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636

COM

l'r~miere

peuvént

~tre

en petit nombre,:1u lieu que eeUl

de la feeonde fom nécetlairement eu grand nombre .

C O M PO [X,

f.

m .

( Hift. mod.)

fynouyme

¡¡

ea–

daft,.,:

e' efl en L angue doc

&

ell Provence l'état des

fonds de ehaque eommunauté , ayee leur dlimation, leur

qualité,

&

les noms de ceux qui les tienncnt .

C O M P O N C T ION ,

t,rr,,"

de Thlologi"

dou–

leur qu'on a dans l'am e d'ayoir oflenré Dieu.

17oyez.

CON TRITION .

La eOllfellion n'efl bonne que quand on a un vif re–

pentir, une grande

eomponélion

de eomr .

17o>"z

C o N–

FESSION.

Compunflion,

daos la vie fpirituelle, a une fignifica–

lion plus étendue; elle fe prend nOD-feulement pour la

douleur qu'on a d'.voir offenfé Dieu, mais aum pour

un fentiment pieux de douleur, de trifleíTe, de dégollt,

qui a différens motifs. Les miCer.s de la yie, le dan- '

ger o'" I'on en de Ce perdre dans le monde, l'a.eugle–

ment des mondains, IilOt pom les gens de bieD des fu:

jets de

eomponaion. 7rlv.

&

Chambo

(G)

C O M P O N E', adj .

terme

d,

Blafon.

Gn

dit

un.

bordllTe eomponle,

de eelle qui en formée ou campo–

fée d'un rang de parties angulaires, ou qui efl échique–

té. de deux couleurs.

Componl

Ce dil aum généralemeut d'nne bordure,d'un

pal ou d'une face eomporée de deu" différemes eouleurs

ou émaux di rpofés altcroativemen!, feparés

&

div ifés

par des 6lets, cxeepté dans les eoins , on les jonél:iC'ns

Ont la 6gure d'un pié de ehevre.

L . bordure de Bourgogne

&

la bande de Vall in fom

eomp'Jnées:

la bordure de Seve el1:

contre-tJoY/1.pollle ,

par–

'"e que leur éeu étaut fafaé d'or

&

de f.,blt,

&

l. bor–

ilure

eompon é.

de meme, les eompons d'or répondeut

:IUX

aecs de fable ,

&

eeux de fable aux faces d'or.

Valtin en D auphiné, de gueules

¡¡

l'a bande

(omponé,

d'argent

&

d'azur.

(17)

CO MPON END E,

f.

f.

(JltriJpmd.)

en une

efpeee de eompolition ou taxc que

1'00

paye

a

la eham–

bre apollolíque de Rome pour eertaios .él:es, tels que

les difpenfcs de

Olari.ge

, les unions, fuppremOIlS, ére–

él:ioos , eoadJutoreries, penlions fans eaule, les abColu–

tions

&

nouyelles prov ilions,

&

géoéra!ement pour tout

ce qui procede de fruits mal

per~(ls

par eeux Aui Gnt

joüi fans titre légitime dts bénéfiees,

&

qui n'ont pO en

gagller les (ruits, eomme 'om les eonfidelltiaires. Mais

cette prételltion de la eour de R ome fur les fruits mal

per~(\s

n'en poin¡ reconone en Franee; ear le pape n'a

pas le pouv oir d'appliquer .. la e)lambre apofiolique les

fru its des bénéfiees de ce royaume,

&

l'on n'y {ouffre

point que les jntrus , les eonfidentiaires, les fimolliaques,

&

autres qui ont Joüi des fruits fans titre légitime, en

compofent au préJudiee des églifes auxquelles ils font

tellus de les renituer, pour etre employ6s .ux ornemens

&

aux réparatioos .

Outre ces matieres de graee , abCo! utinlls, ou rcilito–

rioos fujettes

a

la taxe des

componendu ,

la plus gran–

de partie des abbayes eonanoriales paye l. troilieme par–

tie de la eaxe qui efi dans les liyres de la ehambre, lorf–

que les parties ne peuyellt ou ne veulent pos les faire

paaer par le eonlinoire .

Amidenius ,

de fiylo dato cnp. xviij.

dit qu'Alexandre

V

r.

a élé le premier auteur des

(omponendes ,

&

qu'i1

ayoit vi\ une leme d'¡rabelle

&

de Ferdinalld roi d'Ei'pa–

gne, 011 ils fe plaignoient de eette nouyelle eharge,

a

¡aquelle ils Ce fom Iléanmoins eofuite ,o(lmis .

11 ya

a

la daterie _un oflice ou bureau des

eom;.",,,–

¿es;

e'efl: le lieu oú

1'00

eompofe, e'en-;l-ditc ou I'on

regle les taxes appellées ' de ce noOl . Celui qui exeree

cet ofliee s'appelle le

d/pojitaire ,

ou

thr/forier,

ou

pri –

Jet

des eomponendes:

e'en un offieier d¡!pendant du da–

taire; dOn! l'emploi en de reeevoir les fommes eaxées

pour les matieres fUJ ettes

a

eomponende :

il ayoit éeé

créé en titre perpétuel par le pape Pie V. mais 11 fut

depuis fupprimé pour 8tre exereé par un oflicier amo–

vible . 11 en du devoir des reviCeurs de la daterie , lorf–

que les fuppl lques qui parrent par leurs maios font Cu–

jetles

a

componmdel'

de meme au bas de la Cupplique

un C, pour morquer qu'il en dil

componende,

auque!

cas

iI

fau t les porrer

a

l'ofliee des

eomponClldes . /7oyez

In praeif{ue de eOl/r de R ome de

Cartel,

eome

l .

pago

49·

&

f uiv .

&

pago

242.

( Á)

C O M P O

S

E'

( E

T

RE)

M éeaphyjiflt;

C'en eelui

qui a plufieurs parties diflioél:es l'une de I autre. L e corps

humalO en un

compofi ,

dont les pllrries font la

t~te ,

le

Ironc ,

&

C.

Chaque membre en

a

Con lOur un

comporé ;

la

lete des yeux, du net,

.&e,

&

eelte analyfe peue eere

COM

poun'~e

tan! qu'¡¡ rélle d., parti.s diflinéles dans Gelles que

j'on conlidere .

Chaque

b,.

(ompoJé

en un lout, donl l'e{feDee con–

fine dans la maniere dont eerraines parties dounées font

liées entre elles.

U

faut d'abord certaines parties, doiiéc:s

a.

telles ou telles qualités. Ou ne fauroir faire une mai–

fon avee de l'air, de l'eau,

&

du feu;

ji

faut

de~

pier–

res , des briques,

&

d'autres matériaux eODvenables: mais

ces maeériauI étant donnés, pour aehever de détermi–

ner l'e/Tenee d'une maifon,

iI

s'agit de les arranger d'u–

ne eertaine maDiere; cer d'au!res a/Temblages produiroi–

ent des ouvrages ditrérens d'uoe maifon. De meme l'eC–

Cenee du erianllle confine d'abord en !rois lignes; plus oa

moins ne ferolem pas eetre figure: mais de plus ces trois

lignes doivem etre diCpoCées d'une certaine

fa~oD

qui

complete l'e/Tenee du triangle; laquelle, comme toutes

eelles des

¿tru compofés,

cODfine done

&

daos la qua–

lité des parties,

&

dans leur liaiCon, Aio(j ce n'efi pas

aíTe" pour

eonnoltr~

l'eaenee d'un

compofl,

de nc fa–

voir que I'une ou l'autre de ces chofes. Celui qui voit

toutes les pieees d'uoe montre étalées, ignor< l'e/fence de

la montre, s'i1 ne Cait pas eommen! e<s pieees s'ajunenr

I

&

inHuent l'une fur l'autre; tout de meme que eclui

qui voit la montre montée

&

en mouyemcO!, en igno–

re l'eíTenee, slil n'en pas ionruit des différeores parties qui

la eompofenl,

C'en done dans ces deux ehoCes, favoir la

qua1it~

des parties

&

leur eombinaifon, ' que confine la raifon

de tout ce qui eonyient au

eOYApofé.

C'efi par la nature

des pieces d'un moulio,

&

par la Oruél:ure de eette ma–

chine, qu'on explique eomment le blé peul y etre ré–

duit en farine,

&

la farine erre fépnrée du

Con.

C 'erl

de meme par les parties du eorps humain, des animaUlr,

des plalltes,

&

par leur Otoél:ure, qu'on rend raiCon de

ce qui fe paíTe dans ces eorps organifés.

Les

itru compofls

fom femblables, fi les parties

&

I'arrangemem des pareies fe re/femblent; ils COnt diOem–

blables,

Coit

que les parties different, foit que l'arran–

gemcot varie.

Les genres

&

les efpeees des

compoJé¡

fe déterminent

par es quaJités des parties,

&

par leur lia¡[on. Le¡

quadrupedes, par eIemple, om les

m~mes

parties: mais

les qualités de ces parties, longueur, groíTeur,

~ouleur,

&c.

feovent

a

les difiinguer.

Un

.ere eompofé

ea produit,

&

paíTe de la limpIe

pombilité ;\ Jlaa., Cans qu'aueune eréation

ioteryi~nn.,

iI

en détruit Cans anéantiíTemeO!, ear les

compofb

ne

font que des alTembJages des parties qui elifieDl égale–

ment avant la naillanee

&

apres la deOruél:ion do

rom–

¡ ofl.

11

y

a une cireulation perpétuelle dans la nature.

&

il De s'y perd pas le moindre alome de fubnanee,

Glnération

&

eorruption ne foO! que des variatioos de

la feene du monde, qui foO! paroltre 1.51 ohofes fous

diverfes apparenees, mais qui lai/feO! toQjour$ Cubfiner

la mSme quamité de fubllanee réelle.

Are;'l,

d.

M.

Formey.

C o M

P

OS

E',

adj.

(Áriehmlt.) '

On dit qu'un nom–

bre en

compofl,

quand il peut etre meCuré ou divifé

exaél:emeot

&

Cans reOe, par quelque nombre différenr

de I'unieé: tel efi le nombres

J

1,

qui peut Blre meCuré

ou diyifé par 2,3,4,6,

Les nombres

compofl¡

eotre eux Cont eeux qui Out

quelque mefure éommune ditréreote de I'unité : comme

les nombres

12

&

J

j',

doO! l'un

&

l'autre peut ctre e–

Isél:ement meluré ou diyiCé par 3.

Chamb,rs .

(E)

Au reno eette dénominatioD dI peu en ufage. On

fe fen plus eommunément des expreffions fuivantes:

eel

nombre a de!

divifellrs,

ou

n'efl

pal

un nombre pre–

mier; ceI

d(ltJ~

nombres ont un d;vifeflr commlln. I/OJ.

NOMBRE PREMIER, DtVISEUR .

La rsifoo

compofé'

efl: eelle qui réfulte du produit

de~

antécédens de deux ou de plufieurs raifons,

&

de eelui

de leurs con(équens.

Ainfi 6 efi ;\

f2

~o

r,aiCon

compofée

de

2

a

6,

&

de

3

ir

2.

/7oy.

A

N T E

e

E D E N T,

e

O N S E'

Q.

u

E

Ji

T ,

PROPOR¡T ION .

(O) ,

e

O Ml'

o

S E' ,

en

M lchanif{1le; mOl/v.ment c0'1'pofi ,

en le mo.uvement réfultant de ,'aél:ion de plufieurs puiC–

fanees eoncourantes ou conCpirantes .

/7.

PUl S

S A

NCE.

On 'dit que des puiíTances eonfpirem ou coneoureut,

lorfque la direaion de l'une n'efl: pas direél:ement oppo–

fée

¡¡

eelle de ¡'autre; eomme 10rCqu'on

con~oit

qu'Utl

point Ce meut le long d'une ligne horiContale qui fe

meut elle·meme vertiealement.

{/oy.

I'areíde

C O

M–

P

OS t T IO N

D U M

o U v

E M

E NT ,

la loh d"

mOtIve–

ment compofé.

Toul mO\lvement dans une Iigne courbe efi

rompo–

Ji;