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CON
CONC¡;;PTtON,
(MId. Ph)'[sol, ) 11oyez.
G¡;;'NE'–
RATtON
&
GR ·OSSESSE.
CONCEPT¡ON IMMA .CULE'E,
(Th/ol.) Voyez.
j.DtACULE'E CONCEP TI ON .
.
CO~CEPT IO N,
( la) G iog. mod o
ville de l'Am¿–
riqu~
m¿ridionale daos le Chili, avee un boo port, fur
la mer do
Sud .
L ongitud.
304J
2
i
30'
latit. mérid.
3 6d 42'.
COt:/CEPT ION,
(la) G /og. modo
villede l'Amé–
ri~u~
Cepteotrionale dans la "ouvelle ECpagne, daos I'au–
dlenee de Guatimala .
CONCEJ'TIO N ,
( G /og. mod.)
ville de l'Améri–
que méridlollale dans le
Par~guai ,
i )'end,oit on la ri–
viere des
Lima~olls
fe jette dans eelle de la Plata .
CO N CE R
T
,
f. m.
( M r¡!irlle)
arremblée de voix
&
d'i~flrumeos
qu i
exéco~ent
des moreeaux de muli–
que.
00
le dit aum pour ex primer la mufique
m~me
qu'on exéeute. L es Indes galantes font gravées en
con–
cert ,
e'efl-i-dire qu'elles font di[poCées dans la gravare
poor former des
cotlcertl.
(B)
On ne fe Cert guere du mot
con.ert
que pour une
a(Jemblée d'ao moins quatre ou cinq muficiens,
&
pour
une mu lique
a
plu fieurs
panies,
tam vocales qu'infiru–
m entales .
Qll~nr
aux
~ncicns,
comme
il
p:uoic qu' ils
ne eonnoilroient pas la mulique
11
plufieurs parties , lcurs
&oncer&J
ue s'e¡écutoient probablement
qu'a
l'unil1on ou
a
I'oaave.
(S)
00
fait des
.fo¡,certs
d'inflrumens faus voix, dans leC–
quels on n'exécme que des Cymphooics . Dans quel<fues
villes <?oofidérables de provioee, plufieurs partieu liers
Ce
,éonilfent pour emretenir
a
leurs dépens des mufi ciens
'lui fom¡em un
coneerl.
On dit le
eoneere
de Mar–
fei lle , de T oulouCe, de Bordeaux,
&e.
Celui de L yon
efl établi en forme par lettres pateutes ,
&
a le ti"e
d'aeadémie royale de Mr}fir¡ste.
JI
efl ad miníf1ré par des
dircaeurs él(ls par les par¡ieul iers a(fo!,iés,
&
c'~fl
un
des meilleurs qu'il
y
aje
en províncc. Par un des fia–
tutS de cee établiOe meot 1 chaquc
copcere
doie ¡¡nir par
un motet
a
grand chrrur . j I n'
~Il
gue,re de ville en
Europe on on ai, tao' de goQ' pour les ,/\ns , done les
babit3ns foient au
ffi
hoos ci,oyens,
&
ou les graods
prineipes des mceurs Coien,
Ii
bien coofervés : )'opulen–
ce oe les
:l
poine détcuits, paree qu'elle n'y
Ileurit
que
par le travail
!l<
I'indunrie. L e
ComOlere~
feul fai t la
r iehelfe de la vllle de L yon,
&
la bonoe fOI efl le grand
!elfort de eette utile
&
honnéte maniere d'aequérir.
Le
24
Ao(lt, veille de
S.
Louis , on éle"e aupres
de la grande porte des Tuilerics, du e6,é du jardin, u–
ne
eCp"ce d'amphithéatre: touS les Cymphonifles de
1'0-
péra
s'y
rendent
i
&
3
I'entrée de la nuit on forme un
grand
eoncert
comp·oCé des plus. belles Cymphonies des
aneiens ma;,res
Fran~ois .
C 'efl un hommage q ue l'a–
cadémie royale de 1\IIufique reud au R oi. On ignore;
pourquoi I'ancienne mufique, beaueoup moios brillante
q ue la nouvelle,
&
p:lr
eeHe
raiCoo moins propre au–
jourd'hui
3.
fo rmer un beau
COl1cert ,
en
PQunant
la feu–
le
qu'o n exécute d:lns
cccte
occalion:
peut-crre
ecoit–
on devoir la lai(fer joüir encore de ce"e prérogative,
daos uoe circooflance on perConne n'éeoute.
(B)
C o " C E R T S l' I
R
t T
U
EL,
(Hift. mod.)
fpeaaele
public dans lequel on eIeCUte , pendan, leS tems que
tOUS les autre> (peaaeles font fermés, des motets
&
des
fymphonics.
11
efl ét3bli daos
la
Calle des Cuilfes des
T uilcries. On y a fai, conltruire des loges commodes
&
un gcand occheflre;
&
ce Cpeélaele a été pI us ou
m oins fréquemé", Celon le plus ou moins d'iorelligenee
des perConnes qui en om été chargées.
Anne Da veau, dit
P
hilidor, ordinaire de la mrrfir¡ru
4re
R oi ,
en dunoa l'i.dée eo
'72r.
C'efl un Cpea.ele
tributaire de J'aeadémle royale de Mnfique : elle l'a ré–
gi pendan, quelque tems elle-meme;
&
il
en aauelle–
mem a!fermé
i
'1\11.
R oyer, ma;"e
i\
chaorer des Eo–
fans de France .
C 'efl le plus beau
eonart
de l' Europe,
&
il
peue
fort aiCémenr deveoir le meiIJeur gu'il foit !,omble d
'y
former, paree que par foo
~tabli(fc~eor
il
o' eíl poi
O!
borné :\ de limpies fym phoOJes ou a des motC(s;
00
y
peut faire exéeurer d¡:s cantates , des airs Iralieos des
eseelleos m.;tces, des moreeaur de cham neufs
&
dé–
taehés ,
&e.
Eo
t
727
00
Y
doooa avee Cued:s la eao–
t~He
du
R~tol(.r
du
.diellx fllr
la
ttrre,
dont les
para–
les (ont de M . Tane.m,
&
la mulique de M . Colin
de BI.mom;
&
en
' 729,
la cantare qoi
2
pour titee
la
Prif~
de L erida
&
plulicors arietes ItaJieones
y
a"ire–
rent beaueoup de monde.
L orCqu'jJ paroit
¡,
P.ris quelque joüeor d'inflrumeos
de " ' pu,atioo, ou quelque eaotatcice ou ehaoteur étean-
CON
gers, c'efl-!3 qo' on efl [(lr de les bieo emendre. Lé
'nombre de bOlls inflrumens dom ce
con<ert
en compo–
fé, les
chrrur~
qui font choHis parmi les meilleurs mu–
liciens des ég lifes de Paris, les oaríees de l' opéra les
plus goi'lées du public,
&
les voix de la ehapelle
&
de )a e/Jambre du
~oi
les plus brillaoles qu' on a le
foin d'y fuire paroitce, le rendent forl agréable aux
a–
ma,eurs de
la
Mufique;
&
lorfqu'.on
a
I'art de varier
les -mareeaux qu'
00
y
exéeute, le publie
y
court en
fou le .
Ce o'efl que la, 3U refle,
&
a
la chapelle
da
R~i.
qu'on peuI joüir des beaux mOletS de
)\11.
Mondoovll–
le .
Ce célebre eompofiteur daos ce genee de Mulique
"fl au
conecrt ./firitttel,
ce que
)\11.
Ramesu en
a
1'0-
~~ra:
jJ a faia dans fes compofitions faerées la grande
maniere que eet illuflre artille a portée dans fes ?,!vro–
ges drama¡íques; mais
iI
l'a faHie en homme o[Jgmal;
il
a
v(l la lumiere des qu'elle
3
paru ;
&
il
a compo–
(é de
fa~on
qu'oo juge fans peine qu'i1 étoit eapable de
fe
frayer de pouvelles routes dans ron 3rt, quaud
me–
me M. Ramcau ne les auroit pas ouvertes avant lui.
I/oye,,-
CHAN T .
( B )
C O N C E R T O, ma l Italien fraocifé,
en
M.[sr¡"~,
rignilie
1m,
piece de fympho"ie
faite pour etce e"teutée
par tout un orcheflre.
11
.y
a
des
¡oncereo
faits pour quelque
;nflrumen~
par–
tieulier ¡¡ui joue Ceul de tems eo tems
avee
un limpIe
acc0lJ1p3gne¡nenc,
3preS.
quoi .tout
t'
orch~nre
rcprcnd,
&
la picce continue toOJours am" ahern311vemcnt entre
le meme inJlrumem
&
l' oreheflre. C'efl
13
ce qo' on
appelle propremem
CMarto .
QU3m
a
eeux OU tout fe:
joue
en
c"reor, & on nul inflru.mem oe récite, les
1-
taliens les appel)ent aum
jymphonus. (S)
e
O N C
E R
T
A
N T, adj.
partjes ¡oncertan!es,
font
en
M"jirttc,
felon l'abbé Bro(fard, celles qUI
00'
quelque chofe
a
r¡:ciler dans la piece,
&
ce mo' [ert
a
les diaingue, des parties ¡¡ui ne [ont que
de
ehrrur.
Ce mot -efl vieilli en ce feos ; on dit aujourd'hui
par–
ties
r~~itantu;
mais on fe Cere de celui de
concertallt
en parlan! du nombre de muricieos qui exéeutent dans
un concert ,
&
I'on
pit
fon
bien :
N "lu itiolls v ingt.cin1
concereans'
un
fonc~rt
de
huie
ti
dix
conc~r,anl.
(S)
C O N
d
E S S
ION,
f.
f. figure de Rhétorique par
laquelle I'pra,eur,
C¡Ir
de
la
booté de fa eaufe, Cemble
aceorder quelque ehoCe
iI
fon advcrraire, mais pour eJ1
~irer
roi-mc:me aV3ntage, Otl pour prévenir les mcidens
inmiles par leCquels on pourroit l'arreter. Par exemple :
'le
ne
7.JU!X paJ contefltr
la
r¿alitl
dI/.
contrae,
ie me .,.é,yie Gonere frln inj«flíce; c'eft cO"!tre
elle
fue
¡'implore l. fuoun des loi,
. ..
El/e efl bel/e, ji eft
v.,.nt, ,/7ulil
1ft
de1
l
roit·elle pal
tlmoig"~r
au cíel fa re–
~onnoi1Jal1&e
du
[avet/rl 9ft'i/ltli a proáigtllel ,
par
un
7Jertllcux tt[age
de
fa
bealft¿?
Cett~
figu re efl tres-fr¡;queljte dans les plaidoyers de
Cicéro n:
110 05
n'en
citerons que ce
traj( de
13
cioquieme
ver rine:
Ef1(),
tripe
httreditalem
propil1f{1I;S, prtCdare
;;1 boniJ a/;eniJ, e'llerte Ieg eJ,
&c.
num etiam amicum
bonís exturbare oportlrit ?
&e.
(G )
C O
S
e
E
S S I O",
( Jr.rifP.)
c'en on ce qui efl ae–
cordé par graee , comme
ÍDnt
les brevets & priviléges
accordé"s par le prioce;
da
une cerl3ine étendue de ter–
rein que le :¡toi aceorde o quelqu'uo dans les eolonies
Fran~oires,
11
la eharge de le faire défrieher; ou un
ábcnevis , e'en-o-dire la faculté de prendre uoe ee((aine
quamité d'cau d'un étang,
00
d'unc riviere
0 0
ruiífeau,
po ur faire (ourner un mouli"
OU
aune anificc, ou pour
.reoCer OJl pré; ou la dillribotion que le bureau de la
ville fai t
3UX
partieuliers qui om aeheté de I'eau.
l/ay.
P
:l
I V I
r.
E' G E.
( A)
. C O
S
e
E S
S 10",
( Comm.)
e'efl ou toute l'étendue
d'uo pays
011
il
di
permis
a
une eompagoie de s' éta–
blir ou de faire Con négoce privativement
a
toute au–
tre; ou le terrein
qu~
ces compagnies donoent aox ha–
bitans pour le défrieher , le cultiver,
&
le faire valoir,
eJl leur rendant quelqoe
red~ vanee
ou droit annoel. D ans
le premier fens
la
eonceJlion
doil eu e obtenue du prin–
Ce',
qui
I'accorde
par les
éqits, déclarations) charles,
leures patenles, arrets du conCeil,
&e.
Dans le feeond
rens , ce ront les direéleurs qui aonneot les
cOllceJlitmr ,
l'ar des eontrats ou 'lrre,és de Ieurs compagoies doO!
lis chargenr
le
regiare de leurs délibérarioos .
I/oye,,- les
JiOio"n. d" C omm. de
Trlv .
&
Cham6.rs. ( G )
-
C O C E S S
I ON
N A l
RE, fuo. m. (
Comm. )
ccloi
a
qoi app3rtient une conecillon.
En
FraDce 00
les nomme aUlcement
eolons
ou
habita"s .
En Aogleter–
re ou leur donne le nom de
pla"uHrs. Voyez.
/'
ar–
tide
PL A"TEURS.
( G )
C 'ell: