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COM

'it"

l'exml/,tion d. pichI mortel Itoit la ¡,,¡fe difpofi–

tion n<ccjfaire

&

¡"ffifante pou «mm":.i,, frlrtecm-

m~l1t.

,

2°.

Qu' nutre eeHe exemptiol1 de péché mortel le

cGucile

de Treme

exige,

du

moins pour

la

,ommll;¡orJ

frl'f,,,,,'e ,

d',utres difporidons de ferveur:

Si non de–

c~t

ad J(leras Id/as !lInélioner

fJ/~empiam

accedere nifi

fan,élJ , certe

'1tt? m."giJ

fn.;-¡E!itaJ

&

divin ita.r cOJleftiJ

h~I.j't.l

{acramenlJ 'l)lrQ thriflltlnO tomperta

el!,

diligen–

t ,,!J

cd'Ve're.

debet"

~e

abff{llc

mllgntÍ

rrlJerr;ttiá

&

Jan.

l/tt",/e lid td

p~r"'-tc"dum

ace.edat.

"'~f!.

T

3.

ch. vij.

3 .

A f:l dlrllllébon de

famteti command<c

& de

[tú"t", eo,,[cillle,

on a oppof¿ ce paOage de Sala'LOr

J

éfuite, dans

[011

traité d< /a prati'ftle

&

de

l'

"fago

tie /a commllnion,

ch.

viij.

ou

:l

l'cxemption

du

péché

Íllortel

11 njOlltc

la droilllre d'intemion , I'auention, la

révérenee, .& la dév\?tion ou derir. " Préeendre, eom–

" me le dlfent quelques-uns, que le défant d'auencion

"

n' eft pas comrairc

a

la raiore

commun;on,

en

une

, doftrilJe

fal1ffc,

contraire

a

la

mifon,

a

la doélrino

,.' des [,ints peres , & de S. Thomas en particnlier".

Et

a

la fin du meme ehapitre : "

JI

[e eoll igc cla:re–

" ment de tout ce qui a éeé dit ju[qu'iei: e om.bien le

" trompeOl lourdemene eeox qui difent que lOutes ces

" di[po(itiolls

fone ¡,,,Iement de <o»foi/,

&r.ri

'ifiment

"

v%ntair" , excepe/ I'ltat

de

grace

&

a eonfeJlion

"

f aeramentellc, [ttppofl 'f,ul'fl/e piehl mortel.

ear

q:-

la el! grandcmem éloigné de la vérité, & ce [Ont

doétrines qui n'ont jamais éeé oüies en l'Egli[e de

Dieu, qui

[001

eOOlraires

a

ce que nous

001

enfei–

gné les

SS.

p~res

&

les doéteurs Íeholal!iques.

A ce que le P. Pichon avoit répandu

3

ron interlo–

euteur, que S.

Fran~ois

de Sales étoit trop habile ehéo–

logien pour ,voir exigé l'exemption de toute a!feétion

au péehé véniel, eomme une difpofition nécelfaire

a

la

[rl'fl/ente eomm""ion,

mais qu'il la eon[eilloit [eule–

ment: on lui a oppo[é ce texee du faim éveque de Ge–

n,:!ve ,

qui

n'a pas beroin de

commelH:lire. "

De rece–

n

voir

la

communion

de 1'eucharinie

tou~

les jours, ni

" je ne loue, ni je ne blame: rnais de eommunier tous

" les jours de dimanche , je le eonfeille & y exhorte

" un ehaeun, pourvu que I'efprit [oit

fans auell" e af–

."

feélion

de

~écher

, .

.

POLlr

communier toos les huit

"

jours

l

il

en requis

d e

n'avojr

ni p¿ché

mortel,

ni

" aucune "ffellio..n

(111

pichi 'lJ¡nie/,

&

d'avoir un grand

" detir de cammunier: mais pour cornmunier tous les

" jours,

il

faut ovoir [urmonté la phlpart des mauvai–

" Ces inelin3tions, & que ce [oit par l'avis du pere [pi–

" rimel" ' Ces mots,

il eft

refluís ,

ue peuvent jamais

s'encendre d'une [aintété de eon!eil & de bien[éanee .

4°. On a fait voir par une foule de paf.T'ages de l'E–

criture, des peres, & des eoneiles que la pénitenee

ét.nt

un baptéme laborie1tx,

qui demande des eombaes, de•

• !fans, quj eoilte

i

la nature, on ne pouvoit regarder

eomme une péDitenee l' euehariílie, qui el! le prix de

ces combats & de ces effons , nI affigner eomme un

moyen de eonverfion, un [aeremeDt qui fuppo[e la COI1-

ver'(ion;

&

1'0n a faie

voir que

tune

pOl1r la

com.mun;rH'J

en général, que pour la

eommtmion fr,,¡uente,

il

fal–

loit avoir égard aux difporitions des pénitens ; qu'il é–

,oít quelquefois

il

propos de leur dilférer

la

eommtmion,

fui van' I'efprit du eoneile de Trence [ur la pénitenee,

.&

les regles pre[erites par S.

eturle~

Borromé.e .ux

confdfeurs; regles adoptées par

le

clergé de l· ranee

en 1700 , & renouvellées par les

évcque~

daRs leurs

mandemens, qu'on peut eoo[u lter

á

cet ¿gard : on

y

verra qu'ils

On!

aum pris la fage préeaution de l\e pas

faire dégénerer eeue épreuve en une févérité outrée, pro–

pre

a

dc1'efpérer le péehcur;

&

daos quel [eos 1':úJ'em–

blée de

17 14

a eondamné la

quatre-villgt-[cp~ieme

pro–

pondon du P. Que[nel.

j O.

On n'a pas eu de p.eine

:l

faire [emir le faux de •

T ome lIl.

(1) Aprcs un 3uffi long

raifonncrocnt filr

la

fn~qucntC:

Comraunion. 01\

J';lUtCllf

traite cene m:n iere: eu

h.ifl:ori~n .

f3ns

decider de rien . qu'

il

me (oie pcrmis

de lui

~emandt:r

cOliCon. pour.'luoi il Ini plait

~e

réjetter cOInme .

f.luffe

&:

tn(uffiR:ente

la dtftlntbon de la

áifp.fit10lJ

comrniJndh.

Be

de 13

difp,fitt'tm

,.n{t¡'U~,

Je erais que

qU3l1t.

a

la

1ll"3tiqne.

iI

r:tut

s'en

cenir

a

l'aYi~

du

Pape

[nnocent

Xl,

QUl

dan,

ron m:1ndcmcnt

dtl

I~,

E"eU'rier

1679-,

Cur

la fréqucnte

Communion.

ordonDc , que le Confe(feur prudent

&

~clair~

examine lcs circon.

{bnces.

&:

les per(onncs préalablemcnC'

a

l:l

pcrmiffion de: fréqlten–

ter le Sa.crcmcnt de la. Communion, II ajot\re enro.ite qnc pedoLl:

ne ne doir cond:tmncr

l:t

conduite

de ceux,.

qui

1,1 confcillent .

ni

.té

eeus: qui pour un

pltu

gr.1nd rcfpeél I'crupéchcnr. pour difj'o–

fer les Ames par la Pénitence

a

cornmunicr enCuite

plus r,tintemeDt ,

( M )

Sur cer

arSl1men~

il mérltc

ti'cere

lú l'Ouvr:LGc

écrir

en

lao~ue

COM

611

la comparaiCon enlre le bapleme & l'euehariílie; e'el!

lIne des premieres notions du eatéchifme , que I'un agi,

fur les enfans fans aueune di[polieion, & que l'autre en

demande de tres-grandes dan. les adultes.

6°. 011

a cm que le pere Piehon en appellane I'an–

denne pénitence publique

une

pln;tellce de

c¡rémoníe

approchoit beaueoup de ces expreffions de Mélanchron

~

Seholtifli<Í vidutmt in Ecclefiá

eff~

{atisfol/ion"

,

J'cd

110n

nnimadvertcrllnt

¡/la fpel1acHla

inflitltta

t!.D"e ,

tllm

t!xnnpli

Cdllfá, tllm

ad probandoJ

hOJ flui

pttebant

reci–

pi

(lb

eccltJjiá: in fummá non 'lJiderttnt cffe

dircip/in~YIJ

& r.m l'yoy[,a poliúeam. Apolog. eonfejf. Attgttjl. arto

de <.nfe.D.

&

faeisf·

Quant au [eptieme & au huitieme article, on peur

conlultcr les remarques de

M.

I'arehevcque de Sens,

&

les maodemens des autres p'rélaes .

(G )

(

1 )

e

o

M M U N

J

o

N LA I

Q

u

E:

c'étoir autrefois une e–

fpece de

eh~timent

pour les cleres

~ui

avoienc commis

quelque faute , que d'"tre réduits

i\

la

eommt",i."

des

lal'ques, e'eíl-ii-dire

i

la

eommunion

[ous une [cule e[pe·

ce.

(2)

e o M

M

U NION

E T R A

N(;

E RE,

éeoit auffi un cha–

timen[

de

tllC~me

nature,

quoique

fans un

110m

différent,

auque! les

canoos

condamnoie!lt «mvent les

év~qucs

&

les clcrcs, CeHe peine n'étoit ni une

excornml1oicarion,

ni une dépofition, mais une e[pece de [ufpen!e dé fon–

étions de l'ordre, avee la perte du rang que 1'011 eenoit .

Ce nom de

6ommlln;on

étrangere

vie!lt de

ce

qu'oll

n'ac–

cordoit la

commtnlion

3 ces c1ercs,

ql1e

cornme on la

donnoie au x cleres étrangers, Si un

pr~ere

étoit rédllit

a

la

communion Itrangerc,

il avoit le dt:rnier rang par–

mi les prc rces,

&

avant les diacres, comme l'auroit

ea

un pratre étraq$er; & ainti de,s diaeres

&

des foudiaeres .

L e feeond eonoile d'Agde veut qu'" n elere qui rcfufe

de fréqucmer l'églife, Coi, réduit

ii

la

eom~,,,,io.n ~tyan­

gere

.

e o

M M

UNION,

d,ms la L ithurgie,

efl la partíe de

la melfe ou

le

protre prend

&

confume

le

eorps & le

fanl: de

N .

S.

J.

e. eon[aeré fous les efpeces du pain

&

du vin. Ce terme [e prend aoflj pOllr le mOll1enr

ou I'on adminiílre aux fi deles le faercmenr de I'eucha–

fiCHe. On

die

en ce fens,

In.

meff'e eft

ti

la communion ,

C O

M M

U NIO N fe dit aum de I'antienne que récire

le prétre

apres avoir pris

les ablurions,

&

3V30[

les der–

niercs

orairons

qU'Oll

namme

poftcommll1'Jion,

1/,

POST–

COMMUNION.

(G)

e O"

M

UN

1

o N,

r.

f.

(Jttrifp.)

f.<:

prend <}lIelquefois

pour

foc ilei de

biem

entre lOutes (ortes de perfonnes;

e'el! faus ce nom qu' elle efl le plus ennnuc dans les

dcux Bourgognes . C'el! une maxime en droit, que

in

communiol1e ?Jomo

invitltI detinetllr;

cod, lib, 111.

tie.

37. L.

f.

Dans quelques provinces, eomme daos les

deux Bourgognes, la eommunaOlé de biens entre ma–

ri & femme n'el! guere eonnQe que [ous le terme de

eommtmwn.

On fe fert auffi q.uelquefois de ce

m~ rne

terme en Bourgogne, pour déligner la portion de la dot

qui eOl.e en eommullaueé: enfin c'-c.(1 le nom que I'on.

donne aux alfociatians

ql1í

ont ¡ieu en ,ertaines provin....

ces entre toutes [ortes de perfollnes, & (ingu lieremellt

entre main-mortables , Cette

communion

entre main-mor–

cable, el! une e[peee de [oci¿té qui a fes regles parricu–

lieres ; elle doit

~"e

de

IDUS

bieus; elle [e COlltraéte ex–

prctJ¿lllent

Oll

tacitcment.

La

commltnion

t acite

en

cel –

le qui [e eOlltraé1e par le feul fait, par le melange. des

biens & la demeure eommune, par an & Jour. Cette

&ommfln ion tacitt:

a líeu entre le pere

&

les enfans maitl–

mort:lbles ,

&

entre les enfans de I'un des

comml1lliers

décédé

&

les autres eommuniers ftlfviv ans . Si les el1-

fans font mincu(s

&

que la continulltion de

communio1)

leur [eroie on6reu[e ' ils

[0111

reO ieuables dans la coíltu–

me de

Nivernois. ,

'La

(ommuniotJ

f,o, ite

a J!eu

entre

les pere & mere & leurs cnfans mariés lorfqu'il> comi-

Hhhh

2.

nuent

Italienne par

notrll

p,

Abb6

Cé(str Bambac:1ri Cb.moine

Re~ll1icr_

de.

Lacran

intitulé:

r'tJttlHo JtlltJ ¡ rtlJlmsv dttlA SS.

ComN~1I6nt

Im-

r.

rimé

in

~,

tomes in_l l. :\ Lllcques l':mnéc: 17°0, derUh :\ Oou_

og.,ne en 17°7,

&.

dernieremcnt a

Ln~qu~s

en 17 34,

3vec

fes au_

tres OIlU',rages fpirituels en

'1.',

~omcs

m-4

,t

~ ~

,

(lo)

L'a.uteur

de cer

óluicle en

tCt en

comra.dléhon

;'lVCC I Aureur do>

I'article précedent

á~

14 COmmJIIt;4n [OI4J

In

d'l41/:

trptl~l,

On

'1

re–

marque

non fans de

boos

garanJ.s . que

1"

Commulllon

fOUi

n'le

feule efpeee:

cOOlmen~a

en Occidenr fous le Ponrific:1t

d'Urbaio

Ir

Cn 1096

&'

que d'"lors-

elle

fin fon communc ,

Cela pr,olwe

qm=:.

jurqu'a t:e tems

la

plnriclI,r.s ULYC.

commnninh.'nt

(on" les .Ien>,

e~

(peces . Les

C,1non~

qui ront

mentíon

de la

CommJfllt'Ofl

Ldt'114t

a

!3_

quellc

qt1clque~

Clerc! éloient

con~lamné~ .

:Lpp,ln i,m nCllt

,111

e mplLc_

me fiécle; il

n'd\

done

pa5

yr.:lI que

In

C.mmun;tJII

Lnrqut 'confi–

fiar dans

la

pcrccption du Sacremeut

fQ',u

une feule c(llcce ,

(M)