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668

CON

~ntre

autres la juClice fur les auvents ou petites bout;–

que~

aduCrées au x murs du palais; des cellS

&

remes

ll1r plulieurs maifons; le droi! de donncr

&

Óter les

place, nux merciers qui vendem dans les allé"s de la

mercerie,

&

en haut

&

en bas au palais ,

&

les lemeS

lui perllloltent d'en recevoir un préCent une fois I'an :

il y eCl encore dit qu'il a la juClice moyenne

&

balle,

&

la feigneurie cenfuelle fur treize maiCons ritoées

:!

N o tre-Dame des ehamps; au Jieu nommé

la

Mu–

ren1tx

(

proche les earmelites du fauxbourg Caint Jac–

ques ) différens droits . Qnand 011 faiCoit un 1I0nveau

boucher en la bOl1cherie du chiltelet, le

<on<ierge d"

pal"is

devoit avoir,

a

anufe de fa conciergerie,

tr

~te

livres

&

demie, la moirié d'un.

quart~ron

&

la mamé

de demi-quarreron per.1ot de chalr momé breuf

&

.mOl–

tié porc ; la moitié d'un ,chapoo plumé; demi-feptler de

vin, & deux gilteaux : & celui qui les alloit chercher,

devoi! donner deux deniers

~u

chaoteur qui étoit en la

falle des bouehers . II avoit Ceul le droir de faire enle–

ver les arbr. s fecs qui étOiem entre tOutes les voiries

&

ehemins ro yaux de la banlieue

&

vieomté de Paris.

11

avoi! aum un droir de foüage dans la foret d'Yveline,

& quelque infpeCtion fur les g reniers

11

blé du roi

~

Lorf'lu'il éerivoit

a

Gonelfe pour faire venir du blé &

autre chofe au grenier du roi, les éeoreheurs de la bou·

eherie de Paris étoieot tenus de porrer ou en voyer fes

lemes

a

leurs frais , Cous peine d'amende .

11

avoit tOu–

tes les cié, du palais, excep,é eelles de la porte de de–

vam;

&

avoit infpeCtion fur le pon}er

&

Cur Ies Centi–

nelle, du palais. Enfin, fuivant ces lemes, il étO;t

1'0-

yer dans I'é!eodue de la juCliee . Eo L41

~,

la reioe tint

In conciergerie eo Ces maius, le roi lui en ayaot fait

don; & ror I'empeehemeot qui lui fut fait

a

ce Cujet

par le proeureur général, difam qll'entre mari & fem–

me i)nation o'avoit Jieu, elle répoudit que eetre loi

n'avol! pos lieu pour elle, ,dont ¡¡ y a arret des

~9

J uidet

14'~,

&

22

M . i 14'3 . Juvenal eheval i.r li cur

de Trayllel , fu c tllit

<oncierg e·bai"i du palais:

m.is

par arret du

3

Janvier 14l6, eet ofliee fur de nouve"u

uoi au domaine,

&

00

a rda nna qu'¡¡ n'y auroit plus

au p,lais qu'un gardien, qui auroit trois fous parilis par

jour

&

uo muiJ de blé par ao. eepeodan! eeu, qui

om é!é ¡¡ourVaS de eet ofli ee depuis 146r, ont tous

'é<é qualitié, de

bi'lil/is du pal"is.

La Jurifdiétioo de la eonciergerie, qu'oo appel1e pré–

fentement le

baillial(e du palflÍJ

,

en compoCée d'un bailli

d'épée , d'uo licutenam général , un proeureur du roi,

UQ

grdller , plufieurs huimers . Les avoeats au parle–

mel)[ y plaidenr,

&

les prQcureurs au parlement y oc–

eupent . e cne jurifdiCtioo ne s' éteud préfentemeot que

dans I'enceiote du palais .

e o

N

e

I E R G E R I E D U P A L A I S,

v oya.

CONCIERGIl.

e

o s

C I E R G E R l E o"

G

E

o

LE DEL A

e

o

N–

e r E R G

e

R

J

E D U

P

A LAr S,

ai"ji

'I,,'elle

eft nom–

par les ordon na>JC eJ ,

eCl la prifon qui eCl dans I'en–

eeinte du palais: o n I'appelle ainli, paoee que le eon–

cierge du palais y logeoit aneiennemem avant qu'il eut

l'endroit .ppell': depu;s

I'hótel du bailliage,

& qu'il y

avoit fa priCoo.

11 Y

fait encare !I1eme les priConniers .

(A)

*

e o

N

e

[LE,

r.

m.

<onrilitlm,

(

Hifl . anc. )

aC–

femblée publique ehez les R omaios ou iI ne fe trouvoit

aueun patricien: elle étoit teuue & eonvoquée par les

t ribuns du peuple; s'il s' y trouvoit quelques patriciens ;

l'aírembl¿e s'appelloit

comire. I/oya.

e

O~!

J

e

E.

L es

auteurs oot fou vem confondu les aomiees a vee les

con–

ciJa .

.e

o

N

el [.

E,

( Hifl.

uellf.

&

Juri[prttd. canoni,!.)

Le

contile

en une alfemblée de prélats aatholiques,

eonvoquée peur déeider les queClions de foi, ou regler

ce qui coneerne la diCeipline . N ous le definilfons uoe

a./J.mblle de prélals;

paree que , fuivan!

la

diCeipline

m oderne, les limrles pretres o'on! point féanee, ni droit

de

fuff~age

daos les

eOTlrileJ.

A I'égard des pre miers

fiecles de l'Eglife, quelques-ans penfem que oon-Ceale–

m em les c!veques, mais méme les prc!rres

&

les diaeres

y éloiem admis; & il faut convenir que pl ufiears tex–

tes leur fom fa vorables. Nous voyons dans le

con<ile

de JéruC..lem , le plus ancien de tous, & daos lequel

00

décida la fameu fe queflioo qui s'étoit élevée

a

A ntioehe

fur I'obferva!ion des eérémonies légales ; nous voyons,

dis·je , que les pretres y prirent féaoee avee les apÓ–

tres;

( on'lJenerUtlt apofloli

&

fenioreJ 'Uidere de 'Verbo

ho" ,

diJem les aCtcs des apÓtres ,

<.

x v.

Ver.

6. Le

m ot latio

{enio"J,

&

le mot gree

"f..

'J~'f'"

oc Ggni–

fi eot pOlOt autre choCe q ue les

prieres .

Au verfet

~2

CON

du meme chapitre, ou ['on candad d'envoyer

:l

An–

tioche avee Paul & Barnabé, deux hommes eboilis &

des premiers d'entre les freres, Barlilbas & Silas,

&

ou

on les eharge d'une leme qui eomiem la déeiGou du

concile,

cene réfolution paroit

~tre

égalemem I'avis des

pr/!tres, eomme eelui des év c!ques;

ttm< pla<"il apD–

ftolis

&

[t71i,,,ib,,s,

&c. Suivant meme le texte grec,

la leme eCl

eon~(¡e

au nom des apÓtr", des

pr~tres,

&

de touS les freres:

o,'

U:Tótt''TO>''O'

x,s, o,.

crpltt'flu-rl,u

u.¡

'¡¡,,<?/.

11 Y

a lieu de cloire pareil1ement qu'au

conrile

de Nicée les pretres

&

les diaeres prirem féance avec

les évc!ques; & que dans le nombre des trois cems dil–

huit peres dont ce

,oncile

fat eompoCé, on ne doi!

eompter que deux cems clllquame éveques , enforte que

les au tres étoiem dos prchres & des diaeres. En effet

.Eufebe

vi. de Con[lantin. liv,

IlI.

ch. "iij.

dit qu'il

y

eut

11

ce

<Ol1<ile

plus de deux eems cinquallle éve–

ques, & un nombre confidérable de prolres, de diaeres,

d'aeolyres,

&

autres. Le témoignage d'EuClathe rappor–

t~

par Théod,?ret,

¡iv .. l .. de

[on

"¡[I,

ercl. ch"p. viij.

vlem

il

l'appUl de eelUl d·Eulebe. EuCla!he prétend que

plus de

270

éveques fe trouverem au

concile

de Ni–

eée. Or Eufebe de Céfarée

&

EuClalhe d' Ámioche fon!

des. rémoins oeulaires, L'opinion néanmoins la plus gé–

nérale, en que les év¿ques étoient au nombre de trois

cents dix-huit, ralfemblés de toutes

les

provioces

de

l'empire.

I/oyez.

Socrate,

liv.

J.

chapo v .

Théodoret,

liv.

l .

<htlp. vij.

Athanafe dans fa leUre

a

I'empereor

Jovien; Epiphane,

herejie Ixj.x.

Ruffin,

¡iv.

J.

<h. j.

Et fi

d~ns

les aCtes qoi nous re(lent de ce

<on<ile,

nous

ne trouvons pas ce nombre d'évc!ques par les fuCeri–

ptioos,

iI

faut I'amibuer

a

I'injure des tems , Mais quoi

qu'il en foit, eeux qui veulem que les pretres

&

les

diaeres ont eu anciennemem droit de Cufflage conjoin–

remem avec les évcques, fe fonden t fur ce que ces dif–

féreus auteurs fOlll memioll qu' AthanaCc, pour lo,s dia–

ere d'A lexandre, patriaréhc d'AlexaDdrie , ullifla

al!

<on–

eil.

&

y foatim tout le poids des affaires; que Vite

&

Vineem fimples

pr~rrcs,

y repréfenterem le pape Syl–

ven re ; d'ou ils eoneluent en général que les prérre, &

les diacres y prirent féanee,

& Y

Coufedvirem. lis ,'au–

torifent encare d'un cndroit des aCtes du

<Dneile

d'A–

quilée tenu en l'anDée 38

t.

S. Valérien d'Aquilée te–

noit le premier rang dalls

ce

<onei/e,

& S. AmbroiCe

en éroit I'ame: eel ui-ci imerrogeant le pretre A,uale

lui demanda s'i1 avoit CouCerit au

<onrile

de Nieée

~

mais Arrale qui favoriCoit la cauCe de Pallade & de;

Ariens, gardant le filenee, Caint Ambroife infina en

ces

termes:

llltahu preJbyter, li<el iMer ArianoJ

jir

M –

Inen

habee auélontnteln l0'luendi

;

p"ofileal"r IItr"m'[ub–

[c,rip[erit in

~raélat"

co"úlii [ub epiftDpo [uoAggr;p–

pino, an non.

tomo

11.

des eoneiles ,

pago

979. 15

jiuv.

Ces paroles , diCent-ils, annoocellt clairemem que les

limpies pretres avoieut le droit de parler dans les

CDn–

ciles ,

&

pouvoiem Coaferire aux aCtes qu'on y drelfoit.

l is tirent un nouvel avantage de ce qu'Eafebe,

liv.l/ll.

ch. xxj x.

&

xxxjx.

dit qu'oll tim

A

Antioehe un

con–

úle

comre Paul de SamoCale; ' que Malchioo qui de

préfet de I'éeole d' Amioche avoit élé promu

a

I'ordre

de pretrife

:l

~aufe

de la pureté de í'a foi,

&

qüi d'ail–

leurs étoit fort favam & grand philofophe, convainquit

I'héréliarque, 'découvril fes artifices, & manifeCla mal–

gré lui fes Cemimens. Or iI paroír que dans ce

co¡u i–

ie,

les pr';tres opinerent ao m-bien que les

év~ques,

Ii

I'on lait anemion

a

I'infeript;on de

la

leme Cynodale

adrelfée aux autres églifes apres la eondamnation des

dogmes impies de Paul . Eufebe nous a confervé cet–

te 1eme, dom voici l'ioCeription :

Dionijio

&

Ma·

x imo ,

&

omniblu per

1(n;'lJ~rfltm

orbcm eommillif–

tris noft rÍJ, epi[eopis, presbyleris,

&

udeji",

'1"'"

[116

ca¡fo cft, Helm lls

&

Hym"",e¡u,

'I'heophylru,

&c.

&

re/iqui omneJ qlii nobifcum

j lt,,:

v icinarum urbium

&

provinciarum qiJcopi, presb)'t eri ac

¿taconi,

&

e,cle–

jid!

D ei;

carigimis

fratribtts in Domino

raJllum.

En–

/in, pour deroiere preuve de ce qu'ils avanéent, ils fOllt

valoir l'.utoril': que L ouis Aleman, vulgairemeot ap–

pellé

le cardinnl

ti'

/lrleJ,

employe dans la harangue

qu'iI

pronon~a

au

<onú le

de

B~le,

pour réfuter Panor–

me

&

Louis Romain qui Coutenoiem I'opinion eontrai–

re,

&

du témoignage que eet illuClre prélat rend eo

eetre occarian fur un fait qui loi efi perConnel. L 'auto–

rité qu'il employe

efi

celle de S . AuguClin

in traéla¡/l

So.

in Joan. cap. xij.

Suivam ce faiO[ doaeur, les eI"s

om ér€ doonées en la perConne de S . Pierre

a

toute

l'EgJife, & par eonféGuem

aUI

évéques

&

au! pretres ;

de-la ce cardinal infere que-Ies pretreS fom partie du

(oncil"

quoiqu'

iI

foit principalemem compofé d ' évé-

ques ,