622
COM
,¡
dil
P",nior,
plus Canhaginois;
&
c' n-a-diee plus four–
be qu'un Carthaginois;
&
c'eO .inli que lVIalherbc a di"
pllls Mars fJue Jl1ars de la Thrau.
lfidore le toil venir de
mol!.or,
non dur, plus ten–
dre . M. Dn.cier croil qu'il vieut du Gree
Jf'-lIror,
qui
fi¡rnific
meilleur .
C'en le femimenl de
Sc",i~<r
&
de
"aureur du
NoV;litlS.
OptimllJ
vielll
de
opt41iJlimlll
t
ma:cime optlltllI,
trcs~
fouhaité , délirable;
&
pu
e~tet1lion,
treS-bOIl, le mcit·
leur.
.
A I'égaed de
pejor,
Martioius dil <Ju'eo Sa"on
¿ms
veut dire
malltl;
qu'aillli 011
pourroit bien
3voir
dit
:lU–
trefais en L:llin
¡CltI
pOllr
m"luJ :
on Clit
le
mpport qu'
a
eOtre le
&
p;
aioli
P(llS
,
g¿nitif,
pu
,
como
if,
pClor,
&
pour plus de f<lcilllé
pejor,
cJlimllJ,
vient de
pcffum.
eo-b. ,
(005
les piés . qui
cI!J
etre foulé aux pié>. Ou bien de
pejor,
011
a fail
p dJlimTlI.
&
enCuite
pr{fimlls
par contr.élioo .
M aJor
vient llatuljj!lIemeol de
ml/gma ,
proooocé en
mouillant le
gn
ii
la maniere des Italiells ,
&
eomme
nous le pronolll;an en
magt1ijjqllc , {úgnt.'#r, etTfi';gner ,
&c. Ainfi
00
a dit
ma-1xnUJ , ma- ,gn;or
,
major .
JVlagr;mllJ
vil'llt
3Um
de
magnltJ;
car
le
x
eH
une
let–
Ire double qui vaur autam que
es,
&
Couvenl
gs:
ainfo
:tu
licu de
magniffimlls.
on a écri[ par
lo
leure double
maX;mIIJ.
M inor
vient
du Grcc
/04',11,0, ,
parVtlI.
MinjmttJ
vicnt
de
minor;
on
trOuvc
Illcme
dans
Ar
w
nobo
miniJlimHs digitw,
le plus pc[it doigl . Les mOls
qui revieoucnt fOtlvent dans l' uCage font fUJels
:1
c[re
abregés .
f
Au rene les adverbes om auBi de< degrés de ligoi–
ticalion, bien, mieux,
fon
bien;
bcne,
meliuJ,
optim;.
L es
A
nglois dans la formation de la pIupart
de
leurs
comparatifs
&
de leurs (operla[ifs, onl rai[ comme les
LalÍlI> ; ils aJoutem
er
au pofilif pour former le
eom–
pararif ,
&
il••Jo utent
-JI
pour le Cuperlatif.
Rieh ,
, i–
che;
rieh",
plus riche ;
eh< richefl,
le plus ríche.
11::.
fe ft:rveut aum
:l
Botre m:micre
de
more ,
qui
veut
dire
plus,
&
de
m./1,
qui ligoifie
tres
-
fore, le pllls ;
ho"e/I,
honn.!te;
more ho'ujl,
plus honnéte;
mofl ho–
"e!J ,
trc~-honnéte,
le plus
honll~[c.
L es halicns
ajpo.tcnt nu
potidf
pi,''',
plus,
Oll
mellO,
m oins, Celon que la choCe doit étre o u élevéc
Oll
a–
b.ilfée. lis fe CtrveO[ auBi de
molto
pour le Cuperl. lÍf,
quoiqu'ils ayent des Cuperiatifs
a
la maoiere de Latins :
¿elliJlimo.
tre -beau;
be¡¡iffima,
Ires-belle;
¿IIoniJlimo ,
tre)-bon;
btloniffima,
trcs-bonne .
Chaque langue a Cur ces points Ces uCages , qui (onl
expliqués dans les grammai,es particulieres .
( F )
C
O
M PAR A
TI O N E;
p",,{fllm ex eomparaeio–
ne,
c'en aiofi qu' Appollonius appelle I' un de foyers
de l'ell ipCe ou de l'hyperbole .
l/oye""
F
-O
Y E tl .
(O)
C O M PAR E
R,
V.
aa. qui deligne I'aae de
1'.0-
tendemeot , appellé
eomparaifon. l/o)'.
C o
M P!\ R A
I–
SO
N.
C O
M PAR E R
da
i'l"I/UOIlS,
en une e'preffion donl
00
fe ferl quclquefois daos l'AnalyCe, pour réduire pln·
lieurs équation en une Ceule. Soit par e.empl.,
x
=
2
a
y y
&
x
=
a a
_
y y.
eomparant eoCcmble le deu! va–
leurs de
x
que fourniffent ce équatioos, on
a
2
a)'
y
=
a a
_.!'
y;
équntion qui ne renferme plus qu' uoe
;nconnue . C et excmple treS-llmple Cuflit pour en faire
imagioer d'autres .
Vo)'n
E
v
A N
o
U I
E M E N T
&
RE'l)lICT IO N.
(O)
COMPARES,
e
f.
pI.
(]uriJpr. )
COI1l des ura ·
ge
&
rede.ance<, prérencues par le, vicomtes de
N
lr–
bOllOe contre I'évéque du
m~ lOe
lieu . 1I en ell parl é
dans la vie d'Aymeri 111.
L iv.
/1/.
da mi m o de
L an–
g ;tedoe. pag
5 6.
(A)
e
O M
P.'\
ROl
R
011
C O M PRO
IT
RE, v.
11.
(]lIriJprlld.)
fignifie
(e
prlfe""r
devant le Juge,
greffier,
nOlaire,
ou
:luue officier
public, pour répon–
dre
:i
une fommation ou aOigoation.
I/oy.<- e
i
-
dfvant
OMPARANT.
11 Y
a des déf.uts
fl/lIle de eomparoir.
Voyez.
ci-a–
p res al'
mot
D
f:'F A V T
.
Ancienoement lorrqu'un bourgeois de Bourges , man–
dé por le prevO: ou par le ,'oyer, n'avoit pas eompa–
ru,
&
é,oit eondamné ;lI'amende;
Ii
ce bo urgeois vo u–
loit
etce
déehargé de l'.mende, préteodant qu'¡¡ o'nvoil
pos
re~it
I'avcrtíflet)lent,
iI
falloi[ qu'¡¡ Ce bault eo duc l,
fuivant la co Oto me barbare de ce temS-13. ou le duel
p.Onit pour UD moyeo de s'aOurer de la vcrilé d
s
faits.
L nuis
V I.
aboli[ ceuc mauvniCe coutome,
&
ordoona
que quand un bourgeois de Bourges affirmeroit qu' il
n 'avoit pas re'in I'avertilfernenl, il feroj[ quine de l'a-
COM
mende,
&
qu'il n' y auroit pl"s de doel comlne aupa–
ravallt . Ceue
ordolln.\l~c
de Luis
VI.
fill
conlirn..
!c
par L ouis
VII.
n
114f.
&
par L ouis VIII. en
I
u ...
¡' o)'. le rU""i/ .Iu or,'01lH. de la
rr.ijiem~
rn«. (A)
O M
PAR
T I 1\1 E T,
r.
m.
'"
Arthil<lJllr~ ,
P e",rurc .
S
ulpluu,
b'
.?fltres mrs,
eH
la diCpOlitioll
de
figure)
l ~gu litTe' ,
lPI
mél.·~
de ligues droiles ou cour–
be & paralklcs ,
&
didléc, avec I'ymmétric pour les
lambris, les plafon s de pl;ure, de nue , de bois,
& t.
&
pour les pavelllCIlS de pierrc dure . de marbre. de
moCol'que ,
&e.
Compartinzms pol,'gu"es ,
Cont eeu' qui (klnt formés
de ligures r¿gulieres:
&
répétées,
&
qui péU\
CIl!
(,tre
cOlnpris
dans
un ccrclc, Ct mnle
le!!>
(omp(J("lime1l¡
du
Va l-dcJG raee
&
de l'AOomption a Pari..
•
Compllrt,mens de
ritO,
di
In dillribulioll ré¡¡ul iere
des rttes. Hes,
&
quarti<rs d'uoe viII•.
Comparrimens de tuiles,
en
I'arrall~emelll
fymmétri–
fé de luile, blanches, rougos ,
&
vernIO.!es , pour la dé–
coration des eou ,'erturei
&
des combles.
Compl/rtimens de . ,itres,
foO( le différcllIe figures
que formenl les
paooeall~
des vitres blancho, ou pcintes .
Compartimens de pl/rterre,
ce fom les dili¿rentes pic–
ces qui donnent la forme
:1
un parterre dan
1111
Jar–
dio .
(P)
C O M P A
~
TI T E U R ,
e
m. (
Jltri/'pr.
)
fJZlafi
pareiror ,
eCl
eelui des Jugcs qui
a
oU"ert le premier un
avis eontraire
:i
eelui du rapporleur,
&
qui a Ulllmen–
eé. le partage d'opinions; ce qui n'arrj"c que par parta–
ge d'opinioos dans les proces par
~crit
Olt inlhnees ap–
pointées
en Jnadere civile;
co.r en
lllulicrc
critnillcilt.!
,
iI
n' y a jarnais de p. rtage , ceO-d-dire que quand les
avis fOil! partagés , le Jug"meot pafle
ii
l' avis
le
plus
dou.;
&
dans les afraíres civiles d' audicncc, 10rlque
les avis COllt partagés, o n ordontlc UII délibtilé ou un
appoimemetl[ .
Au pnrlcment, 10rCqu'uoe af!:'ire Ce trOU"C
parla~ée ,
elle en pOrlée dans une autre chambre pUUf
r
2tre JU–
gée; le rappnrteur
&
le
( ompllrlilttlr
\'Ont d tllh
ceoe
ehambre e"porer ehacun le, motifs
IX
les r.iColl> de leur
avis .
I/oyez
PAR T A G E.
( /1 )
C
OM P
/1
R U I T,
t:
m .
(]1/Ti{pr.)
en un nél. que
le Juge délivre
a
I'une des parties liligantc§, IlOur Cer–
tiner ra eomparution, lorlque l'aUlre partie eO délJillall–
te ou décédée; pour faire appcllcr de nnuvenu
en
nuC~
le défaillant Oll Ces héritiers; pour rORr ndre I'inlhnee .
&
proceder CuivaO! le dcrniers rr melis. 1I en ell par–
lé dans la ceutume de L ille,
arto c.Txn,ij.
de l'al1-
ciennc ;
&
en la nouvelle,
litr~
tlr f!allifJ1J
l
Ilrt .
x x.
&
en I'aocieone eoOtumc de Bou lenoi , " la fin;
&
eclle de Dreu.,
arto
I~,ij.
ou ce lerme femblc ligniñer
le défaut que le demandeur fait :\ I'affignation qu' il
:¡
fait dooner au défendcur. Dans l'u f.1ge
prél.nr,la cé–
dule de préCentalÍoo que le procureur de cha'lue panie
doit prendrc nu
greffc,
tient lien
d'aé'l:e de
cilmparllit .
iJ'ez.
le gloff: d,
M. de L auriere
~
Ce
mal
comparuil.
60MPARUT / ON,
r.
f.
(]"riJpr. )
ln I'aae
que
t":lit
cclui qui fe pJ(!'It-flte en JUUicc, Oll
dt"v~11(
un
ootaire, o u autre officicr pllblie,
11 Y
a de' . tlcs
de
jullicc
ou
la
comparlltlOll
dolt érre
t:"ilc CII p(!rlpnlll:
:
par
excmplc,
en m:uicrc
civilc,
lor(qu
1
une
~)]rtic
dOle
rubir
imcrrogatoirc
ou prérer fermenr ;
U1 m :u icII';
cri–
m inellc , lorLque l'ncculc ell decrété d'aBigné pour .:–
tre oüi , ou d'aJourncmellr perConncl.
11
ya d'autre> aac de JuCl ice o u la
eompl/Tltt ion
en
néanmoills dilférentc de l.
prlfentarion
proprcmeot dite ,
par laquelle o n enrend I'aéle par lequel uu proeureur fe
conni,ue pour f.1 portie.
La'
tumpl/rz¡tiolZ
peUl élre f. ile par In partie en per–
fonne, ou par le miniflere de rlln avoenl
&
de Coo pro–
curcur,
comme
daos Ie,os l1latiercs civile
ordinaires .
L a
comparlltioM
dC\'3nt un
notaire,
ou aurre officícr
publie. pour des aa
os
eXlrJjudicia;re , fe fuit aum par
la partie en perCoone, ou par le m inillcre de fOil pro–
cureur
ad liles;
mais elle peut auffi etre faile p.r le
mininere d'un proeureur
ad JUgotia,
qu'on appdle com–
munérncnt un
f ondé
de
procuraliolJ.
L e demaodeur o u aUlre perfonoe qui provoque le mi–
niClere du Jugo ou autre officicr public fait
(a
eomparlJtion
de Coo propre mou veQ)ent ; au lieu que le défcn .Icur fail
In fi eooe etl cooCéqueocc d'ulle CommalÍoo ou d'uoe aC–
ligoation,
&
quelqoefois en cooféqoence d'un" nrd n–
Ilaoee o u autre Jugemenr. qui ordoone un
pro~~
-ver–
b,l ou autre aéle curaludiciaire. ou Ics
l';mic.
doi veot
comparoiu:e en perColloe.
D aos les proc ' s-verbaox
&
aotres aéles faits pae les
JU-