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C0N

C'e!t 3Um le nom que I'on donnc aux particuliers quí

~cherellt

de !'eau du prevl)r des marchands

&

échevin

s

de

I~

villc de Pari.; ce droir d'avoir de I'eau s'appcl–

lao[

conceffion,

comme on 1'3

die.

CONCESSUM UT PE7'I7'UR ,

(]ltrifp.)

~'efl

la lignature de cour de Rome, ou pOllr parler plus

June , la réponfe que le préfer de la lignature mer en–

rre

la

fupplique

&

les c1aufes des proviflons; il met

ces mots ;

Conceffu;~J

fet pctitur, in

prtefenti;

domini

1I.ftri pap",

,

&c..

&

ligoe: au lieu que les fignarures

qui doivent etre donnée. par le pape lui-meme, rolles

que celles qui portent difpenfe, ceHes 4U¡ conceroent

les dignirés d'une cathédrale ou collégiale , les prieu–

rés conventuels, les canonicars d'une cathédrale, font

par lui appofées en ces rermes :

Fiat

fIt

petitt<r.

Le

ohap.

ji ,,[ede de pr",bend. in

6°.

&

la regle de chan–

t;cllerie Romaine

de concurrcntibftJ in datri,

qui en

en

tirée , veuleO! qu 'en cas de concours de deux lignaru–

res de cour de Rome , I'une par

eoncejfttm,

I'nutre par

fint ,

la deroiere foit préférée. Mais cerre di!tinétion n'en

point recOonue en France, 011 I'on ne fuit ni le chapo

ji

a

[ede,

ni la regle

de <onnerrcntibru.

Voyez

la pra–

ti,!,,, de &otlr de R .me de

CaCiel,

tome

l .

["r

1"

[e–

conde partie de la jignattlre, attx notes.

(A)

*

C O N C E T TI, (

m.

(Gramm.

b'

RUtori'!. )

Ce mOr nous vient des haliens , 00

iI

n'eCi pas pris

en mauvaife parr comme parmi nous. Nous nous en

fommes fervi pour déogner indininélemenr roures les

poiOles d'efprit recherchées que le bOIl gour profcrit.

C O N CHE S,

(G'éog. mod.)

petite ville de Fran–

ce en Normandie, daos le pays d'Ouche.

Long.

t 8d.

1Ó'

6".

lat.

48d.

)7',

43".

• CONCHITE' ,

f.

m.

(1-li{1. nat. )

efpece de

pétrification: c'eCi, felon M. Tournefort, uoe vérita–

ble pierre dont les germes liquides fe fOn! iolinués dans

les crcux de la coquille appellée

con'!"e,

dont ils 001

pris le rclief.

Voye:¿

leo

mém.

de I'acad. p.

241.

anlt.

x

702,. O'autres prétendcllI au contraire que cclte pétri–

tication o'en qu'une marne délayée qui en eotrée daos

la coquille vuide, ou elle s'ell eofuire durcie.

00

voit

cncore dans des ruines de batimells

a

Mégare, de la

pierre blallche appellée

con.hite,

qu'on ne trouvoit que

dans celle contrée.

.

C O N C HO lOE,

r.

f.

(G/om.)

c'en le nom d'u–

ne courbe géométriqoe qui

a

une afymprOle ..

v.

A

s y

M–

P T

o

T E

&

C

°

U R

ft

E.

En

voici la defcriptioo.

Ayam tiré deu, ligoes

B D,

AC ( PI. Anal. fig.

I.)

perpendicula;rcs I'une

a

I'autre,

&

placé fur la ligne

A

E

C

les trois points

A, F,

e ,

dont les deux premiers

foienr

~

égale dillance de

E,

on tirera par le point

e

aUtam de droites

e

FE A,

C

o

M,

e

Q.N,

e

M,

& c.

qu'on voudea avoir de points de la courbe; on prendr.

enCuite fur ces ligoes,

t~nt

au-detrus de

B D

qu'au-def–

fous, les parties

QM, Q.N, Q.M,

&c. routes égales

a

AE.

Cela fait, les deux lignes

.MMAMM, NFN

term;nées par les exrrémités

~e

ces lignes droites, feroll!

les deux partie¡ d'une meme courbe géométrique appellée

coneh. ide;

le point

C

en appellé le

pole

de ceue

con–

i;hoiJe;

la ligne

B D

ell fon afymprote, & la part;e con–

llame

A E

f. regle . Si

E F= CE,

la courbe a un point

de rcbrouaemcnt en

F;

¡¡

E F<

CE ,

elle a uo nalud

en

F .

On 'peut la tracer aino .

A E D K G ,

(fig.

2.)

efl une équerre dans la bran–

che

A D

de laquelle eCi pratiquée une coulitre qui re–

préfeme I'afymptote de la courbe, & qui a daos fOil au–

tre braoche un clou

K

qui doit etre le pole de la

( 011-

eho,,/, .

C

F K B,

etl une regle

ii

laquelle eCi a((ad¡é un

clou

F

qui palie daos la couliae

A D,

00 il a la liberté

de glitrer .

e

&

c

fOil! deux Ciylets ou crayons attaehés

i\

la meme regle,

&

égale dllaoce du clou

f'.

OK

efl une coul iae pratiquée dios cetle regle,

&

dont' le

commencement

O

eCi placé

la meme diflance de

F

que

K

de

AD .

Cela pofé, li on fJit mouvoir la regle

C

D,

de ma–

niere que le clou

F

ne forte jama; de la coulitre

A D,

&

que la coulitre

OB

patre toujours dans le clou

K,

les deus erayons placés en

e

&

en

c

décriront les deux

branches

eH,

(h

de la

conchoide.

Nous avoos dit que

la

I;goe

A D

en al"ymptote de ceue courbe , c'etl-a-dire,

qu'elle eo approche toOjours faus jamais la reDcomrer;

cela en aiCé

:l

comprendre par

f.'l

defcriprioo, puifque

In

ligne cooCiame

C

F

s'inclinonr roOJours fans fe cou–

cher jamais fur

A B,

le poiot

e

do;r touJours approcher

de

la

droire

A D

Caos Jamais

y

arriver .

N icomede eCi l'inventeur de cclte courbe; & on a–

joQte ordina;rement

3\1

nom de

conehoid<

celui de Ni–

'I'am,

lll.

CON

667

co~ede,

afio de la d iCiingueur d'aulres courbes aoalogues

qUl pourrOlent aVOlr ce nom .

Par

e~emple,

la combe

M M A M

(fig.

r. )

que I'on

formeroJr en prenam

Q. M,

non conllaot comme ou

vient de faire, mais de telle graodeur que

C

E

1U :

C

Qm ::

Q.1W,,:

A E

m

feroir uoe courbe qui auroil encare

E D

pour afymptote,

&

qu'oo peut oommer auffi

con–

eho/de. I/oyez ,

fur les propr;étés géoérales de la

con–

choide, la aerniére [eElian d. I'appfi(ation d( l'Algebre

a

la Géométrie ,

par M. Guifilée .

MM. de la Hire

&

de la Condamine oous Ollt don–

oé plulieurs reeherches fur les

canehoides;

I'uo dans les

,,!ém.

de I'acadtm. de

1708; I'autre dons ceu. de 173".

&

' 73~.

M. de Mairan, dans les

mimo de I'acadé";ie

de

173r, a remarqué avec raifon que I'efpace concho'l–

dol, c'en-a-dire I'efpace renfermé par la

conebaide ,

&

ron afymptote, éroil infioi

&

non fini, comme quelques

auteurS l' ont prétendu. En e!tet, foir

11 E

=

a ,

e

E

=b ,

&

EQ.=x,

on trouve que

AEQ.M

en

>

que

., [ log.

x

+

vX;:¡:¡;b

-

log.

b

J.

Or

CCUe

\ju3otité

efl

00

lorfque

x

=00 •

Oonc,

&c.

(O)

C O N C H Y,

f.

m . e[pece de canel le des Indes.

dotlt ;I [e fa;t commerce au Caire.

CONCHYLE,

'U0y.

COQUILLAGE, POOR–

r

RE .

C O N C [ E

~

G E ,

ea

celui qui a· l. gorde d'UDe mai–

fon royale ou [eigneuriale. On confond quelquefoi les

termes de

concierge

&

de

geolier;

I'ordoonance de 1670

nomme, en quelques endroi", les

concierges

& geoliers

conjoin(ement; en d'autres elle oomme le geolier avam

le

concierte;

en d'aurres elle ne parle que de geolier:

ce qui rall voir que ces termes rOot fynonymes. El en

cffet, le

concierge

d'une prifon eCi le geolier ou

g~rde

de lo geole; ce o'eCi que daos les prifoos les plus con–

fidérab les , que I'on diflingue le

(oncierge

des geol iers.

Le

concitrge

eCi le premier geolier ,

&

les geoliers &

guicheticrs font ceux qu; ront préporés fous lui pour III

gorde des prifons .

L'ordonnance de 1670 ,

tito xiij.

veut que tous

con–

cierges

&

geoliers exercent en perfonoe , & non par 'u–

cun commis; qu'ils facheot lire & écrire, & que dans

les lieux

011

Os oe le fauroiem pas, il eo foit nommé

d'autres dans fix felnaines, d peine cantre

les

feigneurs

de privation de leur droir .

Pour ce qui coneerne les fooélions des

concierg es

&

geoliers,

'/J0y"'" ci-apr. aflX mots

G

E

OL

~ ,

G

E

°

L t–

ERS, GU ICH ET I ERS, PRISONS.

(A)

.C ONCI .ER GE DU PALAIS,

(Hifl. modo

&],,_

rifPr.)

éroJt un Juge royal auquel

:l

fuccédé le bailli du

palais. Sous la premiere

&

la feconde roce de no, rois

la jullice étoir rendue daos le pala;s par le maltre

o~

maire du palais, auquel fuccéda le comte. En 988, cet

offiee fue exercé, quanr

~

la junice dans le pa lai" fous

!e titre de

..

ncierge dtl palais,

",'cc moyenl1c & baOe

JuCiice, dOlll le rerritoire étoit peu é[endu. PhiJippe-i\u–

guCie, par des leures de

1'311

120 2,

V

aJou[a le fau'x–

bourg ("im-Jacques

&

N otre-O ame des Champ',

&

le

tief royal de S. i\ndré qui y

ell

otué. Le

co" cie"ge

ou

bailli dI' palais

y avoit encare la jullicc en 1667.

Les meme, lem es affigoenr au

eon(ierge d" palais

des gages , dro;ts ,

&

pri viléges .

En 1286,

~u

commencemenr du regne de Philippe–

le-8el , le palais que nous voyons aUJourd'hui, fu t bati

par les foins d'Eoguerraod de

Mari~ny,

général des 6-

.nances . La conciergerie qui ren aUJourd'ñui de prifOIl,

éroit le logemeot du

co"eierge

dtl

palais.

Par un

arr~t

do I'ann€e 13r6, elle fur réuoie nu domaioe du roi,

avec fes appartellances.

En

1348, du telm de Philippe–

de-Volois, le

(on<ierge

fU! érigé fous le titre de

bailli:

mais on a joint les deux titres de

concierge-bailli.

En

l' an 13-l8 , Philippe de Savoify écuyer , fut

concierge dH

palais royal

a

Paris. Joly, eo Ces

offi<es de France,

a

donné une liCie de tous ceUI qui 001 depuis rcmpli celui–

ci Jufqu'en 1624, doOl plulieurs

~toiem

des perfonnes de

grande confidérltion. SOllS le rOl Jean, Charles

V.

a–

lors régenr du J'oyaume, accorda , par des. lem es du 1110is

de Janvier 13r8, plulieurs

~roits

su

,'oncurge du palais:

ces leures font mention qu JI a Julltce moyenne

&

baOe

dans I'eoceime du palais ; qu'il y t;em fa COur

&

jurif·

diélion par lui , fon lieuteuant ou gorde de fa JuCiice ,

&

fes gfficiers' qu'il conooit entre quelqucs perfonnes que

ce foir, de'

touS

les

C3S

civils

t

criminels ,

&

de· policc;

que nul aurre juge n'a jurifdiélioo temporelle dans l'cl1-

ceime du palais , li ce o'en

1 ..

{lens des comptes, du

parlement des requétes du pal3Js,

&

des reque[es de

¡'hOtel :

c~s

memes letuces lui attribuem difierens droits;

P

p p p

z

en-