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,6 3'+

C OM

¡:>hoCe que ce. que I'on nppelle limple.ment

(omp/ainu,

ceUe aaion étant tofijours polfelfoire.

e o

M P

L A

I

N T E

l!

N e A

s

D

E

S I M P

L E

S

A

I S I–

N

E,

éroit une

complainte

p3niculi~re,

qui pouvoit

:lU–

Irefois etre intentée par celni qui avoit joüi d'une ren–

(e fonciere fur un héritage nvnm

&

depuis dix ans,

&

pendam In plus grande portie de ce tcm,

il

pouvoit imen–

ter le cns de limpie Cailino comre edui qui l'avoit trou–

blé ,

&

demander d'"tre remís en Ca polfeffion. eeue

<omp/ainte

avoit lieu lorCque eelui qui pouvoit intenter

J'.élion de nou ,'elleté en nvoit lailré palrer le tem' ou

y

avoit Cueeombé. Dans cetre

(omp/ainte

il f.,lloit prou–

ver une polletlion qui

remom~ t

.u-Jetrus de dix nns;

la

cm"lcume

de Paris

1

arto

98. fait ,mentian de cene

( om–

p/ainte:

mais préCemcment elle n'ell plus

d'ul~ge ;

&

quand celui qui pouvoit intemer

co",p/ainte en ca¡ de

nOll'"dletl

en a lnilfé palfer le lems ou

y

a [uceombé,

il

ne peul plus agir qu'au pc!tiloire

&

do;t rnpporrer un

lilre.

I/oya:.

Brodcau, Tron<;on, Guerin

&

le M.jtre

fur I'art.

98.

de

la

cofit. de Paris . (A)

. e

o

M

P

L A I S A N e E,

f.

f.

(Mura/e,)

L a

com –

p/aifa1lce

ell une condefcendanee honnete, par laquelle

no us Cncrifions notre volomé

ii

celle des autres: je dis

1JnC

condefetndance honnétt;

car déferer en tout indi–

flinélemenr

11

In volomé d'autrui, ce Ceroit plOt6t la–

c heté ou eOl]1p)icit!! que

comp/aifance.

La

comp/aifance

eouLille

ii

ne eontrarier le go"lt de

qui que ce COil dans ce qui ell indifférenl pour les

mreurs,

ii

s'y preter me¡ne autant qu'on le peut ,

&

ii

le prévenir 10rCqu'on I'a

ca

devinec. Ce n'ell peut-étre

p.s la plus exeelleme de touteS les vertus, mais e'en

eH une du-moins bien ptile

&

bien agréable dans la

Co-

ciété .

( C )

,

e o

M P

L A t

S

A N

e

R,

(.7

tlriJprttdence)

droit de

co>n–

plaifan"

aux quatre cas, el1 la meme chofe que les

loyau.-aides que le valfal ell tenu de payer au fdgneur

.dalls

les

qu~ttre.

cas,

c'eU-a-dire

en cas

de

chevaltrie

du

tils .¡né, de maria¡¡e d'enfaos, de vOY'ge d'outre-mer,

&

de ral <;on du jeigneur.

/l

en en parlé dans un ar–

r~l

du

10

Joillet

1614,

donr M . de L auriere fail men–

tion en

Jon g/offaire

au mot

comp/aifance, (A)

e

o

ivl

P

L A NT,

r.

m . (

JtlriJpr¡ld.

)

ell la con–

cellion que I'on fait o ql1elqu'un d'un héril3ge,

il

la

charge d'y faire quelque plamation d'arbres

&

fur- tou e

des

yi~oe$,

moyennam la redevance d'une portion des

frui", qui fe pen,oit dans

l~

champ comme le terrage

ou champart .

Quand le

comp/ant

ell fait par le feig neur de l'héri–

lage, la redeyatlee en Ccigneuriale . On

compr~nd

autli

[ous le ¡erme de

(omp/an'

,

le droil meme que le bail–

)eur s'en refervé de percevoir une portion des frui".

JI en fait mention de ce droit dans la eoiltumc de

Sainr-Jean d'Angcly,

ar',

18,

&

dans

cell~

de Poitou,

art,

8,.

( A )

,

e

o

M

PL

A N TER, v. neut.

("JllriJp . )

lignifie

p ercevoir

le droit de eomplanr: il n'en p;lS permis d'en–

lever les fru il' fujets .; ce droit avam que le leigneur

aic

complanté.

f/oye~

/"

cOlítllme

d~

Paitoll ,

arto

82.

&

ci-aevant

e

o

'1

P L A

N T,

(A)

eOMP L I\NTER J E,

f.

f.

(JllriJpr. )

c 'ellte

terrojr oq le Ceigneur

ti

d,roit de pereevoir le drpit de

co mplant.

II

el) en

parl~

dans

I'prticle 7S. de la coll–

tume 'de Poitou.

170)'.

c¡-devane

e

o

M P L A N T .

(A)

e

o

M

P

L E'M E N

T,

fub . m . Ce dit en général

d'une par¡ie, qui , ajoutée :\ une

~Ulre,

formeroit un

toue Oij naturel ou artifieiel .

e

o

M P

L

¡::'

M E N T

ariehmhit¡lIe d'UíJ /ogarithme,

c'ell ce qui

man9u~

11

un logarilhme pour etre égal

it

10. 0000000 ,

en fuppofant les logarilhmes de neuf ca–

raéleres.

I/oy,

Lo G A R

I T H M

e ,

Ainfi le

,omp/ém""

arithmé¡iq ue de

7. 10790H

en ",

8y~0~}46.

(O)

e

o

M P

J...

~'M

E N

T

de la bauullr ¿'une I¡oi/e,

aJ

Ajlro"omÍ<,

Ce dit de la di llanee d'uoe éloile au zénith ,

ou de l'are compris entre le lieu de l'étoile au-delfus

de I'hori[or¡

&

le lél]ith.

I/oyn

Z

E'N I T

Il •

Qn appolle ainli la di(tance de l'étoile au lér¡irh , par–

ce qU'clle ell v¡!ritablemen¡ le

'."'plém",'

a

90

degrés

de la

h~ureur au-d~lfus

de l'horifon, c'ell-o-dire

l'exe~s

de,90 degré's ou de l',nlíle droit Cur I'angle

.o"

I'arc

q ur donne la hauteur de I étoile ,

f/.

e

o

M P

L"

M E

N

T,

(O )

.

e o

M

r

L

E'M E

~

T DEL A e o

u

R

T l

N E,

[e dit,

en

Forti/icu&,on,

de la ec¡urtine augmentée d'une d<mi-gor–

ge, c'ell.a-dire e'cn le e(¡lé intérieur du polygone di–

minu~

d'qne demi-gorge .

I/oycz.

e o

u

R

T t NE,

'Vo)'e"

GORGE ,

( Q)

e

o

M P

L E'M E S T

d'MItI

ang/c

Olt d'UlI

are,

t!11

C io·

COM

",étrie,

ell ce qui relle d'un angle droit ou de qu.tre–

vingl-dix degr"s , apres qu'on en a retranché eet angle

OU cet are.

P oyez.

A

Re, A NG LE ,

Ainli I'on dlt que

1< comp{¡mmt d'un ang/e

011

d',m

are de

30

degris

-¡t

de

60

degrls ,

puiCque'

60

+

30=

9

0 .

L 'are

&

Con

compllment

[oot des termes relatifs, qui

ne Ce diCent que de l'un

ii

l' égard de I'autre.

On appellc

••

-fimlS

le lious du

(ompUmcnt

d'un are,

&

co-tangente,

la tangente du

(ompl/ment . Poyez.

e o–

S I "

U

s

&

e

o -

T A N G E N TE,

&c.

I/uyez. auffi

S

I–

N U S.

C

hambcrs,

(E)

Ot) appelle

compléme", d',m ang/e

n

¡80'

degris,

l'cx–

ces de

,80

degrés fur eet angle: aina le

compllm<nt

ii

t

80

degrés d'un angle de

¡ OO

degrés, cn

80

dcgrés ;

mais

compllment

toue coun ne [e dit que du

compllment

ii

90.

( O)

.

L es

Gomplimens

d'un parallélogramme

CcmJ

deux pa–

rnllélogramm es que la diagonale oe traverfe pas,

&

gui

réCultcm de la divilion de ce parallélogramme par deux

lignes tirées d'un poinr quelconque de la diagonale pa–

rallélemem

a

ehaeun de fes c6tés. Tels fom les paral–

lélogrammes

C

&

M, Plan. de Clomit, fig.

f.

n.

2.

L 'on dém()ntre que dans tout parallélogrammc les

c.m–

plimem

C

&

M

Cont égaux : ear

Z

+

C

+

O=R

+

M

+

x,

ii

caufe que Jes dcux grands triangles Com

é–

gaux (la diagonale diviCant le par¡tll élogramme en deux

ég1llcment ) ; & de m eme

Z

=

R

,

&

O

=

x:

e'en pour–

quoi les parallélogrammes renane

C

&

M

Cont égaux ,

l/oye<.

PAR A L L E' L o G R A "

M

E .

(O)

e

o

M P

L E'M E N T D'u N

J,

N T

t:

R Y A L LE,

(IJ

lJ1/l–

./ir"e,

ell

la quantité qui lui manque pour ar,;ver

ii

1'0-

élave: ainli le

comp/iment

de la Ceeonde eH la Ceptie–

me; de la tierce, la line ;

Il<

de la quarte, lil quinte:

&

réciproquemen t le

cumpllmcnt

de la quinte e(t

la

quar–

te; de la fixte, la tieree; de la Ceptieme, la leeonde ,

A in!;

eompllment

&

renverJ.matt

lignifiem

l:I

méme

chofe , toutes les fois qu'il n'el! quellion qne d'un in–

lervalle,

I/o)'e<.

1

NTER

V

A L L

E

&

R

E

N V

E R

S

E–

NENT,

(S)

e

o

M

P

r.

E/M E N T DE ·R

o

U TE,

terme de Nt'I'lJiga–

tion,

c'd} le

c{)mplément

de

I'angle que la

rOUle

on le

rhumb que

)'Oll

f\..

dr fait avec le méridien du 1iea

ou on

efl, e'efl -a-dire la ditrérenec de eel aogle

~

90

de" rés.

Voyt<.

e

o

M P L E'M E N T

en Gtom<trie .

(O)

o

e o

M

P

L E

X E ,

adj.

&erme d. Phi/oJophic ;

il fe

dit d'u/Je propoli tion,

&

des ditlerens terme d'une pro–

pofition: ces termes [Ont limpies quand il> ne défignent

qu'une feule ¡dée, ils fom

comflexes

'loand ils en Com–

prennem plulieurs.

11

Ce dit de la propo(iliou 10rCqu'elle

a plufieurs t1Jembres '

e o

M P

L E,XE: une quamité

comp/exe, en A/gcbre ,

ell une quanrlté comme

a

+

b

-

c

,

compolée de plu–

lieurs pan ies

p

,

b , e,

joime. enfemble par les tignes

+

& - .

(p)

e

o

M

?

L E

X

I ON, f.

C.

figure de Rhétorique qui

contieut en

m~mé

{ems une répédtion

ne

con ver–

(jon , c'en-a-dire dans laquelle divers membres de phra–

fe co mmeneent

&

nnilfent par le meme mal, comme

dans ce Irait de eicéron , qui comicnt de plus une in–

terrogation:

QuiJ legem

tlllit?

RIIII,tl.

Q¿liJ mnjortm

I'l.lrtem

pop11li [uffragtiJ

pr;vav;t?

Ru/llts.

Q¿"I

com¡ ..

~iiJ

prd!J" it

1

R.III/US .

( D e lego agr, contra

RIIII.)

eelte figure en eommllne

IX

" iviale, parce que l'au–

diteur a

a

peine emendu la quellion , qu'il prévient la

réponfe,

Voy,

e o N

V

1:

R

S

ION

&

R

E'P E' T

t

T

J

o N ,

(G)

e o

M P

L

E

X I ON,

ha~itude

, díCpolition na!Urelle du

corps .

Vo)'t<.

e o N

S

T t T

U T

I ON .

Quelques anciens philoCophes difiinguem quatre

com–

p/exi."s

géoéraks

&

principales daos l'homme : la

com–

plexion

fangu ioe répond, (elon eux ,

it

l'air; elle en a

les qualités,

~lIe

en chaude

&

humide , Elle ell ainli

nommée paree que le faog

y

domine,

V.

S A NG U

J ",

La

fomp/exion

flegmatique, qui Jire fon no m de la

pituite ou au flegme dont elle abonde, répond a I'eau,

elle ell froide

&

humide.Poye~ FLEG~,ATIQUE.

La

fomp /rxio/1

bilieufe ell de la nalure du feu; elle

ell chaude

&

feche .

I/oycz.

e

A

o

¡.

R'

R

I

Q

u

E .

L a

complexion

mélancholique ,Iem de la nature de la

terre; elle ell froide

&

Ceche.

Voye,.

M{LANCHO-

1-

I

Q

u

1:.

DiE!, de 'I"r/v,

&

Chamb.rs

,

O"

De

fait plus guere d'attemion a lOutes ces [ortes

de divinon : I'expérience a ouvert les yeux fur bieo des

préj ugés ou des opinions, dom

il

faut cependanl rendre

comple, .fi n que ehacun puiO"e en faire l'ulage ou le

¡népris qu'i1

ju~era

ii

propos .

eOM-