60:
COM
plique
:l
quelque palUr3ge , ugnirie
to"t ptÍt"rIJg'
'pp.r–
leoall' :\ une commu03ulé d'habilans , (oil que ce p!IU'
rage fOil un bas pré,
00
que ce foil quelque ,utre Jieu
de paCeage, leI que I<s landes
&
bruyeres; foil en phi·
ne ou fur les monlagncs
&
e6reaut. En qudque; en–
droils on le .no.mme .ufell.s
I
'{lIaji "falia;
en d',utres
1t}ill<l :
ce qUl Vlent rooJours du mOl
NJag,.
L a propric!l¡: des
com"''',,<I
apportient
¡¡
lOule la com–
muo!aoté enfemble
I
de mauiere que eh.que habitant en
parlleulier ne peul difpoftr feul du droil qu'il a dans l.
propriélé:
In
communaolé meme ne peol en géné,,1 a–
liéner fes
..
",,,,,,n es;
&
s'il fe trou\'e des eas ou elle
ell aUlorifée en Jullioe
3
le faire, ce n'dl qu'ovce toutes
les
formalités
établi~s
puur 1',liéoalÍon des bitns des gens
de main- mone .
On tien[
3Um
pour m3xime, que les
commune¡
nc
pC'uvenr
~tre
!"!lilies
réellelnent,
ni vcndues pJr dccrer,
m~me
pour deues de
In
eommunaul¿; que I'on peul
feulemellt impofer
la
deue eommune fur le habilan ,
pour élr
~
par eUl< aequittée .Ut ponions
&
deues eon- '
venabl•.
s .
Voya. ci-devallt
C O
M
1.1
U N A U TE' D'H A–
B.
TI,
N .
Q."ant
~
I'ufage des
eo",,,,,,nes
I
il appanient
JI
ehaque
hab'/tallt, lellement que ehaeun peul y faire paitre Id
l1(',mbre de belliaux qu'il veut, meme un troupeau
é–
t ..anger
I
pourvti qu'il foit hebergé dans le lieo dont dé–
·p end la
e.",mHne;
en quoi iI y a une différence ellen–
lielle entre les
eommllnes
&
I<s lerres des pnniculiers
fujeltes
a
la voioe p5lurc: ear dans ces deroieres aux–
'luelles on n'a droit de pafcage que par uoe fociélé taci–
te
I
l'ufage de ce droit doit
~tre
proportioooé aux lerres
que chacun polTede dans le lieu; eoCorte que eeux qui
n' y
0 01
point de terres, ne penvent fuire pSlurer leurs
belliaux fur celles des aU lres;
&
cen" qui 0111 des ter–
res, ne peuvent eovoyer des belliaux daos les vaines
p5-
tures , qu'a propon ion de la quantilé
d~
lerres qu ils
polTedent dons la paroille: ils ne peuvent avoir qu'une
b~te
• loille par arpent de terre en bbour;
&
iI
I'égard
des autres bollíaux, ils ne penveol y envoyer que eeux
'lui fon t nécefl.ires pour leur ufoge ,
&
qu'ils follt en é ·
tat de nourrir peodont I'hyver du produit de Icur ré–
c oh:e:
3U
lieu que dnns les
communes,
ch.Hlue habitant
a la liberté d'envoyer lallt de belliaux que bon lui
Cem–
ble, pourvQ néanmoins que le palOrage
y
puiITe fuffire;
amre men[ chocun ne
pourroit
en ufer qu'a
ptoponion
de ce qu'iI rupporte de
char~es
daos la paroitre,
L e (eigneur du lieu participe
iI
I'ufage des
eomm"""
eomme premi« habitant ; il peut
m~me
demander qu'iI
Jui en (oit fai l un triage , c'en-o-dire qu'on en dillingue
un liers qui ne foit que pour Con uCage: mais pour r.1-
v oir en quel cas il peut denYolDder ce triage , il faut di–
fl in¡¡uer,
So la
comm"ne
a élé cédée aux habitans a
b
charge
de
b
tenir du f<igneur, moyennant un eens ou aUlre
redevaoce, foit en argem, grain
1
corvc!es, ou amremem;
en ce cas ¡a coneetlroll el\ préfumée faile
a
tirre ollé–
reux, quand meme le
litre
primitif n'en feroit po rap–
porté par les hobitaos;
&
eomme iI y a eU aliénalion de
h
propriélé OIil e de la part du fdgneur au profit des ha–
birans, le feígneur ne peut pas rtntr<r dans celte pro–
priété en toUI t¡i en partie;
&
par une fu ile du
meme
principe,
iI
ne peul demander partage ou
~riage
pour
joüir de ton tier féporement.
Mais
G
la conce ilIon de la
commll"e
a élé fuile gra–
tuilement par le fei!;lIeur ou par fes auteurs, qu'ils n'a–
yent donooé aus habltans que
I'ufa~e
de la
eommulle, &
noo la propriété; en ce cas le fcogneur ell 10lÍJuurs ré–
pUlé propriélaire de la
eomml"";
il peut en tOUI lems
demander un panage ou lriage pour avoir fon tier
3
pan
&
div;" pourvu que les deux autres tiers fuffiCeO! pour
J'ufoge des habilans
I
!inon le partage n'auroil pas lieu,
pu du moios on le régleroit autrement ,
Ce partage ou triage n'ell adrnis que pour le.
eomm,,–
"es
de grande étendue, paree qu'on De préfuOle pas qu'
il foil preJudiciable: mais pour les peliles
eommunes,
par
u cmple 3u-delTous de cinquante o'pens
I
on oe , e'roil
pas le Ccigneur
a
en demander le triage.
Q uood il y a plutieurs fcigoeurs
iI
taut qu'ils demao–
dem 10US conJoimemem
:l
raire le triage,
Les fcigocurs qui ont leur liers
:l
pan. ne peuveot
plus ni eUl<, ni leurs fermiers ufer du furplus des
e.m–
't1"tn~J
•
L orfc:¡u'one
m~me
{ommun,
rert pour plufieurs pa–
roilTes, villag•• , hameau , les h,biralls de ces différens
lieur pruvent ,um
dem~oder
qu'il foit fail on triage ou
panage, pourvQ qu'il Coit full .vee tOUles les parlÍes io–
¡éreOées, préii:mes 011 dQement appcllées: aO moyeo
COM
dl1 partage qui el! fait entre CUl< , choque patoitrc, eh.–
que " illa¡¡e , ou h meau ,
me me qurlqurÚ>1S ehlque
canton de villlge,
ti
Con triage dillinél
leparé; aoqud
C3S ,
le
lerme
de
Iringt
nr lignitie pa
loOJour
un
I;~rs
de la eomm,,''':
csr
le
part, que r on o!ligne 3UX ha–
bitan de eh.que l;eu, fOllt plus 011 moins iones, fe–
Ion le nombre des lieux
&
de habitan; qui les compo–
fent.
L'ordonnanec de 1669 ,
,itre XXj1/. orrie.
.
porte
que
(j
d.nsles p!lure , marais , pr¿, ,
&
patos échus
au triage des habilan , ou lenuS n eommun tnns par–
tage, il fe Irouvoit quelques endroits inutil
. fuperflu ,
doO! l. communaulé pOI pro61er f,o, ineummoder le
pSlurage ils pourront
~tre
donn s
:i
ferme
I
~pr~
un
réfuh·. t d\lTemblée faite dans les forme , pOllr une,
deux ou trois aonéc , par adJudicalion des affiei.. des
lieux: Cans fmis,
&
le prix cmployé aux réparalion, des
paroilTes dollt les habilans font leuus, ou autre urgen·
te affilires de la commuoaulé.
haque habilanl en partieulier nc peut demander qu'
on lui sffigne fa
pan
de la
(omm."t;
ce
Cnoit
conlrc·
venir direélcmeo l
3
I'objel que I'on a eu lors de la con–
eemon de
la
eomm""e,
&
.,,¿amir I'avanlage que
In
communaUlé en doil rélirer
a
perpelUilé.
Mai ehaque habilalll peol eéd.r ou loüer ron droit –
indivis de pSlUmge dans la
••
mmlm,
a
un étranger ,
poun,n que celui-ci en ufe comme auroil (ail fon cé–
danl,
&
n'y metle pos plus de b.lliaux qu'iI en nuroit
m is.
Voyez.
le
jOllrn, des alld, arrE, d"
l .
S'ptembre
170 S·
En 1667 le R oi lit remife .ux communnulc:'s d'hnbi·
tans du tiers ou
IJ
iage, qu'iI étoit en droit de kur de·
mander dans les
eomm"'1eS
relevantes de lui. L a
me–
roe
chofe fut ordonnée pour les droits de lier ou tria–
ge, que les feigneurs partieu liers pou vuient s' étre fait
laire dopuis I'an 1630. L es triages plus ancirns furclI I
confervés aUI reigneurs
I
en rapport.", Icur litre.
1/0-
) 't'.t.
I~
jOflr n.
dn
allJ. nI/X
arrilJ
át'J
1
f
/l1.1ril
f
6
r ,
él
24
M ni 16S
;
Dcfpeill S,
t. m,
/ .
pa/{.
124 13,I;'a–
ge,
lilr
J'artidt' Ixxxij.
,Ü
/a eolÍt.
d~ N(Jrmnnái~j
&
le diO. dcs
arritl,
3U
mot
(OlnmllnCJ
&
,,/ngt'J.
Les amendes
&
eon6fcalioos 'lui s'adJugcnl puur les
prés
&
p!itis comlnuns contre
les p3rliculiers, nppor–
tiennent
3U
fcigneur
h:HU-Junicicr,
excef?té
tn
c~s
de
rt!–
forlnntion , ou cHes
appartiennenl 3U
Roi; mnü
le!;
re–
llilUlions
&
dommag<s
&
iOlérCols appa"i.nocnt \(),oJour
11
la paroilTe
I
&
doivent l:lre mis
C:
mains d'un '-.n–
die 00 d'"n nOlable habilant, nomme!
eel eff"t
i
la
pluralilé des ruffrag<s pour <!tre employés aox
r~pn,.tioos
&
nécemtés publiques.
Ordonn. de
1669.
tito xxjv,
orto
21.
&
22 .
On comprend aufli quelquefois les bois des eommu–
nnulés rous le litre de
eomm",,<s
;
mais on les appelle
plus ordinaircment
61);1
, ommllnJ
OU
bo;¡
(OmmUl1aIlX.
Voyu. I'.rdonn. de'
1669.
",.
xxjv.
e
o
M M
N E,
('JllriJpr,) Jemm, rommulle
ou
com–
mllne ell
bialJ,
en ecHe qui en
en commul1aurt!
de bieJa
avcc roo
mari ,
ou en continualÍon de commutI:lurt!
il–
vee les ofans de fon mari
déc~dé.
Fem",e
nu"
rommluu,
ell celle qui
a
étc! mariée daos
un pays
01;
la commun.ulé n' a pas lieu, ou qui a
llipuJé eo fe mariaU! qu'il n'y auroil poinl de coonmu–
nauté' .
1I ne f.1ut pas eonfondre la (emme féparc!e de biens
I
avec la fernme non
(OmmHNt' .
Ulle femme peul étre léparée de bieos par eontrat de
onari.ge,ou dtpuis;
&
dans l'un
&
I'autre cos, elle a I'ad –
miniflrallon de (on bien: 3U lieu que la femme qui
d1
limplement non
eommll"',
ne peut devenir lelle que par
le eontr.t exprcs ou taeile du maria!)e;
&
elle n'a pa.s
pour ce I'adminillration de fes biens,
h
ce n'di de fe pa·
r.phernaux.
VO)'. (i-deva1lt
C o
M M U N A U T E'
&
<Í–
opres
PAR
11.
P H
l! R
!<
11.
U
X •
OMMU"!! RE NO .... !!'E,
('JuriJp.) v.y.
PRl!U–
V E
par eomm""e re1lommle .
(,
A )
°
M M U
,¡
l! S,
(fj,fl.
mod.)
oom qu'on donne en
Angloterre
:i
l. feconde chambre du porlcment, ou
~
la
chambre balfe
I
eompofée des dc!pulé> des provinees
uu
eomlés
I
des
volles,
&
des bourgs .
Foya,
,
P
11.
R L E-
ME T, HAMBRE HA ' TE, DEPUTE.
Toul le peaplc donooi! aociennement f.
voix
aux
leéli""s de
ce~
dc:'pulés. Mais. dans le
xv .
!ieele, le
rui H enri
1.
poor év itor le IOmulte trop ordlnaire d.n
s
les grandes aITemblée; tenues
~
ce CUJel, ordonns le pre–
mier , que perfonoe ne poorroit vOler poor la nomina–
LÍoo des dépdlés de lo province, que les yeomalls ou
les
polfdTeurs de franes-lief.
au
moins de
4J
fchellns de
re-