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666

CON

CONC¡;;PTtON,

(MId. Ph)'[sol, ) 11oyez.

G¡;;'NE'–

RATtON

&

GR ·OSSESSE.

CONCEPT¡ON IMMA .CULE'E,

(Th/ol.) Voyez.

j.DtACULE'E CONCEP TI ON .

.

CO~CEPT IO N,

( la) G iog. mod o

ville de l'Am¿–

riqu~

m¿ridionale daos le Chili, avee un boo port, fur

la mer do

Sud .

L ongitud.

304J

2

i

30'

latit. mérid.

3 6d 42'.

COt:/CEPT ION,

(la) G /og. modo

villede l'Amé–

ri~u~

Cepteotrionale dans la "ouvelle ECpagne, daos I'au–

dlenee de Guatimala .

CONCEJ'TIO N ,

( G /og. mod.)

ville de l'Améri–

que méridlollale dans le

Par~guai ,

i )'end,oit on la ri–

viere des

Lima~olls

fe jette dans eelle de la Plata .

CO N CE R

T

,

f. m.

( M r¡!irlle)

arremblée de voix

&

d'i~flrumeos

qu i

exéco~ent

des moreeaux de muli–

que.

00

le dit aum pour ex primer la mufique

m~me

qu'on exéeute. L es Indes galantes font gravées en

con–

cert ,

e'efl-i-dire qu'elles font di[poCées dans la gravare

poor former des

cotlcertl.

(B)

On ne fe Cert guere du mot

con.ert

que pour une

a(Jemblée d'ao moins quatre ou cinq muficiens,

&

pour

une mu lique

a

plu fieurs

panies,

tam vocales qu'infiru–

m entales .

Qll~nr

aux

~ncicns,

comme

il

p:uoic qu' ils

ne eonnoilroient pas la mulique

11

plufieurs parties , lcurs

&oncer&J

ue s'e¡écutoient probablement

qu'a

l'unil1on ou

a

I'oaave.

(S)

00

fait des

.fo¡,certs

d'inflrumens faus voix, dans leC–

quels on n'exécme que des Cymphooics . Dans quel<fues

villes <?oofidérables de provioee, plufieurs partieu liers

Ce

,éonilfent pour emretenir

a

leurs dépens des mufi ciens

'lui fom¡em un

coneerl.

On dit le

eoneere

de Mar–

fei lle , de T oulouCe, de Bordeaux,

&e.

Celui de L yon

efl établi en forme par lettres pateutes ,

&

a le ti"e

d'aeadémie royale de Mr}fir¡ste.

JI

efl ad miníf1ré par des

dircaeurs él(ls par les par¡ieul iers a(fo!,iés,

&

c'~fl

un

des meilleurs qu'il

y

aje

en províncc. Par un des fia–

tutS de cee établiOe meot 1 chaquc

copcere

doie ¡¡nir par

un motet

a

grand chrrur . j I n'

~Il

gue,re de ville en

Europe on on ai, tao' de goQ' pour les ,/\ns , done les

babit3ns foient au

ffi

hoos ci,oyens,

&

ou les graods

prineipes des mceurs Coien,

Ii

bien coofervés : )'opulen–

ce oe les

:l

poine détcuits, paree qu'elle n'y

Ileurit

que

par le travail

!l<

I'indunrie. L e

ComOlere~

feul fai t la

r iehelfe de la vllle de L yon,

&

la bonoe fOI efl le grand

!elfort de eette utile

&

honnéte maniere d'aequérir.

Le

24

Ao(lt, veille de

S.

Louis , on éle"e aupres

de la grande porte des Tuilerics, du e6,é du jardin, u–

ne

eCp"ce d'amphithéatre: touS les Cymphonifles de

1'0-

péra

s'y

rendent

i

&

3

I'entrée de la nuit on forme un

grand

eoncert

comp·oCé des plus. belles Cymphonies des

aneiens ma;,res

Fran~ois .

C 'efl un hommage q ue l'a–

cadémie royale de 1\IIufique reud au R oi. On ignore;

pourquoi I'ancienne mufique, beaueoup moios brillante

q ue la nouvelle,

&

p:lr

eeHe

raiCoo moins propre au–

jourd'hui

3.

fo rmer un beau

COl1cert ,

en

PQunant

la feu–

le

qu'o n exécute d:lns

cccte

occalion:

peut-crre

ecoit–

on devoir la lai(fer joüir encore de ce"e prérogative,

daos uoe circooflance on perConne n'éeoute.

(B)

C o " C E R T S l' I

R

t T

U

EL,

(Hift. mod.)

fpeaaele

public dans lequel on eIeCUte , pendan, leS tems que

tOUS les autre> (peaaeles font fermés, des motets

&

des

fymphonics.

11

efl ét3bli daos

la

Calle des Cuilfes des

T uilcries. On y a fai, conltruire des loges commodes

&

un gcand occheflre;

&

ce Cpeélaele a été pI us ou

m oins fréquemé", Celon le plus ou moins d'iorelligenee

des perConnes qui en om été chargées.

Anne Da veau, dit

P

hilidor, ordinaire de la mrrfir¡ru

4re

R oi ,

en dunoa l'i.dée eo

'72r.

C'efl un Cpea.ele

tributaire de J'aeadémle royale de Mnfique : elle l'a ré–

gi pendan, quelque tems elle-meme;

&

il

en aauelle–

mem a!fermé

i

'1\11.

R oyer, ma;"e

i\

chaorer des Eo–

fans de France .

C 'efl le plus beau

eonart

de l' Europe,

&

il

peue

fort aiCémenr deveoir le meiIJeur gu'il foit !,omble d

'y

former, paree que par foo

~tabli(fc~eor

il

o' eíl poi

O!

borné :\ de limpies fym phoOJes ou a des motC(s;

00

y

peut faire exéeurer d¡:s cantates , des airs Iralieos des

eseelleos m.;tces, des moreeaur de cham neufs

&

dé–

taehés ,

&e.

Eo

t

727

00

Y

doooa avee Cued:s la eao–

t~He

du

R~tol(.r

du

.diellx fllr

la

ttrre,

dont les

para–

les (ont de M . Tane.m,

&

la mulique de M . Colin

de BI.mom;

&

en

' 729,

la cantare qoi

2

pour titee

la

Prif~

de L erida

&

plulicors arietes ItaJieones

y

a"ire–

rent beaueoup de monde.

L orCqu'jJ paroit

¡,

P.ris quelque joüeor d'inflrumeos

de " ' pu,atioo, ou quelque eaotatcice ou ehaoteur étean-

CON

gers, c'efl-!3 qo' on efl [(lr de les bieo emendre. Lé

'nombre de bOlls inflrumens dom ce

con<ert

en compo–

fé, les

chrrur~

qui font choHis parmi les meilleurs mu–

liciens des ég lifes de Paris, les oaríees de l' opéra les

plus goi'lées du public,

&

les voix de la ehapelle

&

de )a e/Jambre du

~oi

les plus brillaoles qu' on a le

foin d'y fuire paroitce, le rendent forl agréable aux

a–

ma,eurs de

la

Mufique;

&

lorfqu'.on

a

I'art de varier

les -mareeaux qu'

00

y

exéeute, le publie

y

court en

fou le .

Ce o'efl que la, 3U refle,

&

a

la chapelle

da

R~i.

qu'on peuI joüir des beaux mOletS de

)\11.

Mondoovll–

le .

Ce célebre eompofiteur daos ce genee de Mulique

"fl au

conecrt ./firitttel,

ce que

)\11.

Ramesu en

a

1'0-

~~ra:

jJ a faia dans fes compofitions faerées la grande

maniere que eet illuflre artille a portée dans fes ?,!vro–

ges drama¡íques; mais

iI

l'a faHie en homme o[Jgmal;

il

a

v(l la lumiere des qu'elle

3

paru ;

&

il

a compo–

(é de

fa~on

qu'oo juge fans peine qu'i1 étoit eapable de

fe

frayer de pouvelles routes dans ron 3rt, quaud

me–

me M. Ramcau ne les auroit pas ouvertes avant lui.

I/oye,,-

CHAN T .

( B )

C O N C E R T O, ma l Italien fraocifé,

en

M.[sr¡"~,

rignilie

1m,

piece de fympho"ie

faite pour etce e"teutée

par tout un orcheflre.

11

.y

a

des

¡oncereo

faits pour quelque

;nflrumen~

par–

tieulier ¡¡ui joue Ceul de tems eo tems

avee

un limpIe

acc0lJ1p3gne¡nenc,

3preS.

quoi .tout

t'

orch~nre

rcprcnd,

&

la picce continue toOJours am" ahern311vemcnt entre

le meme inJlrumem

&

l' oreheflre. C'efl

13

ce qo' on

appelle propremem

CMarto .

QU3m

a

eeux OU tout fe:

joue

en

c"reor, & on nul inflru.mem oe récite, les

1-

taliens les appel)ent aum

jymphonus. (S)

e

O N C

E R

T

A

N T, adj.

partjes ¡oncertan!es,

font

en

M"jirttc,

felon l'abbé Bro(fard, celles qUI

00'

quelque chofe

a

r¡:ciler dans la piece,

&

ce mo' [ert

a

les diaingue, des parties ¡¡ui ne [ont que

de

ehrrur.

Ce mot -efl vieilli en ce feos ; on dit aujourd'hui

par–

ties

r~~itantu;

mais on fe Cere de celui de

concertallt

en parlan! du nombre de muricieos qui exéeutent dans

un concert ,

&

I'on

pit

fon

bien :

N "lu itiolls v ingt.cin1

concereans'

un

fonc~rt

de

huie

ti

dix

conc~r,anl.

(S)

C O N

d

E S S

ION,

f.

f. figure de Rhétorique par

laquelle I'pra,eur,

C¡Ir

de

la

booté de fa eaufe, Cemble

aceorder quelque ehoCe

iI

fon advcrraire, mais pour eJ1

~irer

roi-mc:me aV3ntage, Otl pour prévenir les mcidens

inmiles par leCquels on pourroit l'arreter. Par exemple :

'le

ne

7.JU!

X paJ contefltr

la

r¿alitl

dI/.

contrae,

mail

ie me .,.é,yie Gonere frln inj«flíce; c'eft cO"!tre

elle

fue

¡'implore l. fuoun des loi,

. ..

El/e efl bel/e, ji eft

v.,.nt, ,/7ulil

1ft

de1

l

roit·elle pal

tlmoig"~r

au cíel fa re–

~onnoi1Jal1&e

du

[avet/rl 9ft'i/ltli a proáigtllel ,

par

un

7Jertllcux tt[age

de

fa

bealft¿?

Cett~

figu re efl tres-fr¡;queljte dans les plaidoyers de

Cicéro n:

110 05

n'en

citerons que ce

traj( de

13

cioquieme

ver rine:

Ef1(),

tripe

httreditalem

propil1f{1I;S, prtCdare

;;1 boniJ a/;eniJ, e'llerte Ieg eJ,

&c.

num etiam amicum

bonís exturbare oportlrit ?

&e.

(G )

C O

S

e

E

S S I O",

( Jr.rifP.)

c'en on ce qui efl ae–

cordé par graee , comme

ÍDnt

les brevets & priviléges

accordé"s par le prioce;

da

une cerl3ine étendue de ter–

rein que le :¡toi aceorde o quelqu'uo dans les eolonies

Fran~oires,

11

la eharge de le faire défrieher; ou un

ábcnevis , e'en-o-dire la faculté de prendre uoe ee((aine

quamité d'cau d'un étang,

00

d'unc riviere

0 0

ruiífeau,

po ur faire (ourner un mouli"

OU

aune anificc, ou pour

.reoCer OJl pré; ou la dillribotion que le bureau de la

ville fai t

3UX

partieuliers qui om aeheté de I'eau.

l/ay.

P

:l

I V I

r.

E' G E.

( A)

. C O

S

e

E S

S 10",

( Comm.)

e'efl ou toute l'étendue

d'uo pays

011

il

di

permis

a

une eompagoie de s' éta–

blir ou de faire Con négoce privativement

a

toute au–

tre; ou le terrein

qu~

ces compagnies donoent aox ha–

bitans pour le défrieher , le cultiver,

&

le faire valoir,

eJl leur rendant quelqoe

red~ vanee

ou droit annoel. D ans

le premier fens

la

eonceJlion

doil eu e obtenue du prin–

Ce',

qui

I'accorde

par les

éqits, déclarations) charles,

leures patenles, arrets du conCeil,

&e.

Dans le feeond

rens , ce ront les direéleurs qui aonneot les

cOllceJlitmr ,

l'ar des eontrats ou 'lrre,és de Ieurs compagoies doO!

lis chargenr

le

regiare de leurs délibérarioos .

I/oye,,- les

JiOio"n. d" C omm. de

Trlv .

&

Cham6.rs

. ( G )

-

C O C E S S

I ON

N A l

RE, fuo. m. (

Comm. )

ccloi

a

qoi app3rtient une conecillon.

En

FraDce 00

les nomme aUlcement

eolons

ou

habita"s .

En Aogleter–

re ou leur donne le nom de

pla"uHrs. Voyez.

/'

ar–

tide

PL A"TEURS.

( G )

C 'ell: