1000000034

CON

convoqué par l' empereur COllllantin, fuiv'aD! le

I~moi

guage d'Eulebc aUleur contemporain,

vie de Conjlan–

Úl1,

liv.

/l/.

<hap. vj.

ou iI dit que ce prince convo–

qua le

<unúle

invlla par fes Icures les év';ques de

s'y trouver au-plut6!. Socrate,

liv.

ch. vii}.

Sow–

mene,

liv. l . ch. xvi}.

en6n Théodoret,

liv.

/ .

<h.

vi}.

ooo-leulemcLlt Cont d'accord Cur ce poiO! avec Eu–

febe, mais meme aucun de ce écrivaills De fai t men –

tion que le pape

Sylv~llre

cut part

ceue convocation,

ce qu'i1s o'euLfem poiur omis, s'il élOit vrai 'lu'on eat

aLfcmblé

conúle

par les ordres du pape

M. Bini, qui

ell de cee avis,

e Ruffiu,

liv_

X .

ch.}.

ou cet au–

teur rapporte que le

concite

fut indiqué par Conllantin

d'apre¡ le CeOlimem deS' éveques . Mais les paroles de

Ruffio ne fi gni6ent rÍ<ll :lutre choCe, finon que I'empe–

reur aV:lm d'nLfembler le

cOl1cil.

d"mand~

aux évcques

leur avis , ce qui l1'cmpéche pas qu'il n'ait, en le con–

voquant, fait UI1 aae d'aulOrité; les priñces ne rougiC–

fem point de conCulter ceux de leurs [ujets en qui ils

ont, le plus de con6ance,

les ordres qu'i1s dOllnent

enCuite o'en Cont pas moills élllanés du tr6ne. Le [e–

cond

.011cil. g /niral,

OU le premier de Coollantmople,

'lui Ce tint I'ao

381,

Cous le conCulat de Siagrc

d'Eu–

cher , fut convoqué par l'aulOrité Ceule de ThéodoCe le

Gralld. /\uoun hifiorien n'auribue la convocation de ce

concile

au pape D amaCe , qui oceupoit alors le Caint

fié–

ge; perConne méme n'y arulla de Ca part . 'M. Dou–

jat oéanmoins penCe le eontraire, Ce fonda

Cur le 16-

m oignagc tiré de la Ieure Cynadale que rapportc Théo–

dorer,

¡iv.

ch. }x.

Dans eelle leme les

PP.

COl1-

cile

de Coollantillople allurenr le pape Damafe qu' ils

fe COII! aLf"mblés dans eelle ville, cooformément, di–

fent-ils, aux lemes que votre révéreoee a éerites l'au–

née précéJenre, apres le

co"cil,

d' Aquilée , au tre s-re–

li¡¡ieux empereur ThéodoCe . Mais il el1 a remarquer ,

que eette leme

n-.Il

pas fimpleme lll adreUee au pa–

pe DamaCe , mais coeore

AmhroiCe , Brilton,

plu–

lieurs autres, dOn! les noms

[001

la lete de la leure,

meme

tous les éveques qui pour lors lenoienr un

co"cile

a Rome:

2°

que ceue leme o' ell point des

PP.

dI] premier

concile

de Conllantinople, unis d'un

autre

co"cile

de Confiantinople qu'on oe eompte poilll

parmi les

concile¡

recuméniques,

qui

tilll 1

':JIl

éc

fui vame

382,

apres le

concil.

d' Aquilée. Dans le

c~u

r am de I'année

381,

immédiatemelll apres le premler

concile

de COllllanlinople , on avoit teou eelui d' Aqui–

lée ;

dan' ce

concile

les peres écri virent

Thélldo–

fe,

le fupplierent d'aLfemblcr un

concile

Ale.xall–

drie pour app.'fer les dillentions de l'EgliCe d' O rtent .

L 'cmpe«ur touché de la priere des O ecidenl3ux , con–

voqua un aurre

c01Jcile

non

Alexaodrie, mais

Con–

fiantinople; c'elt de la convocation de ce. Ceeond

con–

cile

de Conllantinople doO! parleot les Ortenraux daLls

la leme dOllt

ell iel qucllion ,

qu' ils adreLferent

aux memes é\'eques qui s'éloient auparavant a{femblés

cot/t'jle

Aquilée. Le troifieme

concile générnJ,

le premier d' Ephere, tenu I'an 431, fous le conCulat

d' Annius BaLfus

de Flavius Antioehus, fut convllqué

par ThéodoCe le jeune: oous en avons la preu ve dans

ja leme de ce prinee

Cyrille, patriarehe

Alexandríe ,

aux métropolitains,

pnrti. premie

concile

d'E–

phere,

ch. xxxi). t.

U/.

des conciles, p_

436. Th¿o–

doCe leur ordonne par eelte leme , de

trou ver apres

la paque prochainc, le jour meme de la pentecÓte,

dans la ville d' EphcCe pour y tenir

concile.

L e pape

C élellio non-Ceulemenr envoys Ces légals pour

con–

former aux imentions de I'empereur, mais il reconnoít

encore expre{fémem que le

concile

fOl convoqué par

ce prioce, dans la leme qu'il lui éerit . Ces paroles de

la leure Com remarquables :

H"ic {jnodo,

dit le pape ,

'luam e1f.

;1~.ffi{tis ,

noflram pr.efentinm

i!,

his '1"OS mil–

ttml/I, exh,bemllI:

10m.

111.

des conclles , pago

619.

L e

c.onrile

de Chalcedoine, ou le quatrieme

concil.

ge–

niral,

fOl célébr6 l'an 45'1,

la vérité fur les vives

jnllances de S. L écin, pour lors fouverain pontife; mais

c e

fU!

I'empereur Marcien qu; le convoqua, comme

le prouvent deux lerrres impériales ,

r~te

deCqueJles

font les noms de V. leminien

de M arcien . Uune de

ces lettres ell adrelrée

t us les

év~ques

de ce tems–

lii,

I'autre

AnallaCe éveque de Conllaminople,

par–

tic premiere d" concile de Chalcedoine, ehap. xxxvj.

él

xxxvi}. tomo

des conciles, p.

66,

67.

Mar–

cien leur enjoim de s' aLfembler aux proehaines kalen–

des de Seplembre, dans la ville de N ieée de la pro–

vince de Bilh;nie, pour y tenir

concil• .

a uoe autre

leme de I'empereur, par laquelle il rransfere le

con,ile

Nicée

Chalcedoine,

/1/,

da concila, p. 70-

CON

La raiCon de ce changemem fut qu'il vouloit ,mll.r atl

cu"ril.,

que ne pouvam allcr

Nicée, iI lui ¿toie

plus commode qu'on le tlnt :. Chalcedoine,

ille li–

tuée dans le voiiioage de

eapitale de l' empire. Le

pape L éon ell bien éloigoé de deCavoüer que cette con–

I'ocatioll du

concil.

ait été faile par le prince .

Fra–

terna univerfitas,

dit -

I.ttre Ix}.

Ixxxvi}.

fui–

vallt les nouvelles éditioos,

ornni"m fid.ltum Gorda

(ognofcant, me non

(olltm

per frntreJ fluí 'lJ;ccm mtam

exfuMi f,me, f.d etiam per approbntionnn gejlorum

fi–

nndalium propriam

7JtJbilrlJYIJ

IlIi'lJijJe

fentcnt.inm, in /0'"

lá vid,lieet fidei catt[á, 9uod ¡epe dicmd"m ejl, pro–

pter 9"am genernle concil,1Im .x

pra:ccpto chritlianornm

princ.pium

.x confenft, apojlolic", f.dis placuit rQn–

gregari.

On voi[ alre'L c1airemem par ces paroles, que

Leon dillingue l'ordre des prillces du con(cntemem du

Caint fiége. D'ailleurs plufieurs autres lemes de ce pa–

pe nous apprennent qu'iI avoit eonCcmi avec peine que

co".ile

Ce tlm en Orjent , aimam mieu! qu'i1 Ce cé–

lebrar en !talie, 6r s'il eut era q'lle le droil d'indiquer

c.ncile

lui eut appartenu, il n'eilt pas manqué, vil les

diCpolitions ou

étoit, de le coovoquer dans une

d~s

villes d' italie , Le cinquieme

eoncil.

<l'euménique, ou

le Cecond de ConfiaOlinople, fOl indiqué par JuOinien,

E–

vagre,

li".

ch. xxxvi).

Nicephore,

liv.

XVII.

chap.

xxvi}_

N ous avons de plus une leure de cet empereur,

dans \aquelle il annonce qu'il a mandé

Conllantino–

pie les mélropolitains;

& ,

ce qui ell digne de remarque,

preferir BUX peres du

concil.

I'ordrc Cuivam leque!

oñ y traitera les différcntes aRaires _

tomo

f/.

des comiles ,

png.

419. Vigile, Cous le

ponti6cat~duquel

fe tin[ le

concile

I'ao

H3.,

élOit poor lors

11.

Gonllaminople _

fut invilé d'y amller, mais iI le refuCa;

quoiqu'il eill

eondamoé par fon

}udicntllm

la doélrioe impie d. Théo-'

dore de MopCuefie, il deCaprouva au commencemellt la

conduite du

cOl1cil.,

en ce qu'il

pronon~oit

I'exeommu–

niealion

I'aoalhcme cOlme des mom, qui, Celon lui,

devoieOl etre abaodonnés au jugemelll de D ieu. Cepen–

d.m le pape dans la Cuile changea d' avis,

fix mois

apres la conclufion du

concil.,

ratiña tout ce qui s'y é–

toit palfé. L e fixieme

concil, gén/ral ,

ou le troilieme

de Conllantioople ,

flll

indiqué par l'empereur Conllan–

lin Pogonat,

[eou eontre' les Monotheliles I'all

680

68 .,

en prérenee des

lég.ts

d' Agalhon, fouveraill

pOlltifc. CoullaOlin avoit écrit

ce CUJet au pape Dom–

lIe, prédéceLfeur d'Agathon,

I'll.voit invité d'tnvoyer

concile

des perConnes qui puiLfcnt y

~Irc

ütiles , qui

fuLfent verCées dans la conooiOanee des faimes écritures,

recommandables par leur modellie. La Ieure eH rap–

portée

tomo

VI.

des co"cil,s, pago

r94. on Y trouve

aum la réponCe d' Agathoo, fucceLfeur du pape Domne,

dont on fit leaure daos I'aaion quatueme du meme

con–

cile, tomo

VI.

pago

630. 11

déelare dans ceUe réponCe .

que pour obéir efficacemeot

comme il le doil nul:

ordres de l'empereur ,

a fai[ choix de perfonnes telles

que le prince les demande,

qu'il les envoye • Con–

itantinople . Le Ceptieme

co"cil. gi"Ernl

on le Ceeond

de N icée, fut convoqué I'an

78r

par I'impéralrice Ire–

Conllantin Con 61s. C'ell ce que nous apprend

la letlre impériale adreLfée an pape Adrien premier, par

laquelle on I'iovile de

trou ver au

concile

qui devoit

tenir inceLfamment:

tomo

VII.

des conciles, pag.

32.

Ce Couverain pontife envoya en cffct des légats yui aC–

fillerem au

concile

lui-m~me

enCuile en ratitia les

aaes. Enfin le huitíeme

co"cil. genlrnl

ou le quatrie–

me de Coullantinople, fU! indiqué par I'emperenr Ba–

file Curnommé le MacéJonien, dans un tems mi Rome

ltalie ne faiCoiem plus partie de l' empire d'Orient.

concil.

Ce tim I'an

869

Cous le pontifical d' drien

1/.

qui ell approuva la décifion. Nous trOuvous la preuve

que la convocatioo fUI faite par I'empereur Bafile, dans

I'hilloire de ce

concil.

écrite par AnallaCe le bibliolhé–

caire,

dans I',aion cinquieme du meme

cOl1cile,

[el–

le qu'

Aoall.Ce

I'a traduite en L a[in. On y rappone qu'

H élie pretre

Cylleelle de l'égliCe de JéruCalem voulallt

prouver la légitimilé du

conoiTe,

,dreLfa la parole en

ces

termes aux peres dont il élOit compoCé:

Scitis 'litio

prteterieiJ

t~mporibt(J

imperatores erone

'111;

congrega–

hanl fynodos,

ex toto terriJrttm orbt vicarios ad di–

(pofitionem h14}tt[modi c4"farum co/ligebnnt; 'l"orllm mo–

re ,

D ei cultor imperator 1I0fie[ univerCalem hane

Cy–

nodum fecit,

&c,

AnallaCe remarque dans une nole mar–

ginale qu'il ell ici quellioo des

conciles

gllllr~ftx,

que

les

conciles

particuJierI

o'om jamais, ou raremeot,

été

convoqués par les empereur>. Nous verrons dans Id

Cuite fi cette obCervatioo efi julle.

ne peut done pas douter que pendan! un lems

ucs-