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COM

jugos, notnlres, ou autres officiers publics, dans lefquels

Jes parties doiveo! comparoi!re eo perfonoe ou par pro–

curour,

00

doone aae rcfpeaivemem

SUl

parties ou

a

leurs procureurs, de leurs

e.mparuti.ns

,

dires,

&

re–

quili!ions, défenfes au comraire;

&

s'iI y a des défail–

Jans, on donne défaut comre

CU!.

V.yn

ei

-

devant

C

°

MPAR A NT

&

C

0 1>11>

ARO IR ,

&

ci-aprh

P RE'–

~

E NT AT IO N.

(A)

C O

M

P

A

S, f.- m. io!lrument de

Matbimatir¡ue,

dotlt

00

fe fen pour décrire des cereles

&

mefurer des

Iigoes,

&c.

V.yez.

CERCLE, LIGNE,

&t.

Le

comp'"

ordinaire efl compofé de deux jambes al!

branches ae laicon, de fer, ou de quelque au!re métal,

poiotues par en-bas,

&

joiotes en-hau! par un ril'e! , fur

Jequel eJles fe meuvent comme fur un centre .

On attribue I'invemion du

e.mp

'"

ii

Talaüs, neveu

de Dédale par fa freur. Selon les Poetes, Dédale con–

"ut une telle envie contre Talaüs , qu'il le tua . L'au–

teur du I3byrinthe de Cre!e ue devoit pourtaot poin!

érre Jaloux d'un

compaI.

Nous avons aujourd'hui des

e.mpas

de difrerentes e–

(peces

&

cou!lruaions, comme des

C o ,r P

A

S A' T ROl S

B

R

A

NCHE

S .

Leur conflru–

&ion efl femblable

:l

celle des

compns

ordinaires, el(–

cepté qu'ils ont une branche de plus. lis fervem

a

pren–

dre trois points

a

la fois,

&

ainfi

a

former des trian–

gles,

a

placer trois pofitions • la fois d'une earte que

I'on veut copier,

& (.

.

Le

COMPAS A' VERGE confi!le en une loogue

branche ou verge, portam deul( curfeurs ou boites de

Jaiton, l'une 6xée 3 un bout, I'nutre pouvam glitfer le

long de la verge avec une vis , pour I'atrujettir fuivnnt

le befoio. On peut vitrer

a

fes eurfeurs des poimes de

tOute efpece, foit d' acier, ou de quelque autre chofe

femblable. On s'en fen pour décrire de grands cereles,

ou preodre de grandes longueurs.

Le

C OMP

A

S D'

A

R T I S

A

N e!l fort

&

folide, fon

ufage oroinaire étant de fervir

¡\

couper le earton, le

cuivre,

&

&.

11

e!l Iraverré par un quart de cerele, a–

nn qu'on puitTe

I'arr~ter

6xemem

3

une ouverture, en

ferram une vis qui appuie fur le quart de eerele.

L e

COMPAS A' L'ALLEMANDE "fes braochcs

un peu courbées, enforte que les poimos

De

fe joignellt

que par les bouts.

C

°

M

P

A

S

A'

POI NT E S CHA NGE A NT E S : on ap–

pelle ainJi des

<ompas

qúi ont difrérenres poiotes, que

\'on peut 6ter

&

remeUre Celon le befoin. lis font fort

miles daos les detreios d'Archireaure, ou il s'agit a((ez

fouvent de faire des traits bien formé., bien dillioéh,

&

trts-déliés.

C

°

M

P

A

S A R

Jl

S S

o

R T: ce

tompas

e!l fait tout

d'acier ttempé']

'&

fa tete e!l ebmournée de maniere qu'

il

,'ouvre de IUI-meme par fon tetrort; la vis qui le

traverfe en arc, fetl

a

l' ouvrir

&

a

le fermer

:l

vo–

lomé par le móyen d'un écrou. Ceue forte de

compds

en

fort commode pour prendre de petires mefures ,

&

faire' ,

petites divilions: mais ils doivem etre un peu

eoUrts,

&

trempés de maniere qu'ils faffent bien retrort,

&

qu'ils né catlem pas.

C

°

WP

A

S

A

POI NT ESTO

U

R N

A N

T E S; c' e!l

uoe nouvelle invemion de

e.mpas

pour éviter I'embar–

ras de chahgel' de póimes; fon eorps efl femblable au

..mpas

ordinairc; vers le bas

&

en-dehors, on ajoate

aUK poimes ardioaires deux autres poiotes, dom l' une

porte un crayon,

&

I'autre ferr de plume; elles fOn!

aju!ltes toutes deux de maniere ql.'on puitre les tourner

au beCoia.

Quant

¡\

la trempe de ces

e.mpas,

les poimes des

petits fe trempent par le moyen d'un chalumeau

&

d'u–

ne lampe; ou les fait ehaufrer jufqu'a ce qu' ils foiem

rouges; 00 les laitre refroidir,

&

elles fom trempé.s ,

e'etl-á-dire durcics. Les poimes plus grotres fe trempent

au feu de charbon,

&

avee le chalumeau; on les ehauf–

fe jufqu'a ce qu'elles foiem d'un rouge cerife,

&

on

les plonge enfuite daos I'eau .

V.ye

..

T

R

E

M l'

E.

Har–

rÍl

&

Chambers.

(E)

C o

M P A S

D

Jl

PilO POR T IO N:

eet

ioflrument de

Mathématiques , que les Anglois appellem

feéletlr,

e!l

d'uo $ rand ufage pour trouver des proportions entre des

quantttés de

m~me

efpeee, comme eutre ligoes

&

Ii–

gnes, furf:lces

&

furfaces,

&e.

c'e!l pourquoi 1'0\ ap–

pelle en Franee,

..

mp'" d, pr.p.rti.n.

Le graod avaotage du

e.mpas de fr.p.rti.n

fur les

échelles communes , conti fle eu ce qu il e!l fait de telle

forte, qu'lI conviem

a

tous les rayons

&

a

toutes les

Ühelles. Par les ligoes des eordes, des finus ,

&e.

qui

fom Cur le

(O»!pns de

pr.p.rtl.",

on a lel lignes des

COM

cordes, des tinus,

&c.

d'un rayon que1conque, com–

prifes emre

la

longueur

&

la largeur dl1

feélmr

011

com–

pas de pr.p.rei.n,

quaod il e!l ouvert.

V.

E e H

E

L L E

&

LIGNE .

Le

e. mpas

d.

pr.p.rti01l

e!l fondé fur la qU8trieme

propolition du tixieme Iivre d'Euclide , OU iI e!l démon–

tré que les triangles femblables 00l leurs eÓtés homo–

logues proportionnols. Voici comment on peut eo pren–

dre une idée . Suppofoos que les lignes

A B,

t1

C

(fil:.

26.

G/.m.)

foient les jamhes du

tompas,

&

que

t1

D,

A E

repréfement deu

x

feéhons égales qui paffent par le

cemre, ou qui parten! du cemre;

Ii

alors on Joint les

poims

C

B,

&

DE,

les lignes

C

B, D E

feront pa–

ralleles: e' e!l pourquoi les triangles

A

DE ,

A

C 8

font femblables,

&

par eonféqueDt les c6tés

A D , DE,

.11

8 , &

B

C

foO! proportionnels ; c'e!l-a-dire que

t1

D .

DE :: A B. B

C :

done

ti

t1

D

e(tla moitié , le riers ,

ou le quan de

A B, D E

fera aum

la

moitié , le tiers,

011 le quart de

B

C. 11

en e!l de

m~me

de tout le re–

!le . C'e!l pourquoi fi

A D

efl carde, linus, ou tan–

gente d'un nombre quelcooque de degrés pour le rayon

A B, D E

fera la méme chofe pour le rayan

B

C .

V'y'e~

CORDE, SINUS,

&e.

D eferipti.n dft ..mpas de pr.p.rti.n.

Cet in!lrumem

coofine en deux regles ou jambes égales, de euivre o u

d'autre matiere, rivées I'une

a

I'au tre, eoforte néanmolOs

qu'elles peuvem tourner libremem fur leur chamiere.

V.y.::.

Ca

6gure,

PI.

GE.m. fig.

Ir.

Sur les faces de

cet in!lrl1ment fom traeées pluoeurs lignes, doO[ le, prill–

cipales fom la ligoe des pardes égales, la Iigne des

~or­

des, la ligne des finus, la ligne des tangentes , la llgne

des fécantes,

&

la ligne des polygones .

L a ligne des parties égales, que l' on appelie num

ligne des

litn" ,

marquée

L ,

e!l uoe Ii&ne divil\!e

en

100

partles égales;

&

quand

10

lon~ueur

Ce la Jam–

be le permet, chaque parde e!l Cubdil'lI\!e eo 1TI0itié,

&

quarts. Celte ligoe fe lrouve lur chaque lambe du

com–

pa,s,

&

du méme c6té, avee les divifions marquées

1, 1.,

3, 4,

&e.

iufqu"

10 ,

qui ell vers l'eXtrémité

de chaque jambe. Remarquez que dans la pratique,

1

e!l pris pour

10,

OU

100 ,

OU

1000 ,

ou

l OO<Xl ,

&e.

fuivant le befoin ; eo ce cas,

lo

repréfenre

1.0 ,

ou

200 ,

ou

2000 ,

&

&.

&

aio fi du

I

elle. La Iigoe des cordes

marquée

C

fur chaque jambe, en divifée Cuival1t la ma–

niere ordinnire,

&

numerocée

10, 20,

30,

& c.

Jurqu

S

a

60.

V.ycz.

C o

R

o

E. La ligne des linus marquée

fur ehaque jambe par la lem e

S,

e!l uoe ligne de, fi–

nus naturels, numerotée

10, ],0,3°,

&e.

JuCqu 't\

90.

V.yez.

S

I N U S •

L a ligne des tangentes, msrquée rur ehaque jambe

par la leUre

T,

ell uoe Iigne des tangentes naturelles

numerotée

10, 20, 30,

tic.

juCqu'

3 4r.

Outre cela,

il

Y

a une alltre petite Iiglle des tangemes fur eh"que

jamoe, qui eommenee

¡\

48°

&

s'étend jutqu';

7fo ;

elle e!l marquée par la leme

e.

V.y.::.

T

A " G

ti

NTE.

La ligoe des fécames marquée fUr chaque Jambe par

la leme

S,

e!l une ligoe des recanteS naturelles

\10

me–

rotée

10, 20, 30,

&e.

jufqu"

7f;

cene ligne ne pan

pas du celjtre de, !' in!lrumem; foo eomm"ncemelH el1

e!l di!lam 'de deus pouces .

V' y,z.

S E'e .'\

N

T.E . La li–

gne des polygones marquée par la leme

P

lur choq ue

jambe, e!l numerotée

4,

j' ,

6,

&e.

jufqu'~

12;

elle

eommenee

11

trúis pouces du eemre de l' inilrumellt .

V.ye

:;

Po

L

y

G

o

N E •

Outre ces lignes, qui Com etremieJles au

compas

de

pr.p.rti."

,

il

y eo a d'autres' proche de fes burd ex –

térteurs Cur l' une

&

l' amre face ,

&

paralleles

a

ces

bords; elles f.rvem aum

ii

des ufages partieuliers, dont

nous parlerons .

L es lignes que I'on trouve par le moyeo du

compa,s

{le pr.p.rti.n

fo nt de del1x efpeces; eJles fonl latéra–

les ou paralleles . L es premieres fom celles que I'on trou–

ve fur la longueur des c6tés de cet inilrumcm, com–

me

A

8 ,

/1

C,

(fig .

62. )

&

les deroiere, celle qui

traverfem d'lIne jambe

ii

I'autre, comUle

DE ,

C

B.

R emarquez que I'ordre ou I'arraogemem des lignes fur

les

tompas de prop.rti.n

les plus

m~dernes,

e!l dlitérem

de celui qui en obten'é fur les anelens; ear la meme

ligoc n'e!l

p~s

mife aUJourd'hlli

il

la meme diJlance du

bord de choque eÓlé; lllais la Iigne de, carde , par

exemple, en la plus imérieure d'un c6té ,

&

la Iigne

des tangentes fur I'autre. L 'avamage en efl que ql1and

l'iollrumem efl mis a uo rayon pour les cardes, il

fat

aum pour les finus

&

les tangentes, f. ns que

1'011

loU

obligé d'en ch.ngcr l' ouverture; car

13

par.lIele elltre

les nombres

60

&

60

de eordes, celle qui ell emro

les nombres.

90

&

90

d.es

linus,

&

eelle qui efl entre

lel