COM
fé
pié de celuí pour qui on
f.itla chnu{[ure.
VO)'.
/d–
Planch, dI, Cordon,,;er. ( O)
e
o
M P A S
a l'utage des
E,r;fJlt;nJ
I
c'cJl on
campal
ordin.ire dont ils fe fervem pour meCurer la hauteur ou
longueur des Iignes, des tigures qui renferment les dif–
férens objets d'un état, d' un bordere.u, d'un compte,
&
pour fixer I'endroit ou I'on doit tracer chaque figu–
re, atin d'obCcrver I'ordrc
&
la proponion.
C o M P A S
11
l'uC:'ge des
Ep;llg/úrs
_
Ces ouvriers
s'en fervent pour tracer la lame d'étain done ils fe pro–
pofent de faire des plaques.
~oyez.
EpI N
G L
I
E
R .
C o
M
PAS :\ I'ufage des
F" blant;crs
;
iI
efl de fa,
&
efl fait comme tout auere
compar.
11
fere aux Fer–
blantiers pour meCurer, compalrer, marquer des ronds
&
des demi-cercles, Celan le beCoin, Cur les feuiltes de
fer-blanc qu'i1s eOlployent .
C o
M
P
A S
Co U R
RIE
~
l'uCage des
Gua;";"'r:
iI
efl
fait par en-haue comme le
compfls
droi ...,
&
a les
deu~
bronehes par en-bas recGlUrbécs en-dcdans;
iI
Cert aux
Guainiers pour compa{[er le diameere des mooles de lcurs
oU\'tnges.
C O
M
P AS
D
ROl T
11
l' ur.,ge des
Guaí,,;erf.
Ce
compflr
n'a ricn de pareieulier; il efl de fer,
&
fert .ux
Guainiers pour mefurer leurs ouvragcs.
e
o
M P A
s,
~n J·JorJog~,.jt!;
'Voycz.
J'
expljention des
Plancher d, cet Art.
I1 Y
en a de deux cfpeces: le
premi."
A
ne diffcre des
compar
ordinaires que par fon
are
A
qui fere
¡¡
lui donner plus de folidité: cet are a
encare un autre .avant:'lge, c' ell gn' on. peut
a
volan–
té le fixer
i\
la Jambe
N
en ferrant la VIS
1;
&
par-la,
au moyen de I'éerou
O,
faire
p~rcourir
aux pointes du
compas
des diflances tres-petites; parce que cct éerou
tournam dans la jambe
M,
mais fans aueun mou"ement
progrellif, il
f.itavalleer ou reculer la vis
V
qui fait
partie de I'arc,
&
I'ar
eonC~quent
augmente
011
dimi–
n~e.
la diaanee entre les deux pointes. La plaque
Q.
ell
dlvlCée en une efpeee de pceie eadran, de fa,on qu'au
m oyen d'ul1 inde>.: qui
di:
fue 1'6crol1, ('In peut
el1imer
en degrés de combi¡:n on I'a tournée. Les vis
SS
fer–
vcm
eomme aux autres pour Cerrer les poiOles
P P
du
eompas ,
dont on change
:i
volonté.
Les FaiC.urs d' inllrumens de mathématiques
&
les
H orlogers s'en fervent bcaucoup, fur-tout ceux qui tra–
vaillent en pendule : ce
compas
en gc!néral
ca
un des
meillcurs .
Le
eompas
B
d'acier trempé, efl plus en uf,ge par–
mi les Horlogers en pctit ou qui tra"aillene en Jnon–
rres: ils l' appellent ordinaircme!lt
co"'par a' A1Jg leter"
ou
comptls
J
r<1!ort.
La partie
B
doit eere grande au-
13m qu'i1 efl pollible, pour que le rdrort en foie plus
liant : la feule infpeétioll de la figure fait vojr eOlllme
on s'en fert .
(7')
C o
M
P A S
D'
E'P A
I
S S E
U
R
Oa
HUI T
D
E eH I
F–
l'
RE,
'lJoy,z. I'rxpJicat;oIJ der figurer a'Horloger;"
ell
un
eompas
qui fefl
:i
prendre des grandeurs, des épaif–
feurs,
&c.
On s'en (ere dans la pratique de plulieurs
arts, comme dans rOrfévrerie, I'Horlogerie,
&e.
L es
H orlogers s'en fervent bcaueoup pour prendre l' épaif–
feur de certaines parties courbé.s, eomme de la eu v.e–
te
d'une bo¡ee de montre, de la virole d' un barillet ,
&c.
S3 perfeétion eonfifle dans la grande égalité des
difianees
CE ,
C
B
,C
F, G G
qui doivent etre précilé–
ment les mémes , r.,ns quoi on prend de faulres épaif–
feurs, le
eompar
ne s' Ouvrant pas égalément de deux
c6lés.
K H O
efl une picee qu'on ajufle quelquefois fur un
de ces
compas,
pour metere des balanciers ou des roues
droires : cene pieee efl mobile en
K
&
en
H,
de fa–
,on qu'on peut approeher fon exerémité
D
fore pr'::s du
bord du balancier monté dans le
compar,
au moyen de
deux petits troUS qu'on peree dans chaeune des panies
B
&
E;
par-la on voit fi en tournam fur fo n axe,
tous les points de fon bord fom toOJours é,.galemenc di–
Oans de
O,
&
par conCéquene
fi
le balaneler efl droit .
Ce
compar
fert encare pour meme des balaneiers de
pefanteur.
(T)
C
o
M P A S A U
TI
E R S,
V.
mcore
l'
cxpl. a" Jig.
a'Horlog.
efl un outil dont fe fervem les H orlogers pour
nvoir tOut
d'ut1
coup
le
tiers
d'
une
grandeur. Cet
io–
Orument efl eompofé de deux braoehes
11 B
,
11 B
,
mo–
h iles fur un eemre
C
C0l11me le calibre
11
prendre les
hauteurs ou maltre
11
danCer; la feule différenee , c'en
qu'au lieu que les pareies
AC
, C
B
CoieJII d'égale lon–
gueur eomme dans ce ealilJre, elles font daos le rap–
POrt de
3
a {, e'efl-a-dire que
B
C
efl trois fois plus
10n~
qu'
AC.
¿'et iollrumcnI Cert parlieulierement
a
prendre la grof-
COM
ftiur de l'.rbre du hacillet, dont le diametre doít erre
le tiers du di.metre imerne du barillot .
I1
fere aulli pour
la rofelte, que I'on fait aulli un tiers plm petite, ou
'-peu-pr"" que le raeeau.
(7)
e
o
M P
AS
a
I'ufage des
Mumificrs,
il n'a rien de
particulier; ces ouvriers s'en fervent pour prendre des
mefures.
C O
~l
P A
S D' E'P A
I
SS
E
U R,
~
l'ufage des
Orf,"'r"
m
g ro1!"ú;
il efl eompofé de deux branches reteoues
enfemble vers le milieu par une chamier.;
iI
une de
leurs extrémilés elles formenl un cerele parfait,
&
l
I'autre la moitié d'un qnarré. C'efl au plus ou moins
d'é loignement de ces branehes, que I'on conn01l l'éga–
lieé ou la diflérenee d'épailreur, en
pla~am
le
compllr
fur plufieurs endroits de I'ouvrage fueeellivement.
e
O" PAS
a
I'ufage des
Falleurr d'o"gt<c;
il efl re–
préfcneé
Jig.
61.
P/fl/1<h, a'orgltc,
&
ils s' en ferven!
pour eoupcr la partie arrondie des bouches ovales de.
tuyau" de mOUlre.
Voy,::.
B
o
U
e
H E
o
V
A
LE.
Ce
compar
cfl eompoCé de deux équerres
beg, ad,.
La premiere équerre cfl eompoCée d'unc poignéc
11 ,
d' une noix
K,
par I'ouverture de
la~uelle
palre la ver–
ge
b c
de I'autre ¿querre qui peut y erre lixée par la
,' is
K,
d'une autre noix
a,
dqns laquelle la
v~rge
d,
efl
rivée,
&
d'une poime conique
f
qu' on place au cen–
tre des ares que I'on veut déerire avee I'autre poime
g.
L:aurre équerre efl Gompofée de la vergc
be
&
de la
branehe
ch.
e
efl une noix dans laquelle la verge
be
cfl ri"é.;
h
efl une noix dans laquelle pa{[c
b
vergo
d,
de ¡'autre équerre qui y peut
~rre
fixée par la vis
", enforte que lorfque les deux vis
k
&
h
fom delrer–
ré.s, on peut approehe¡ ou éloigner
a
VOI"Dté le mon–
tant
oh
du momant
a
a
. ;
en une bolte d3ns laquellc!
on met la pointe tranchame
g.
Pour fe fervir de cet outil, la pointe
f
tix~
:1U
cen–
tre de I'are que l'on veut eouper fm la table d' étain
ou de plomb ':tendue fur l'éISbli, la ditlanoe
f
g
entre
les poimes égales au rayan des ares que I'on vellt cou–
per, on .ppuie le ereux de la main fur la poignée "
pour faire enerer la pointe
f
dans le centre de
J'
are
que I'on veut eouper: on conduit de
1
'autre main
1:1
pointe
g,
qui efl tranehante, fur la tnble de plomb on
d'étain que I'on eoupe par ce moyen .
C o
M P
A
S
a
I'ufage des
p.intr", Oeffinatwrs
&c.
Jl
~oit
/!tre pointu, ferme,
&
C~s
p'0imes d'nder 'tres–
délteates : on 's'en fert peu, mals II en
f.ueavoír
Un
pour le befoin .
C o
M
P AS
e
A M B R
E' A' A T
U
RE,
iI
l' ufagc des
RelieurJ D orcurs;
i1s s' en fervent poor coucht!r
l'
or
fur les tranehes,
il
doit étre de fer; il a
a
la téte
un
c10u rivé delrus
&
delrous
:i
3
pouees de la n:te; les
branches de
6
pouees de long , tels qu' on les voir
PI.
11.
Jig .
B
d,
la Rdi,,,re;
il efl eambré dans fes deu,.
branches pour avoir plus aifémem moyen de s'en fervir
dans les goultieres, dans les boots des livres;
e'
.ll
ce
qu'on appdle
at"".
Les Rdicurs - Doreurs fe fervem aulli d' un
compar
ordinairc en cuivre , pour mefurer la place ou ils ont
tl
meme de I'or,
&
n'en eouper qu':\ proporrion.
1/0-
y.z.
DOR
E 1\.
COMPAS COURDE' & BRISE':\ l'uGge des
Swlpletlrs;
i1s
s'en fervene pour mefurer les grolreurs
des eorps ronds, paree qu'il embralre les parties, ce que
oe peuvent pas faire ceux , jambes droices .
Les Graveurs s'en fervenc aulli pour trouver le vé–
ritnble endroit d'une planche qu'i1s veulent repoulrer
&
graver.
Voyn
G
R
A
V
U RE
Olt
Bu
R I N.
e
o
M P A S DE F
o
R G E,
ti
J'lIfagc
del
Serrtty;crr
&
at,tres ouvrierJ;
e' en
un
gralld
compas
ordin:lire
dom on ufe pour prendr. les longueurs fur le fer chaud.
Les Serruriers en ont d'autres de différontes g.randeurs ,
qu'ils appellent
compar d';IIIblí .
COMPAS D'J!' I>AISSJ!UR,";
I'ufag' d"
S.rrt<–
rierl;
c'etl un
compas
dont les branchcs
[OOl
courbes,
&
qui fert
a
I'ufage indiqué par fon 110m.
COMPAS DROIT. ET COURBE,
J
I'lIfag,.da
oltvr;ers
(fll;
travai/lent en p;erreJ de rapport,
e:t
en
tabldterie;
voye1.
la Plancbe de Marf/Ileltrie
1/1
pier.
res d, rtlppor:.
C O
M P
AS, ..;
I'ufag' d" Ton", I;"s,
efl un ioflro–
OleD! dont ils fe fervent pour former
&
marquer les
douves des fonds de leurs futaílles en figure fphériquc.
Cet ioflrument efl fai t d'un feul jet de bois pliam , mai.
élallique, dom les deux bollts fervene de brallches
1\
I'inflrumelH,
&
fom garni. ehacuD d'one pointe
&
d'u–
ne virole de fer: ces deux branches peuvellt s'approcher
&
s'~-
.
,