Table of Contents Table of Contents
Previous Page  658 / 796 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 658 / 796 Next Page
Page Background

620

COM

"16mes, mariftges

&

fépultures,

&

3utres don! les

dé–

pO/itaires .uroiem cominu.l1ement beCoio.

Sur la préCentation des picces de

comoaraifon

p.r la

partie publique ou civile,

&

C.ns

qu'il fóir beíoin de re–

qu~re,

il doit étre dre(Té proces-verbal

ce-

ces pieces au

grefié ou autre Jieu du fiége delliné aUK inllruélions, en

prtiCence de la prrrtie publique

&

de la partie civile s'il

y

en a,

A

peil)e de nullité.

L'accuíé ne peur etre préCent

a

ce proces-vcrbal,

aum

¡,

peine de nullité ,

A la fin de ces proces·verbal,

&

Cur la rcquifition

ou les conclufions de la partie publique, le juge doit

Ilatuer Cur l'admimon OU rejer des pieces,

a

moins qu'

il n'ordonne qu'il en fera rHoré par lui au fic!ge, auquel

cas

iI

y

doit eere pourvu par le c,onCeil , apres que le

proces-verbal a éré communiqué

a

la partie publique

&

ci\·i1e.

Si les pieces de

comparaifo1t

fOn! rejenées , la partie

. civile , s'il

y

en a, ou la panie publique, COO[ tenucs

d'en rapporter ou indiquer d'autres dans le délai qui

leur • été prefc,;t, finon il

y

fera pourvu .

Dans tOlls les cas Ool les pieces

de

comparaifon

Cont

admiCes, elles df,Jivent etre paraphées, toO[ p.r le juge

que par la portie publique

&

par la partie civile, s'il

y

en a

& Ii

elle peut figner; finon

iI

faut en fhire men–

lion, le IOUI

3

peine de nulJilé.

En procédanl

11

I'audition des exrcrts, ce qui

Ce

fail

100jours dan

S

cetle maliere par voie d'information

&

nOn de carport, les pieces de

comparaiJon,

lorCqu'iI en

a été fourni, les

proces-verb~1

de pr¿Cenlalion de ces

pieces,

&

I'ordonn.nce ou jugemeOl qui les a

re~t.s,

doiveOl élre romis

a

chacun des e»perts , pe'ur les voir

&

examiner Cc!parémenr

&

en pani¡:ulier Cans déplacer;

&

iI faul faire mention de la remiCe

&

examen de ces

pieees dans

la

d~po(¡tion

de chaque

e~pcrt,

Cans· qu'il

en foil drctré aucun proces-verbal .

. On 11e doil poinl repréCentcr les pieces de

compo."i–

Jon

nUN autres témoins,

a

moios que le juge en procé–

dant

a

I'informacion, récollement ou confrontatio11

de

ces témoios,

!JO

juge a-propos de Icur repréCelller ces

pieces ou quelques-unes d'icelles , auquel cas elles doi–

'Vent

etre

paraphées por les témoins .

Le~

pieces de

comparaifon

ou :lotres

ql1í

doivent

~tre

rcpréfclltées

au~

cxperts , nc pellveol

etre

repréfelllées

~ux nccur~s

nvant la

confrontado" .

En

10UI étar de cauCe les juges peuvenl ordonn.r

d'ofliee ou fllr la requéle de la partie publique ou civi–

le, que l'accllCé Cero lenu de fuire un cprps d'éeriture

tel qu'il lui Cera diélé par les

e~pertS,

ce qui

Cem

fail

par proces-verbal au grctli:;

&

a

la fin du proces-ver–

bal le jllge peut ordonner que

~es

corps d'écrilure Cera

re~O

par plcce de

co,,,paraifon,

&

que les expe", Ce–

roOl entendus par voie de d<'pofition Cur ce ql1i peut ré–

fulter du corps d'éeriturc comparé avec les pieces faul-–

fes; ce qui a lieu ql1and meme ils aoroient déJa dépo–

fé fur d'autrcs pieces de

comparaifon :

le juge peOl héan–

moins en ce cas no mmcr

d

l

autres experts ou en adjoi'n–

dre de nouyeaux aux premiers, mais cela doit

~tre

fai,

par délibéralion du liége.

Si

le~

experes Cout incertains ou d'avis différens , le

juge peur ordonner qu'il rera fuumi de nouvelles pieces

de

comparaifon.

Lors du réeollement des cxperls

&

de la confronta–

tion, les pieces de

( omparai{on

doivent

~tre

repréfen–

h~es

aux expem

&

"a. accuf';s,

ii

peine de nullité.

En cas que I'accufé <lemande par requete qu'il Coil

remis

de

nouvelles pieces de

comparaifon

entre les mains

des experes, les juges ne pourronl

y

avoir

é~ard

qu'a–

PI es I'inflruélion aehevée

&

par délibération de cOIlCeil

fur le "0 du proces,

~

peine

de

nullité .

Si la rellucte de I'accule ell admiCe, le jugemem doil

lui cere prononcé

d~lls

le 24 heures,

&

le luge I'inter–

peller. d'indiquer les picces,

ce

qu'il Cera lenu de faire

fur le champ:

16

jugc peut néanmoins lui accorder un

deSlai, ma;; ce délai nc pem éerc prorogé;

&

1'~ccuCc

ne peut préCcllIer dans la fuile d'aUlrcs pieces que celles

qu'iJ a indiquées, fauf:\ la partie publique OU civil.

a

les contener .

L es ¿critures ou fignalures privées de 1'.ccuCé ne peu–

vent écrc rcc; Qt's

pOllC

pieces de

eompnraiJol1,

enCl)re

qu'elles cu(fent élé par lui reconnues ou vériliées avec

lui,

(j

ce n'ell du cOllfcmemenl de 13 partie publique

&

ciyile,

~'iI

Y en

3,

:l

peino de nullité.

L e proces-verbal de préCentation des pieces indiquées

par l'accuCé, doil cere fait en Ca préCence

&

par lui pa–

raphé, s'il le p<ur ou veut faire; finoo il en Cera

f.it

m ention,

11

peine de nullité;

&

(j

I'nccufé n'ell pOi pri-

COM

fODnier

&

ne fe préCente pas au proc<!s-verbal,

iI .,

fe–

ra J>rocédé en fon abCence lui dOemem appellé.

En proeédalll

a

I'informalion Cur ces pieees. on re–

menra

3Um

les

:mcienllcs nux

cxperrs, avec les proces–

verbaux de préCentaliot!

&

les ordonnances pu jugemens

de réceplion .

La partie civile ou publique peuvenl produire de nou–

velles

piece~

de

tomparaifon

en tOUI élat de cauCe,

q~and

meme on n'auroil pas permis

a

l'accufé d'en in–

dlquer.

Lorfqu'iI

y

a des pieces indiquées de par!

&

d'nulre,

lc Juge peul ordonn.r Cur le 10ut une meme informa–

tion par expens .

Si I'accufé demande de nouve"ux expens Cur les pie–

ces de

comptlraifon

anciennes ou nouvellcs , on ne peur

l:ordonner qu'aprcs l'inl1ruélion achevée par Mlibéra–

lIon de

conC.il

,

¡¡

peine de nullité .

Les Ilouveaux experes doivent loujours cite nommés

d'office,

a

peine de nullllé .

La nouvelle information peul

~ere

jointe nU proees.

Dans le cas du faux incident, I'ordonnance veul que

(j

les moyens de

f.ut

Com jugés admimbles, il Coit or–

do~né

qu'on en informera t3m par titres que par té–

mOIllS, par expens

&

par

comparaifon

d'"crilures ou

Ii–

&UalUreS, Cans qu'il puilTe erre ordonné que les expem

teront leur ropport fur les pieces prétendu.s faulTes , ou

qu'iJ fe.a

procéd~

préalnblemem

a

la yérification d'icel–

les,

:l

peille de nullilé .

.Les' pieces de

comparllifon

doivenl erre fouroies par

le demandeúr;

&

celles que préfellleroil le défendcur

ne peuvem

~tre

revues,

ro

ce lI 'ell du conCentement du

~.mandeur

&

de la partie publique, • peine de nulliu,;

(aof aux luges apres I'inllruélion achevée

~

admenre le

défendeur

a

fournir de nouvclles pieces de

comparaifotJ,

s'il

y

échel.

.

On obCerve au CurFlus dans cetle maticre, les

m~mcs

r~gles

qu'en matiere de faux principal, Cur l. qualité des

pleces de

comfaraifon,

&

tilr l'apP0r! de ces pieces, Cur

la repréCent."on qui en ell faite aux témoins,

&

fur

le parapbe des pieees .

Le

proees-verbal de préCentation des pieces de

com–

paraiJon

doil etre fait en préCence des pa.tlcs ou elles

dutment appellées ; les parties peuvent

y

comparoitre par

procurc\lr

1

a

moins que cela ne

roit

311trcment

ordoll–

né: on

y

fait mendan

li

le défendeur coüvÍC'nt

OU

non

'des pieces :

li

elles ne Cont pas

re~Oes,

on ordonn.. que

le demandeur en fournira d'.ulres dans un cenain dril.i.

Les piec<s de

comparaifon

Cont remiCes aux expens

de la meme maniere qu'il

n

élé dil ci-devanl.

On oblerve aulIi les

m~mes

regles quand le défen–

deur ou accuCé demande

:l

fournir de nouvelles pieces

de

comparaifon,

ou qu'il

Coil

entendu de nouveaux .x–

peres .

L orCqu'il s'agil de proeéder

:l

la reconnoilTance des

écrilures

&

lignotures en maliere criminelle,

ti

l'accuCé

nie I'écriture, ou s'il

ea en

déf~ut

o u conrumace, on

ordonne que I'écricure Cera vérifiée Cur pieces de

com–

paraifon.

Le proces-verbal de préCentalion des pieces d.

com–

paraifo"

Ce I:,it en préCenee de la partie publique

&

ci–

vile , s'il

r

en al

&

de l'accuCé, lequel pOllr cer efiel

.11

amené des p"Cons por ordre du IlIge, pour

~mller

au proces-verbal fans

3ucune rornmation

ou

rommndon

préainble; 00 n'en Cair poine non plus lorfque la COII–

tumace ert

¡naruite

contre

('aecuré.

Quand il n'ell pas dans les priCons

&

que la con–

tumace n'ell pas inllruile. on le fomme de compacol–

Ire au proces- verbal comllle en matiere de

flUX

princi–

p.l; cetle Cornrnalion

Ce

fait en la forme preCcrite par

I'Mil

de D éf'mbre

1680. couceroam I'inllruélion de la

conlumace;

&

faote par l' accufé de comparoítre, on

palfe outre au prods-verbal.

Si l'accuCé

y

el1 préCent, on lui repréCeOle les pieces'

de

comparaijon

pour eu convenir ou les conteller fur le

champ; on ne lui accorde ni délai ni conC";I. L es pie–

ces qui Con! admiCes doivenl etre par lui paraphées, s'iI

le peul on veul faire, (jnon on en fail mention;

&

dans

!OUS les cas elles

Cont

aum paraphées par 'Ie Juge, par

la partie publique,

&

par la partie civile fi elle peut

&

veut les parapher , tinon on en doil tilire mention,

a

peine de nullilé.

Au

ClS

que les pieces ne roient par

re~ües,

la par–

lie civile, s'il

y

en a, ou la partie publique, doivem

en rapporter d'autres dans le délai qui Cera prefcril , ti–

non il Cera palTé outre.

Les eI pertS ql1i procedem

:l

la véri6calion, doivent

etre

llommés d'office

&

emendus féparémen! par for–

me