COM
&1
,'.!Ioigner la moyen d'l1D are
d~
bois
l
vis qui les
uaverre.
Les Tonnetiers onr aum parmi les outils de leor m.!–
tier, des
eompas
ordioaires qui Com de fer , & dont
les hranches n'om pas plus de huir pouces de loogueur .
e o
M P A S,
,¡
rufage J.. V"geúul
,
en uoe eCpece
de meCure marqu.!e de poiors, achaque bour de la–
quello en en rravers d'uo eOré Ceulement, un moree3U
de boís tranillé, haur d'enviroo un po uee & demi, pour
rerenir 'e pié Cur la meCure . Les eordonniers s'en Cer–
venl pour meCurer la longueur du pi.! de eeUI qu' i1s
001 ;\
¡:hauO"er .
Oll¡re les
complls
dont nous venOns de faire men–
tion,
iI
Y
en a un grand nombre d'nul«s
a
l'uCage des
différens ouyriers. Ces
eompas
Cerom déerils 2UX aCli–
eles ou noos
f~rons
le délail des ouvrages , quand i1s
en vludroD! la peine. 1I
p'
y a preCque poim d' aCline
qui n'ait
Con
eoml"".
e
o
M P A S S E
R,
v .
~ét.
c'e(l prcndre des m eCu–
teS
avee le eompas.
I/oyez
e o
M P A
S .
eOMPASSION,
C.
f.
( M orale)
.\flliétion qu '
on éprouve
a
la vOc, au r.!cil, o u au Couvenir des maux
de quelqu'un . e'en un Cemiment auquel on Ce
Ji.rea–
vec une COlle de plaifi r:
N o"
'1,,;a
v exari '{ue"''1uam eft j,um,Ja volupeas ,
SeJ '1" ibls ipfe ",alis careas, '1"ia eernere fllave eJI .
Le plaitir qu'on
y
.!proove yient encore du témoignage
qu'on Ce rend
¡\
Coi,méme qu'on a de I'humanilé .
P lus
011
a élé malheureux , plus on en CuCeeplible de
,o",paffio" . N o" ig"ara mali,
&e. N
0 0 -
Ceulement on
ne fe refufe point
a
ce fentiment, on cherche meme
quelquefois les oceafions de I'e 'ciler ; e'en pour cela,
& non pnr un CemimeOl barbare. que le peuple eoure
lur exéeulions des eriminels.
( O)
e
o
M P A TI B I LIT
E' ,
f.
f. (
Jurifpr.
)
en la
facullé qu'uoe meme perConne a de pofféder en meme
tems plufieurs bénéfiees ou ollices , o u un bénéfiee
& UII olliee. Les bénéfiees & olliees enlre leCquels il
n'y a poine d'ineompacibiliré prononcée par aucune loi,
Cont
de droie
eompaeibles.
1I
Y
en a d'autres qui le de–
vienneo! au moyen d'uoe dirpenCe, laquelle pour les
b6néfiees s'obtien! en cour de R ome .
A
l'égard des
olliees o n ob,i.n,
a
ce' e!fet en ehaneelleric des lel–
tres ,
q~'on
.ppelle
leesra
d.
eompa,ib'¡iel.
Voye?
e;–
"pr,s
e
o
M P A T , 8 L E
&
1
N
e o
M P A T I 8 L E.
( /1 )
COMP AT I B L E , adj.
( ]Jtri[pr. )
Ce die des
b6nc!ñees & des ehnrges qui peuvenr c [te p",tTédé en–
femble par une ma me perConne fans difpenle. Tous
les béné ñees & o lliees , enrre lefqllels il n'y a point
d'ineompalibililé prononcée par la loi, COIlI
,ompn,i–
bicI :
ainli un béné fi ee limpIe en
eompaeible
avee UD
:lUlre de me me ORlure , pourvu qu'il ne foie pas
[stO eo–
tlm . ,.llo .
L 'olliee de Ceerétaire du roi en
eo"'paúble
avee eelui de eonCeiller de eour Couveraine, & avee
plutieurs aUlres emplois,
&e.
Voye? <Í-Jeva"e
e o
M –
PAT Inl 1.1 T E'
l...&
ei-apr"
1
NeO M PAT I BLE.
( /1 )
• CO I1PENDIUJIIJ,
f. m.
(Philo¡)
ICrln e
á
rufage des écoles de PhiloCophie; il défigne Ull abregé
des principales malÍeres co nlenues dans la L ogiqlle. On
eommenee par-la, afin de facilieer I'élude meme de la
Logique, aux éeoliers qui s'inllruiCelll dans eer abrcgé
des mOl qui Cone le plus en ufage dans eelte parlÍe de
la PhitoCophie , & qu'on y excree
3
la maniere de rai–
Connce fyllogilliq ue fur plufieurs ql1efiions ql1i pOllrroient
~[tc
mieux choilies
&
plus iOlérdlaUles.
Voyez
e
o
L–
LEGE
OMPE
S
TIO N,
(]JtrifprJtJ.)
en la eon–
ution qui Ce fail d'uoe delCe mobiliuire liquide, avee
une aUlre dene de meme natUre. Elle liene licu de pa–
yemenr . OU {; I'on veut , e'en un payemelll réeiproque,
m ais tiélif & fnns bourfe délier de part ni d'aulrc.
L a
eomp."fatio"
efi fondée fur I'c!quiec! nalurelle, &
elle a pour ob)ee d'éviler un circuir inulHe, qui aUrOil
Iieu
fi
un dc!bileur ¿Ioil obligé de payer
¡\
Con eré"neier
la
m~me
Comme qu'H en en élal de lui demaod.. ;
iJ
nuroie
m~me
dans ce cas uoe eCpece de dol
~
deman–
der le po emeot d'une fomme qu'il fludroil
a
I
'iun.utreodre
:l
la
m~me
perConne .
L'exceplion lir':e de la
eomp••fation
en admife en
pay eoalUmier, aom bien qo'co P'ys de droie éerie; &
c'en un moyen de droil que I'on
peur
oppofer en lout
éllle de cauCe, & Cans qu'il foil betoin poor cee effel de
leures de ehancellerie.
11
o'en pa noo plu néeeffaire que les deux deltes
foien! é¡sles ; la
rompr.f.,io.
Oc
laiffe pas d'.voir lieu
COMO
631
juCqu'a dOe concurreocc ; & le er6iDcier auqud ¿10ft
due la COlllme la plus forte, De peur rép<!lcc que I'ex–
eéde,OI qui re(le .dC,
apr~s
la
compmfa,ion
faile.
e en une mUlme fondametllale de celle matiere, que
la
eompCllfasio"
n'a Iieu que dc liquide:' liquioe, c'cll–
:l-dire qu'iJ faU! que les deUl
d~ttes
que I'on veu! eom–
penCer Coiem IOUles deUl cenaiqes, liquide. ,
&
IIon
Ii–
ligieufes; qu ' elles Coiem l'ul1e
&
I'aulre
exigi~les
au
eems ou I'on prélend que la
eo",pe,,{ation
doil avoir
lieu, & qu'elles ne puiffeOl point clre .nnullées ou é–
leimes par quelqoe ereeplion peremploire, telle que
1,\
preferiprion .
Le eeBionnaire en Cujer
iI
la
eompenfaeio",
de me–
me que I'auroil élé
Con
eédan< : mais
iI
ne peor pos
obliger de compenCer une delle e li¡¡lbl ., lell. qu'UIlt;
obligacioo , cOlme une delle non e Igiblc , lelle que le
principal d'une reme fo nciere o u conlliluée.
D e
me
me , une delle dont le re rme el! incenain OU
n'en pas eneore éehO, oe peu e cere eompcnfée avee une
delle pore & limpie &
aauellem~m
el igible; une delle
por!anl imérel ne peue etre compenfée avce une autre
qui n'en pOrle point ,
a
moins que les imér€1S ne fo
c llt
eomplés JuCq u'au jour de la
,omp.,,!aeion .
Parcillcment
ce qui en d,1 en verlu d'une Cenlence dont il y a op–
pel , ne peUt I!lre eompenl<! Conlre une delle da. par
o blig3lioo ou )ugemem qui ne COn! poine ftllaqués.
11 Y
a
~neore
plulieurs aUlres
e..
ou la
e.mpCllfaeio11
n'a pas lieu, quoique les deux delles Coienl liquides
de
pan &
d'~ulre.
Par exemple, on ne peul obliger de compenfer une
chofe fongible avee un eorps cenain & dc!terminé; ni
une ehote fongible d'uDe cofraine
~rpeee,
eontre une
oUlre chofe
fon~ible
d' une efpece dilfércnre, eomme du
blé eontre du
VIO;
mais quand ces ehot"es
101"
.!limées
de parl & d'aulre, la
compe,,
[s.e.ona
lieu pour I'",limn–
tion .
L a
,omp."fation
n'a lieu qu'cmre perConnes qlli ont
de Icur chef la double qualilé de eré.llcier
&
de
déoi–
leur; de fOrle qu' un eUleur qui demande ce qui eH
ull
a
fo n nlineur, ou un m31ldacairc qui
~git
pOur
Gm
com–
menaue, uo fo Ol
pas
obligé~
de eompenfer ce qui leur
en da perfollnetlemem a l'ee la dene de eelui pour
Ie–
quel ils fiipulenr.
On ne peut pas non plus oppoCer la
eompenfation
en
mOliere
de d¿pót,
foil
vololH:1ire
ou
néccUairc:,
ni en
Inatiere de commodat; paree que ce fcruil manquer de
bonne fol que d'ufer dans ceS CaS d'une <elle e,cepr;on.
Elle n'a pos lieu non plus eontre les droit> du
R
i ,
paree que ces droirs fom privilégiés .
D e meme en maliere de retrail Iillnager, paree que
le rembourfemenl doil cere aaue!
&
etlettif.
On ne peor aulli eompoCer les arrc;rnges de cens oi
des renles
Ceigncuri~lcs
OU
cmphyré<1ti~l1es,
paree
~ue
ces tedevances
(bOl
dOes prineipalcment en reeonooiC–
fance de la direéle .
L es pcnlions viageres
&
nlimcns ne fe
eompenf~nt
poine ,
a
caufe de la fuvcur de ce COrles de dettc; qui
ne doivem pns foulfrir de relardemenl.
En matiere de eomplaime & de réimé¡¡rande il n'y a
poiO[ de
,ompmfaeion,
parce que
fpoha,"s ' a".. o",,,i..
rej1itucnd"s ejl.
Enfin la
cOl11pen{"eion
n'a pas lieo en matiere de
dé–
IiIS , ce
~Qi
fe doll emeadre par roppOrl
¡¡
la peine dO c
pour
la
vindi e pubhque; mais les peines pe:uni.ire ,
reJlcs que réparaeiollS
&
incér2rs civils, domm3ges & in–
lérelS, peuvcm éue eompeuf':e .
Voy.
au
di¡;~ne
& au
code, le titre
dr
compellfat.IOl1iblll;
M nrn3c,
,bId;
H ..:o...
rys,
'om.
/l .
lib.
/l. '(,..
[l . x v.
Guy
p.pe,
'11t,r[l.
t/XXU).
&
Jlxvij.
Papon ,
Itv.
X I/.
tito vj. Voya. "It.ffi
De–
Cpeiffes,
eom.
l .
parto IV . eit. IIj.
L es
arrit;'
,"
M.
le P. P. de L amoignoo; les
lull ,i" iles,
lure
~e
/"
compn:fati,n;
Dumolin
1
Ir.
d~
¡,[uro
1
'111.,P. x/tlJ.
11.
322.
'}oNrn . des a"d. eom.
l .
li.,.
/.
eb. Ixxv/.
( .1)
eo M PE
ER,
v. aél. qui e.prim, raéle de
la
compenfQeion .
Voyez
e o '1
y
E S A T
r o
N •
eOM P E
R
SO
lE
R
,Cm. plur.
(']",ifp·)
rODt
ceu¡ qui tienoeO[ en (emble un méme
IcnC:I!l~"[
ou
domaioe 3 la
charoe
d'unc redev3ncc euycrs le
1c~lgneur,
pour
laq~elle
ils f.;'nt obligés f? lid.ireme!\I .. .
On appelle 3Um
, ompufo""ttrs
~eox
qUl v.'vem en
commun
&
en ¡ociét': .u méme palO & .u mi!mc feu,
eomme ceJa Ce prarique Cur-loul enlle maiu-m\lrcJOleS
daos quelques provinces, lelles que eOlles de Uourgo·
gne, ivernDis, ,.
Char~plgne
•
VOJa. le tlt"
...
u,
.le
/11 CDÚt."mr
J~
,"
~rnOII;
&
Coqmlle.,
.b,d
«
If:
[.loJ[. dN dro" Fr.mFois,
au
m
I
per!.."itr.
( ..1)
• e o
M
PE,
C
m.
pI.
(JIJanN¡,;zll.
"
JraDS
efi e-