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CON

pngnie de

"mards>

au

deshont~ellr

&

Irreverence

de D.i",

notre ,riate"r, de S . Barnabó,

&'

de fainle Eglife .

V oyez

le glojaire de

Dueange ,

&

le ("pplement de

Morery .

Il

Y a dans de vieux imprimés des arrers de

I'a.bbé des

conards

ou des

cornards;

lor[que ces pieces

ml[érables fe rrouvent, 00 les achete fort ehérement.

!!.!,is leget b",,? (G)

C O

N A R

ION .,. C O N O ID

E,

r.

m .

terme

ll'Anal.

en la meme eho[e que ce qu'on appelle

la glan–

de piniale:

e'efl une petire glande de la gro(feur d'un

pois , plaeée • la partie fupérieure du trou qu'on appelle

anHS,

&

qui efl lirué dans le troifieme ventrieule dll

cerveau,

&

attachéc par quelques tibres

ii,

la partie qu'

on appelle

les nales. f/oJe:t.

G

L A N:p

E, CE

R

v

E A II

&c.

' ,

Elle en compo[ée de la me¡ne fubnance que le refle

du cerveau,

&

a feulement e<ia de partieulier qu'elle

en unique, au Iieu que' toutes les autres parties du eer–

veau fom doubles; e'en ce qui a fait fuppofer

it

D efear–

tes qu'elle étoir le fi ége immédiat de I'ame.

f/oJ. S

Z

N–

.r0"R..,IVM,

AME,

&c. Chambet'J. eL)

C O N

e

A,

e

Glog. mod. )

riviere d'ltalie qui prend

f~

fouree dans I'état de l'Eglife,

&

fe jette daos le gol–

fe de Veoife,

CONC

A

RNE

A

U

X,

(Glog. mod. )

petite ville

'le Franee en Breragoe , au pays de Cornouaille.

CONCASSER, v. aét.

e P barm,)

e'en réduire_

ell poudre groffiere, ou meme en petits fragmeos, par

le moyen dll pilon ou du marteau, les roatieres a.(fez

dures

&

a(fe'/. ea(faotes pour etre divifées par ces inflru–

rnens .

La

conca1!ation

en une de

ces

opérations m.ecaniques ,

qu~

nous appellons

priparaeoires .

Cellc-ci en emp loyée

dans I'art pour ouvrir eertains eorps, multiplier leurs

furfaces,

&

les difpofer ainli a etre plus facilement at–

laqués par différens di(folvans qu'on a delfein de leur

appliquer, foit qu'on fe propoCe de les di(fóudre entie–

rement, foit qu'on en veuille lirer

des

tcintures ou des

extraits ,

'

C'efi aínfi qu'on

cOllcaffe

I'antimoine qu'on vcm faire

bouillir avee une leffivc alkaline pour la préparation du

kermes, certaines racines, femenees

&

écorees dont 00

veut faire la décoétion ou I'infufion,

&

c.

(b)

C O N

e

A V E,

adj.

(Gram, Glom.

&

Pbyfi'l' )

fe

dit de la Curfaee intérieure d'un corps ereu!, partieulie–

remeot

5

t

il

ea- circulaire.

Concave

en proprement

U11

terme relatif: une Iigne ou

furface eourbe

_o1tcave

vers un cÓté, efl convexe du cÓ–

té oppofé.

f/o)'e:t.

S

II R F A

e

E,

C o

N V

E x

1

TE',

&c.

C oncav<,

fe dit parriculierement des miroirs

&

des

verees optiqucs . Les

verres

concaveJ

font ou

Goncaves

des deuK eÓlés, qu'on appelle limplemenr

concaves;

ou

con'aVes

d'nll eÓté

&

plans de I'autre, qu'on appelle

p/tlnJ conCllvt:I

OU

concaVeI pfans;

ou enfin

concaves

d'un eÓlé

&

eonvexes de I'autre. Si dans ecs deroiers la

convexilé en d'une ' moindre Cphere que la concavité,

on les "ppelle

ml,,;¡'/ues;

(j

elle efl de la meme fph'ere,

Jpbiri'lltes concaves

;

&

fi elle en d'une fphere plus gran–

de.,

convexo-,on~a7Ju.

Poy'.

PLAN eONCAVE,

&c.

Les verres

co"caves

oot la propriété de eourber en–

dehors,

&

d'écarter les uns des autres les rayons qui

les traverfellt, au Iieu que Jes verres con vexes ont eelle

de les courber ell-dedans

&

de les rapproe"er,

&

cela

d'autant plus , que leur concavité ou leur convexité fOil[

des partions de moindres eereles.

f/oJe:t.

L

E N T 1 L L

1;;

&

M I R oIR .

D'ou il

s'~nfuit

que les rayons paralleles , eomme eeux

du foleil , deviennent divergens, e'eil-a-dire s'éeartent

les uns des almes aFres avoir pa!Té

~

travers un verre

¿""cave ,

que les rayons dé)" divergens le deviennent

encare davantage ,

&

que les rayons eonvergens font ren–

dus, ou moins con vergens OU parallcles, ou m t'!me di–

ver~ens.

f/oJe:t.

R

A Y

O

N •

C 'efl pour cette raifon qne les Gbjets vils ¡¡-travers

des verres

co"caves,

paroi(fent d'autant plus petits , que

les eoneavités des verres fon t des l'0rriol1s de plus peti–

tes fpheres .

VOJe:t.

un plus grand détail fur ce fnjet

al/x

IIrúc/es

L

E N

T I

L L E,

R .E'I'!!,

A

e

T I

o

N,

f:t c.,

L es miroirs

concaVCJ

o nt un effer comraire

3U X

ver–

res

concaves;

ils reftéchi(fent les r'yons qu'ils

re~oivel)t ,

de maniere qu'ils les rapprochent

p"('Irte eoholtrs

les uns

des autres ,

&

qu'i!s ' les rendent plus convergens qu'a–

vanl I'ineidence:

&

ces rayons Coot d'amant plus eoo–

ver¡rens , que le miroir efl portion d' une plus podle fphe–

re .

H arris

&

Chambrrs. ,

Je dis

prefr¡tte tOlijotlrs;

car cette regle n'efl pas gé–

oérale: quand I'obje t all eqtre le Comlpet

&

le c"mre

7 0me

III

CON

665

du

mireir, les rayons font rendus moios

conv~rgens

par–

Ia réflexion. M ais quand

les

rayoos viennent d'au-de–

l'

du 'centre, ils font rendus plus eonvergens;

<5(

c'en

pour cela

qu~

les miroirs

""caves

expofés au fole, l ,

brillem les ob)ets plaeés

;l

I~ur

foyer.

V I'artide

A

R–

J,)ENT.(O)

C O N C

A V I

T E ' ,

f.

f.

( GrtJJn.

&

Géom , )

fe dit

de la Curfaee coneave d'uo eorps , ou de I'efpaee que

<;ette

furf~ce

renferme .

f/o)'e~

C o

N C A

V

E.

e

o )

CON CENT

RA

T I pN

,cr.e

Chimie)

00

nom–

me ainfi cerraines opérations ehimique., lorfqu'oo le!;

~onfidere

comme

eruplo~ées

a

rapprocher les part'e. d'un

cocps dilTous dans une quantité de Iiqueur plus que fuf–

lifante pour fa dilfol ution ; en

enlev~nt

en tierement ou

en partie la portion furabondame du menflrue, C'efl ain fi

qu'on nomme

conce12er~tion,

I'évaporation ou la difl illa–

tion par laquelle on fe-pare de I'Qui le de vitriol une par–

tie de

I'e~u d~ns

laquelle I'aeide

y

ell dilTous; la dillil–

lation, par laquelle on enleve

¡¡

une teimure une parti"

de I'efprit-de-vin employé

a

la préparation de celte tein–

ture; la eongelation par laquelle on rerire du vin ou du

vinaigre une certaine quantité de leur eau; l'affufiolJ de

I.'aeidc vitriolique tres - déflegmé dans un acide

moio~

avide d'eau, par exero!).le

I~ nitr~ux,

auquel le premier

yenleve felon les lois d'affioité éonnues.

f/o)'e:t.

A

e

I–

D

E

v,

TRIO

L I

QUE

al< mot

V

'T R

10 L,

Vo~,

V ,

N ,

VINAIGRE, T E I NTURE, ACIDE

N

I' T R

E U"

alt

mol

N

I T

RE .

e

b )

CO N C E N'T

R

I QUE, adj,

terme de Géol'"étr;e

&

d,'AftronQmie ,

00

donne ce nom

a

deux ou plu–

lÍeurs eerc#s 0\1

courb.es

qui ont le meme centre ,

V.

CENTRE.

Ce mot ell priJ;Jcipalemeot employé lorfqu'

QO

parle;

des ligures

&

des corps circulaires ou elliptiques"

&c.

mais 00 peut s'en ('ervir a\lffi

~our

les polygones don t

les cÓtés font paralleles,

&

qui Ollt le meQ1e eemre.

V o)'e:;:,

CERCI.E,

PQLX G ONE,

&c.

Concentri'llte

ell oppoCé

a

ex«ntri,!"e . VOJe>;,

Ex–

e

E"N T R L Q U E.

Harri,

&

Cbambers, (E)

CONCEPTION,

f.

f.

( L ogiq.)

L a

ooncepeion

ou la eompréhenlion, ell cetre opération de I'entende –

ment par laquelle

iJ

lie les idées des chofes en les eon–

fid éram fous eeHaines f.aces, en Caifit les

diffé~entes

brao-

ch~,

les rapponts ,.

&

I'enchainement.

.

Elle réunit les fenfations

&

les pereeptions qui nous

font fonrnies par I'exercice aéluel des faeultés intelle–

étuelles. Mais fouvent I'efprit , f.1U,te d'avoir ces fenfa–

tions

&

, es perceptions bien difpofées, faute d'attention

&

de réflexion, oc faifít

pa~

les rapportS des chofes fous

leur véritable point de vile; d'ou il arrive qu'il ne les

eon~oit

pas., ou les con90it mal . Suivant la

judicieuf~

remarque de

M ,

I'abbé de,Condillac, une eondition ef–

fentieUe IlOnr bien cooeevoir, e' efl de fe

repréfente~

totljoUtS les ehofes fous

le~

rapports. qui lem «lilt pro,

Rres, Quand les fujets qu'on préfellte a I'entelldement

lui foDt familiers,

iI

les cOII,oit .vec promptilllde,

il

~n

eoonoie les

rappor.ts

: il les embra(fe tous , pour aioff

dire, en méme rems;

&

quand il ell parle, l'eCprit les

pareourt avec a!Tez de rapidité pour devaneer toíljours

la paro le" a-peu-pres comme l' cri! eje que1qu' un qui

lit halH devance la prononciation .

Il

arri."e eneore que I'ame en quelquefois entrainée

eje

eo"eeption.

en

"""ptio,,

par la liaifon eles idées qui

quadrent ",'ce Con intéret préfent: alors il fe fait un en–

chaí nement fueceffif de proche en proehe d'une éteodu/:

de eompréhenfiol1

a

une autre , de-la encore

ii

une .u–

tre ,

&

toujours par le fecours de I'intérl't, qui

Itli

four–

nir des connoillances felon lef'luelles elle Ce détermine

p lus ou moins eonvenablement

La

progref):iol1 de la

conception

ell plus ou moins

é–

tendue ,' felon le degré de perfeétion du

f el1(orirlm

~om.-

,

mune:

plus il efl parfait, plus I'ame

p~ut

recevOlr de

pereeptions dillinétes :\ la fois.

L'

étendue

&

le degré

de perfeétion de la

conception,

regle I'étcndue

&

la prom–

ptitude du. bon fens; elle fousnit meme fouvem le foO?

&

la

forme des raifonQemens, r:1ns le (ecours de la ral–

fon: mais quand elle ea trop bornée, ou rrop irré–

guliere elle fair

to"jour~

lIai!fe; des décifions vicieufes.

11

rérulte de ee détai!, qu' il efl tres - importaut de

deher de eoncevoir les ehofes iDus les idées qui leur

fon,t propres , de

Ce

rendre la

cO,ncepti?"

familiere p,:r

I'qttention,

&

de I'éteudre

p~r

I exerClee: elle,

n~

faft

pas le génie mais clle y eontrJbue quaud elle aglt prom–

ptemem;

& '

lorfqu'elle.ell

aé1iv~,

elle donne I'¡ndufl rie ,

mere de I'invention,

h

néce!Talre dans les

Ans,

&

fi

profi table

a

eon.tins peueles.

A.rt

. de M. le

e

hevn/ier

DE

j A UC OllRT .

Pppp

COW

)