\
660
COM
tí/lion, feptil/ion;
.in" de fuiee, la dénoruinatíon
des
nombres
&
des lignes peur étre in finie.
.
L~s.
eofans commeuccm afie? rard
a
come.ter,
&
De
eompeent
poim fon aVatH ni d'une
mani~re
ton afiarée ,
que loog-eems apres qu'ils om l'efprie rempli de quan–
tité d'autres idées; foie que d'abord il leur maoque des
mots pour marquer les différemes progreffions des nom–
bres, ou qu'ils o'ayeot pas eneore la faculté de former
des idées complexes de plufieurs idées li mpies
&
déta–
chées les uoes des autres , de les difpo[er daos UH cer–
taio ordre régulier ,
&
de les reeeoir ainli daus leur mé:
m oire, comme il ell oecéfiaire pour bien
compter.
Quo~
qu'il en foit,
00
peut voir (Ous les Jours de enfaos qUt
parlent
&
raifooneot aere? hieo,
&
not des nodons fon
elaires de bieo des chofes, avam que de pouvoir
com–
pter
Jufqu" viogt .
11
Y
a des perfonoes qui faute de mérnoire, oe pou–
vant reteoir difiere mes combioaifon s de nom bres, a vec
les noms qu'on leur doooe par rappon aux rangs di–
ílioas qui leur lon t affigoés , ni
la
dépeodaoce d' uoe
ti
loogue fu ite de progre ffi ons ouméral es d,ns la rel,tioo
qu'elles om les unes avec les autres, fom IOcapables
durant tOUte leur vie de
cnmpeer,
ou de fuivre régulie–
remem une afie? petite fuite de nombres: car qui veu e
compter
qllaue-vingts,
ou
avoir
une idée de
ce nom–
bre, doit favoir que foixante-dix-neuf le précede ,
&
connoitre le nom ou le figne de ces deu, nombres,
felon qu'ils font marqués dans leu r ordre; parce que
de' que cela viem
ii
manquer, il fe fait une breche, la
ch. i ne fe rompe,
&
il n'y a plus aueune progreffion.
II dI dooc oéceO'aire, pour
bi~n
compe"
,
1°.
que
I'efpri~
difliogue exaaCmCnl deux idées , qui ne ditte–
rem I'uue de l'autre que par l'addition ou la fou(lra–
a ion d'une Ullité:
2°.
qu'il eooferve dans fa mémoire
les noms des difieren tes combinairoos depuis I'unité Juf–
qu'a ce r¡ombre qu'¡¡ a
¡,
compter,
&
celO r.1ns aucune
confur.on,
&
relon cet ordre exaa daos lequel les
nombres fe fuivem les uns les autres :
3°.
qu'il coo–
noilfe raos aUCUlle erreur ch.que chlflre ou ligne di–
n inél, iovellté pOllr repré fellla précilément la co lle–
a ion des diverres unités, qui
001
auni chacune leurs
noms diflinéls
&
particuliers: il doit ravoir bien que le
ligne 9 reprérente la c" lI caion que nous ,ppellons
".uf;
que les deux chitfres 19
r~prérentent
ccue colleaion
que OOUS appellons
di;¡ ·neuf
,
tandis
~ lle
les deuI chif–
fres 9 1 reprél. ntCn t la COllea ion que nous appeltons
'lltaere vingt·onu,
&
ainfi de fuite pour l'allemblage
de toutes les colleaions .
N ous ne dlfcertlons différemes colleaioos, que paree
que nous avons des chiftres qui roO( eux · memes fore
dillioa, : ÓtOOS ces chitlres, Ótons touS les lignes en u–
fag~
;
&
nous appercevrons qu' il nous e(l impoffihle d'en
conferver les idé.s. Le progres de oos cooooirranees
dam les nombres, viem uniquement de I'exaaitude a–
v ec laquelle nnus avons aJoaté I'unité
á
elle-meme, eo
donnallt
achaque
progrdIioll
un nom
&
un jigne qui
la fai, dillinguer de celle qui la préeede
&
de celle 'lui
la
fuit . j e Cai que celll ( t00) etl Copérieur d'une uniré
" quatre' ving, s-dix-neuf ( 99) ,
&
inférieur d'une unité
a
cent un (
10 1 ),
poree que le me fouviens que 99 ,
TOO ,
10 1 ,
font les trois figoes choilis pour déligncr
ces
troi~
nombres 'lui re fuivem .
11 ne faul pas Ce toire ill ufioo, eo s'imaginam que les
idées des oombres Céparées de leurs figoes , (oieoe quel–
que chofe de elair
&
de dé,erminé:
iI
e(l meme hors
de dome que quand un ho mme ne voudroit
compter
que pour lui ,
iI
fcroit autant obligé d'inveneer des li–
gnes, que s'il vouloie commoniquer fes comptes .
Voilii comme s'exéeute I'opération
qu~
W1US nom–
moos
compeer:
eeue opé ration et1 la me(ure de rout ce
qui exilie; la M élaphyíique , la
Mor.le, la Phy fique,
((lutes les fcienees y fom foumifes. Concl uo", avcc
M . I'abbé de C ondillac , que pour avoir des idées fur
lefquelles oous puiffi ollS
ré~échir ,
nous avoos befoin des
¡¡gnes qui fcrv cnt de liens aux différ.:ores co lle&iollS
d'idées limpi es;
eS¡
pour le dire en un m t, nos oo·
tians ne
fOllt
exaél:es , qu'aomnt que na us avons ¡Oven.
té
avec a rdre les liglles qui doivem les ñxer . D es ge–
n es, des fons , des chiffres, des letlre , c'e(l avee des
in llrumens auffi étrangers
¡¡
nos idées, que nous les
m enons en reuv re pou r nous é lever aux connoilfances
les plus fublimes . L es matériaux Com les mémes che?
taus les
hommes;
mais
l'adrcfIe
:i
s'en rervir les
ditlin–
gue.
(70)'
A
R 1
T
H M
E'T
1
Q
U
E,
B
1
'1
A
1
RE, C A L–
e U L, CA
R
ACT ER
E,
C H
1 F
F RE,
&
N o
M–
B R E.
Art. d. Al[ le Cheva /ier
DE jAUC OURT.
C O
M
P TER,
( Comm. )
00
compe.
aux jettotls OU
COM
a
la plume; c'en dans I'un
&
I'autre cas
ex~cuter I~
difierentes opérations d'arithméeique. 11 fe ' die
l°.
dt'S
payemeos qui fe fom en efp<ces ou m onnoies couean–
tes;
il m'a compté
400
li'IJres:
2°.
relativement aux ar–
rceé> de payemem ou de compee que fOn! entre eux les
Marehaods ou Négocians. Les Marchaods doivem
eom–
pter
touS les (ix mois, eous les aos au moins avec les
perfonoes auxquclles ils font crédit, pour éviter les fios
de oon recevoir.
e
o
M
P TER PAR
B
R E F E'T A T; c'en
compter
fommairement fur de fimples mémoires ou bordereaox
de compte.
V ,,)'ez
B
o R DE R E
Po.
U .
e
o
M
PTER E
N
F o R
M
E; c' en lorfque le eom ple
qu'on préfeme et1 en boooc forme, ou bien libellé. On
le dit encore lor(qu'on
examin~
un compte a,vec le lé–
gidme conrradiaeur .
e
o
M
P TER D E C L E R CA'
M
A
i
T RE ; e'en lorf–
qu'ull complable ne
compee
que de ce qu'il a
re~O
,
faos qu'on le rende refpollfable d'autre chofe que de 1:1
reeeue des deniers .
e
o
M
PTER
Ime chofe
a
'fuel" t/',,,,
,
c'ell quelque–
fois lui eo eeoir cemple ,
&
quelquefois la meme fur
fon compte.
e
0 -).1-1> TER PAR
PIE
e E S, c'en
compter eH dl–
tail;
ce qui en oppo(é l
compter en groJ. Voy. les di–
élionn. de Comm. T rlv. DiJh. C hambo
e ()
M P T E U R,
e o
M P T AB LE,
011
R E–
e
E
v
E U R ,
e
m.
(Hi¡l.
mod. )
e(l un o fEeier de
I'éehiquier dont la fonélion e(l de recevoir (Ous
l~s
de–
niers qui fone das
3
la couronoc d' Anglelerre: a me–
fure qu'il
re~oit
il
fait paerer uo billet par une pipe dans
la .cour des ,ailles , ou ce bille, elt ramafié par les cleres
de I'aud iteur qui
Ce
denoem
\3
pour éerire les mots
portés par ledit bitlet Cur une tai\le,
&
pour rememe
enfui,e le meme bil ler aux clercs des pcaux ou • fes
fu bOitu ls.
V oyez
E C H
1
Q
U
1
E R, TAl L LE,
& c.
Cela fait , les deux chamberlans dépulés_ feodelll la
tai\le : ils on t chaeun leur fceau;
&
pend,nt que le plus
ancien député lair l. leaure d'une moitié de la laille,
le plus jeune , am(lé des deux autres cleres, examine
I
'autre partie .
L es
comptltlrJ
foOl au nombre de quatre: leurs pl3-
ces
fe
donnent p:lr le
co i;
&
Outre
le
rnahre
clere
Oll
ciéputé , ils oot quatre autres c\éres pour faire les txpé–
ditiollS.
Voyet.
E e
H 1
Q
u
1
E R . Cet ufage dI lingl1lie–
rement propre
3
l'
Angleterre; les autres nations om u–
ne 3utre maniere de reeeue pour les revenus de leurs
éra,s ou fouveraioeté .
Voyez
e
H
Po.
M
BRED E S e o
M –
P
r
E S .
C
hamberJ. ( G )
C
O"
PT E U R ,
danJ le <;ommerce,
celui qui com–
pte, qui fa it des payemens.
C o
M l'
T
E
U R ell auffi le oom qu'on donnc
¡;
Pgris
3
di, ofEciers de poliee , appellé
jur¡J compee"rs &
dlchargeurJ de poiJJon de mer Fais
,
fu
,
&
fall ,
doOl les fonaions to m de compter
&
décharger !ou–
tes les marchaodiles de ceue e(peee
¡;
me(ure qu'elics
arrivent dans les halle
&
qu'elles
y
fonr venducs, mo–
}'cnnant un cerrain droit
p3r
chaque
cen e,
tnil lier,
(01)–
ne ou barril, fomme ou
p3nier
1
de ces
nlon.:handifcs.
L es Jurés melilfeurs de fel , élalonoeurs
d~s
meru–
re de boi , qui fom d'autrcs officiers de poliee , font
aum qualifiés de
' Q!'/1puurJ
de faline fflr la ri'IJ;'re ,
paree qu'ils (ont prépolés pOllr com pter toutes les mar–
challdifes de (alines qui arrivent par bateaux ,
&
qui ton!
déchargées daos les pom.
D iél. de Comm. Trlv. &
Chambo (G)
*
e
O
M P T
O
1
R ,
r.
m .
( Comm.
)
3
deux acce–
p'ious , I'une fimple ,
&
l' autre figurée:
compeoir
au
limpie, e'e(l une lahle ou un bureau fur lequel le né–
gaciallt expoCe (es marehandi(es, paye ou
re~oit
de I'ar.
gem ,
& c.
Au figuré, il fe dit d'un lieu qu e les Eu–
ropéen> one fait ,
&
qu'ils regardeOl comme le cemre
de leur commerce , dans l' lnde, eo Afrique,
&c.
C O M P T O R 1ST E ,
f.
m .
( Comm. )
lerlne qui
parmi les N égocians fignitie
IIn homme \ de cabina ex–
p ere dans lel ,ompte!,
ou
ttn
habite
teneur de
liVYeJ .
C
O
M PUL S E R ,
(JllriJpr. )
c'dl comraindro par
autori,é de jullice une perfonne publ ique
:i
exhiber un a–
ae qui ell eotre res mains pour en tirer copie, partie
pré(ente ou dllemeOl appellée , afio que ceue copie ta f–
fe foi cootre la partíe qui a été préfeme nu appollée .u
eompulroire .
V o)'et.
<Í-apr~J
C O
M
PUL S o
1
R
f! .
( A)
C O M PUL S E U R,
f.
m.
( H ifr.
altC.
)
nom d'of–
fice fous les empereurs Romaios . Les
comp,tlf",rJ
é–
(Oient des gens envoyés par la cour daos les prov inces ,
pour faire payer "
t'épargn~ ~e
qui
o~ 1'~Yoil
pas été dans
I~
rems prefcrit ,