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COM

COM

P

LE

X U S,

m

Anatomie,

nom de quatré

mufeles de-la lele, dom deux

001

éré

appellés ·les grmrdJ

complcxllS

1

&

les deux aunes

les

petits compleXltl.

Le

grand eomplextlJ

viem de la ligne aemi-cireu–

bire

inféri~ure

de l'os occipital,

&

Ce termine aux apo–

phyfes obllques des vertebres du eou,

&

de trois ou

quarre des vertebres Cupérieures du dos.

L e

petit eompl.xliJ

ou maíloYdien laléral vient des

apophiCes tranCverCes des fix vertebres

inférieur~s

du eou

&

fe termine

a

l' apophyCe mafto·,·de pollérieuremem:

(L)

C

o

M

P

L

1

C A TI

o

N ,

f.

f. terme plus d'uCage

en Medecine qu'en aueune autre occafion : il défigne

généralemenr un affemblage de cauCes, d'effers, ou de

eireonílanees tellement Iiées les unes aux autres qu'il

efl difficile d'en appereevoir dillinél:ement tous le's rap–

pons.

C O"

P L I

e

A T

ION, (

Med"i».

)

,omplexio, eon¡,,–

jio:

ce

lerm~

efl employé en difierens Cens par les Pa–

thologilles .

Le plus grand nombre d'emre eUI appellem

compli–

,!,,;e,

une

mala~ie

3

l~quel17

eíl joime une aurre Ina–

ladle dans le meme CUJet: aonti une hémorrhagie habi–

tL~elle

des narines qui dépend de la léfion de quelque

vlCeere du bas-vemre , eíl une maladie eompliquée ; de

!TIeme que l'épilepfie qui efl produite eonCéquemmem

a une mahld ie de

la

matriee : le virus véné,ien joint

avee

le

VirUS

Ceropbuleux, confl.itue une maladie eom–

pliquée qui en la vérole,

&e.

T ello efl l'idée que don–

nen¡ des aureurs Pathologiíles

de ce qu' i1s appellent

moladie <ompli,!uée,

por oppofi;ion

a

ce qu'ils nomment

maladie jimple,

qui, quoiqu'elle Coir aceompagnée de

pl~fieurs

Cymptomes différeos qui en dépendent, n'eft

JOlme

a

aucune autre maladie dininguée. Ainfi la ñe–

vre tierce, la pleuréfie, la douleur aux dents, priCes Cé–

paré mem,

&

confidérées comll)e exiftames Ceules dans

un f"jet, fom des maladies fimples.

D'autres, tels que M . Aftruc, enrendeni par

maladiN

f;ompli'!,,¿u,

celles qui , quoique conlidérées chaeuoe

en panieulier confliruem des lélions de fonélioo dans

I'reconomie animale de plu(jems manieres, par oppo–

lition aux maladies fimples, qui ne rreub lent les fonéHons

que d'une maniere. Ainfi la péripneumonie, par exem–

pIe, efl une maladie compliqué"', parce qu'elle affeél:e

en mcme t6ms les parries Colides

&

le.s parties fluides

des poumons,

&

ehacune de ces parties de dilférente

maniere:

l°.

enram qu'elle conílitue une tumem inflam–

matoire, par laquelle les Colides Com vitiés

a

l'égard

de leur volume qui eíl augmenté, de leur figure qui

eíl chaogée, des conduits qui Com engorgés,

&

des fi–

bres meme dont ils Com compoCés, qui Com ou rela–

chées

&

affoiblies, Ol! re/Tecrées

&

rendues trop roides:

2°.

entanl qu'elle donne

\ieo '~

la ñevre, par laquelle les

folides Com vitiés a I'égard de leur mouvemem qui eíl

augmenté, de la chaleur qui eíl plus forre, de la qua–

lité des humems qui efl différemment altérée,

&

de

leur volume qui eft Couvent plus oonfidérable, a callCe

de la pléthorc

vr~ie

ou fauffe .

M ais comme dans ces différentes lignifieations que

1'00 donne aux

eompli,ations

.des maladies, on n'y don–

ne pas une idée dillinéle de ce qu'on appelle

maladie,

&

de ce qui en

ell

le Cymptome, de ce qui earaél:éri–

fe une maladie fimple

&

une maladie eompliquée;

iI

. pare1t plus otile

&

plus e1air d'appeller avee Pirearne

(

él,m. phyf matbim.) matadie fimp le ,

ce-que les au–

teurs d'inHiturion de Medecioe appcllent

fymptom J ;

&

de

donner le nom de

m"lad;e eompliq.ltée,

ii

ce qu'ils ap–

pellenr fimplemem

matadie,

c'ell-i-dire

a

la jonél:ion,

au eonoourS de plufieurs Cymptomes: par-la on évite

une grande confufion dans la Palhologie.

JI

réCulte de ce qui viem d'ctre dir, que la

eompliea–

tion

daos les maladies n'eft autre choCe que la réunion

des coodirions requiCes pom former une maladie com–

pliquée , dans lequeL des Ceos memioonés qu'on pui/Te

prendre ce rerme.

Au refte

iI

paeoit que par

"""Iadie corapli,!",!e,

les

aureurs emendem la meme ehoCe que par

maladie eom–

pope :

Galicn ,

I;b.

de typ. eaj. iij. 17oya,

M

AL A–

DIE .

Cet artie/e efl de M.

D'AuMONT .

C O

M P L 1

e

A T

ION ,

(')1triJprttd. )

Ce

dit en matiere

criminelle, 10rCque l'aceuCé Ce [rouve prévenu de plu–

lieurs ceimes: on dit auffi de la procédur", ou d'une af–

faire en général,

qU'elle eft [ort eompliquée

10rCqu'il y

a un grand nombre d' objet

&

de demandes reCpeél:ives

qui Ce croiCent muruellemem.

(¡/)

C O M P L 1CE,

f.

m. (

']lIrifPrud.

).

eH celui au–

quel On impute d'avoir eu part 3 quelque fraude ou

a

Tome 111.

COM

635

quelque dc!lit roi! pour avoir donné cOI1Ceil, ou avoir

aidé

a

commettre l'aél:ion dont il s'agit .

Quand on ordonne quelqu'iuformarion contre les

<om–

plices

d'un accuCe',

011

joint ordinairemem au rbme de

~ompl"eJ,

ceux de

fatdeUYJ

,

participes,

&

adhérenJ

pour défigner toutes les différemes manieees dOllt

le~

compliees peuvcnt avoir eu part .u délit.

Celui qui eft

eomplice

d'un délir ou de quelque frau–

de eepréhenfible, en Couvenr auí!i eoupable que I'auteut

",eme du délit,

&

doit etre puni également; ce qui dé–

pend néanmoins des circonnances, par leCquelles on eon–

nolt le plus ou moins de part que le

oompli"

a eu

a

l'a–

él:ion, par exemple, celui qui a

m

le deffein qu'un auree

avoit de commertre un crime,

&

qui ne l'a pas empe–

ehé pouvant le faire, eft eoupable au moins d'une né–

¡\ligenee qui appreehe beaueoup du délir; mais celui qui

a

eonCeillé le délir, ou qui a aidé a le commeUre , eíl

eneore plus coupable.

Un hornme qui s'eft lreuvé par haCard en la com–

pagnie de quelqu' un qui a commis un crime , n'en efl

pas pour cela répuré

eor"pliee,

pourvu qu'il n'y air eu

en elfet aueune part.

La déclararíon ou dépolition des

eompliees

ne fait

point une foi pleine

&

emiere eontre le principal aecu–

fé, oi pour un compliee contre un autre; elle Cerr Ceu–

lement d'indice pour parvenir

¡j

tirer la preuVe du cri–

me par le moyen de la queOion ou torture;

&

fi I'ae–

cuCé n'avoue rien, il doit erre abCous.

11 fau t meme obCeever <¡ue la dépofition d' un Ceul

eomplice,

qnand il n'y a pas quelqu'autre adminicule de

peeuve, n'en pas Cuffi fanre pour faire appliquer Ces

eom–

pliees

a la queftion; il faur du moins en ce cas la dé–

polition de deux on trois

<ompliea.

On excepte néanmoins de eeUe regle eerrains crimes,

tels que eeux de lefe-majeOé, fagrilége, eonj,,{ation, fauC–

Ce

monnoie, hérélie,

&

afTaffinat , 011 la depolition d'un

complice

fait pleine foi contre un autre .

V oyc'<.

elarus,

lib.

!7.

fent.

'fua>fl.

:<:xj.

n.

8.

&

fe,!.

Faehin,

lib. 1,X.

cap. Ixxx"iij.

(A)

C O M

P

L I e

1

T

E' ,

f.

f.

(']ttrifp",d.)

ell la paet

que quelqu'un a eu

¡j

la fraude ou au crime eommis par

un aurre.

Poyez ei-devant

e

°

M P L I

e

E.

(.(1)

C

O M

P

L I

E

S ,

f.

f.

pI.

( H iJI.

ue/éf.)

e'eft dans

I'églife R omaine la derniere partie de l'office do jour .

Elle eft eomporée du

D e1tJ

;n

adjlltoril<m,

de trois

pfeaumes faus une feute antienne, d'une hymne, d'un ca–

pirule

&

d'un répons bref, puis du cantique de

~illléon,

Nr""

dimittis,

&

de quelques prieres ou verCers, du

Confiteor

avee l' abColurion , d' une

0/'em1lS,

&

enfi n

d'une antienne

a

la Vicrge, avee Con verler

&

Con orai–

Con .

On ne eonn01t pas au juftc le rems de l'infErutioD de

cerre partie de I'offiee dans laquelle l'Eglife a en v11e

d'honorer la mémoire de

13

Cépultuee de JeCus-Chrifl

>

ainfi que le porte la gloCe,

cap .

X.

de celebr. mi.Q"ar.

tllY/J.t4/0

&ompletl1 reponit .

ee qu'il y a de eerrain, c'eíl qu'elle éroit ineonnué

dans la primitive EgliCe, eomme le prouve eontre

Bd–

laemin le cardinal Bona,

de pfalmod. ch. xj.

cár les

anciens rerrninoient leur office 3 none;

&

il p:lfolt mé–

me par

S.

Balite,

major. regular. 'l"d!fl·

37.

qu 'ilS y

chantciienr le pCeaume

90

que nous recitons aUJourd'hui

d

¿omplies.

On ue [rouve dans Tertullien

&

dans les au–

tres anciens Ilulle lraee de

eompli,es:

il ell vrai que I'au–

teur des eonílitutions apolloliques parle de I'hymnc du

Coir,

&

que Caffien décrit la pratique des moloes d'E–

gypre pour l' olñee du Coir, mais c'étoir ce que nous

aplleUons proprement

véfTes. 170yez

V

€o

P R E S .

f/o)'ez

les antiq.

"cié[.

de

Bingham ,

tome

V

lib.

XIII.

ch.

jx.

~

8.

(G)

eOMPLIMENT,

f.

m.

(Morale)

diCcours par

lequel on rémoigne de vive voix ou par éem

iI

quel–

qu'un l'enime qu'on a pour lui ou la pan que 1'011 prend

ii

quelque chorc d'intéreffant qui lui arr[ve.

C'~ft

ordi–

oairement ou une ffldeur

0 0

une inutilité, ou une men ..

Conge>; ce'qui l1'empeehe 'pas que ce ne Coit quelquefois

un devoir.

(O)

e OM PLI M EN TAl

R

E,

f.

m.

&erme

d. Com–

merce:

on appelle quelquefois le

complimentnire .d'une

¡..iéte

eelui des affociés fou s le nom dl!quel fe rarr tOut

le commerce de la Cociéré.

17oy.

S

o e

1 E'T E'.

D illi.,,».

dI< C. mm.

&

de T riv .

*

e O

J,V1.

P L

J

Q U E', adj . (

Gramm.

)

iI

Ce dit en

.général de tout ce qui conrienr un grand nombre de

,"ppom, qu'il efl difficile

d'~mbraffer

&

de

conee~,?ir

diHil1él:ement . 1I Y a eerre dlffér<nce entre une

affaire

<lélieate

&

une affaire

eompli'!,,¿e ,

que les rapporrs de la

L III

2.

pre-