COM
e
o
M P
o
TE,
tn ttrme de
e
lIifine,
dI:
une maniere
d'accúmmoder des pigeons
&
des canards, en les paC–
fant dans du lard, du beurre, on meme du fain-doux
&
en les empotam enfuite avec du jus ou du
bouillo~
allaifonné, un bouquet de perfil, de I'écorce de citron,
& c.
e
o
M
P R E'H E N S ION, '
r.
f.
ea"'e
de
7U.lo–
gie,
ce terme marque l' état de ceux qui joüiffent de
la vifioo béati6que,
&
qu'
00
appelle
Gompréhenfcttrs,
par oppofitioo
ii
ceux qui vivent fur la terre "
&
qu'oo
appelle
voyag",rs. Voy,,,,
V I S IO N.
e o
M P R E'H E
NS IO N,
en Rhétori'l"e,
trape par le–
quel on donoe au tout le nom de la partie ou
a
la par–
tie le oom du tout, ou
¡¡
uoe choCe un oombre déter–
miné pour un no mbre i"déterminé. Ainfi
M.
de Vol–
taire a die de
l'
Angleterre, en porlam du regne d'EIi–
fabeth:
Sur
ce
fangla"t tMatre
Olt
cent
hiros plr;rent,
Sur ce throne g lifTant, dont
ccnr
yr;;J défetndirent,
U ne femmc
ti
fe.r
piéJ
enchaí,tant les
deftinf,
De
l'
éclat de Jon regne itonnoie lu
httmail1I.
Henriad. ch. 1.
Va)"'"
M
E'T
o
N 1 M lE .
(G)
~
• .. eOMPRENDRE, v. aa.
terme de Philofo–
phie,
c'dl a)lpercevoir la liaiCoo des idées dans un juge–
ment, ou la liaifon des propofitiol1s dans
Ull
raiCoooe–
mene . Ainfi cet aéle de l' enrendemeor doit précéder
j'affirmation ou la oégation. Ce que I'on
&omprend
peue
e-ue vrai
ou
fa~uS":
s 'jj en: vrai, on en conviem ; s'il
ell faux,
00
le nie.
Voye",
J
U
G
E R, R
A 1 S
o NN
E
R .
11
a,
tn
7hlol0
/l.ie,
une amre acceplion ,elative
11
I'é–
tendue de nos facul rés; ainfi
eomprendre
Dieu, e'
en
connoitre de cer etre
innni
tout ce qni en peut etre
conou par UDe créature 6nie dans ce monde
&
dans
I'au–
Ire .
e
o
M P R E S
S
E ,
f.
f.
terme de
e
himrgie
,
ell un
Jinge plié en plufieurs doubles
&
pofé fOll s le bandage,
pour empecher la plaie de faigner, ou pour y teoir 1"
médicamen, apphqués .
Ce mm viem du Latin
&omprimere,
qui lignifie
pref–
fer
a"b"
force.
Seulte" dans Con
Aymam.
&himr~.
obferve que les
anciens faiCoieot leurs
&ompreJ!es
de "o cardé ou de du–
vet de plume couCus entre deu. linges,
&
les appelloiene
couffinJ
ou
cotlffineis. Chambers .
L es
compreJ!es
Cont denioées
a
~tre
placées fur une
partie otfenfée, foit pour y conteo!r les médicamens,
y
remplir les vuides, fervir d'appui aux bandes, foit pour
comprimer quelque partie molle ou dure.
Les
compreJ!es
doiveoe avoir les meme, conditioos que
les bandes, c'ell a-di,e qu'il
fau~
qll'elles foient de
Iin–
ge • demi uCé, fans ourlee ni liliere .
On d,v,fe les
&ompreJ!es
en limpies
&
en compoCées:
les limpies ne fc:m t faites que d'un feul lai de linge,
telles que Cont les premieres
&ompreffes
dont on
Ce
fert
pour les fraaures fi mples de la jambe ou du bras.
Les comporees font de deux fones, unies ou irrégu–
Jieres. Les compoCées unies fone ployées également:
el,
les
(001
de ditférente figure
&
de diverCe g randeur: les
irregulieres ou gradúées fom égales ou inégales.
Les égales Íont celles qui étam de ditférente gran–
a eur
&
par degrés, s'arpliquent les unes Cur les autres,
commen~ant
por les plus étroites .
Voy.
ce que nous en
avons di, au fujet de J'anevrifme qui peue fe guérir par
compreffion.
L es
&ompreJ!es
graduées inégales Cont faites d' une feu le
piece de "nge, qui étaot ployée plulieurs fois fur elle–
meme, fe tmuve
plu~
épaiffe d'un cólé que de I'autre .
Ces Cortes de
&ompreJ!es
s'emDloyeOl avec les bandages
expullifs,
&
font fo n miles. L'a!,plicalion mélhodique
ae
&ompreJ!es
expullives vuides des linus, procure le
reco llement de la peau dilacérée, empeche de faire plu–
lieurs incirions
&
contr'ouvertures,
&
évite par-la beau–
coup de douleurs aux malades.
170ye",
e o NT RE-O U–
VERT U RE
&
e OM f\RESSION.
On appelle aum les
cOY/JprejJeJ, contentivcs, 1lniffiln ..
tel,
divi!ivtJ,
&c.
Voye", Planche
[l .
fig"re
12
de Chi–
Turgie, &ompreJ!e '1"flyrée; figllre
13
&
'14,
&ompref–
fes ob/ongf!CS; fig .
I
f .
comp,.eJJ~
trian,gll /aire
puar I'reil,
raine,
&c. fig.
16 ,
compre.geen crCJix
de
ma/te
pour
Jes ampulations des mombres
&
'es extrém ités des doigts .
On Ce Cen auffi d'une
compreJ!e
de cette figure pour pan–
fer I'extrémilé de la verge; on fait alors un petit trou
dans fon milieu, pour répondre
a
l'ori6ce de I'urethre .
Figure
17,
&om!'reJ!es longuettes
pour les ampuradom.
Fig.
18,
compr4{e fendlle
ou
tldeux chefs . Fig1'"
19,
Tome
[il.
COM .
64-3
&ompreJ!e
J
'1"at.·c &hefs. Plan&he XXXI . fig.
II
com-
preJ!e gradrde inigal•.
( T)
,
CO MPRES~IBLE,
adj. Ce dit d'un corps ea–
pable de comprellion.
Voye",
e o MP R E S S IO N.
( O )
e
o
M P R
E S S
I ON, f. f. (
Phyfi'lue)
ell I'aaion
de
prer:~r
ou de
ferr~r
un corps,
&
de laquelle il ré–
[u lle qu
,1
occupe moms d'cCpace,
&
que fes parlies [e
Irouv~nl
plus pres les un., des autres. La
&omprcJliotl
en done une preffion dollt I'effet ell une dimillutioll de
volum e dans le corps preffé;
&
c'ell par-la que la
com–
preJlion
difiere de la preflion priCe en général.
Voyez
PRESSfON
&
VOLUME.
La
&omprrJlion,
felon quelques auteurs , difl"ere de la
condenCation en ce que celle-ci ell produite par I'aaio!)
du froid,
&
l' autre por celle d' une force exrérieure.
,Vo)'e",
e o N
D
E NS
A
T I ON. Mais cette dillioéHon pa–
rote alfez. fri
vale.
L'
eau ell ineapable de
&.mpreffion:
apres qu' elle
a
été bien purgée d'air, il n'y 3 point de force capabale
d' en rapprocher les parties, ni d'''n diminuer le volu–
me. L 'eau ayant été vinlemmcn, preffée, dans une
ex–
périeoce de l' aC<ldérnre
del &imento,
elle ,'ouvrit un
paffage a-Iravers les pores d'une boule d'or,. plOIÓt que
de Coutfrir la
&ompreJli"n. Voyez
E
A
u .
La
compreJlion
de I'air par fon propre poids, en tres–
fu rpr. nante . 1I paroit, par le calcul, que I'air ordinaire
que nous reCpirons proche la [urface de la tene, ef!;
condenC6 par le poids de l'aunofphe,e jufqll'ií n'occuper
plus que la
ij;79
e
partie de I'e[pace qu'il occuperoit, s'il
étoi' eo liberté.
l7.ye",
A
T M
o S
P
RE RE .
JYlais nous pouvoos , par le Cecoors de l'art, compri–
me!
I'air eocore davanrage;
&
il paroit par les
expé~
riences de M . Boyle, que I'efpace que I'air remplit dans
fa plus grande dilatatioo, en
a
celui qu·'il occupe dans
fa plus
~rande
compre/Jion,
comme cinq cems cinquame
m ille
di
a
un.
I/oy .",
A l R.
M . N ewton prétend qu'il ell impoffible d.'expliquer
ceUe grande
&ompreJlion
&
dilatation de I'air , en Cup–
poCant fes particules élalliques
&
branchues, ou en for–
me de petites aiguilles entrelacées eo cereles. eet auteur
I'explique par une force répuliive, don, il fuppoíe ces par–
rre
rev~toes;
&
en vertu de laquelh:, qoand
elles
foot
en liberté}
elles
fe
faiem muruellement les unes les au–
tres.
Voy .
A
r
T R
A
e
T IO N
&
R
E'P
U L
S
J
o N.
H ar.
ril,
&
e
hamb~rs
.
Au relle il ne falle poine ( rigoureuCement parlam) con–
fondre la
&.mpreJlion
avee la condenC.tion , quoiqur dan
s
I'u r:.ge ces mots Ce confooden! atrez (ouven,:
eompre¡:'
!ion
ell proprement 1'3aion d'ulle force qui prcOi: un
corps, Coit qu 'elle le réduiCe en un moindre volume ou
,non;
&ondmfatio"
en I'é,at d'un corps qui par I'aaio!)
de quelque tOrce ell réduie
a
un moindre volume: ainli
ces deu). mots
e~priment,
I'un la force, l'autre I'effct qtl'
elle produie o u tend
a
produire.
(O)
e o
M P
R
E S
S , o N,
(Med.)
maladie ,
&
quclquefois
e~cellent
remede: c'el} ce qu'iI convient d'expliquer fuc–
clIlél:ement .
La
&ompreffion,
en ean! que maladie, ell le retré–
ciffemem des parois oppori!es des vaiffeaux OU des eav i–
tés, par une cauCe quelconque qui les rapproche au point
de fe toucher, ou beallcoup plus que dans leur état na–
turel.
eette maladie peut
~tre
produite par IIne iofioité de
cauCes difrérenres, externes,
0 0
~nternes.
L es vaiffeaux fone ex térieurement comprimés par lo
poids du corps franquillemcne couché fur une partie, par
des ligatures, par des bandages ,
par
des vetemens trop
étroits, p.r diverfes machines comprimao,es, par I'alr plus
pef.lIt, par le frottemem,
&
&.
Si de ces
cau~es
co.m–
primantes,
il
en
réfulte I'intcrruption
de
la
cl.rcul~uon
des Ruides I'embarras l'obllruNion, la mortlficatlon,
il faue
pro~p,ement ól~r
la cauCe qui p<od uit
ces
rava–
ges, changer fouvelle la ponure du lit
quan~
la
compreJ–
fion
vient du poids du corps , rel5cher les hgalUres,
&c.
La
compr~ffion
arrivc imérieuremeo t par quelque os
t
par ulle fraa llre une luxation, une efquille , la di(lor–
fion, la diflraai¿n des pMties dures qui compriment des
vaiflealn: une picrre, une excroilfancc, une exollofe,
&c.
L e ;emede en de recourir
á
une prompte réduaion,
ou d'enlever la cauCe s'il en poffible.
La
camp"Jlion
des vaiffeaux peut eneore arriver pa.
une tumeur voifine, molle ou dure, plélhorique, in Ram–
matoire emphyCémaleuCe, purulente, skirrheufe, chancreu–
fe redémateuCe, ampoullée, variqueuCe, anévriCmnle,
ropheuCe, Iympbatiqne, pitlliteuCe, calculeufe, c.deuCe;
il
fau t appliquer la méthode curative indiquée
a
chacune
Mmmm~
~