COM
Je fuppofe, eomme ci-delIus, que l'intéreITé A mette
a
au mois de Janvier
&
b
au mois d'Avril, il ell é –
vident qu'au premier Avril
a
(1
+
3
x)
exprimera ce
que I'iotérelfé A doil relirer, ou plalOI fa vérilable mi–
fe;
&
celle mife élaor augmenrée de
b,
on aura"
(1
+
3
x)
+
b
pour fa
miCe
au premier A vril ; nr cetre
miCe élam mullipliée par
(1
+
12
x)
donnera [" (
1
-1-
3
x)
+
b ]
X
(1
+
J1.
x)
pour la miCe totale de
A
¡¡
la tin des quinze mois, ce qui differe de
a
+
1
f
..
x
+
b
+
12
b
x
qu'on a trouvé ci - delfus pour la
miCe 100ale de A, puiCque celle mife efi plus pelile do
la quantilé 3
b
a x x;
commeot accorder 10UI cela ?
en voici le déoouemem _
,
Toul dépeod ici de la conventioo mutuelle des in–
térdles; c'ell préciCémenl le m eme cas que nous avons
louché daos
I'areic!'
A
R R E' ll A G E,
en CuppoCam que
le débileur rembourCe au créancier une parlie de Con dil ,
En llIuldplianr
a
(1
+
3
x)
par
(1
+
I2
x),
I'inlé–
rel ceITc d'"tre umple rigoureuCemem parlanl, puiCque
l'intér~1
de
ti
qui devroir elre
Ifax
,
efi If
a x
+
3 b
a x x .
C'ell pourquoi I'intérel élam Cuppofé um–
pie,
il
faul prendre fimplement
a
+
I fax
+
b
;1-
12
b
x
pour la mife de A,
¡¡
moins qu'il n' y nil entre
les intérelfés une convention formelle pour le eOlllr.i"e,
Cel incoDvénien! u'a pas Iieu dans le cas de l' intérel
compoCé, car
a
( 1
+
X)15
+
b
(1
+
x)"
ou
[a
(1
+
x
)
j
-:1-
b]
+
( 1
+
x)
11
Com la meme cho–
Íe:
ce qui prou ve, pour le dire en palfant, que I'imé–
rel doil par fa nalure etre regardé comme compofé,
puífqu'on Irouve le mGme réfultat de quelque maoiere
qu'on envifage la quefiioD,
Sí un des intérelfés, par exemple B, retire de la
Co–
ciété la Comme
f
au bout de trois mois, alors dans le
cas de ),iDtérel compoCé il faudra ajoí'tter
~
la miCe de
A la Comme
f
(1
+
x)",
& relrancher de la miCe
de B la meme fomme, & achever le calcul, cornme
c i-deITus, en faifaol la fomme des deux mifes égale:l e,
Si l'intér"l efi limpie, il faudra relrancher
f
(
1
+
12
x)
de la miCe de B,
&
l'ajoiller
¡¡
la miCe de A, ou (ti
la convenlion eDlre les imérelfés ell lelle)
iI
faudra pren–
dre pour la miCe de A. [
a
(
I
+
3
x)
+-
f
+-
b]
(1
+
12
x)
&
pour celle de B il faudr. d'abord pren–
dre
[e
(1
+
3
x)
-
¡:]
+
[r
+
3
x l ;
ajoOler eelle
quanrilé
¡¡
d,
& multiplier le toul par
1
+
9
x,
puis
faíre la Comme des deu. míCes égale
a
e.
11 ell évideUI que quelque Coil le nombre des inté–
relfés on pourr. employer la
m~me
tnélhode pour lrou–
ver le gain ou la perre de chacun, Aínli nous n'en di–
rons pas davamage Cur celle malicre . N ous aurions. vou–
lu employer un laogage plus
¡\
la porlée de toul le mon–
de que le langage algébrique; maís nous eumons élé
beaucoup plus longs, & nous eumons élé beaueoup
m oins elairs; ceux qui entendent cene langue n'aurom
aueune difficullé
¡¡
nous Cuivre,
On peul rapponer aux
regle! de compagn;e
ou de par–
t<1ge cene quellioD Couvent agilée. On pere en mou–
tanl laiITe Ca fomme eneeinte,
&
ordonne par Con te–
flamem que
Ii
la femrne accouehe d'un tils,
~lle
par–
ugera Con bien avee ce tils, de maniere que la part du
tils Coil
a
eelle de la mere eomme
a
~
b;
& que
r.
elle
:\eeouche d'une tille, elle panagera avce la filie de ma–
niere que la par! de la mere
Coil
¡¡
celle de la tille eom–
me
e
~
d,
On CuppoCe qu'elle accouche d' UlJ tils & d'u–
ne tille, on demande commenl le panage Ce doil faire,
Soit
11
le bien 10lal du pere
x,
~,
z,
les parls du
'61s, de la mere, &de la tille . 11 ellévident,
1°.
que
x
+
'1
+
z
=
11;
2°.
que Cuivant l'imemíon du tefia–
teur,
x
doil elre
11
'1
comme " _
~~
a
b .
D onc
y
=' ." ;
3°,
que Cuiv.m l'imention du
m~me lefiaeeu~,
d
7
J..
r
'1
doit elre
11
z
comme
cad ,
D one
z
=
,= ;;;-
DODe
x
-+
'7
+
do..
"
=
11 .
Equaeion qui fe..vira
a
réCoudre le probleme.
Pluueurs arithméliciens On! écrít Cur cene quefiion qui
les a fon embarraITés. La raiCon de leur difficulté éloil
qu'ils vouloient la réCoudre de maniere que les deux pans
du tils
&
de la tille fulfent emre elles comme
a
efi
¡¡
d
& qu'oulre cela la part du tils fUI
11
celle do la mere
c~mme
a
efi
¡¡
b,
& celle de la mere
a
celle de la
tille comme. ell
~
d,
Or cela oe peur avoir ¡¡eu que
quand
b
::;::
c,
L eur difficullé Ce Ceron évanoüie
s'i~s
a-
Tome
iJI,
COM
6 1 7
yoient pris garde que le cas du ti ls & de la fi lie n'a–
yant
été
nullement prevü par le
teftateLlr,
il
n'3
eu
3u–
cune imemion de réglcr le parrage cntre
le
tils
&
la fiJle
c'c(l uniquement corre le fils
&
la mere ou
elHre
I~
tille & la mere, qu'il a voulu faire un parra!;e . Aint; ,
en faifam
x
: )' :: " ,
b,
& )' :
Z
::
e
:
d,
0 0
a fali.talt
¡¡
la quefiion fuivanl I'imentioo du tellaleur,
&
il
11C
faul point s' embarralfer du rappon qu' il doie y avo:r
!,llIre,
x
&
z.
U
oe preuve. que ce prélendu rappon
ert
.!luCOIre, c'ell que u au lteu du rappon de
c a d,
on
melloil celuí de
n c
ii
n
d ,
qui lui efi égal,
iJ
tilUdroir
done alors que
x
&
t;,
au lieu d'ecre emr'eux
comme
a
efi
3
d,
fuaem enrr'eux comme
a
efi a
"d,
A
IOIi
eomme
11
peut
erre
pris pOllr un
nombre
quelconque, la
que(lion auroil une iofinilé de Colulions , ce quí Ceroje
rí
dicule.
(O)
*
C O M P A G N O N , f. m . Ce dir de celu; qui en
accompagne un 3utre,
foie
en voyage, foie dall s
un
[ra...
vail, faje daos quclqu'autre a6tion ou circonflance. On
dil
<ompagnon
d.
fortttne;
mais
iI
dé ligne particuIJcre–
meOI dans les Arts, ceux qui au Cortir de leur appl'e!l–
liITage Iravaillem chel,
l~s
malrres, Coil
a
la journ".,
Coil a leurs pieees , 11 Y a encare les
compag""'" ,/e
Marine ,
&
les
compagno111
de Rivierc :
l e~
pn:milrs
Coor les malelots de l'équipage; le Cecoods fo nt ceuX
qui Iravaillenl
Cur
les POrtS
a
eharger
&
, décharger
I~s
marchandifes, (t)
*
C O M P A G N O N A G E,
f.
m.
(Artl m<Ch.)
c'ell le tems qu'il
faue
travailler chez. les
n1illtres
<1\
.mt
que d'aCpirer
3
la maltriCe , Ce lems varie Celon les
dit~
férens corps de métiers; il Y en a
meme
al!
1'00 Il
'e ..
xige poinr de
compag11onage:
alors on peul fe pré/!'n-
I
lur au chef- d'ceuvre immédialeQ1enr apres
l'
apprcnlÍl:
f.ge.
C O M P A N,
f.
m . (
e omm.
)
peeile monllOI< d'ar–
genl fabriquée, qui a cours " Palane
&
dans q"" ,qu<,
aUlres endroies des Iodes orientales . Elle vauI .rgent de
France neuf fou g
cinq
deoiers;
&
quelquerois
ell e baifle
juCqu'a
qual~e
deniers .
Voyez 1"
d/tlion11. d"
Como
&'
de T rév.
COMPARAISON,
C.
f.
(Phi/o! L og.)
opé–
ration de l'eCprie daos laquelle nous conud¿ron, divcr–
fes idées , pour en
conooiere
les relatíons par rapporc
a
rétendue, au! degrés
1
au [ems, au líeu, o u 3 queh.)u'
~Ulre
circonfiance.
Nous comparo ns en portant altclnativemem nOtre at–
tendon d'uoe idée
ii
l'amre, ou
me
me en la 6:<t!l11{
~n
m~me
tems fur pluueurs, Quand des ootiollS peu com–
poCées fom une impremon alfez Cen lible pour artirel'
"0-
tre anemia
n
fans
dfon
de
noue
part,
la comparait
~>n
n'ell pas difficile: maís on
y
trouve de plus grandes
ditfieulrés
¡¡
mefure qu'elles Ce compoCenl dav3,"age, &
qu'elles foOl uoe impremon plus le¡¡ere . ETles ¡(>nI, par
exemple,
commun~menl
plus aiCées en Géoméu ;e qu'
en Mélaphylique.
Ave~
le Cecours de celle opéralion de I'efpril , nllu.
rapprochons les idées les moins familie res de celle, qui
le
Cont
davamage;
&
les rapports que nous y Il'lluv no.
élablilfem entre elles des li",iCons Iti' -plOpres
a
allgmen–
t~r ~ ~
fortitiel' la mémoire , I'imagination,
&
par con–
Ire-eoup la réfl<xion.
Quelquefois apres avoir difiingué
pluli~u.s
idées , 'nous
les confidérons carome
ne
faifant qu'une
rn cme
no(irm:
d'autres fa is
nDUS
rerranchons
d
'une nation
quelqut'''I-U–
Des des idées qui la cOlnpofem; e'ell ce qu'on non,me
compo{er
&
d<compo{er fes idl".
Par le moyen de ces
opéraliolls nous pa uyons les comparer fous
tOUleS (ur...
les de rapports, & en faire tous les jours de nou\'"lies
combinaiCons ,
11 n'efi pas aíCé de
d~eermioer
juCqu'a quel poinl celte
facullé de
eomparc~
fe lrouve dan, les betes : m
I.S
iJ
efi cerrain qu'elles ne la pO!fedenr pas daos un fon ¡:rand
degré, & qu'elJes ne comparenl leurs idées que par
"p–
pOrt
a
quelques circonflances fentibles atrachées aux ob–
jels
m~mes .
Pour ce qui efi de la pui(fance de com–
parer qu'on obferve daos les hommes, qui roule tur
les idées générales
&
ne ferr que pour le, raifonne",
abnraies, nous pouvons alfOrer probablemelll qu'eift
U~
fe
rencantre pas dans les. animau.x .
I
Ii
n'y a rien que l'eCpnt humalll falfe
Ii
CouvODt
des
comporaifons :
il compare les Cubllances ave
modes; il compare les fubfiaoces entre elles,
&
lt,
1
j
ii
c. "'
t i)
Mot
tir~
de la
bngue:
Scao(lienne,
ou
d~Islao4e,
l<Jmp."
v CUt
dire
.jf"ié.
K..mp. nJl:,ip.
2,(foci,uion .
V.
Ol.j
V~,(./j¡
Jndj(. L jnf.tl4 .. \,:I ft ..... '
Sf.n~j,
•.
(#"hj~~.
(V)