CON
~it.
&
r<milfio"ib. Voya.
Papon,
liv. XXIV. tito vi,.
Caroudas,
"p. ¡'v.
l/JI .
ch. clxxvúj.
Un
eonfellcur
n'
en pas non plus leDu,
&
ne doir
pa, ré"éler les eompliecs du erimiuel qu'i1 a eontellé ;
paree qu 'outre le fcerer qu'e .ige la
eonf' ffi on ,
une ,el–
le révélariOl: ne (eroir qu'un oüi-dire qUl ne feroir pas
une preuve cOlHre les CUIJlRlices:
M.
d'Héricouft tiCIlt
me
me que
1'011
ne pourroir pas
Ce
lerv ir eontre un .e–
cuCé d' un papÍc'r Cur Iequel il .uroir éeril fa
eO>1fejfion,
quoiqu'il s'y reconnu, eoupable 'du crime dom if leroir
aecu(é.
( A )
Les Indiens , au rappon de Taveroier, ont aum ehez
fU X
une eCpece de
eonfejfioH
&
de pénitcnce publique .
] 1
en efl de meme des
J
uits . Ces derniers onr des for–
m ules pour ceux qui n. font pas eapables de faire le
dé,aif de kurs péehés; ils en onr d'ordinaire une com–
poCée Cclon l'ordre ete l'alpil.bet: chaque leme renferme
lIn péché capi,al,
&
qui Ce comme' le plus fréquem–
m em. lis fon< ordin.iremen t Cetre
eonfejfion
le lundi,
le jeudi,
&
IOUS
les jours de Jeilne, auOI bien que dans
d'autres oceafions . Quelques-uns la difcnt rous les
Coirs
a\'311t
que de fe coueher,
&
rous les matins quand Hs
fe levem. L o, Cque quelqu'un d'eux re voir pres de la
m on,
iI
mande di" perConnes plus ou moins lelon fa
YO
lomé , don< il fau, qu'if y en ai, un qui foit r.bbin,
c5t
eo Icur préfeoce il réci,e la
eonfcjfion
dont
00
vien ,
de porler.
1/.
Léon de M odene
e/rl m. des J" ifJ.
(1)
Confejfion de fo; ,
cfl une litie on dénombremem /le
declaranon des an ieles de la foi de l'Eglire.
I/oy.
F
°
l.
L a
eonfejfion d'ArlSbortrg
efl celle des Lurhériens, pré–
femée
a
Charles-Quil1l en
1
no.
I/oy.
A
u
s
j¡
°
U R G •
Au concile de R imini , les évequcs Catholiques bla–
m oien, les da,es dans une
eonfeJ/ion
de foi ,
&
foti,enoi–
em que l'E¡:Jire ne les daroi, point.
C o N
F E S S
I ON,
t"me d. L iellrgie
&
d'hjftoi"
te–
cllfiafli'l.''''
éroit un !ieu daos les égliCes , plaeé pour
)'ordinaifc (ous le gr3nd aurel, ou repofoient les eorps
des msnyrs
&
des confelfcurs.
D iOionn. de Trév.
&
Chamb"J.
( G)
C O N
F E S S,
O
N,
(JrtriJprrrd.)
cfl une déclararion
ou une reeooooi1lance verbole ou par écrit de la véri,é
d'un fai l .
, L a
eonf,jfion
faire <n jugfmem efl appellée
jfl¿i(ieJ–
le;
elle a líeu dans les déclara,ions qui fon r faites par
noe pan ie
a
I'audienee ou dans un interrogaroire, loit
en matiere civile ou criminellu.
L orrqu'elle eH faite hors Jugemenr, eomme dans un
• ae devam notaire, eIJe
dI
appellée
,x /Tl'1"diú,l/e .
En
,rullierc civile, la
eonf'jfion j ttdiezelle
fai! une preu'
ve comple,e eonrre celui qui I'a lai,e;
eon[ePiu ;n j,,–
die;o pro judiento babee"r ,
J.
ff.
de e071¡'j/.
mais elle
ne
Iluie
painr
J
un
tiees,
On ne diviCe poim ordinairemem la
(onftffion
en rna–
tiere civile , c'en-a-dire que celui qui vcut s en fcrvir oe
peO! pas en invoqner ce qui eH
:l
fon avamage,
&
re–
Jctter ce quljl
croir lui
~rre
contraire;
il fau e
ou pren–
dre droit par come 1:1 d
écl3f:uion,
ou ue s'en
fcrvir 3U–
cunemem . H . nrys rapponc néanmoins, dans fa fi.ieme
queUion puflhume, deux cas ou la
eonf,J/ion
fe diviCe
en mariere civile; Cavoir lorlqu'il
y
a une lo ne préfi,m–
ption con rraire au fail que I'on ne veu' pas diviCer, ou
10rCqu'o n a une preuve le!limonial" de ce meme fni t .
11 Y
a meme la
Joi
26.
§.
d"nier,
ff.
depojit.
qui per–
m er de divifer la déclararion; cela dépeod des circon–
flan ces .
Au conrraire en m aliere crimioelle 00 peur diviCer la
eonfeJ/ion
de l'aeeuCé; mais elle ue fen pas de con vi–
a ion parfaira eontre lui, paree qu'on craiDl qll'ellc ne
foit l'effe, du rrouble
&
du deleCpoir; eIJe fai, Ceulemem
un eommeneemem de preuve ,
&
peu, donaer Iieu de
f.ire appliqllcr l'accuCé :\ la queniou , quand il Ce trou–
lIe d'ailleurs quelquts nUlres indices coutre lui : en quoi
notre Juril¡lfudenee efl beaueoup plus fage que eelle de
bieo d'autres nations .
Par
e~emple,
ehez les
J
uifs on
condamnoi,
3
Illor! un accuré fur fa feu le déciaralicn
fans qu'i1 rot beCoi" d. rémoins: c'efl ce que nous
ap~
preoons dans l' Evangile, oú l'on \'oi, que J eCus-C hrifl
ayam répondu qll'il étoi,
le
Fils de D ieu, les prinees
des pretreS s'écrierenr:
Q:,id ad4ue dejideramtlJ t<Jlt-
1'/1on;/lm? i¡ji C1/im aud,vin¡nJ de ore e1''' .
Ce
fU I
fur
(1)
A la Chine
h=,
'9'iceroi,
&.
Gooverneors (ont obligét d'cnvoier
l.
h
cour
de tcm, en tem,
IJ.
Conreffion. de
leou
(';lute, rub1iqul!.s .
&.
recrete.
Ceb.
en
tres.gén:lOt;
en
d' un
cótl!
il
dt
f5.chcux de
, ",:recu(er d'une aote
que l'Empcr r llC
m~oe
rreti1ne Jamait
de
CON
cette réponre qu'ils coudamnllCenr iojuflement comme
eoupable, celui qui eH la Juflice
&
la véri,é memc.
11 en éroi! de meme chez 1t.'1i R omains; l'.ccuré pou–
voi, elre condamné fiu
1"
feule déclaradon , de meme
que le débi,eur eo m, riere civile .
La
(on[tjfion
foire par un .ccuCé
a
la queflion, peur
erre par lui ré\'oquée , fans qu'elle Coit conlidérée eom–
me un nauve} indice ni comIne une v:ubcion de fa pan;
on préfume que
In
\'iolence des reurmens a p(l lui faite
dire des chofes qui ne rom pas vérirables.
Pour ce qui efl de la
eonftpion
que fair un eriminel
eondamné
i\
mort, elle ne fale pas preuve cOlme un
,iers , paree que le
!émoigna~e
d' un criminc1 eondam–
né en t"uCpeél ,
&
qu'i1 pourroi! par dcfeCpoir
&
par m é–
,chancelé ehercher a envelopper
d.nsfon ma\heur ,q(¡c1-
ques perConnes auxquelles il voudroir du mal; fa dé–
clararion fait Ceu lemeni un comm eneemenr de preuve.
Pour que l'on puine tirer .va¡¡,age d'une
eon['lIion
eomre eelui qui I'a faite, il faut qu'elle ai, é,é fai ,e
Ir–
bremen , par un. perConne capable; de rone que fi c'en
un mineur , il fau, qu'¡¡ foi , aOillé de fon tu!<ur ou eu–
r..,eur;
n
c'en un fondé de procurarion , la procurarion
dOIt -erre Cpéciale : il faut aum que la
eonf_J/ion
foit cer–
,aine
&
dé,crminée , qu'clle conceme un fait qui ne
Coi, pas évidcmmenr faux,
&
qu'il n' y air pas erreur
dans la déc lara,ion .
Enfin
fi
la
confejfion
meme , en ma,iere eivile, en
fai,e de\'ant un juge iacompé,ent, el Je n'emporte pas co n–
damnarion, elle fai, Ceulemen, on commencement de
preuve.
Ii
en efl de iÍleme de la
(o71fejfiun
f.Íle hors
ju–
gemenr .
C 'e(beneore une maxime en madere de
<D>I[eJ/ion
OU
reconnoiffance, qu e
t¡lIi ll0tJ
pouft
dar~ ,
non potefl con–
jileri;
e'e!t-a-dire qu\m ne peor pas avamager par for–
me de reconno;lrance des perfonnes prohibées, allxquel–
les il efl défeodu de donner .
I/oya. Ja loi
' .
&
3.
él
J.
6.
§.
3.
ff.
de eonfe.f[. la loi tI"'q.
au code
todo
f.
pé–
nuJt.
ff.
de ee.f[. bono
&
l.
f6.
.u'.
de
re
judie. cap. 1'11.
extra
d.
j udo
C hori",.. Cur Guy Pape ,
pago
3'
l.
Buyer ,
dicif.
239 D clorde:m
1
lete .
e ,
arto
1 l.,
Henr)'s,
t ome
l. Jiv. IV. (h. vj. qtleJl.
86.
(/1)
C
O N
F
E S S ION N A L,
1.
m.
( N i/l.
ueJ.)
efl u–
ne cfpect: de n\che en
boHerie,
fcrméc d·une porte
a
Jour
o~
grillée ,
&
placée dans une églil"e ou unc ehapelle ,
ou le confelleur ell .ms pour entendre les péni,ens, 'lui
,fe placent • genoux dans deux aUfrqs oiches en prié-dieu,
ouverrs,
&
pra,iqu6 aux cÓ,és de
la
mehe dll eonCer–
feur, qui le, emend par une pcdle t"tnelr" grillée .
CO FESSIONNlSTES otl PROTE STAN S,
fub.
111.
pI.
(Hijl .
eceJéf.)
Lurhérkns ail1l1 appdlés de
la cooti:íliOI1 de toi qu'ih préJ"enierent
a
I'empcreur Char–
les-quinr :\ Au bourg en I n O, d'ou on
1'.
nomUlée
la
eon[ellion q'A rubotlrg.
Sleidao. Les ca,holiques /\ lIe–
manOs oe )es Ilorn merent POiUl autrt:rnenr
dans
It:s
a8es
de la paix de Wenphalic.
V oy.
C o
N F E S S
I ON
D'
A
u–
S B
o
U R
G
au mot
A
u
S D
o
U R G;
'lJ0't~Z
allffi
PRO'"
TESTANS.
( G )
CONFES,<,O IRE,
(Jtlrifpr.) 'Voy';:;
J\CT IOK
CONPESSO I RE .
• CONF I /l.NCE,
r.
f,
( Gramrn.)
efl un ef!"et
de
13
connoillaoce
&
de la bonne opinioll que nous a–
vons des qualieés d'un
~tre,
relalives a nos VI'leS ,
a
nos
befoins ,
11
nos delfeins,
&
plus généralemem
i\
quelqu'
imér~r
marqué, qui coufille
:1
nous en rcpoCer lilr lui
quelquefois plus parrai,emem que CUf nou,-metlles, de
ce qui COLlcerne cel inrérér. Cerre détini,ion eH généra–
le ,
&
peut s'appliquer
a
C<J71jinnce
prite au fimple
&
au
figuré,
&
conlldérée par rapport aux etres inrclligen,
&
3UX clres
corparels .
• L
O
N F I
D
E
N CE, f. f.
( Gramm.)
efl un ef!"ee
de la bonD'e opinion que nous av
DOS
coo,Oc de la di –
Ccrllion
&
des feeours d'une perfnnne.J en eonCéquenee
de
la~uelle
oous lui révélons des choles qu'il nous im–
pone de laiifer igaorer aux autres : d'ou il s'enllli! que
la
eonjid,nce
perd fon caraaere,
&
ceife plus ou moios
:\ marquer de I'eflime ,
i\
mefure qu'elle devienr plus gé–
Mérale .
C O
N F 1D E N
e
E
('JuriJprtld.)
en une paélion fimo–
niaque
&
illicilO,
&
une clpoce de tidéicommis en ma–
riere bénéticiale, qui
a
Jieu lorfque le ritulair. d'un bé–
né-
ponir. quoique
avcc
mod~r:nion ;
d'on aotrc
c6!~,
ji
en
encare pro.
dangcreull: de la diffiruolcr.
r3.rce
qoe
13.
moinJrc omi,lion (croi,
~p.bte
de perdn: le
bh.Od..trlD,
M~rnQire
d:e
J:¡
Chine.
p~r
le
r.
le Compre.
(D)