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COM
l'r~miere
peuvént
~tre
en petit nombre,:1u lieu que eeUl
de la feeonde fom nécetlairement eu grand nombre .
C O M PO [X,
f.
m .
( Hift. mod.)
fynouyme
¡¡
ea–
daft,.,:
e' efl en L angue doc
&
ell Provence l'état des
fonds de ehaque eommunauté , ayee leur dlimation, leur
qualité,
&
les noms de ceux qui les tienncnt .
C O M P O N C T ION ,
t,rr,,"
de Thlologi"
dou–
leur qu'on a dans l'am e d'ayoir oflenré Dieu.
17oyez.
CON TRITION .
La eOllfellion n'efl bonne que quand on a un vif re–
pentir, une grande
eomponélion
de eomr .
17o>"z
C o N–
FESSION.
Compunflion,
daos la vie fpirituelle, a une fignifica–
lion plus étendue; elle fe prend nOD-feulement pour la
douleur qu'on a d'.voir offenfé Dieu, mais aum pour
un fentiment pieux de douleur, de trifleíTe, de dégollt,
qui a différens motifs. Les miCer.s de la yie, le dan- '
ger o'" I'on en de Ce perdre dans le monde, l'a.eugle–
ment des mondains, IilOt pom les gens de bieD des fu:
jets de
eomponaion. 7rlv.
&
Chambo
(G)
C O M P O N E', adj .
terme
d,
Blafon.
Gn
dit
un.
bordllTe eomponle,
de eelle qui en formée ou campo–
fée d'un rang de parties angulaires, ou qui efl échique–
té. de deux couleurs.
Componl
Ce dil aum généralemeut d'nne bordure,d'un
pal ou d'une face eomporée de deu" différemes eouleurs
ou émaux di rpofés altcroativemen!, feparés
&
div ifés
par des 6lets, cxeepté dans les eoins , on les jonél:iC'ns
Ont la 6gure d'un pié de ehevre.
L . bordure de Bourgogne
&
la bande de Vall in fom
eomp'Jnées:
la bordure de Seve el1:
contre-tJoY/1.pollle ,
par–
'"e que leur éeu étaut fafaé d'or
&
de f.,blt,
&
l. bor–
ilure
eompon é.
de meme, les eompons d'or répondeut
:IUX
aecs de fable ,
&
eeux de fable aux faces d'or.
Valtin en D auphiné, de gueules
¡¡
l'a bande
(omponé,
d'argent
&
d'azur.
(17)
CO MPON END E,
f.
f.
(JltriJpmd.)
en une
efpeee de eompolition ou taxc que
1'00
paye
a
la eham–
bre apollolíque de Rome pour eertaios .él:es, tels que
les difpenfcs de
Olari.ge, les unions, fuppremOIlS, ére–
él:ioos , eoadJutoreries, penlions fans eaule, les abColu–
tions
&
nouyelles prov ilions,
&
géoéra!ement pour tout
ce qui procede de fruits mal
per~(ls
par eeux Aui Gnt
joüi fans titre légitime dts bénéfiees,
&
qui n'ont pO en
gagller les (ruits, eomme 'om les eonfidelltiaires. Mais
cette prételltion de la eour de R ome fur les fruits mal
per~(\s
n'en poin¡ reconone en Franee; ear le pape n'a
pas le pouv oir d'appliquer .. la e)lambre apofiolique les
fru its des bénéfiees de ce royaume,
&
l'on n'y {ouffre
point que les jntrus , les eonfidentiaires, les fimolliaques,
&
autres qui ont Joüi des fruits fans titre légitime, en
compofent au préJudiee des églifes auxquelles ils font
tellus de les renituer, pour etre employ6s .ux ornemens
&
aux réparatioos .
Outre ces matieres de graee , abCo! utinlls, ou rcilito–
rioos fujettes
a
la taxe des
componendu ,
la plus gran–
de partie des abbayes eonanoriales paye l. troilieme par–
tie de la eaxe qui efi dans les liyres de la ehambre, lorf–
que les parties ne peuyellt ou ne veulent pos les faire
paaer par le eonlinoire .
Amidenius ,
de fiylo dato cnp. xviij.
dit qu'Alexandre
V
r.
a élé le premier auteur des
(omponendes ,
&
qu'i1
ayoit vi\ une leme d'¡rabelle
&
de Ferdinalld roi d'Ei'pa–
gne, 011 ils fe plaignoient de eette nouyelle eharge,
a
¡aquelle ils Ce fom Iléanmoins eofuite ,o(lmis .
11 ya
a
la daterie _un oflice ou bureau des
eom;.",,,–
¿es;
e'efl: le lieu oú
1'00
eompofe, e'en-;l-ditc ou I'on
regle les taxes appellées ' de ce noOl . Celui qui exeree
cet ofliee s'appelle le
d/pojitaire ,
ou
thr/forier,
ou
pri –
Jet
des eomponendes:
e'en un offieier d¡!pendant du da–
taire; dOn! l'emploi en de reeevoir les fommes eaxées
pour les matieres fUJ ettes
a
eomponende :
il ayoit éeé
créé en titre perpétuel par le pape Pie V. mais 11 fut
depuis fupprimé pour 8tre exereé par un oflicier amo–
vible . 11 en du devoir des reviCeurs de la daterie , lorf–
que les fuppl lques qui parrent par leurs maios font Cu–
jetles
a
componmdel'
de meme au bas de la Cupplique
un C, pour morquer qu'il en dil
componende,
auque!
cas
iI
fau t les porrer
a
l'ofliee des
eomponClldes . /7oyez
In praeif{ue de eOl/r de R ome de
Cartel,
eome
l .
pago
49·
&
f uiv .
&
pago
242.
( Á)
C O M P O
S
E'
( E
T
RE)
M éeaphyjiflt;
C'en eelui
qui a plufieurs parties diflioél:es l'une de I autre. L e corps
humalO en un
compofi ,
dont les pllrries font la
t~te ,
le
Ironc ,
&
C.
Chaque membre en
a
Con lOur un
comporé ;
la
lete des yeux, du net,
.&e,
&
eelte analyfe peue eere
COM
poun'~e
tan! qu'¡¡ rélle d., parti.s diflinéles dans Gelles que
j'on conlidere .
Chaque
b,.
(ompoJé
en un lout, donl l'e{feDee con–
fine dans la maniere dont eerraines parties dounées font
liées entre elles.
U
faut d'abord certaines parties, doiiéc:s
a.
telles ou telles qualités. Ou ne fauroir faire une mai–
fon avee de l'air, de l'eau,
&
du feu;
ji
faut
de~
pier–
res , des briques,
&
d'autres matériaux eODvenables: mais
ces maeériauI étant donnés, pour aehever de détermi–
ner l'e/Tenee d'une maifon,
iI
s'agit de les arranger d'u–
ne eertaine maDiere; cer d'au!res a/Temblages produiroi–
ent des ouvrages ditrérens d'uoe maifon. De meme l'eC–
Cenee du erianllle confine d'abord en !rois lignes; plus oa
moins ne ferolem pas eetre figure: mais de plus ces trois
lignes doivem etre diCpoCées d'une certaine
fa~oD
qui
complete l'e/Tenee du triangle; laquelle, comme toutes
eelles des
¿tru compofés,
cODfine done
&
daos la qua–
lité des parties,
&
dans leur liaiCon, Aio(j ce n'efi pas
aíTe" pour
eonnoltr~
l'eaenee d'un
compofl,
de nc fa–
voir que I'une ou l'autre de ces chofes. Celui qui voit
toutes les pieees d'uoe montre étalées, ignor< l'e/fence de
la montre, s'i1 ne Cait pas eommen! e<s pieees s'ajunenr
I
&
inHuent l'une fur l'autre; tout de meme que eclui
qui voit la montre montée
&
en mouyemcO!, en igno–
re l'eíTenee, slil n'en pas ionruit des différeores parties qui
la eompofenl,
C'en done dans ces deux ehoCes, favoir la
qua1it~
des parties
&
leur eombinaifon, ' que confine la raifon
de tout ce qui eonyient au
eOYApofé.
C'efi par la nature
des pieces d'un moulio,
&
par la Oruél:ure de eette ma–
chine, qu'on explique eomment le blé peul y etre ré–
duit en farine,
&
la farine erre fépnrée du
Con.
C 'erl
de meme par les parties du eorps humain, des animaUlr,
des plalltes,
&
par leur Otoél:ure, qu'on rend raiCon de
ce qui fe paíTe dans ces eorps organifés.
Les
itru compofls
fom femblables, fi les parties
&
I'arrangemem des pareies fe re/femblent; ils COnt diOem–
blables,
Coit
que les parties different, foit que l'arran–
gemcot varie.
Les genres
&
les efpeees des
compoJé¡
fe déterminent
par es quaJités des parties,
&
par leur lia¡[on. Le¡
quadrupedes, par eIemple, om les
m~mes
parties: mais
les qualités de ces parties, longueur, groíTeur,
~ouleur,
&c.
feovent
a
les difiinguer.
Un
.ere eompofé
ea produit,
&
paíTe de la limpIe
pombilité ;\ Jlaa., Cans qu'aueune eréation
ioteryi~nn.,
iI
en détruit Cans anéantiíTemeO!, ear les
compofb
ne
font que des alTembJages des parties qui elifieDl égale–
ment avant la naillanee
&
apres la deOruél:ion do
rom–
¡ ofl.
11
y
a une cireulation perpétuelle dans la nature.
&
il De s'y perd pas le moindre alome de fubnanee,
Glnération
&
eorruption ne foO! que des variatioos de
la feene du monde, qui foO! paroltre 1.51 ohofes fous
diverfes apparenees, mais qui lai/feO! toQjour$ Cubfiner
la mSme quamité de fubllanee réelle.
Are;'l,
d.
M.
Formey.
C o M
P
OS
E',
adj.
(Áriehmlt.) '
On dit qu'un nom–
bre en
compofl,
quand il peut etre meCuré ou divifé
exaél:emeot
&
Cans reOe, par quelque nombre différenr
de I'unieé: tel efi le nombres
J
1,
qui peut Blre meCuré
ou diyifé par 2,3,4,6,
Les nombres
compofl¡
eotre eux Cont eeux qui Out
quelque mefure éommune ditréreote de I'unité : comme
les nombres
12
&
J
j',
doO! l'un
&
l'autre peut ctre e–
Isél:ement meluré ou diyiCé par 3.
Chamb,rs .
(E)
Au reno eette dénominatioD dI peu en ufage. On
fe fen plus eommunément des expreffions fuivantes:
eel
nombre a de!
divifellrs,
ou
n'efl
pal
un nombre pre–
mier; ceI
d(ltJ~
nombres ont un d;vifeflr commlln. I/OJ.
NOMBRE PREMIER, DtVISEUR .
La rsifoo
compofé'
efl: eelle qui réfulte du produit
de~
antécédens de deux ou de plufieurs raifons,
&
de eelui
de leurs con(équens.
Ainfi 6 efi ;\
f2
~o
r,aiCon
compofée
de
2
a
6,
&
de
3
ir
2.
/7oy.
A
N T E
e
E D E N T,
e
O N S E'
Q.
u
E
Ji
T ,
PROPOR¡T ION .
(O) ,
e
O Ml'
o
S E' ,
en
M lchanif{1le; mOl/v.ment c0'1'pofi ,
en le mo.uvement réfultant de ,'aél:ion de plufieurs puiC–
fanees eoncourantes ou conCpirantes .
/7.
PUl S
S A
NCE.
On 'dit que des puiíTances eonfpirem ou coneoureut,
lorfque la direaion de l'une n'efl: pas direél:ement oppo–
fée
¡¡
eelle de ¡'autre; eomme 10rCqu'on
con~oit
qu'Utl
point Ce meut le long d'une ligne horiContale qui fe
meut elle·meme vertiealement.
{/oy.
,¡
I'areíde
C O
M–
P
OS t T IO N
D U M
o U v
E M
E NT ,
la loh d"
mOtIve–
ment compofé.
Toul mO\lvement dans une Iigne courbe efi
rompo–
Ji;