COM
POllr ce qui en des droils de convoi,
.'oy-z
ci
-
fI–
prh
(/1<
mot
C
o
N
v o
I J) E
B
o
R D E A U
l(.
( /1)
C O
M P
T
t\
N T , Cub. m. lerme qui daos le Com–
merce a plulieurs lignitications.
1I
C~
dit ordinaircment en
\fe
négocians pour fignifier
de I'(/rgeltt riel
&
effiélif,
qu'oLl donnc
&
qu'on re–
~" it
fur
le
champ pour k prix convenu de ql1elql1e mar–
chandlre .
1'1l;
'lJelJd/~
eompltllJt
1
la;
Ilcbaé
comptant
;
&
en ce feos il
dI
oppolé
á
crédit.
Voy.
C
RE')) 1 T.
2°.
Comp,an,
ligoitie
le f"l1ds
qui [e trou"C en ar–
gcllt monno)'é chez un banquier ou négociant,
&c.
3°.
Compeal1t, a.rgnlt
com~tant,
s'entend des man–
Iloies
.pUI
coms, ou des clpeces Connantes dont 011
Ilipule que certains pa)'emeos ferom faits, par oppofi–
tion aux bilkts, éaiture , Ol! papiers. Aino pa)'er
(om–
p"me,
c'cf! payer en argen¡
&
non en lemes de chan–
!jc ou promefT'es.
Compeane,
en
terme de Financcs;
on appelle
ordon–
na1l«
d,
cumpeant,
une ordonnaoce que le Roi don–
ne pour
~tre
payée
&
acquirrée au tréfor
ro~al,
ou il
n'elt point expliqué la dellination des. fommes accor–
dées, & pour le payemellt de laquelle il n' en befoio
d'aucunes forma lités,
Vaya. le Diélionnaiu du Com–
,w'ce, 'ir/v,
&
Chambers,
. C O
M PTE,
f.
m.
(
C.mm"",)
en un étnr cal–
culé ou non calculé d'elftts poOédés, adminillrés, ac–
quis, reC;lls, dl'S, ou dépenfés. Ce terme a un grnod
110mbre d'accepdons différenres daos le Commercc. On
dit en ce feos que trois fOrtes de
comples
font abfolu–
ment nécefT'aires pOl1r la cl oture des livres en parties
doubles; le
compte de capital,
le
<ompte de profies
&
ptrteI,
&
le
compte de bilan,
L e
(Omple de capieal
en un
compte
parricul;er ouverr
3U débit au grand )ivre: il contient tou les efiets d'un
négociaOl , c'crt-a-dire ron argent comptant, fes mar–
chnndifes, billets, promelks, 'obligadons, parties arre–
tées , meubles. meublans, immcubks,
-&
gén¿ralement
tout ce qUI lui appartiellr, fune
&
quilte de tout.. dottes
&
hypotheques.
L e
co"'pte des pcofits
&
de¡ pert..
ell OU\le' r [ur le
grand livre: il ell compole de tous les ga;ns ou per–
tes qu'un n.égociant a pü faire dans Con négoce, L es
pertes s'€crivellt au crédie,
&
les profits fe portent
nu
débit,
Voyet.
e
R E' J) I T
&
D
E's l T ,
Le
compte ¿fe bilan
ne s' ouyre au grand livre que
pour
la
elotu re des livres. Quand il s'.git de la fortie
des lh'res, on l' appelle
compte d, bil"" de Jortie;
&
lorfqu'i l
dt
qudlion de prendre de nouveanx livres, on
le nomme
compte de bilan d'ent"" "
D ans le premier
on potle au débit rout ce qui en, da,
&
au
erédi~
rour
ce que I'on doit . D .ns le feeond uo porte au déblr
tour
ce qui en 3U crédit du
compe,
de bilan de (ortie, &
nu crédi r rour ce qui
el~
au débit de. ce ml!me
compte
de bilan de [ortie ,
C
O M P T E S
(Iivres de
),
ce fOn! des jOUtnaux, re–
giflres, fur lefquels les
marchan.ds, négocian., banquiers,
&
autres, portelll leurs efiets, leur recette,
&
leur dé–
penfe,
Ol/vrir un compee,
c'en le placer pour la premiere
fois dans le grand livre; ce qui fe fait en écrivant en
gro clraaeres les nom, Curunm & demeure de Gelui
3.VCC
qui on tintre ell
compte
auveN; enfuite 00 le
ch{lr~
ge de, .niCles, foit en débit foit ell crédit,
a
mefure
que les. .ffaires
Ce
prér¡'lll~nt;
&
1'011
fait en
me
me tcms
memioll de ce
comp'.
(ur le répertoire ou alph.bet,
V.
A
LI'H An ET
&
R
E'PE R T
o
(R
E,
/IpoJ""e,..
1m
compte,
c'en meltre des llores
&
.po–
Ililtes
3
cÓlé de chaque article, aux uns pour les al–
lolier, aux aurre, pour les débat(fe.
V / rifler
1m
col"pte ,
c'ell I'ex.amiber.
Clorre
1m
comple ,
c'en l'arreter,
&
eo (ixer le re–
¡iquat.
Finito de compte
l
fe prend pour l' arreté meme dll
eompte ,
COlIChe,. "He [omme Jm'
"71
.ompte
l
~'en
enregiOrer
[lIr le grand livr., Coir en crédit lélit en débir, les par–
ties dollt les pan iculiers del'ielloent débiteurs ou crédi–
teurs.
PO;lIter
I~J
ptrrtiel' d
J
/t1J
compte
1
c~efl
metcre un point
¡¡
ellté
de-
cbaque parrie que le teneur de li,'res vérifie,
pour
juflifi.erque la rencontre en jurte,
Contl'e-p"rtie d',tn campte,
en lermes de banque &
de commlS a,H bureaúx des termes du Roi; c'el1 le re–
ginre que
ti~nt
le comrÓleur, fur lequel il
enrc.~if!re
[Ou–
te les parues done le teneur de livres, fi c'ell pour la
banquc,
011
le receveur,
fi
c'ert pour
les
fermes du Roi,
charge le fien ,
COM
647
O,·dr~
d'/II' compt.. , .
c'efl. fa di'vifion en chapitre de
receHe ,
dépenf~,
&
reptiCe,
E.xa.miner fin COlnpte,
c'dl le Jire exa8:emenr
1
en
pointet les aNicle , en \'érifier le ca.lcul, POU( voir s'i1
o'y a paint d'errcur .
Solder 1(n compte,
c'eO le calcul er, le regler, l'arrc–
ter , en faire la balance,
Vo)'ez
B
A L A N C E
&
S
o
L–
nE,
PaJ!er en comp",
c'ert teoir compte
a
quelqu'un d'u–
ne fomme qu'on a
re~ae
de lui ou pour lui.
R endre comp!e,
c'en, lon(qu'oo eO comptable, four–
nir I'état de
Ca
recette
&
de Ca dépenfe,
Apure,.. Hn (ompte,
c'el! en'.luger [Ous les
~ébars"
&
en faire lever toutes les foufirallces. ou aponllles mlfes
en marge,
Voy,
S
o
U F F R A N
e
E
&
A
l'
o
S T
J
L L
I! ,
B.orde,."", de (ompte,
c'en I'extrair d'un
compte,
dans
lequel
00
compterd roures les fommes d'un
compte
ti–
rées hors
de
Iig,ne, tam de la recelte que de la dépeo[e.
VOJ.ez.
B
o
R )) E R E
A
U .
Debet de compte,
c'cll la fommo dOlll la recerre ex–
cede la dépenfe,
S. lde de compt",
c'eO la fomme doot le débit exce–
de le crédit , ou le crédit excede le débit, quaod le
com–
p.teeO bien vé,ritié &
ar~cté,
& que la. balance en el!
faite,
LigHe de corapte
'.
c' ell la fomm..e 'lu'oo tire
a
la
marge
blatlch~
qll'on lailre a e/Iré d'un
compte
fur la
droite. E lle coodel,t en chifires la [omme couchée en
toutes lemes dans le corps ou texte de I'arricle qui
y
répond ,
/IJ1irmer-
un
compte,
c' el1 jurer
1St
alfarer qu'
iI
el!
véritablo, L,es comptables, qnaod ils prél" nrent leurs
campus,
on~
eoütumc de mettre
a
la marge de la pre–
miere page ces mots:
p,.lfenlé
&
aJlirmi 'lJérit"ble ,
Débattre IIn <ompte,
C'
e(l faire des remarqués fur
les divers arricles
¡j.'
un
comp.te,
[oit pour en augmen–
ter la recerte, foit pour en faire diminuer la dépeo[e,
C o
M P TE
J!
N
n
A N
Q,tJ
E.,
c'dl un fonds que
le~
Marchands, N égociáns, Banquiers, ou autreS particu–
Jiers, dépo[ent daos la cailfe commuoe d'uoe banque,
pou. s'en [ervir au payemem des billets, lemes de chan–
ge,
&c.
C o , t
P T E E N PAR T
J
e
J
P A T
t o
N,
ert une efpe–
ce- de-
<o",p~e
qui fe fait entre
deu~
march.nds ou n¿–
gOci.llS,
pou~
raifon d'uoe fociété anonyme qll 'bn ap–
pelle
Joei/ti parlicipe,
ou
Jori/té p"r participa,io1J , /7.
S
oc
J
E'T
É,
C o
M, p T S
en auffi un teFme relatif
qu~
concerne
u–
ne fociété, quand deux ou. uois. perCoones fom des re–
cerres ou des dépenfe& les unes pour les. autres,
00
dit
en ce fens :
C
et homme
ejI
de bon compte ,
e
o
MI'
'T
E>
fe -dit encare d'un calcul ou déoombre–
menr qui fe fait de plufieurs chofes ou qllalltilés lépa–
rées qui foor d'une mem e efpece,
D"
b.isde ,ompte,
el!
en ce fens une eertaioe qunntité de baches qui com–
pofent une voie,
Grand
C
o
M P
TE,
O"
C
o
M
l'
T
M A R
e
H A N D._
&
PE T
t
T
C o
M P
TE,
Cont des terme s ulités daos
le Commerce, pour lignificr un certain.nombre de mo–
rues ou de poignées de morues,
A
Orléans
&
en Nor–
maodie le cent de morues en de cent tren re-deux
010-
rues, ou de Coixanre,lix poignées; c'eO ce qu'on nom–
me
grand c.mpte:
&
¡¡
Paris il n'el! que de cent huit
n¡orues; ce qUl s'appelle
pceit com/lte,
.
e
o
M
~
T
¡¡
S FA I T S,
font de
ccr~illes
tables ou ta–
rifs ou
00
trouve des ré'duéllons lOuteS fhites de poids ,
de meCures, de changcs , d'efeomptes ,
di
inrérets, de
monooies,
&c,
tels fom les
compteJ faies
de Barreme ,
C o
M P T E
ligniúe encore
gan!
,
profit, IWflntage ,
bon
man
hé
.
Faire
ron
comptc, frort'l/er
foil
compee.,
&c.
11
[e dit encore des débourfés & frais vo ,onrnires
qu'on ne pouera
Ce
faire pnOer en
compee
'.
S'il dépenJe
au-dela de Jes ordres , ce J<Ya
Jrtl'
f?n co",p,; .
C
O M P'f E
fe dir eocore de pluheurs pemes chofes
<tui Ce preoneot
ií
la main, ou qu' on Jetle eoCemble
pour compter al'ec plus de Pfompritude, Ainli un cent
de noix el! compofé. de viogt
comptes,
ave~
les quatre
au cem ..
/7.
1<'1
dil!, de Trév. dI< Com",
,
D l1h, Cham–
becs.
(a)
C o
~l
P
TE,
(J"riJp,)
il fe prend ici pour l'état de
recene & de dépwfe de biens dont on a eu
l'
admini–
(lration,
Touxe per[onne qui
a
géré le bien d'aurrui doit en
rendre
comp!e
lorfque Ca gertion ert 6nie;
&
jufqu'
ií
ce que ce
compte
{oh
rendu
&
apuré, & les piece ju–
nificatives remifes, le comprable el! rOllJoun repulé
dé–
biteur, '
Ainu