606
COM
glife, le publk ou la police,
iI
n'y a poiot eu de
eom–
rnll1'1ication
auX 3vocatS au procureur I'?énéraux
.
D aos quclqoes tribunaux
00
commuolque auill les
C3U–
fes on il y
II
des mineurs , ou 10rfqu'í1 ,'agit de lemes
de refciillon. L es
arréls des
7
Septembrc
1660, & 26
F¡vrier
166 1, rappon és
3U
jouenal des audiences , ren–
dus "on pour le fiége rOfal de Dreux., l'oOtre pour la
duché-pairie de la Ruche-fur-Yon,
001
ordouné de com–
muniquer aux gens do roi les caufes on il s'agit d'a–
Iienations de biens de m ineurs: on les communique aoOi
su ch3telet de Paris, mais non pas au parlement; ainli
cela dépend de l'uCagc de chaque fi ége, les ordonnan–
ces ne preCcrívant rien
a
ce CUJer ,
Au parlement, toutes les cauCes qui fe plaidcnt aux
grandes audiences des lundi, mardi
&
jeudi matin ,
Cont
communiquécs Cans dil!inaion; ce 'lui viem apparem–
ment de ce que ces cauCes étam ordinairement de cel–
les qu'on appelle
majmreJ,
le publie el! toOJOUIS pré–
fumé y avoir intérer.
Dans les inl!anees ou proees appoimés dans leCquels
le proeureur général ou
Con
CubOitut doit donner des
eonclulions, on leur eommunique tout le proces 10rC–
'lu'il el! Cur le point d'erre jugé, pour I'examiner
&
donner leues eonclunons.
L'¡dit d" mois de Janvier
168f, portan! réglement
pour I'.dm ;nil!rarion de la jul!ice au eh1relet, ordonne,
..rticle :xxjv.
que le plus
an~ien
des avocars du Roi ré–
foudra en l'ablence ou autre empechement du proeu–
reue du R oi, routes les conclunons prépararoires
&
dé–
fio irives Cur ¡es informarions
&
proces criminels,
&
Cur
les procGs civils qui onr accourumé d'erre eommuni–
qués au procureur du Roi ,
&c.
JI y a eu divees au–
tres réglemens
a
ce Cujer pour Les gens du Roi de dif–
férens fiéges royaux.
En mariere crirninelle on eommunique aux gens du
Roi les eharges
&
informations, c'ell ce qu'on nppelle
Ilpprittr lel chargn
IIUX
g~nJ
d,t
Tni . .
L
'ordonnance
d~
L o"is
Xli.
d" mois d. ¡\lJars
1498,
arto
98.
ordonne
aux baillifs, fénéchaux
&
aurres Juges {lvanr de donner
commiffion fur les informarions, de les eommuniquer
aux avoaars
&
proeureue de Sa Mojellé, ce qui a élé
confirmé par plufieues ordono.nees pollérieures.
e
o
M
r.,'(
o
N I
e
A T
J
o
N A U G R E F
FEo"
l'
A R L A
V
o le D u G R
E F FE,
eCl I'exhibirion qui Ce fait. d'une
pieee au gr<1fe , ce qui arrive lorfqu'une partie .deman–
de
¡¡
voir une piece originale ,
&
qu'on ne veut pas la
jui communiquer fous le réeepilTé de Con procureur:
on mer 13 pieee nu grdfe, dan! le greffier drelfe un a–
él:e que I'on lignifie, afin que eelui qui, a demandé la
picee l'aílle voir enrre le6 mains du grefficr .
C o
M
MUNI CA T ION D U J u GEM
E
NT, el! la
connoillance que le greffier donne aux parties de la re–
neur du Jugcment qui el! imervenu enrre les parties.
L'ordo1Jl1anCC
de
1669,
titre del ¡pictl
&
v"caeionJ,
.rt.
vj.
veut que Pon donne cene
communication
::tUI
parties, quoique les épiaes lI'ayen! pas éré payées.
COM-l\.lUNICATJON DE LA
MAJNA~LA
MA IN, d1 celle qui fe fair en confiam des pieees pom
les examiner, lans en exiger de réeepiHé ou reoollnoiC–
fanee. de celui auquel on les remer; eomme cetre con–
ñanee el! volonraire, 13 jufliee n'ordonn. poim que les
parties ni leurs proeureurs fe eommuniqueronr de la main
:l
la main, ma;, par la voie du grefle ou fous le réce–
pilfé du proeureur .
11
n'eH pas non plus d'uCage enrre
les procureues, de Ce eommuniquer leurs pieees de la
main
á
la main; il6 nr le fonr que par I'une des deux
,'oies que I\Jll viem de dire. Pour ce qui cfl des avo–
ca", ils fe eommuniquent enrr'eux de la moin
¡\
la
m ain toures les pieaes, meme les plus importames, de
leurs eliel1s; ce qui [e fair avee rant d'honneul"
&
de
fi déliré, qu'il el! fans
e~emple
qu'¡¡ y air jamais eu au–
cune plainte eonrre un avocat pour raiCon de ces Corres
de
c.mmrmieati.ns.
Dans les cauCes ou le minÍl1rre pu–
blie efl par tie, I'avoc.r général ou I'avocat du Roi qui
doir porter la paro le ,
&
les avoeats des aurros panies,
fe comrnuniquent de mame muruellemenr leurs pieees
de la main • la main ; au lieu que le miniClere pubiie
!le cOlnmunique aucune pitee aux procureurs que Cous
leur r"cepilli! OU por la \loie du greffe,
&
les avocats
pe leur eommuniquenr point leues pieces en aucune
faqan : lorfqu'un procurcur \'I!ut avoir
commllt¡icntiolJ
des pieces qui (ont entre
l~s
mains de ravocar de fa
p'anie qdverCc
t
I'avocar remer les pieces au procurenr
(le [a partie,
<ll
celui·ci les eommunique it Con eoufre–
re Cou Con réeepillé ou par la voie du gre!!e.
C o
~r
M
u NI C AT ION A
U
PAR
'lU
E T .
Voy .
<i–
R'V,
C
O
~I
M
lJ
NI
C;
A T.I
o
N A
lJ
X
G
E N S D
u
R
Q l .
COM
COMMUNICATION D'UNE PRODOCTION ,
I
N
S
T A NCE
011
P R OC
E'S;
ce Com les proeureurs qui
prenoem en
communication
les inOances
&
proces,
&
les produaions nou,velles
&
aurces pour les examiner
&
debanre,
&
fou",ir de leur parr des [éponCes, eontre–
dirs, lalvarions
&
aurres
écrirurc~
nécelTaires.
Suivanr
l'ordo,,,,m1Ge de
1667.
trI"
14.
arto jx.
la
commltniration
des pieces produites par une partie,
lle
doit
~rre
donnée
a
l'aurre qu'apres que eelle qui la de–
mande a produit de Ca part ou renoneé de produire,
par un aae figné de Con procureue
&
figni6é.
L'orticle x. du mime titre,
ordonne que cerre
com–
mlt}1ieation
Ce fera par les mains du rapporteur,
&
nou
pas Cous un fimple .'écepifle de proeureur
¡¡
proeureur.
Lorfqu'un proeureur qui a pris des pieees en
comY/m–
nhation
les reriem trOP loog'rems pour éloigner le ju–
gemem, on obrient eomre lui une comr.inre pour lui
faire rendre les pieees; ce qui s'exéeure eOlure lui-mc–
me par eorps.
L es procureurs au parlement prennent auOi quelque–
fois entr'eux la voie de rendre plainte
:i
In communau–
ré des avocats
&
procureues eontre eelui qui retiem les
pieces :
00
rend juCqu" trois plaintes; Cur
la
premirre,
la eompagnie ordonne que le procureur viendra répoo–
dre
¡¡
la pla;nte; Cur la CeGonde, on ordonne que le
procureur rendra les pieces dans rel tem'
&
fous relle
peine;
&
fur la troifieme plainre, la peine eCl déelarée
cncourue.
Voyez. le reeuei¡ des reg/emenJ con,ernant
1<1 p"ocurettrs, pago
Uf.
172. & 190. OU
i1
y a plu–
fieues délibérarions de la eommunauté
á
ce Cujet.
C OM
M U
NI e AT ION D E
S S
A C
S,
en celle 'luí
fe fait enrre les avocars des différemes parties, qui fe
conoem muruellemenr leurs Cacs de la main • la main
po.urles examiner avanr la plaidoirie de la cauCe.
Voy.
COMMUN1CATroN DE LA MAIN A' LA M·AIN.
e
o
M M U
N
t
e
A T
J
O'N)
en terme de Foreificat;Oi¡,
el! I'ouverrure hire pour aller
¡¡
un foer, un bal!ioll ou
lieu Cemb!able, ou un pa/rage pour
y
aller
&
pour en
venir.
VOJa.
FOil T, B A
S
T ION, F o R T
1
F
I C
A–
TloN,&e.
On appelle
commttnication,
dans l'allaque des places ,
des chemins en
fOI
me de tranchées ou de paralides qu'on
eonCleuit pour Joindre les différcnres parties des allaques
&
des logl:mens . On fait au
m
de ces
commrtn;fation¡
pour joindre les baueries aux places d'armt:& c'eCl-ii-di–
re pour aller • eou vert de ces plaees ou pa;allcles aux
batteries. Ces
commrmicdtions
Cervent 3 líer eofemble
teus les rravauI de I'anaque; elles Cervem auOi
iJ.
don–
ner plus de sureté aux aOiégeans pour aller d'un endroit
iJ.
un autre.
Voyez
B A T T " R I E
S ;
'lJoyez att.ffi
1"
ar–
eiclu
TRANCHE'E, PARALL ELE ,
& c.
(Q)
C O M M
U N
f
O
N,
f.
f.
( T hlol.)
créance uoifor–
me de plulieurs perConnes , qui les unir Cous un meme
chef dans une meme égliCe.
f/.
U
NI T E' , E
G
L lE.
C 'el! dans ce Cens que l'on dir
'I"e les Luthlrienr
&
les Calvinijles ont
b':
retra",hés de la
eommuoioo
de Nglife R omaine.
Des les premiers rems le mor de
commltnion
en pr is
en
ce
fen ,
eomme
jI
paro!c
par les
canons du eoncile d'Elvire. Le pape el! le chef de la
eomml",ion
Carholique,
&
l'Egli[e ou l. fiége de Ro–
me en ell le <:emre! on oe peur s'en Céparer fans erre
CchiCmarique.
17oye"
U
NI T e' & S C H I
S
ME .
e
O
M
MU NION D E
S S
A
i
NT
S,
c'el! I'union, la
eommunicatioo qu'om entr'elles l'EgliCe rriomphame,
l'EgliCe milirame,
&
l'EgliCe fouffranre, e'el!-a-dire les
lainrs qui regnem dans le ciel , les ames qui Com dans
le purgaroire,
&
les odeles qui vivenr fur la rerre: ces
trois parties d'une feule '
&
méme Eglife, formem un
eorps dom JeCus-Chril! el! le chef invilible, le pape vi–
caire de j cCus-Chril! le chef vifible,
&
dom les mem–
bres
Cont
unis enrr'cuK par les liens de la charité,
&
par une eorreCpondanee mUlUelle d'inrerceillon
&
de
priere. D eTlit l'iovocario11 des Cainls, 1, priere pour les
défunts,
&
la confianae 3U pouvoir ¡jes bienheureux au–
pr.s du thr{)oe de D ieu. La
eomm'lnio!' des faintJ
ell
un dogme de foi, un des arrieles du Cymbole des apÓ–
rres.
Credo .
•. ..
fanaomm eommuni.lfem.
Elle fe
u'ouve alrez c1airement exprimée au
I f .
liv .
.
del Mac–
,hobo ch. xij. ver!
44. &
ftt.iv.
&
elle a éré conflam–
¡ncn! reconnue par toure la readirioo .
C o
M M U
NION el! auOi l'aaion par laquelle on re–
~oir
le eorps
&
le fang de j efus.Chril! au tres-Caint Ca–
eremenr de l'eueharrClie. Cene aaion, la plus augulle
de narre Religion, ell ainfi déerire par Caint Paul ,
¡remo
allx
C or o ch.
x.
C alix
b~nediélionil
"ti
benedicimllI,
notnlC
communicatio {angltiniJ
q hrtfti
efl?
&
panir
'fu.m [rm'gln/su, nOnne partieipalio corporis D omin;
eft!