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COM

Ji;

car un

corp~

lend de loi-meme

~

re

mouvoir en

ligne droite,

&

il

Ce

meut en elfet de cette maniere tont

que rico ne I'en dét0urne: par conféquent pour qu'il

~c.

meuve eh ligne. combe,

il

faut néceOairemenr qu'iI

100t pouffé au molOs par deux forces achaque poinr de

eeue eourbe.

Voy.

FORCE CENTRAL!!

&

Mou–

VEMENT.

Tou! le monde Cait ce théoreme de Méchonique que

dans un mOU¡'ement

<ompoJI

uoiforme , la puiOaoee' uoi .

que produite par les puilTanees eoneourantes, ell

a

ch.–

cune de ces puiffances féparément, eomme la diagona–

le d'uo parollé/ogramme, dollt ehaque cOté exprime l.

direélioo

&

I'énergie de chaque puiffaoce , efl.

ii

chaeun

de ces eOtés.

Voya.

M o

U

v

E

ME NT &

D

J

A

G

0-

NALE.(O)

C O

M P

OS

E' ,

(penJule) eH M lchani'l''''

figni6e

ee/ui qui confille

en

plufieurs poids, eOllfervanr eon–

ltarnment

la

meme pofirion entre eux

&

la meme di–

Ilance au ceotre de mouvemellt, autour duquel ils fOn!

leurs vibrations . Ainfi une verge

A B (fig.

22.

M I<h .

p

chargée de p/ufieurs poids

B, H, F, D,

qui Com at–

rachés

a

ceUe verge, ell un pendele

compoJi ,

& tous

'les peodules Conr réellemen! de eeue nature: car dans

un

pendule meme qui paroit limpie, c'ell-a-dire

compo–

rl

d'uoe verge & d'uo Ceul poids, lOures les particules

de la

ver~e

fonr ohacone aotanr .de poids placés

iI

dif–

fér~ntes

d,llaoees du centre de fuCpenfion ; & le poids

~éme

qui ell auaehé au bout n'étanr pas i060iment pe–

lit ,

ell un

compoJt

de plufieur. petits poids , dont les

d,lIances au centre de fuCpenfion Coot réellemenr diffl!–

rentes. Le probl eme des centres d'oCcillatioo eonfille

a

troover les vibrations d'uo

pmdule compoJi. Voyez

0-

se/LLAT/ON.

(O)

COMPOSE'& COMPOSITtON,

(Pharmacic)

on narnme

médicament

compofe

ou

compofition,

tout

remede

iI

la préparatioo duquel on a employé plufieurs

drogues.

Les médicamens

<

omp.Ji

'

COO! ou officioaux ou ma-

gillraux.

Le plus ¡¡rand oombre des préparatioos officinales Cont

des

compo/ltio/u.

Les éleéluaires, les coofeélioos , les

pilules , les emplatres, &<. Cont toiljours des médica–

mens

,0mpoJi,;

& les ApOlhicaires préparent des médi–

camens

compClféJ

dans tomes les formes

fOU5

lerquellcs

ils cOllferveot

leurs

préparations

fimples:

aiofi ils ont

des firops

eompoJ'"

des eaux diClillées

<ompoJi.. ,

des

poudres

compofle"

&c. comme des lirops fimples , des

eaul limpies, des poudres fimples,

&c. Voyez

S,R

o

P,

P

o

U D RE,

E

A Uf)/ S

TI

L L

E'E,

V

1 N,

E

x

T R

A

J

T,

él'

,S /

M P

L E

P

HA

R

MA e tE, &,.

Le mOl

,ompo['

s'employe Curtour eo Pharmacie,

par oppolilion au mot

jimple ,'

pour défigoer une pré–

paratioo phatmaceutique, qui porte le nom d'une des

drogues qui entreot daos Ca

compojition

;

lorfqu 'ils exi–

/le dans I'art uoe autre préparation, dont la meme dro–

gue fait I' uoique ingrédienr médieamenteux.

C'e~

ainfi

qu'oo appelle

jirop de guimalwe ,0mpoJI,

un firop dans

lequel , outre la guimauve, entreO! aum pluueurs raci–

nes, feuili'es , Cemeoces,

& c.

& qu'on le dillingue par

ceue dénominatioo du

jirop de gllimollve jimpk,

daos

la préparation duquel on n'employe que la guimau ve.

On n'ajoilte pas I'épithete de

compor'

au nom des

préparations

, 0mpoJI"

,

10rCqu'iI o'eo exili e point de

o

limpie dans -1'an ; e'ell pour cela qu'on ne dira poiot

jirop de Rarabl compojl,

quoique le firop qu'on coo–

noit en Pharmaeie Cous le oom de

jirop de karab<

foit

compoJi .

'

Ao relle, il faut obCérver qu'on oe compre poin! au

110mbre des drogues , doot la pluralité conllitue la qua–

lité de

eompoJi;

qu'on oe compte point, dis-je, eelle

qui Cett d'excipiem, celle qui fai t l'aOaifonnement, cel–

le

a

laquelle ell dae l'aromatiCatioo ou la coloration

dans les préparatioos aromatiCées ou coloré.s; 00 n'a

égard qu'. la drogue qui coortitue ou qui ell cenCée

conllituer la vertu du remede: ain,fi

00

peut avoir des

firops fim ples , quoiqu'on oit befoi\,> oéceffairemeot d'eau

&

de fuere pour meure un médicomeOl Cous cette for–

m e

& c."

Les j ulep', les potioos, les mixtures, les apo?emes,

les houillons médicamenteux, &

e.

foOl des

compojitionI

magiftrales. Voyez

la méthode générale de procéder

:lUX

compofieionJ officinalu,

aux

artidu

M

1 X T

J

o

N

(

Pharmacie)

&

DI S P E N S A

TIa

N

~

&

¡es

regles

COM

637

que

medeciñ doÍr obCerver en preCcrivam les

<amp.–

jition, mOJ!.iflrales,

au

mot

F

O R M U

LE

(Pharrna–

cie

).

L'uCage général d'employer dans le traitement des

maladies des remedes prefque touJours

,0mpoJII ,

ell

Cans eontredit un des prioeipaux oblbcles aux pro¡;r es

de cette partie de la Medocine qui s'occupe de la ver–

ru des médieameos .

11

ne feroit poun.m pas foge de

vouloir les abandoooer abColumem pour n'employcr que

les tc:lnedes fimples, puiCque I'obrervation ell fa v"roble

¡¡

beaocoup de ces remedes

compoJis ,

& que 110US ne

Cavoos p3S affe? comment leurs différens ingrédicns fe

rnodifient entre eux , poor ofer prononcer qu'une cer–

taioe dtogue fimple pouvoit produire le meme cfiet mé–

dicinal, qu'une certaine

compofieion .

Aio!i quoiqu'li

((lit

éviden! que c'eCl

a

I'igooranee, au préJugé,

ii

la char–

laraonerie, que naos dcvons la Ihériaque, le dia lcordium,

les potions purgatives, les apozemes

compoféJ,

&c. tant

que I'obfervation raifonnée ne naus aura pas fom'ni des

remedes limpies plus efficace', ou au moios

égalem~n/

efficaces,

it

faudra s'en

len ir

:lUX

remedes

campu!/¡

que

l'obCervat,on empyrique aura déc laré baos.

(b)

e

o

M P

o

S E';

lftlantitiJ compof/es ,

en

Algebre

,

re

dit de I'affemblage de plufieurs quamilés liée, e..fc,"bl"

par les ugoes

+

& -: ainli

a

+

b

- ,

&

b b

-

a

<,

Coot des quantités

compoJées .

011

les appelle autremellt

9"antités ,nmplcxes

ou

m

/–

tinom~J

1

poor les difiingucr ats quantit6

timples

ou

nlO'"

oomes, lefquels ne coofilleot que daos uo t ,me.

V oy

MONOME & M ULT / l<OME.

( O )

C

o

M P O S

E'E

S D E S / M P L E S,

glandes compo)les

de jimples,

eo

Anatomie;

fOn! cdles dans lelquelles

plulieurs conduits concourent

a

la Cortie de leur fnlli–

cule, camme des

rameaux

veilleu~,

d:lIls un graud con –

duit excréteur eommUll ;\ plulicur. follienles . On pent

rapporrer

a

ce _genre les g landes imcHinaks,

Jt:

lrOU

borgne .

f7oy.~

S

E

e

R

",'T I

o

N.

( L )

( 1 )

-

• COMPOSER,

V.

aél . qai déligne I'aél,oo qu'

00 appelle

Gompojition.

Vu)'<z

e

O

M

POI T ION . 11

ne s'applique g uere qo'aux ,produc[ioos des Am qui Cup–

pofent de l'in\'ention & du géoie ; tels que Its beaul<

Arts, la Peinture, la SeulplUre, la Méchonique,

&ie.

e

o

M P

o

S

E

R, (

Comm.

)

a/Tembler plulieur, van ies

pour faire un corps, pluJicurs

foOlmes

pour el)

rain?

un

IOlal .

On dit, daos le lIyle marchand,

compoJer

In cargai–

fon

d'un vaHfeau,

(;úmpofer

le

fOllds

d'une boutiqu",

<ompoJ"r

une faélure '; pour déligner l

'ffOembl.ge

<oU 1'01:'

foniment des diverfes marchandiCes doot on charge

UII

vaiffeau, dont on fair le foods d'ulle boulÍque; & de

meme , les march. udiCes que 1'00 eomprt'nd da", un

état ou mémoire , que les marohands appe'leCII

¡aa"r,· .

Compofer

de fes dettes avee

Cos

eréanciers,

nu

p.dJer

avec eux un comrar, faiTe un accOrnmOdc.llltlH, co

ub–

¡enir uoe remife ou du tems pour payer.

C ompofcr

une

fomme tot:lle,

fi)ic

de la rccetre, foír

de la

dépcufe,

foir du finito d'un

comptc:

1

en

tI.

.'rlll es

de

tcncur

de 1iv res ,

c'cO

ajoütcr

en fe:mblt::

Ic:~

lomm t:-$

qui

font

tomes ces

panies

d'un compte,

If'S

calcu1t: r ,

& par diverfes opérations arithmétiques voir :\ quoi

mu–

tes ces chores

fe montent .

D il1ionn. de C om-m. de

'Lrlv.

&

de Chambo

C O M P O

SI

TE,

terme d'Architeél. V oyn

O

R–

D R E.

C O M P O S 1

T 'E

U R,

f.

m.

(']lIri[p.) omiah/e

:ompofieettr ,

~ll

celui qui

di

choifi

pa~

les 'pa',tie, p',Hlr

Juger leur dilft'rend, ou pour le termltlcr

a

I alll13ble

feloo l'équit6;

r.~os

etre anraint auX

ri~ueurs

du

dr

i~

oi de la forme, :\ la différeoce de I'arb'tre qui doit JU–

ger Celan les lois .

Vo)'ez .i-devane

A

R

n

I

T

R E

&

A

R

n /

T R

1\

'f E U R .

(A)

.. '

C

O M P

o

S /

T E

tl

R:

quoique

comp~fitton

.fe d,fe

dan~

rous les Arts libéraux,

<ompojitellr

ne fe. du .gucre qu

en

M"ji9ltC

& en Imprimerie; e'el1 cdu, qOl compofe

ou qui fait la compoli'¡on.

Voy~z

au

moe

_

C o

~/

P

o

S 1-

T

IO N, une erquilfe- des

COIlnolÍf.'lOces

nccdfálrc-s

PO,Uf

favoir compofer. Oe n'eCl pas encare

alTa

pOllr f'tre

le bon

<ompoJiteur.

Toute la Ccieoee pomble

nc

IlltH t

poin t, fans lé génie qui

la.me

[ en reo", e: quelque

ef–

fort qoe I'on puilTe faire, " faut

~tre

Olé

pOllr cet art,

autremcnt on

n~r

fera jamais rk·n

qu.~

de ,méd iocre. 11

en eCl

du

compoJiUTlY

comme du

poc te :

lt

ron

anre en

naiffant ne

1'0

formé tel :

S'il

(J)

Les an.

e.",p.j'.

e.t

C"í",p.¡;,¡,n

(CM",;, )

ODt"

é("

os:ni..

on

Je~

expliquer"

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l"articlc

MnoC'T

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&.

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rT

1o K.