(
J ,
612
COM
uuem de demcurer avee CUI par
011
&
jour.
¡¡
moitu
qu'i1 n'), ai, qu<lque aa. :. ce contraire; en Bourgo–
goe la
c(Jmmlln;oI1
n'a pns licu daos ce cas. La
.commu–
nioll
par conventioo cxpre1fe fe peur cantrnacr entre
toures t¡mes de perfonnes capables de comraaer, foi[
parens eme' eux ou érrangers , foir avec
UUt
perfonne
franche ou
Byee
un
ffiaio-mouable;
ils n'onr
me
me
pus
befoio pour ee[ effe[ áu eonfemement du foiglleur de la
main-morte.
Cepelld.ntla coiltume de Bourgogne veut
que les comn¡uniers qui fe fom féporés nc puitCent fe re–
menre
en
COmYlZHI1;On
fans
le
confcmemcnr
du fcigoeur;
mais eelle difpolition exorbirante du droit eommuo doi[
e<re reufermée dans ce eas partieulier.
11
faU[ auffi ex–
ccpter les
commllnionJ
qui ne Ceroient
conlfaél:ées
qu'en
fraude du feigneur,
&
ponr le fruflrer d'une CuceeRioo
qui lui feroir éehOe. Le tils émaneipé peU[ eoo<r.aer
une
commllnion
expre(fe avec fon
pece,
&
la
fcmme de
ce tils participe
ii
eetle foeiéré; mais les mineurs ne peu–
vent comraéler nucune
nouvelle
(()mmltl1;On,
Coir expref–
fe ou racite. Pour que les mai ns-mortables foiem en
<om–
muni. n
de bieos
¡¡
l' effet d'exclure le feigneur de fon
droi[ d'éehO te,
iI
oc fuffit pas qu'ils fe communiquent
tous leurs reveous
&
le produit de leur
~ravail,
iI
faut
de plus qu'ils demeurem enfemble ,
&
qu'ils ayent uo
méme pain
&
uo meme feu. L'abfenee d'un des commu–
niers ne rompt point la
commlllfion,
tanr qu'il o'a paint
pris ailleurs d' érabliífement pour perpéruclle demeure.
L'émaocipatÍon expreífe ou tacire ne rompt pos 0011 plus
la
commlmion
du pere 'vee le 61s
ii
moios qu'¡¡
n'y
ait
habitalion féparée,
&
uoe féparation volontaire, ou que
le pere en mariant fon
fi
Is ait fouffert que eelui-ci air fli–
pulé qne eommunauté particuJiere de bieos eotre lui
&
fa
femme. L 'habitation féparée ro mpt aum la
eommttl1i."
enrre les héritiers , foit direéts ou collatéraux: la vente
&
le p.
rt.geproduifeor auíli le meme effe[. Cetre m.tiere
el1 amplemeot traitée par M. le prérident Bouhier en
fes ob{u'7Jation¡
¡/Ir
la
colitltme
de
BtJt{.rgogn~
art ;,'¡c
/xjx.onI'on trouvera eneore beaucoup d 'aurres queflions
qui
j'
001 rapport.
f70yez aHJ1i
CoqUllle
(tlr Niwrnoú,
eh . viij.
9.
7.
Dunod,
de la main-morte, ch. iij.
[di.
j.
p.
n
( A)
e o
M M
U
T A TI
o
N,
fubfl. f.
t,rme J'A/lro -
7Iomie; l'angle de commldation
e(l la difiance entre le
véritable Jieu du Soleil vil de la Terre,
&
le lieu d'u–
ne planete rédujt
¡¡
I'éc\iptique.
f70yez
L r.E U .
Ainfi l'angle
ESR
(Pla11c. d'Aflronoml< , jig. 26. )
qui a pour baíe la diflanee emre le vrai lieu du SOleil,
S
vO de la Terre en
~,
&
eelui d'une plaoete réduit
a
I'éc\iptique eo
R,
efl
I'a"gle de commttlation.
C'efl pourquoi on rrouve
l'angle de commtttation
en
fouflrayant la longitude du Soleil, de la longirude hé–
Jioeentriquc de la plane!e, ou au contraire.
I/oy.
H
E~
LloeENTRrQUE.
Ha"is
&
ChamberJ-
(a)
C
°
M M U
T A
T
rON DE PE I
N
E,
()ttrifprttd_)
efl
le chaogement qui fe fait d'une peine affiiaive
a
laquel–
le un eriminel a éré eoodamoé, en une moindre peine;
par exemple, 10rCqu'au lieu d'uoe peine qui emporroit
Ja mort oaturelle, 00 ordonoe que le coodamné rubira
feulemeot la peine des galeres ou du bannilfemeot, foil
perperoel ou
a
rems, ou qu'il gardera priCOI1, ou eolio
qu 'i1 fubi.. quelque peine péeuniaire .
Certe
<ommutaeion de peine
ne Ce peu! faire que par
l'autorité du prinee , eo obtenaot de la part du eonda–
mné des lemes en la grande-chaneellerie portaD[
com–
mlltation
de
peine;
&
ces letcres , pour avoír leur exé–
eutioo, doivem
~!re
eorhérinées.
La
commutatioñ
d~
peine
ne donne point aueinte au
jugemeot de condamoatioo, de forte que le eoodaaloé
De reeouvre poim la vie civile, fi le Jugemem efl de
nature
a
la lui faire perdre;
iI
n'efl pos non plus relevé
de l'infamie, ce n'efl que la peine eorporelle qui efl
0-
doucie.
f70 yn
Anne R obert,
liv.
11.
ch. x v. Ordon–
non" d'H enri
ll.
de
r549-
arto
7. Louet
&
Brodeau,
/ete.
Q,
1J.
8.
Ma)'nard,
liv_
P /lI_
ch. xlv _
él
xlvj .
F errerius ,
fur la 'fueflion
179.
de
Guypape. '"Rouehel ,
m fa bibliothe'flle ,
nu mot
commutaÚon . (A)
e o
M M U T A T 1 V E,
('Jurifprttd. ) Poyn
J
u–
S
T re E e OM
M
U T A T I
V
E .
C O M
O
RE,
(G¿og_ mod.)
graode ville de la hau–
te H ongrie, capitale d'uo eomré_de meme nom, dans
une ¡le for mée par le Daoube _
L ong.
36.
lat _
47. 50.
COMORIN,(LE eAP)
Giog.
mod.promODtoi–
re de l'l nde,
eo-de~a
du Gaoge .
COMORRE~ ,
(LES ISLES)
Glog_ mod_
íle
de la mer des Indes , dans le canal de Morambique,
,orre le Zaoguebar
&
l' lIe de ifadagafear.
e
O
MP
A C T , (
'}lIri¡prttd_
)
on appelle aiofi uo
COM
aceord ou paéte.
compal/llm,
í2i[ eOlre les
C3rdinau~
'a–
vaot I'élealon de Paul IV . que eelui qui f..oit éla no
pourroit déroger aux iodulrs des cardinaux par quelques
paroles
&
eo quelque maniere que ce mt. Paul IV .
0-
pres fon éleaion ratifia, eo
1$15',
cet aecord par une
bulle fameufe, appellée
blt"e dtl <ompafl;
elle lu! regí–
firée au grand-confeil le
13
Fé\'fier
1f58 ,
en eonlé–
quellec des
leltru patenees
du R oi Benri 11.
dll 161a»–
- i"
précédent. Les "nicles principaux de ce
<omp.,fl
Cont
10 .
que le nombre des cardinaux Icra rédult par
m ort
:i
40; que les
deu~
freres, ni I'oncle
&
le neveu,
nc pourront etre cardinaux en tneme tcms.
1°.
Qn'ils
pourroot difpofer de leurs biens par doo3tion ou rdla–
mcnt,
&
que s'ils meurcnt inteflats leurs bie"s ne feronr
POill! appliqués
ii la
ch. mbre apo flolique , mais appar–
ticodront
a
leurs hériricrs.
3°_
Qu'i1 fera pourvO aul'
eardioaux pauvres de biens ou dc penlions jufqu':i
6000
duears de reOle . 4
0
•
Qu'ils feroOl exemprs de toores dé–
cimes
&
gabelles dans l' éta! eccléfiaflique (Cous ce
mot
gabell.s
on cOleod ici tolltes fones d'impofiliolls . )
5'0.
(,Lu'ils pourrollt eooférer librcment tOU&
b~néñces ~laO[
oe
leur eollations, exeepté la reCerl'e
con/in"", fa–
mi/iaritatú
du pape;
&
cnfin que les papes ne ponr–
ront, au préjudice de la eollalÍoo des cnrdinaux, déro–
ger
ii
la regle des 20 jou"
,fw de ¡l1ji"mis rrfignanei–
b1tJ,
qui efl la dix-huiticme regle d. ehancellerie, oi
déroger
:i
aueun des indults .eeordés au" cardioaux
aá
infiantiam regum
&
pri"rip/lm. Voyez la praeiqll< de
<OHr de R ome
de Catlel,
eome
/ .
pag o
94.
él
(t,iv .
Drif–
loo, difl. des afries,
au mot
Bul/.,
n.
]9.
(/1)
C o
M
P
A
e T DEL'AL TER NA T I
V
E , efl uo ac–
eord qui fut fai[ entre Martin
V.
&
Charles
VI.
pour u–
fer en France de la regle de chaneellerie dite de
1',,1-
eernative,
qui avoit été faite par Innocem
VIL
des r404,
qui établit l' alternative pour la eoll.rion des bénéfiee.
entre le pape
&
les éveques , eo faveu r de
l~
rélidenee.
Enfuite du
<.mpafl
de Martin
V.
il
Y
eu[ uoe ordon–
nance de Charles VI. el1 vertu de laquelle I'on eom–
menp
3
ufer de I'alrernarive pour cioq nns.
V oy.::. le
tr. d.s mae. bén¿jic.
de Fuet,
liv. 11/. ch. vj .
p.
434-
(A)
C o
M P A
e
T
B R
E
TON, efl un aeeord fair entre
le pape
&
le S. liége d'une part,
&
tous les colla–
teurs
&
la nation Hrctonnc d' nutre"
pOllr
la pn.rtilion
des mois par rapport
a
la eollatioll des bénétiecs. Sui–
vam cet neeord, les eollateurs ordinaires 001 droit de
conférer les bénéfiees qui vaqueO[ pendam quatre mois
de l'anoée, qui fom les derniers de ch.que quartier, fa–
voir Mars, J uin, Seprembre
&
Décembre,
&
les huiD
autres mnis appartienocot 3U pape, lequel efl obligé de
eonférer daos les
6
mois de la vacanee fuivam le eon–
cile de Latrao;
&
au moyen de cet aceord il s'eft d¿–
parti du droit de coneours
&
de prévemion . Quelques–
uns
001
préteodu que ce fu! au eoncile de Conflance
que fut dreífé ce
compafl;
mais M. le préfident
He–
oault [ieot qu'oo doit rapporter eet arraogemellt
ii
une
bulle d' Eugene
1
V.
&
iI
efi eertain que ce o'efl poin!
en vertu de la regle de
menjibuI
que le pape jouit en
Breragoe des mois refervés, c'ell en verru d'utl
Idie
d'Henri
11.
dft
14
Juin
] 5'49. qui ordonoe, eOtre au–
tres chofes , que les réferves apofloliques
&
aotres re–
gles de ehancellerie foiem
re~ucs
en Bretagne; ce qu'
il confirma par dilféremes déclarations des 29
']"i//,:
IHO,
,8
Avril
él
29
Oflobre
] H3.
Les eollateurs ordinaires de Bretagoe, :lUtres qoe les
éveques, o'ont Cuh'aO[ le
compafl
que quatre mois pour
conférer les béoé'fiees vaeans
per obitttm,
fans pouvoir
etre prévenus; les huit autres mois appartieonem au pa–
pe: mais les éveques qui om les
fil
mois de l'alternati–
ve, om en outre ces quatre mois, dom deuI , fav oir
Juin
&
D éeeOlbre, fom partie de leurs fix mois d'al–
rernati,'e,
&
les deux autres, qui fom Mars
&
Septem–
bre, en verru du
compafl;
ce qui fait eo tour pour
eUI
huit mois.
00
rieot en Bretagne que les
év~ques
peuvem etre
prévenus dans les
~~UI
mois 'jui leur fom accordés par
le
{(nnpall
ou partltlon, outre leurs fiI mois d'alterna-
ti
ve .
.
L orfqu'un lié'ge épifeopal eo Bretagne efl vaca
m ,
le
chapirre ne peut pas conférer les bé'néñees qui vieoneor
3
vaquer
per .bi/um,
daos les mois de I'alteroative de
l'évcque,
&
qui ne 10m pas fujets
i
la régale; mais
iI
peut conférer eeu% donr la collation auroi[ appartcnu
a
I'éveque par le
compafl
ou partitioo des mois pendaOl
les quarre mois.
( /1 )
C O M
l'
A C TE, adj.
en Pbyfif{fte,
fignitic uo eorps
denfe, pefaO[, dont les parties fOOl
tort
ferrées,
&
donr
les