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CON
~ntre
autres la juClice fur les auvents ou petites bout;–
que~
aduCrées au x murs du palais; des cellS
&
remes
ll1r plulieurs maifons; le droi! de donncr
&
Óter les
place, nux merciers qui vendem dans les allé"s de la
mercerie,
&
en haut
&
en bas au palais ,
&
les lemeS
lui perllloltent d'en recevoir un préCent une fois I'an :
il y eCl encore dit qu'il a la juClice moyenne
&
balle,
&
la feigneurie cenfuelle fur treize maiCons ritoées
:!
N o tre-Dame des ehamps; au Jieu nommé
la
Mu–
ren1tx
(
proche les earmelites du fauxbourg Caint Jac–
ques ) différens droits . Qnand 011 faiCoit un 1I0nveau
boucher en la bOl1cherie du chiltelet, le
<on<ierge d"
pal"is
devoit avoir,
a
anufe de fa conciergerie,
tr
~te
livres
&
demie, la moirié d'un.
quart~ron
&
la mamé
de demi-quarreron per.1ot de chalr momé breuf
&
.mOl–
tié porc ; la moitié d'un ,chapoo plumé; demi-feptler de
vin, & deux gilteaux : & celui qui les alloit chercher,
devoi! donner deux deniers
~u
chaoteur qui étoit en la
falle des bouehers . II avoit Ceul le droir de faire enle–
ver les arbr. s fecs qui étOiem entre tOutes les voiries
&
ehemins ro yaux de la banlieue
&
vieomté de Paris.
11
avoi! aum un droir de foüage dans la foret d'Yveline,
& quelque infpeCtion fur les g reniers
11
blé du roi
~
Lorf'lu'il éerivoit
a
Gonelfe pour faire venir du blé &
autre chofe au grenier du roi, les éeoreheurs de la bou·
eherie de Paris étoieot tenus de porrer ou en voyer fes
lemes
a
leurs frais , Cous peine d'amende .
11
avoit tOu–
tes les cié, du palais, excep,é eelles de la porte de de–
vam;
&
avoit infpeCtion fur le pon}er
&
Cur Ies Centi–
nelle, du palais. Enfin, fuivant ces lemes, il étO;t
1'0-
yer dans I'é!eodue de la juCliee . Eo L41
~,
la reioe tint
In conciergerie eo Ces maius, le roi lui en ayaot fait
don; & ror I'empeehemeot qui lui fut fait
a
ce Cujet
par le proeureur général, difam qll'entre mari & fem–
me i)nation o'avoit Jieu, elle répoudit que eetre loi
n'avol! pos lieu pour elle, ,dont ¡¡ y a arret des
~9
J uidet
14'~,
&
22
M . i 14'3 . Juvenal eheval i.r li cur
de Trayllel , fu c tllit
<oncierg e·bai"i du palais:
m.ispar arret du
3
Janvier 14l6, eet ofliee fur de nouve"u
uoi au domaine,
&
00
a rda nna qu'¡¡ n'y auroit plus
au p,lais qu'un gardien, qui auroit trois fous parilis par
jour
&
uo muiJ de blé par ao. eepeodan! eeu, qui
om é!é ¡¡ourVaS de eet ofli ee depuis 146r, ont tous
'é<é qualitié, de
bi'lil/is du pal"is.
La Jurifdiétioo de la eonciergerie, qu'oo appel1e pré–
fentement le
baillial(e du palflÍJ
,
en compoCée d'un bailli
d'épée , d'uo licutenam général , un proeureur du roi,
UQ
grdller , plufieurs huimers . Les avoeats au parle–
mel)[ y plaidenr,
&
les prQcureurs au parlement y oc–
eupent . e cne jurifdiCtioo ne s' éteud préfentemeot que
dans I'enceiote du palais .
e o
N
e
I E R G E R I E D U P A L A I S,
v oya.
CONCIERGIl.
e
o s
C I E R G E R l E o"
G
E
o
LE DEL A
e
o
N–
e r E R G
e
R
J
E D U
P
A LAr S,
ai"ji
'I,,'elle
eft nom–
mú
par les ordon na>JC eJ ,
eCl la prifon qui eCl dans I'en–
eeinte du palais: o n I'appelle ainli, paoee que le eon–
cierge du palais y logeoit aneiennemem avant qu'il eut
l'endroit .ppell': depu;s
I'hótel du bailliage,
& qu'il y
avoit fa priCoo.
11 Y
fait encare !I1eme les priConniers .
(A)
*
e o
N
e
[LE,
r.
m.
<onrilitlm,
(
Hifl . anc. )
aC–
femblée publique ehez les R omaios ou iI ne fe trouvoit
aueun patricien: elle étoit teuue & eonvoquée par les
t ribuns du peuple; s'il s' y trouvoit quelques patriciens ;
l'aírembl¿e s'appelloit
comire. I/oya.
e
O~!
J
e
E.
L es
auteurs oot fou vem confondu les aomiees a vee les
con–
ciJa .
.e
o
N
el [.
E,
( Hifl.
uellf.
&
Juri[prttd. canoni,!.)
Le
contile
en une alfemblée de prélats aatholiques,
eonvoquée peur déeider les queClions de foi, ou regler
ce qui coneerne la diCeipline . N ous le definilfons uoe
a./J.mblle de prélals;
paree que , fuivan!
la
diCeipline
m oderne, les limrles pretres o'on! point féanee, ni droit
de
fuff~age
daos les
eOTlrileJ.
A I'égard des pre miers
fiecles de l'Eglife, quelques-ans penfem que oon-Ceale–
m em les c!veques, mais méme les prc!rres
&
les diaeres
y éloiem admis; & il faut convenir que pl ufiears tex–
tes leur fom fa vorables. Nous voyons dans le
con<ile
de JéruC..lem , le plus ancien de tous, & daos lequel
00
décida la fameu fe queflioo qui s'étoit élevée
a
A ntioehe
fur I'obferva!ion des eérémonies légales ; nous voyons,
dis·je , que les pretres y prirent féaoee avee les apÓ–
tres;
( on'lJenerUtlt apofloli
&
fenioreJ 'Uidere de 'Verbo
ho" ,
diJem les aCtcs des apÓtres ,
<.
x v.
Ver.
6. Le
m ot latio
{enio"J,
&
le mot gree
"f..
'J~'f'"
oc Ggni–
fi eot pOlOt autre choCe q ue les
prieres .
Au verfet
~2
CON
du meme chapitre, ou ['on candad d'envoyer
:l
An–
tioche avee Paul & Barnabé, deux hommes eboilis &
des premiers d'entre les freres, Barlilbas & Silas,
&
ou
on les eharge d'une leme qui eomiem la déeiGou du
concile,
cene réfolution paroit
~tre
égalemem I'avis des
pr/!tres, eomme eelui des év c!ques;
ttm< pla<"il apD–
ftolis
&
[t71i,,,ib,,s,
&c. Suivant meme le texte grec,
la leme eCl
eon~(¡e
au nom des apÓtr", des
pr~tres,
&
de touS les freres:
o,'
U:Tótt''TO>''O'
x,s, o,.
crpltt'flu-rl,u
u.¡
.¡
'¡¡,,<?/.
11 Y
a lieu de cloire pareil1ement qu'au
conrile
de Nicée les pretres
&
les diaeres prirem féance avec
les évc!ques; & que dans le nombre des trois cems dil–
huit peres dont ce
,oncile
fat eompoCé, on ne doi!
eompter que deux cems clllquame éveques , enforte que
les au tres étoiem dos prchres & des diaeres. En effet
.Eufebe
vi. de Con[lantin. liv,
IlI.
ch. "iij.
dit qu'il
y
eut
11
ce
<Ol1<ile
plus de deux eems cinquallle éve–
ques, & un nombre confidérable de prolres, de diaeres,
d'aeolyres,
&
autres. Le témoignage d'EuClathe rappor–
t~
par Théod,?ret,
¡iv .. l .. de
[on
"¡[I,
ercl. ch"p. viij.
vlem
il
l'appUl de eelUl d·Eulebe. EuCla!he prétend que
plus de
270
éveques fe trouverem au
concile
de Ni–
eée. Or Eufebe de Céfarée
&
EuClalhe d' Ámioche fon!
des. rémoins oeulaires, L'opinion néanmoins la plus gé–
nérale, en que les év¿ques étoient au nombre de trois
cents dix-huit, ralfemblés de toutes
les
provioces
de
l'empire.
I/oyez.
Socrate,
liv.
J.
chapo v .
Théodoret,
liv.
l .
<htlp. vij.
Athanafe dans fa leUre
a
I'empereor
Jovien; Epiphane,
herejie Ixj.x.
Ruffin,
¡iv.
J.
<h. j.
Et fi
d~ns
les aCtes qoi nous re(lent de ce
<on<ile,
nous
ne trouvons pas ce nombre d'évc!ques par les fuCeri–
ptioos,
iI
faut I'amibuer
a
I'injure des tems , Mais quoi
qu'il en foit, eeux qui veulem que les pretres
&
les
diaeres ont eu anciennemem droit de Cufflage conjoin–
remem avec les évcques, fe fonden t fur ce que ces dif–
féreus auteurs fOlll memioll qu' AthanaCc, pour lo,s dia–
ere d'A lexandre, patriaréhc d'AlexaDdrie , ullifla
al!
<on–
eil.
&
y foatim tout le poids des affaires; que Vite
&
Vineem fimples
pr~rrcs,
y repréfenterem le pape Syl–
ven re ; d'ou ils eoneluent en général que les prérre, &
les diacres y prirent féanee,
& Y
Coufedvirem. lis ,'au–
torifent encare d'un cndroit des aCtes du
<Dneile
d'A–
quilée tenu en l'anDée 38
t.
S. Valérien d'Aquilée te–
noit le premier rang dalls
ce
<onei/e,
& S. AmbroiCe
en éroit I'ame: eel ui-ci imerrogeant le pretre A,uale
lui demanda s'i1 avoit CouCerit au
<onrile
de Nieée
~
mais Arrale qui favoriCoit la cauCe de Pallade & de;
Ariens, gardant le filenee, Caint Ambroife infina en
ces
termes:
llltahu preJbyter, li<el iMer ArianoJ
jir
M –
Inen
habee auélontnteln l0'luendi
;
p"ofileal"r IItr"m'[ub–
[c,rip[erit in
~raélat"
co"úlii [ub epiftDpo [uoAggr;p–
pino, an non.
tomo
11.
des eoneiles ,
pago
979. 15
jiuv.
Ces paroles , diCent-ils, annoocellt clairemem que les
limpies pretres avoieut le droit de parler dans les
CDn–
ciles ,
&
pouvoiem Coaferire aux aCtes qu'on y drelfoit.
l is tirent un nouvel avantage de ce qu'Eafebe,
liv.l/ll.
ch. xxj x.
&
xxxjx.
dit qu'oll tim
A
Antioehe un
con–
úle
comre Paul de SamoCale; ' que Malchioo qui de
préfet de I'éeole d' Amioche avoit élé promu
a
I'ordre
de pretrife
:l
~aufe
de la pureté de í'a foi,
&
qüi d'ail–
leurs étoit fort favam & grand philofophe, convainquit
I'héréliarque, 'découvril fes artifices, & manifeCla mal–
gré lui fes Cemimens. Or iI paroír que dans ce
co¡u i–
ie,
les pr';tres opinerent ao m-bien que les
év~ques,
Ii
I'on lait anemion
a
I'infeript;on de
la
leme Cynodale
adrelfée aux autres églifes apres la eondamnation des
dogmes impies de Paul . Eufebe nous a confervé cet–
te 1eme, dom voici l'ioCeription :
Dionijio
&
Ma·
x imo ,
&
omniblu per
1(n;'lJ~rfltm
orbcm eommillif–
tris noft rÍJ, epi[eopis, presbyleris,
&
udeji",
'1"'"
[116
ca¡fo cft, Helm lls
&
Hym"",e¡u,
'I'heophylru,
&c.
&
re/iqui omneJ qlii nobifcum
j lt,,:
v icinarum urbium
&
provinciarum qiJcopi, presb)'t eri ac
¿taconi,
&
e,cle–
jid!
D ei;
carigimis
fratribtts in Domino
raJllum.
En–
/in, pour deroiere preuve de ce qu'ils avanéent, ils fOllt
valoir l'.utoril': que L ouis Aleman, vulgairemeot ap–
pellé
le cardinnl
ti'
/lrleJ,
employe dans la harangue
qu'iI
pronon~a
au
<onú le
de
B~le,
pour réfuter Panor–
me
&
Louis Romain qui Coutenoiem I'opinion eontrai–
re,
&
du témoignage que eet illuClre prélat rend eo
eetre occarian fur un fait qui loi efi perConnel. L 'auto–
rité qu'il employe
efi
celle de S . AuguClin
in traéla¡/l
So.
in Joan. cap. xij.
Suivam ce faiO[ doaeur, les eI"s
om ér€ doonées en la perConne de S . Pierre
a
toute
l'EgJife, & par eonféGuem
aUI
évéques
&
au! pretres ;
de-la ce cardinal infere que-Ies pretreS fom partie du
(oncil"
quoiqu'
iI
foit principalemem compofé d ' évé-
ques ,