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CON
{ont doüées: o!,
y
doit comprendre . tous les
aét~s
'par
JeCquels elles
Ce
modifiellt: donc D leu les prodUlt Im–
médiatement avce les eréatures: done
iJ
faut adroeme
le
concottrl
immédiat. M ais ce Centimen! parol! blelfer
la liberté, c'en du-moins la conféqllence que tire M .
Bayle; Jugez s'i l efl conréquent dans Con r.iCannement.
11 me Cemble, dit eet .uteur, qu'il en fau t conelure
que D ieu a fait tout ce qui n'avoi: poim dans toutes
le, créatures, des cauCes premieres, Cecundes,
&
méme
occafionnelles, comme il en aifé de le prouver; car en
ce mament an je parle, je Cuis tel que je Cuis avee
mes circonílances, avee telle peoCée , avee telle aélian,
aflis ou debaut: que
Ii
D ieu m 'a créé au commenee–
meot tel que je Cuis, comme 00 doit oéeelfairemeot le
dire daos ce Cyflcmo,
iI
m'a créé, avec telle penfée, telle
.aion, tel mau vemeot,
&
telle dtfterminatiao; ou ne
peut dire
q~e
D ieu m'a créé éxiílant, qu'il n
7
p~oduile
avee
mOl
mes mauvemeos
&
mes détermmntlons.
Cela efl ioconteflable pour deux raiCcos: la premie re
en, que quaod
iI
me crée
&
me canrerve
a
cet in–
l1am, il ne me caoCerve pas comme uo etre Caos for–
m e , cornme une efpece, ou quelqu'autre des univerfaux
de Lagique ; je fuis un individu,
iI
me crée
&
me can–
fOrve comme tel, étant tout ce que je Cuis dans cet in–
llant . M . Bayle poulfe encore davamage cette obje–
Bion . Quoi , dit-il, rejetterons-naus la fu bfiflaoce conti–
nue des eréatures :\ caure des fa cheures canCéqueoces ?
Sa nt-e Ilos a comparer avec celles dont naus venans de
parler ci-delfus? L'hypotheCe de ces gells-Iii eíl une pu–
re
ima~ination
inconcevable.
11 vlen! au
canco"rl
immédiat, qui di une Cuite de
la eréatioo fans' edre renauvellée ,
&
dit, que
(j
on vcut
que D ieu foit I'auteur immédiat de toutes les détermi–
naiCons
&
de toutes les aaions,
iI
fera vrai aufli que
nous Ceroos de purs automates, de limpies Cujets pure–
ment paflifs,
&
iocapables d'aucuo penchant, ni d'aucu–
ne détermioatioo;
&
(j
cela ell, que deviendra le pé–
ché? ear eotio qu'il foit oéaot taot qu'il voudra, I'hom–
m e ne Cera oéaot que par foo io.aian qui lui eíl
eC–
{emielle,
&
D ieu De lui peut demander compte du mau–
vais ufage d'uoe faculté qu'i1 oe lui a jamais doooée ;
aioli ce reotimeO! o'en pas compatible avec I'idée la
plus faine qu'oo puiffe avair du péché.
Telles COO! les abjea ioos de M . Bayle contre le
con–
~Ollrl
immédiat : il eíl
cer~ain
que quelque Cyíleme qu'
00
fuive fur cet article, il reflera tollJours de I' obrcu–
rfté ; mais il eCl encore plus certaiu que la Taute-puiC–
{~nce
de D ieu
&
la liberté de I'homme Cont deux vé–
rités iocomeílables .
Le Cyílcme qui ",tribue aux ames le pouvoir de re–
muer les corps, outre qu'i1 n'eCl pas chargé de fac heu–
fes conCéquences, efl un fentimeot
(j
naturel
&
fi ge–
néral, qu'a n oe devroit ,poiot s'y oppafer,
ii
moins qu'
ilue fUt combattu par des raiCons convaiucantes, ou pri–
fes de la queíliao eo elle-meme , ou prifes de la gloire de
D íeu. Mais , dira-c·on, naus ne pouvons
concevoir
commem uoe ame qui en intelligente peur remuer la
m atiere qui eíl uoe Cubílaoce éteodue . Mais eoo'foit - 00
mieul le
co»courl?
D 'ailleurs, en-ce uoe rairao Cuffi–
fame pour nier uoe chofe, de dire
je ne la cO»foil pal?
Savez-vaus commeO! I'ame forme Ces volitioos? Vous
ne la dépouillerez pas fans daute de ce pouvoir,
¡¡
moios
<jue vous n'en fafliez uoe fimple machine .
Les aoges font appellés
d~os
l'Ecriture
leI e>,·'mt."rl
á.
la loi divine .
Quaod D ieu envoya I'aoge extermi–
nateur qui fit mourir tous les premiers nés d'Egypte ,
daos la Cuppofitioo que D ieu en le priocipe de I'aaivi–
té des iotelligences
&
du mouvement du corps, que
faiCoit cet uoge ? fon de(feio étoit de tuer tous les pre–
miers oés,
iI
veooit de I'ordre de Dieu imm"diatemeot.
I'aaion phylique qui tit mourir les premiees oés n'eo
venoit pas moios; c'était dooe D ieu qui agifTait alors
immédiatemeot : eocore un coup, qu'y faiCoit
la
préren–
ce de I'ange? Saint Paul nous dit que la loi a été doo–
née par le miniílere des anges; fi les iO!elligences 0'01[[
aucun pouvoic de remuer la matiere, ce fut D ieu lu i–
m eme qui immédiatement fit par?;tre ces éclairs, ces
ronoerres. ce lte VOIX éclatame qUl a prononcé la loi ;
en
Si,
~OU.!l
voulion! :lccorder quelqoe force
~ux
objeélioos qu'on
!?Oc.
le lCI ponr
combaure le
C.lluurl
imm~di3t
de Dieu
:1ux
:laIOO'
hama~ne
••
~I
mudroit étnbJir óluffi. que Dieu oe
conCOUrt
pas non
plus
tmmédl:lICment .lUX
aaiaos (urn:uurelles .
6t
méritoires. Car
6 Dieu en ca :la ioo.s
agit
comme une
cauCe mouvante
&:
fimul–
tanée . en
co~ferV3nt
:lUX agens leur
é tat
de liberté; pourquoi ne
~arr
~-t.on4lre. 'lile Oieq
agit
imlIlédiatement
(ur
le.
Créacures
CON
les d¿mons m!mc faot repréCentés comme ayant le pou–
voir de remuc::r la matiere: ferez.-vous intervenir Dieu
daos toutes les aaioos machioales du démoo? fera-ce
D ieu qui.
a
I'''ccafioo des polfédés. les obligera 3 Ce
jctter fur les palfans ? Si cela eíl, la rfque le diable par
des prefliges teote tous les hommes , ce fera par le. mi–
oiflere de Dieu meme, puifque c'ell le preflige qUI fé–
duit les hammes. Voiei tOutes les conCéqueoces que Je
tire de tout ce que je viens de dire . Si les intelligco–
ces qui ne font pas ,éuoies .3 la matiere om le pouvoir
de la remuer, pourquoi le refuCer
¡¡
I'ame? Uoe autre
caoféqueoce qui fuit de ce priocipe, eíl que le
concours
immédiat , la prémotion phyfique,
&
la création renou–
vellée , tombellt par-ta, fe détruifent,
&
renverfem deu"
partis, qui ne fachant pas garder un juíle milieu , tom–
bent daos ces exce s fous prétexte de mieu" combattre
les propofitions de leurs adverCaires. 00 peut eocore
preaer ainfi les défeofeurs du
concourl
immédiat: vo–
tre
COnC01lrl
immédiat eíl ou fimultané, ou préveoam;
iI
n'y a poiot la de milieu: or
il
oe peut etre ni I'un
ni I'autre.
l°.
II ne peut
~tre
fimultaoé; car eo quoi
coofifle le
COl<CO"rl
fimultaoé ? n'eíl-ce pas daos deux
cauCes paralleles, qui ne tiram leur force
&
leur aaivi–
té que d'elles-memes, agiíTem de coneert pour produi–
re le meme elfet, de maoiere pourtam que I'eftet foit
divifé
&
partagé emr'elles? Or ceci ne peut avoir ¡¡eu
dans I'''ypathefe du
conco"rl
immt diat :
1°.
paree que
les créatures étant fu bordonnées 3 D ieu, tirellt de lui
toutes leurs forces
&
tOute Ieur aa ivité:
2°.
parce qua
les ¿élions des créatures étam fpirituelles,
&
par-I ~
fim–
pIes
&
indivifibles, !i D ieu les produit par l'inftueoce
qu'il verfe daos les créatures,
iI
faut nécelfairement qu'
il los produife toutes entieres ; deux conféqueoces qui
renverfem abColumem le
COnC01lr4
immédiat. 11 refle
donc que le
concourl
immédiat foit préveoant ou dé–
terminam : or ce
concourl
Ce coofood avec la prémotion
phylique,
&
par cooCéque\'t
iI
doit ctre eovelappé daos
fes ruioes.
Voyez /'article
PR E'M OTION .
(1)
e o
N
e o o R s,
(]ltrifpr.)
eo matiere civile , fe dir
lorfque plufieurs perfonnes préteodent chacune avoir droit
au me me objet.
Le
concourl
de priviléges attributifs de jurifdiélioo
opere que
fi
I'un des priviléges eíl plus fort que I'au–
tre, le premier
\~emporte;
s'ils font égaux, ils fe détrui·.
feot mutuellemem : c'ell ce que I'on dit mutuellemeot
'1'"
conctlrfu mutuo fe fe imp.ditmt partes.
'
Plufieurs aa ions peuvem coocourir en faveur du créan–
cíer pour uue ·meme créance;
iI
peut avoir I'aaioo per–
fonoelle joiote
ii
I'hypothécaire,
&
daos ce cas elle du–
re quaraOle aos.
Eo cas de
concourl
de priviléges eotre créaociers ,
(j
les privi léges oe [om pas égaux, les plus favorables paf–
fem les premiers, chacun reloo leur raog; s'ils fant
é–
gaux, les créanciers viennent par comribution. 11 eo elt
de meme en cas de coocours d'hypotheque5 ou de fai–
fies qui foot du meme jour .
V oyez
e o Ne u
R R
E N–
e E, e
R
E'
A
Ne I E
R ,
P
R
IVI LE'GE, S
A
I
S lE .
e
o
N
e o u
R S,
en matiere
b¡ntficiale,
arrivc de
deux maoieres dilférentes, favoir 10rCqu'un ,collateur a
daoné le meme béoétice
a
deus perCoooes le meme jour
&
fur le meme geore de vacaoce, ou lorfque deux col–
lateurs différens 001 pourv 11 en meme tcms.
Au premier cas, c'eíl-a-dire quaod les provifi ans COllt
du meme collateur,
~
que 1'00 oe peut jullifier par
aucuoe círcooílaoce laquelle des deux eíl la premiere, les
deux provifioos Ce détruiCem mutuellemeot, fu ivant la
maxime qui a été rapportée ci-devam eo parlaot du
con–
courl
de priviléges.
11 eo feroit de meme de deuI !igoatures ou provi–
Hans de cour de R ome;
&
l'on oe donoe pos plus de
privilége eo Fraoce
a
celles qui Coot émaoées du pa–
pe méme, qu'lI eelles qui fom faites par le chancelier
ou vice-chaoeelier.
Une fignature au provifioo nulle oe fait pas de
con–
C01lrl ,
mais
il
faU! que la nullité foit intrinfeque
i
la
provifioo.
Pour oe pas tomber dans l'inconvénieot du
conc01ln
daos les vaoaoces, par mort ou par dévojut,
iI
eíl d'u–
[a-
comme Tout-puHfaOt. fans préjudice de icur liberté
I
On prouve que
dons les aél-ion, furnarurelles. 011 méritoire,. Oieo ogit ImmMi:lte_
ment fue nou, . par
CC"
rJ.role.s
de
S. Paul
(Epit . •
<I
Pbil.
~.
13. ).
914; 'p,rAINr in
'fI.6il
t.ltll,
r/:r
p,rfic", .
L'cmpba(e de ce.s moes 6_
gnifie que dan, l'érot al! nous Commes. now ::agiCfons avec I'aidc
de Ojeu .
&
nou.s vO:llon, le bien
enune
que nos bonnes o:uvres
appan iennC:Dt
:l
Oieu.
8c
~
DDOS
I
ét~Df
libres ,
(M)