupés, moins riehes, moins heu–

reu x , des-Iors en plus petit nombre relativemeol, eofin

moins eo étar, dan

s

le

m~me

rapporl, de Cecourir la

république. On oe peut Irop le répéler, la balaoce

du commerce efl véritablemem la balaoce des pou–

voirs"

ecue

concurrence

extérieure ne s'obticnt point"pnr la

force, elle

ell

le prix des efforls que faie I'iodunrie poue

Cainr les gojl ls du confommateur, les préveoir m éme

&

les jrriter .

La

eOIUttrrence

intéricure

en

de deux

fones:

l' une

cmre les deorées de I'é,at

&

les

dcnr~es

élraogercs de

m~me

nature, ou de

m~me

urage;

&

celle-I:l privan!

le peuple des

moyc~s

de

r~lbfiner,

d,?il en ¡¡é'néral e\re

proferue. Ccux qu. c,?O!rrbuem , \'II\\rodulr' , Coi l en

J'eodam, foil 'en achelam, font réellement coupables

envers la Cocic!té d'augmenrer ou d'cn,eeleoie le nombee

des pauvres qui lui fom ;\ ehaege.

L'aulre efpece de

eOHClIrren"

imé'rieure efl celle du

travail emre les fUJe..: elle eonfifle

iI

ce que ehacun d'euI

, aÍ!

la faculté de s'occuper de la maniere qu'iI croi, la

pl"s lucrari"e , ou qui lui pla!1 davamage.

E\le efl la baCe principale de la liben é du commer–

ce; e\le feule coo\ribue plus qu'aucon autre moycn, :\

procurcr

3.

une DadoD

ceHe

coneurrt'''~

extérieu re ,

qui

I'enrichil

&

la reod puirfanre. L. " ifoo en efl fon

(¡mple. T out homme en nalurellrmen!

porl~

(je ne dois

peut-~\re

pas dire par rnalheur

.l

s'occuper) mais

il

I'en

du moios

a

fe procurer l'ai ¡mee;

&

celte aifance , fJlaire

de fon Iravail , lui reod enfuile fon occupation agréa–

ble: ainti des que oul vice iOlérieur dans la police d'un

él31 oe met des enuaves

a

I'ioduflrie,

~lIe

COI

re d'el–

le-meme daos la carriere. Plus le nombre de

res

pro–

duétioos efl cooGdérable, plus leur prix efl mo dique

¡

&

cClte modicité des prix obticO! la préf€rence des é–

\rangers .

,

A

mel'ure cependan! que I'argen! enlre daos un élat

par ceue voie,

a

mefure que les moyeos de fubtifler fe

muhipliem pour le

p~uple,

le nombre OU la

eonwrre,,–

" des conrommateurs s'accrolt, \es

denr~es

doivent elre

eepréCeOlées par une plus grande fomme: ceue augmeo–

lalÍoo du prix de ehaque chofe efl réelle,

&

le promier

efret des progres de l'induflrie ; mais uo eerele heureux

de oouvelles

eon<"rr"'''J

y appone les tempérameos

coovenables. L es denrées qui foOl l'obJet de la eoofom–

malion devienoem journellemem plus abondaoles;

&

celte aboodance modere en partie leur augmeol.tion;

I'aulre partie fe panage iofeofilllemen l enlre

IDUS

eeus

!lui Ion, les ouvrages, ou qui. en Ira6qucOI, par la di–

mioulioo de leurs béné'tiees; la diminulÍon de ce bé–

néfice fe trOUVe c060 compenfée elle-méme par la di–

mioution de I'imér¿, de l'argem: car le nombre des

emprumeurs fe trOuvaot plus foible que celui des pre–

leurs, I'argem peed de fon prix, par uoe coovemion

onallime, comme loules les autees marchaodires . Celte

baiere des imtrEls efl, comme on le VOil, I'efret d'un

graod commerce: ainu oous obferverons eo

p~rf,O!

que

pour conoollec

ti

une naúoo qui

o',

poiD! de m ines f3ir

au-