COM
Aioli le mari ou Ces h':ri!iers, .pres la dillolution de
la commuoau!é, doiveo! ell reodre
eomp,.
ií
13
femme
ou
a
ft'S
héritlers ; le tmeur, protmcur,
cur:ueur,
doit
Il~ ,o"'f~e
iI
C~o
mioeur apres
la
tu!elle fioie ; I'h.:ri!icr
bcnéficlalre dOlr un
eomp"
dc la fucceffioo auX eréao–
ciers; celui des a(fociós qui a géré I'alfaire commune,
en doir rendre
compte
aux autres; uo mnrguillier com–
ptable doit parcillcmetlt compter de fon admioillration;
eotio uo foodé de procuratioo, les fermiers judidaires,
fequenres , gardiens,
&
géoéralement touS ceu
x
qui om
admioillré le bien d'autrui, doivent uo
eo"'ple.
Entre majeurs
00
pem relldre
eompte
u
I'amiable ou
cm
junice; mnis on ne peut comp!er qu'ell Jull iee vis–
a-vis des mioeurs
&
autres qui joüi(fcnt du méme pri–
vilégc.
Qualld ie
compte
en rendu en julliee, il en eIéeu–
toire pour le reliquat, s' il y eo a uo, Can
S
qu'
iI
Coit
beCoio d'atleodre le jugemenl pour cct objct , Cauf
e11
jugeaot
a
augmenter le reliquat, s'il y
a
lieu.
Le
compte
peur etre reodu par bref état, ou étre
d rellé dans toutes les formes, par reeene , dépellCe,
&
reprífe.
. L'intitulé du
rompee
contient les noms
&
qualités ·du
rendam
compee
&
de l'o)'am.
00
explique enCuite ordioairemeot daos le préambu–
le les obJets du
compte.
00
porte eoCuite fueceffi vemellt la reeelte , la depeoCe
&
les reprifes,
&
ehaeuo de ces objers en quelquefois
diviCé eo plufieurs chapitres, Celou que la matiere y en
~ifpoCée
.
Si le comptable a été eommis par jufiiee,
00
ne peut
le pourCuivre que <l.evanr le
m~me
juge pour reodre
compe e:
mais quaod il o'a pas été eommis par juniee,
iI
faut le pourCuivre devant Coo juge.
Si le comptable refuCe de relldre
c.mpte,
on le con–
damoe
ií
payer quelque Comme, pour ,eoir Iieu de ce
qui en pourroit revenir • I'oyan! ;
&
fi c'ell un dépo–
titairc de dcoiers
royau~
ou publics,
00
le coodamoe
par corps.
En
maliere de
compe.
on appoiote ordioaircment les
parties
~
fournir débats
&
foutencmeos, paree
qu~
ces
fortes de difeuffioos oe peuveot guere
erre
faites
a
I'au–
dience .
Le j.ugement qui
!pte¡v!~nt
fur un
compt.
doit en ti–
l..er le reliquat .
Le
compee
jugé,
00
oe peut point en demandér la
revifion; mais s'H y a des erreurs de caleul, omiffioos
d~
recene, faux
&
doubles emplois, on peur eo de–
mander la réforrpation: ces COrtes
d'~rreurs
ne fe cou.–
vreot -poiot, mais elles Ce réformem aux frais du ren–
dan! ; el!cepté pour l'erreur de ealeul , nu cas qu' elle
ne vlm pas de Con fait, mais de eelui du juge .
//oye..
¡'ordonn. de
1667.
ele. xxix.
C
a
M P TE
DEn E'N É'F I e E
n·
I N
V
E N TAl
RE,
v~ye
.. ci-deyant
BE'NE'f"!Ct:; D'tNVENTAIRE,
&
a-apr.
HE R I T I E
R B E
NE f" t c
1
A I RE.
e
o
M
P T E PAR
Q
R
E F
E' T A T,
dI
celui qui fe
rend par uo fimple mémoire;
a
la différenee d'un
com–
pte
en regle, qui do!t
~tre
en la forme preCeríte par
)'ordonnaoee de
1667,
t;e. xxj x . arto
17
Suivam
I'are.
:1.2 .
du
mime
tit.
les majeurs peuvem .eompter devant
des arbitres ou
a
I'amiable;
00
ordonoe m eme en Ju–
fIice que les parties cOli\pteron! par bref état, lorfque
e'en emre maje rs .
V oy«. ci-devane
C o
M
P TE .
COMPTE DE CLERC A' MAITRE,eneeluiou
le eomptable porte en reeene tout le bénéñee qu'il
3
pd faire daos Ca eommillion,
&
eo dépenre tOllS les
fra is qu'i1 a été obligé de faire,
&
les pertes qu' il a
e(fuyécs .
L~s
fermiels du Roi font toaJours
re~íls
3
compter de elere
!I
maitre du produi, de leurs baux ,
&
ne fom poim tenus d' en payer le prix au -
del~
du
béné ñee qu'ils en om retiré, ou p(l retirer .
C
P M
PT E PAR COL O N
N
E , en eclui daos le–
qucl la reeette
&
la dépeoCe, quoiquc liquid':es a la
fi n de ehaque
anl1é~,
ne font eompenfées qu':l la 6n
de la demiere aooée Ceulement, ou de trois eo trois
sns;
a
la différeoee du
c.mpte par échel"e
,
00
la com–
pell fation re fait anoée par aonée. Chorier, en Ca
j lt ·
rifpr. de
Guyp.pe,
p.
294.
"pporte plufieurs
arr~ts
pour I'uoe
!le
l'autre
fa~oo
de compter: mais le
compe.
~
Comnu toutes ItI
CDUTS
C1'
c"mp4xnits
fDu'VlTainu du
royal!–
Int
nt Ion; pqs parfaittmtnr d'''(lord tnfrt ,l/u fur ltur
D–
r;gjnt,
ni
¡ur lturs dignirés
f7
prlroga/ivt/ ,
110llS
nt kafar–
dONS
l al
no/r, a'tlis [ur ¿tS difcllffions
Ji
;mpDrtantts ,
O"
(lDtlS
notu conltnUns d'txp,/tr fidtlrment A
chalJ.~t
art id,
lts
COM
par éehtlete
en le plus uli,,: ,
&
pntoit
~t1
effet le
plu~
équit:lble.
V oye<. le di8. des arr.
nu mot
(Omp.le.
COMPT"- DES CO'tP TABLES DE LA CRAM–
B
RED
E S
C
O
,t
P T
f.
S,
v o)'e;:. ci -aprts
a
la
ji"
de
/'areicle d, la
CRAMD~E
DES COMPTIi:S,
9#i
dl{o,H
ce
miT/1~
m ol-
\
e
o
M P
TE .
e
o "
P T E D E
e
o
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U N A U
'1"
E',
voye..
<i
-
de'l!.
C
o "
M U N A U T E'
DEn
t
E N •
C o
~t
PT
E
PAR E'e
H E L
ETE, en celui dans le–
quel I'imputatioo de la dépenCe fe
f.~ir
fur la ,reeene an–
uée par aooée;
a
la dilléreoce du
eompt. par colonnes,
00
la dépenfe
&
la reeene Coot bien liqllldées
ií
la
fin
de ehaque anoée; mnis la compenfatioo
&
imputation
ne s'eo fait qu'a la demiere anllée feulemeo t.
f7oye..
ci-devant
C o
M l' T E
PAR
e o
L
o
N N E S •
COMPTE PAR LtVRES, SOUS&DEN IERS:
l'uCnge eo fl,lt introduit des J'ao
7H.
JI
tia
ordonn': de
le pratiquer par Philippe V
1.
le
H
Aoilt 1343,
&
eu–
eore le
l6
Oétobre Cuiv3m,
&
en
1347
&
'348.
Le
roi Jeao ordonoa la
m~me
choCe en
13P ,
t
3f3,
&
135"4.
//o)'e.. le reCl"il des ordonn. d.
la
troiJ. race.
Cene maoiere de eompter fut abrogée par édi! de
I'ao
1
f77,
qui ordoona de eompter par éeu:
Mais le
com!te par Jivres,
fOltl,
&
denurs
fut ré–
tabli par Heon
IV .
eo
1602.
Eff.
polit.
!ltr
le Com o
p.
A~~·ieonemeot
00
.,'oir la liberté de n ipuJer
&
de
compter par livres, Cous,
&
deoiers paríns, ou en
m~me valeur touroois; ce qui venoit
?c
la dift':rence de
mooooies paríli.
&
toumois qui aVOlem cours eo mé–
me tems, ou qui I'avoient eo préeédemn.cnt . l'vIais I'or–
donnaoee de
1667 ,
tito xxvi;..are.
18.
~rdonne
de
eompter par livres, Cous,
&
demers
lOumol~,
&
non
par parifis; ce qui s'eoteod pour les eonveo!,ons oou–
\'elles: car poor les aneíeooes redevanees qUI Com daes
en Iivres fous
&.
deniers parilis , il en tOUlours permis
de les
e~mpte;
Cuivant !'aoden uCage, eonformétncnt
au . titre, fauf
a
les évaluer
&
réduire en fommes tour–
nOl5,
Les Hollandois comptent par florins ou Iivres de
gros; les Anglois , par Jivres nerliog; les Veniti<ns par
ducats.
¡bid. p. 380.
C o
M l' T
E N
U M E R
A I RE, /igoitie le
eompee
d'u-
ne ou plufieurs fommes, par livres, fous,
&
donicrs.
C
o
M P T E D E
S
o
el E'T
E',
voye<r.
S
o el E'T E'.
C o
M
P
T
E DE
Tu
T E
L
LE,
voye..
1
T
t
L LE.
C O M P T E S, (C
H A M B R E S
n
E S • )
r<giarttm
rdtionl/m CIIri""
font des eours établies prineipalemcnt
pour connoitre
&
juger en demier re!lor! de ce qui
eooeeme la manutemioo des finanees,
&
In eonferva–
ríoo du domaioe de la couronne.
Dans l'orIgine
11
n'avoit que la
chambre des compta
de París, qui en préCemement
la
promierc
&
la prínci–
pale de toutes. On en parlera dans J'article filivant.
Depuis il en a été établi plufieurs autreS en différens
tems.
00
volt qu'avant
1
f66
il
Y
aVvit, outre la
ehambre
des comptes
de París, celles de D ilon, de Grcnoble ,
d'Aix, de Naotes, de Mompellier ,
&
de Blois.
Les quatre premieres étoieot des
chambres des com–
ptes
étabJies par le due de Bourgognc, le dauphin de
V iennois , le comte de Proveoce, le duc de Bretngoe.
La
chambre des (ompus
qui avoit été établie pour I'a–
paoage des eomtes d< Blois, fut eréée par
Frao~ois
1.
en titre de
chambre des comptes,
par édlt de
1
f2f ,
lequel d':termioa I'éleodue de
Con
re(fort.
Celle de Mompollier fut établie par
Fran~ois
1. pu
fon édil du mois de Mars t
fU .
Elles furent tontes fupprimées par l' ordoooance de
MouJins, de Février
lf66,
&
la
,hambre des comptes
de Paris demeura la feu le
<hambre des compus
du ro–
yaume .
Par édit du mois d' Aout
1
f68,
le roi Charles
IX.
rétablit ces
(jI
chambres des comptes;
favoir,
D ijoo, dont le reOort comprend le duché de Bour–
gogoe.
Greooble, qui compreod le Dauphiné .
Aix, qui comprend la Provence
,a
laquelle en auffi
unie la cour des nides .
Nantes qui eomprend le dúehé de Breugne.
Monr-
prfttnrions
de chaqltt
compagnie .
.Aillfi
.a
l'ocetlfion
dt
(t'
articlt
e
H A M 8 R E
so
E S
e
o
M fI T E 5
t
'ti.
lts
ar/u/ts
P
A
8.–
LE.MENT, eOU!\. D E $ AlCES, BUREAU D.f. !. F INAli–
CE S ,O'C.