COM
C o
M P'h S A
~
t1
A R T ]) E C E R
e
LE,
,¡
l'
I/Joge de!
Bijo.ftticrs ,
en
UII
compas
garni
d'
un quart
de cercle
the
dans I'une des branches du
compa! ,
&
qui coule
dans I'autre,
&
Y di retenu par une vis pour lixer le
eompas
all point
ou
1'on veut
le
mettre.
Ses dcux
poin–
tes fom po(!iches,
&
Conl rctcnues dans le corps du
com–
pa!
chacu ne par une vis.
Les Bijoutiers appellenl aum
compa!,
un innrumen!
nec lequel il. meCurent les pieces lorfqu'ils les taillcm.
C
O M P A S,
(grand) .i r,,[age dtI
C
ha"'onI;
ce fonl
deux morceau x de fer plats de la longueur de deux ou
lrois piés, enchatTés par en -haut,
&
arr€lés avec un elou
rivé .
&
por en-bas les poimes de ces branches fonl ar–
rondies
&
poimues . Cela ferl aux Charrons pour éga–
liCer, companer,
&
arrondir leurs ouvrages.
COM
PAS,
(pctit).i I'u(age de! Charro,,!;
ce
cam–
pa!
di
fait comme le grand,
&
f.n aux Charrons pour
les memes uCoges • excepté qu'il en plus petit .
C o
M P A S,
.i I',t[age des Charpcntia! ;
il en ordi–
oaire: ces ouvtiers s'en fervem
a
prendre de petites me–
lures pour tracer
leurs
ouvrages.
C o
M P A S A
e y
L IN]) RE,
di un
cumpa!
par
tié
mo–
yen duquel
011
peut connoitre les plus petites difféeen–
ces des diametees d'un e.)'lindre fait rue le tour,
&
qui
l'empechent d'etee un cylindre parrail.
Ce
compa!
ell compofé d'llne romehene
A BCD
de
fer ou de eu ivee, de geandeue proportionn¿e au dia–
metre du eylilldee que I'on Veut véritier. Aux exte¿–
m ités
A
&
B
de cene fourchene, font articulées par
ginglime ou charnieee, des hranches de meme matiere
A G, B F,
a
peu-pres ég.les au eayon de la bafe du ey–
lindre.
A
l'exteémité
D
de la oartie
e
D,
ell a(fcm–
blée une femblable branche
DE,
qui a une vis
E ;
la
léte de celte vis ell une des pointes du
compa!,
I'au–
Irc poinle étant I'extré"miré
a
du lev ier
oe,,:
toutes ces
branches f"lOl affeemies
&
6xées dans les joinlures par
les vis
A, B
,
D .
Le<
extré.nir¿s
G
&
F
des deux bra,,–
ches fupérieuees, leaveefent une platine de lairon
G F
m
"; fur cette platine, qui el! repré"fentée féparément dans
la
ftgtlre
f~ot
li sés deu x
I~viees
&
deux re(forts. Le
prem,ee lev,er
ae
o.
&
qui ell cOllebé en
S,
ell traver–
fé
en
e
par uoe vis qui l'aíJ"ujeltit fur la platine, enforte
toutefois qu'il peut fe mouvoir
3utQur
de cene vis )'ex.–
Irémité " ell cominuellement poulTée en en-h.u, par le
retrart
x,
&
par
conréquent
l'
extrémité
n
du
meme
leviee ,eod IOnJours
¡¡
defeeDdre . L'exteémité
o
de ce
peemier levicr s'applique eontre le fecond
r!,
leq"el fait
eharnieee au point
r
pae le moyen d'une vis dollt fon
deuil ell
tea
verCé
&
qui lui rert de centre. Le petit ref–
fort lequel doit elre lees-foible, fert feu lement • lenir
ce fecond levier qu'on appelle
index,
appliqué fm la
crolfe
o
du premier . On le
f.~it
trc':' - flexible, pour qu'i l
pui(fe eéder facil emem
a
I'a&ion du grand reO"'t
X,
qui releve les deux leviers par le moyen l'un de I'au-
treo
r
Vers la poinle
!
de I'index ell un are de eerele
t" ,
divifé en degrés, minutes ou outres parties quelconqucs,
fur lefquelles I'index
maequ~
des quamités proportionnd–
les aux plus petites inégalités .
Pour f.ire ufage de ce
compa!,
il faut appliquer une
regle bien deoite
1 H
parallelemellt a l'axe du cylindre,
&
l' affermir en ceue (jtuation. On prendra enCuite le
compa!
par la poiguée
e,
&
on \"appl iquera fur la ee–
¡¡le enCarte que les deux vis
K L
portent delfus : on
Jnelinera enCoite la branche
DE;
iI
fau t que la poime
de la vis
F,
foit lees-polie
&
non tou,-a-fai, aigue poue
qu'elle ne puilfe rayer le cyl indre: on arreteea labean–
che en
celle
lituadon en ferrant la vis
D;
00
fera la
me me opération aux branches
A G, BE,
que l' on
tléchir. jufqu'a ce que la pointe
a
du levier
o e a
tou–
che Cur le cylindre; cetle pointe doit
~Iee
polie COmme
ce lIe de la vis
E"
la platine
G F
m n
doil etee per–
pendiculaire a la furface du cylindee.
&
la ligne qui joint
Jes poimes
E
a
doit ':tee un diametre de ce
m~me
cy –
lindre . Pour eemplie ee'le derniere indicalioo,
00
fe fert
des vis
K L,
dont les pointes fon! palies eomme celle
de la vis
E,
au moyen defquelles on approche ou é–
loigne le
compa!
poue fai
ee
eeneontree les pointes
E a
fur la plus grande largeue du cylindee que I'on veut vé–
ritiee: on tourne enfuite la vis
F
jufqu'iI ce que la pointe
~ d~
I'index
r!
eéponde vis-a-vis de la fleue-de-Iys qui
paeta$e en deux également I'arc de ceecle
t"
•
ce qui
fe
f:lIt
en touenant ceUe vis, Il la poime de I'index ell
dans la partie inférieure
u
,
&
en la détouenant
f1
elle
répond dans la paetie fupéeie"re
t .
On obCe(vera que
pour ne point foeeee le re(fort
x,
le
compa!
doit etee
en tquiliere fur la rell le aux poitus on les vis
K.
L
Y
COM
629
fonl lIppliquées, ée qu'il di
f.~cile
de faire en ""gmen–
tant ou dim inuant la pefameue de la poignée
e ,
que
pour celle eaifon on doi, faiee ceeufe a6n de l. remplir
de grenailles de plomb autant qu'U efl nécerraiee. On
fera cnfui,e gli(fer toute ceue machine doucement le
long de la eegle
1 H ,
obfervant que les pointes des vis
K L
Coient lOujours appliquées fur la furface du
crlin–
dre. Pend:ll1l celte opéeation fi l' indel
r!
a
IOllJours
marqué le meme poil1l fur I'aee de ceeele
t",
on peu!
""e a(faeé d'avoie un cyl indre parfair: mais fi au con–
traiee il a parcoueu plufieurs divifions de eet arc de cep–
ele, on ell atrOeé qu'il n'ell pas d'un meme diarne""
dans lOute fa longueur; car s'il fe préfente entre les
poinres
E
/1
un diametee moindre que celui fur lequel
ell appl iqué en commen<;ant, le
comp/l!
•
la
force du
re(fort
:<
qui doit etre a(fcz grande, feea lever l'exteé–
m i,é " du leviee
o e",
&
bai(fee I'exttémi,é
a
jufqu'
a
ce qu'elle tollche la Cueface du cylindre: mais
a
caufe
que le
campa!
ell en équilibee fur les vis
K L,
le reC–
fon
x
cootinucra
d'agir
fUT
le levier
o e a,
qu,j
dc\,jent
en cet innant du f<cond genre, puiCque il trouve un
poinl d'appui immobile en la
Curf.cedu cylindee on
iI
,'ient de s'appliqller. i\ infi l'eflcI de I'a&ion du
e~(fore
x
pa(fera au poim
e
aulJi-bien que la platine
G P
m",
jufqu'. ce que la pointe de la vis
E
venallt
a
lOucher
la fueface du cl' Iindee , mclte un teeme
ii
ce mOU ve–
m ellt.
En cct é\at l'eXleémité
o
Ceea plus éle,'ée qu'el–
le n'étoic auparavaot, mnis
cJle n'aur3
pas
pu
s'
élcver
fans élever d'une pareille quamité le poim du levicr
r'
comre lequel elle s'applique; mais ceue a&ioll , " caufe
que le levier
r!
ell tix¿ au poim
r,
feea tran(inife en–
lieremem
a
I'autre extrémité
f
qui s'élev era vers
t.
Le
comraire arrivera fi un pilos grand diametee vien t
a
fe
préfenter elllee les poinres
F
/1
¡lu
compas ;
cae
iI
f<ca.
élcver la derniere
a
&
bai(fce I'au"e extrémité
o,
can–
tee laquelle le eerrort
x
fera appliquer le I<,viee
r
s,
done
l' exteémi,é
!
deCcendra au - deITous de la Beur de Iys
dill1S la partic
de
I':uc de cercle
1.11.
POli
r avo;r
:t
préfent le rapporl de l'efpace parcouCll
par I'exteémité
S
de I'index, • la
difféeen~e
d"tS
diame–
tres qui ont poDe entee les poimes du
co»!pa!,
il f.,Ut
r"marquee que la march< de la poio,e " el! double de
l. diflerence des rayons,
&
par conféquent que celle.
de l'extrémité
o
dl
égale
á
ccl le de la pointe
a
mul–
tipliée par le rapporr des paeties
o e
.
e a
du levier. On a
done
o
-=
a
X
~
mais le mouvement de la pointe
S
de I'index, qui ell un levier du Ceeond genee, el! é–
gol a celui dll poin ,
o
multiplié par le rapport de
r!
'"
ro;
(ln a donc
S
=
o
X;-;-:-;;;
&
en fubllituanl dans.
ccue deroieee équation la valeur de
/J
prire de la pre–
mitre, on aura le
mou\'cmcl1t
de I'extrémité
S
de
I'in~
dex ( eu nommant le roPPOrt
o e. ea,:=f
&
le rappoet
rs , r"=g
e'primé en porties multiples de
a
)
en celto
éqnation
r=
afl,
qui
ell
une quantité confidéeable pae '
rapport . ux dift¿rences des diametees du eylindre.
V.–
yez I'exp/'cation da PI/lnche! d'ArtJ.
O.M
P A S
a
I'ufage des
Fonde"r! de elochef,
ell u–
ne re!\le de bois terminée d' un boUl par un taloo du
ceochet, dans lequel on fait emeer un des bords de la
eloche, pendam que I'on frolte I'amre bom de la re–
gle , qui ell divifée en piés
&
pouces, contre le bord
de
13
cloche diamétralement óppofé. Le point le pluo
éloigné du talan OU la cloche atleint ell fon vrai dia,
metre .
Voyez
C
L
o e
HE.
C o
M P A
S ])" e o
N
S
T R
U
C T I
Q
N
a
l'
ufage deS'
F01JdCltYJ de eloche!
,
ell un arbre de fee qui a deu x
bras qui retiennent la planche fur laque l)e ell tracé le
profi
1
ou échantÍl lon de la cloche, laquelle Cert
a
for–
mer le noyau, le modele, la chape ell
fair.~ne
tourner
eetle planahe autour de l'axc, qu; foule eu-bas pae un
pivot
Cue
une ceapaudine de fer,
&
en. hallt par un tou–
rilloll dans un colet de meme mé,al .
Voyn
1"
jig.
3·
PI. de la Fonderie dt! elocbu ,
&
l'
artiele
F
o
N T E
DES CLOCHI!S.
C O
M P A
S
?4
l'uCaae des
Cordannj~r! ;
ils s' en fe r–
Vent pour prendre
le~
mefuees. II ell compoCé de deu:!:
cou\i(fes qui vont I'une da!ls I'autre, de forte que les
deux femblent n'en faiee qu 'une; au bollt d'une ell un
talan 6xe
&
nu uout de I'alltre el1 un talan paeeíl
&
aulJi 6xe 'Cur
fa
branche , de forte 'lu'en tirant une de
ces branches le talan qui y ell lixé la fuit
&
s'écarte
de l'autre talan,
&
lai(le un efpace entre les deux qui
ell la meCue': du pié . La coul i(le mobile dI morqnéo
par porties égales numéeOlées , enforte que I'ouvrier puif–
fe retrouver che?; lui le
m~me
imervallc entre les deux
lalons, pour choifir nne forme de meme grandeue que
le