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COM

les pares ront

p

ttits ou en petite

qu,ntit~,

nu moins par

rapport

2

un nutre eorps.

V.

Ca

R P

s,

POR E, D

E N–

I> '

TE',

& •.

Le~

mé'a,," les plus peC"os, ,eo,!,me I'or

&

le plomu,

(Ollt les plus

compaao,

e eíl-a-dlte CaD[ ceUK qui

00[

le plu de malÍere propre.

Le mot

compaa.

n'etl proprement qu'un terme rela–

tir,;

CY.!,~

il,

l1'y

a poin.t de

~orps

abColument

compaa"

pu,Cqu ,1 n y en

3

pOlnt qu, ne renferme beaucoup plus

de pores que de parries Colides.

Vaya.

POR

E

( O )

C OMPAGNEDE L ACYCLO IDE

(Glom . )

Voye~

TRoenO ·'· !)E.

(O)

,

: C? M

l'

A.G.N

1

!"

r.

f.

(G~"mm. ) C~ d~t

en gé–

Ileral d une a(foe,auon libre de pluheurs panrcuhers, qui

0111

un ou plur.eurs obJets eommuns . II

Y

a des aOo–

ciati~ns

de

per~o~ncs

Jeligieures ,

Iniliraires,

commenran–

t;s,

..:le.

ee qOI torme plulieurs Canes de

compagnio

dlf–

lerenees por leur obJet .

C o

M P A G N

t E, c'ell dans

l'.1rt militai"

un certain

nombre de gens de gu«re Cous la conduite d'un chef

~ppe'.'é

capitai,,".

Les régimens Can!

compoC~s

de

com–

pa"'n/~J

~I

Y

a plulieurs

compagni<J

en f"nnce qui ne Cont

P? lOt cllrégimelHées, ou qui ne compoCent poim de ré–

glmens; telles follt celle des g renadiers-l-cheval, des

gardes-du-corps, des. gendarmes

&

chevaux-legers de la

garde, des mourquetnlfes, des gendarmes, des

compagniCf

d:ordonn~nce,

&c.

VO)I~z..

tontes cei

compagniu

3UX

ac–

ucies. qUI leur conviennent, c'elt-3-dire,

'/J0y.z

G R

E–

N

l\

]),

E R S-A'-C H

l!

l' A L

G

A Il DE' 5-)) U-C O Il P S

&c.

(Q)'

,

O

M P A

(l

N I

E S ))'0 R )) O

S N A N

e

E;

c'étoit dans

l'origino quim.e

compagnics

de gendarmes créées par Cllar–

I"s V 11. de cent Ilommes d'armes ch.cune.

V.

H

o

M–

M

E

n'

A R

~'t

E S .

Ces

compagn;el,

dont plur.eurs prlnees

&

grands Cei–

gneurs étoien t capitaines, Ont Cubr.tlé juCques vers le tems

de la pnix -<les Pyrenées, Cous le regne de Lou ís XI

V.

Celies des Ceigneurs Curene alors li.pprimées: on ne con–

li:rva que ce lles des princes..

Le R oi etl aujourd 'hui capitaine de toutes les

compa–

gniu

de gendarmerie, & les commandans de ces

<Oln–

pagnin

n'ont que le (¡(fe de

ctlp itaine-/ielltenant.

EI–

Jc¡. {ont

fon

difte rentes des

flnciellnes

compagnics

d'or–

donnance ; cependant po ur ditlinguer ks gendarmes qui

les compofeoc des gendarmes de la garde du R oí, on

les appclle o rdinairement

gmdarlne~

áel Gompagnicl á'or–

ao,m ane.. V oyez.

G

E N

1)

A R M E,

&

G

E N

J)

A R M E–

RIE.

(Q)

O

M P A G N I E

S .' On a ain{i appellé aUlrefois en

France des erpeces de

troup~

de brigands, que les prin–

ces prenoiem :. leur Colde dans le beToín, pour s'eo Cer–

vir dans les arméeS.

Ces !roupes n'étOiem ni AngloiCes ni Fran"oiCes, mais

m~lé<s

de diverCes nations. On leur donne dans l'bitloi–

re divers noms, lamÓt on les appelle

cotter.tlx, cote–

rtlJ¡

1

t3111Ót

routierJ, Yltptllr¡i, rfltarií

~

&

tan tÓt

Bra-

6nnfonl, Brn6antionu.

N os aociens hinoriens f"ran<yois

:>ppelloÍ<nl ces troupes les

rOlltel

ou les

compagniu.

Cet!e milice, dont le P. Daniel croit que Phil ippe

Augul1c fut le premier qui commen<y"

~

Ce fervir, Cubli–

Ila Jurqu'au regllc de Charles

V.

Oc priuce, Curnommé

/e ¡ag e,

&

dont en elfet la

C.ge(

fe fut le pri6cipal cara–

élere, trouva le moyen de délivrer la f"rance de ces

I rigands p.r I'entremirc de Bertrand du GuercHn. Ce

f"ig neur engagea les

compnl{nia

&

les routes

ii

le fui–

"re en Erpagne , pour 311er faire la guerre

¡

Pierre le

cruel, roi de eallille, en faveur du com te de Tranlla–

mare frere

b~tard

de ce prince . Du GueCclin réuffi! r.

bien, qll'il détr6na Pierre le cruel

&

mit Cur le trÓne

Benri de Tranaamare. Les

complIgnin

dans les deu.

cspéditions d'Erpagne périrent prefque tout.. ou fe diffi –

porem ;

&

le

P4Ii

donna de fi bOlls ordrcs par-tout, qu'

en peu

d'~illlées

elles furent emierement exterminées en

Franc . L e P . D 311iel,

hifloire de la mi/ice Franfoife .

(Q)

e

o

~I

P A G N

tE,

('J

IIr;[p'.)

on appelle

compagnin

de jllfli

"

les tribunaux qui Con! compo rés de

plufi~urs

juges. l is ne Ce qualifiem pas de

(ompagnie

daos les ju–

gemeos; les eo urs rouveraioes Urent du terme de

COllr,

les Juges inférieurs uCeul du terme colleaif

n Olll .

Mais

dans les déliberalÍons qui regardenr les affaires particulie–

r es du tribunal,

&

10rCqu'i1 s'agit de cérémooies , les

tribunaux, Coit Couverains ou inférieurs, Ce qualitient de

compngnie;

ils en ufcn, de meme poor cenains arret.!s

concornant leur dircipline ou lcur Jurirprudence ; ces ar–

r~té!

ponent que

1"

(Qm/agHie n arri¡/ ,

&e.

( 4)

COM

613

C

o

M P A. G N

t

E

S

.s,

E M E S T

R

E S,

font des Cours ou

autres corps de Jutlice, dOIH les o fficiers runt

pa"a~és

en deux colonncs, qui

ferv~nt

chacunc altcrnativement

pendant

(ix

mois de !'année .

Voy.

S

E M E S T

R

E S.

(.1)

C

O M P

11.

G N , E S S

o u

V E R

11. ,

N E S

011

e

O

u

R S

S U PI;

R

I E U

R

E S,

ron< celles qui 'fous le nom

&

l'au–

torité du Roi, jugent rouverainement

&

raos . ppel dans

taus les cas, de maniere qu'elles oe

reconlloiírc;1H

point

de jupes furérieurs auxqutls elles re(fon i(fent; tels Cont

les parlemeos, le grand-confeil, les chambres des com–

ptes, cours des aides, cours des monqoies , les eonreils

Cupérieurs,

&c. r

L es préfidiaux ne Cont pas des

compag"iu (oll'/Jerai–

nel,

quoiqu'ils jugem en dernier retTort au premier chef

de l'édil, parce que leur pouvoir ert limité

a

cen ains

objets.

Voy.z

Loireau ,

áel [eign. chapo jjj. n.

23.

(,.¡)

C o

M P A G N I E

DE C O

M M E

Il

e

E :

on en,el1d par

ce mot une

affociation formlc

pour entreprendre,

eXer·

cer, ou conduire des o¡>érations quelconques de com–

Jnerce.

Ces

compagnicl

COn! de deux rortes, ou particulieres,

ou privilégiées.

Les

compagniu particuliern

ronl ordinairement for–

mées enlre un petit nombre d'individus, qui fourn i(feot

chacun une portion des fonds capitaux , ou fimplement

leurs cooreils

&

leur tems, quelquefois le tout enC.mble,

a

des conditions dom on conv ient par le contra! d'ar–

Cociatio n : ces

compagnieJ

portent plus communément la

dénomination de

(oúllo,. Voyez

S

o e t

Ic'T E' •

L'uCage a cependan! conr.rvé le 110m de

compag/fie,

11

des alrociations ou Cociétés p.rticu'ieres, lorrque les

membres Cont en grand nombre, les capitaux conlidé·

rabies,

&

les entrepriCes relevé« roit par leur rifque, roie

par leur importance . Ces Cortes de

[oci¡tb-compag"in

font le plus Couvem comporé« de perronoes de diver–

Ces profeffions, qui peu emenducs dans le commeree,

confient la dircaion des cmrepriCes

a

des a(Jocié> ou

a

des commiffionnaires eapables, rous un plan général.

Quoique les opérations de ces

Gompagnie,

ne r<<y"i vcn!

aucune prc!férence publique fur les opérations part'cll l"e–

res, elles ront cependant lOujours regardées d'un red mé–

contenr dans les places de commerce; paree

qu~

come

COllcurrencc

diminue les bé'néfices . Mais

cene

raifon

mome doit les rendre tres-agréables

¡¡

I'étot , dOIH le

commerce ne peut etre étendu

&

perfeélionné, que por

la concurrence des négocians .

Ces

compngnie¡

Cont utiles aux commerr;ans, meme

en génér.l ; parce qu'elles ótendent les lumieres

&

I'in–

tére! d'"ne nation rur ceUe partie touJours env iée

&

fou.

vcnt méprirée, quoiqu'elle Coit l'unique reOon de IOUtes

les aUlreS.

.

L 'abondance de l'argent, le bas prix de Con intélec,

k bon état du crédit public " I'accroi(fement du lu>e,

IOUS fi gnes évidens de la prorpérité publique, rOnt I'é–

poque ordinaire de ces rOrteS d'établi(femens: il s eomri–

buem

leur tour 11 cetle prorpérité, en multipliolH les di–

vers genres d'occupation pour le peuple,

(00

airance, Ces

conrommations,

&

enfio les revenus de l'état .

11

ell un cas cependant ou ils pourroiellt etre nllifi–

bies; c'etl 10rCque les i"térets Co nt partagés en .aions ,

qui fe négocient

&

Ce tranCportent rans autre forma lité :

par ce moyen les étraogers peuvent éluder ce'te loi fi

Cage, qui dans les érots policés defeod d',(focier les

é–

trangers non-naturaliCés ou non-domicil iés dans les ar–

memeos. L es peuples qui ont l'intéret de I'argent

a

meilleur marché que leurs

voir.ns

, peuvem

JI

la fa veur

des .aions s',nirer de loin tour le bénéfiee du com–

merce de ces voiGns; quelquefois meme le ruiner,

(j

c'etl leur intérét: c'ea uniquemen! alors que les négo–

cians On! droit de re plaiodre. Autre regle générale;

10ut ce qui peut etre la malÍere d'un allio,age etl dan–

gereux dans une nation qui paye I'iorérl', de I'argem

plus cher que les autres.

.

L'utilité que ces a(fociations porteOI auX rntérelTés ea

bien plus équivoque, que celle qui e!, revient

~

I'écat_

eependant

iI

ell injutle de Ce prél'enrr contre tous les

projets, parce que le plus g rand n0n.'bre de ceux. qu'ot!

a vu éelore eo divers tems , a écllOUé. Les écue,ls or–

din.ires rOnt le déraut d'ooconomie , inréparable des gran–

des opérations ' les dépenres fa(lueures en établi(femens

1

avaot d'avoir

~(fllré

les profics; I'impatieoce de voir 1"

gain; le dégout

précipit,~;

entin 13

m~{intelJ igeoce.

.

La erédulité, fi l/e de I 'gnorance , etl ,mprud ente; m11S

iI

ell il1confé4uent d'abandonner une e'HrepriCe qu'oo

Cavoit rirquable , uniquement parce que Ces rirques

Ce,

rollt

déployés. L. forrune remble prendre plair.r 3 faire paf–

Cer par des épreuves eeUI qui la Collicitent : fes large C-

f~