COM
de la
,"mmm"wtl;
&
11 I'égord des dettes lñobiliaires,
la
communaut é
nfen
en
tenue qu'i) proporrion des meu–
bIes donl
dl~
amonde de la
m~mc
fuccetrion .
L a
commwuultl
6nil
par la mort namcelle ou civile
d'un de conJuints ,
&
par la féparatioll .
L a more civ ile du marí dilfout tellement la
eommll–
nalle',
q ue le
part3~e
en peut etre autri-Io t demandé
par la femme; au heu que la more civile de la femme
dilfoul bien la
eommllnauti ,
mais la total ité en demeu–
re
:iU
mari.
P uur que
lo
féparation opere la ditTolution de la
eom–
m" natleé ,
il faut qu'elle foit ordonnée en junice apres
une
euqu~te;
car les féparatio ns volontaires fom réprou-
vt:es .
.
Apres la dillol ution de la
eommm1lm ei,
la femme ou
fes hérítiers om la 'liberté de l'aceepter ou d' y renon–
cee;
au lieu que le maei u'a pas la liberté d'y renon–
cee , atlendu que toUt en cenfé de fon fait .
L orfque la femme ou fes hérítiees . cceptent
13
oom-
112u.natt!fÍ ,
chacun co rnmence par reprendre fes propres
réels en uatuee ; enfuite on eepeend fur la matTe de la
&ommunatlté
le eemploi des propees aliénés , les deniees
ílipulés peopees, les eécompenfes que les conjoints fe
doivellt poue leues denes peeronnelles qui ont été acquit–
tles CUf
la
commllnallJ./ ,
ou poue
les impenfes fahes
fue !eues peopecs des deniees de la
eommltna/ltl.
Sur le loep lus ·de la
eomm lmaul'
le (uevivant peéle–
ve fo n peéciput ell meubles ou en, aegent, felon ce qui
a été nipulé , fans ':tee tenu de payer plus grande pan
des detl"s poue caifon de ce peéciput .
D ans la coOtume de Paeis, entee nobles , le fuevi–
vallt a de plus le droit de prendee le peécif>ut légal ,
qui compeend 10 US les meuble étant hoes la vil1e
&
faubouegs de París ,
ii
la charge de payee les deues mo–
b il'aiees & feais fUll éeaiees d u défunt, pouevO qu'il u'y
Bit P? int d'enfans ,
&
s'i!
y
a cnfans , ils paeragcnt par
m oltlé.
A pees tous ces peélevemel1s , le eenant de la
com–
m unauti
fe pnnage entre
le!
furvi\'3m
&
les
hériclérs
du peédéct!dé, Cuivant ce qui a été convcnu par le con–
trat.
La facullé de renoncer
3.
la
commt¡,nalltl
nc fut d'a–
boed accoedée qu'en faveur des nobles , des gentils–
buni m es qlli fe ctbiroiem , co nlee les Infideles, lefquels
étant obligés
JI
d'excemves dépenfes , engageoient fOll–
v ent tOUS leues biens, ou
lo
plus geaode partie . Cet u–
fage ne commenS'. pae couféquent au plutót que vees
la
tin
du XI' liecle: M ooneelet,
/iv.
l . ch.
x v iij.
de
fon
hifl.
dit que Philippe
1.
duc de Bourgogne étaut
m oer en
' 363 ,
fa veuve
renon~a
a
fes biens meubles,
craignant fes deltes , en menant fUe la eel'eéfentation fa
c eintuee avec
f:t
bouefe
&
fes clé comme il étoit eJ.e
e<Altume ,
&
qu'elle en demanda aae
a
un notaiee pu–
bl ic . Rmne, veuve de Valeean comle de· S . P oi, tit
la
m~ me
chof" , au eappo rt du meme auteur,
ch.
exx-r,ix.
L a veuve Jeltoit fa bouefe
&
Ces clés lue la folfe ou
fur la eepeéfeutation de fou mari, pour ma equee qu'el–
le
ne ee!cnoil rien de
f.,
maifon.
IJ
eCl fait mention
d e ceue formalil" dans plufieurs coilt mes , telles que
Meaux , Chaumom , Vitey , L aon, C halons ,
&
autres ,
c e
qui 'he fe pratique plus depuis long-tems. La f<lrme
nécelTaiee pour la v.f!lidiré de la renouciation, en qu'
elle foit faite au geelfe ou devam no taire ; qu'iI y en
ait minute ,
&
qu'elle foit infi nuée.
C e privilége , qui n'éloit accordé qu'aux veuves des
nobles, a élé étcndu pae la nouvelle c¡,¡utume de Pa–
ris aux vcuves des eo turiers,
&
cela en aujourd' hui de
droit commun .
~
La eenouciation pour etee valable , doit
~tee
peécé–
dée d'un inventaire fait avec un legilime contradiaeue .
S i la femme ou
Ces
héritiers eenOllcem
a
la
comm u–
naltté ,
en ce
C3$
i1s reprcnnent,
t:lnt
fue les bieos de la
fomm '/.l1auti)
que fur touS les aUlres biens du mari in–
dinillaément , les deniees dOlaux de la femme nipulés
peopees , fou appon mobiliee
u.ndiJ
y •
c1. uCe de re–
peife, fes eemplois de peopres, les répaeatioos qui COut
¡¡
faiee fue fes propees exinans, fo n doüaire peéti x ou
coíltumier fi elle fu evit, & meme fon peéciput au cas
que cela .it été n ipul!!"; e lle repeend autri fue oes me–
m es biens les dons gui lui ont été faits pae Con marí
p ae COnteat de maríage ,
&
elle a fue ces memes biens
un~
indemllité contre fon mari ou fes héritiers , poor
les deues auxqueUes il I'a fait obliger durant la
eom–
Wll1llllleé,
avec hypotheque pout ceue indemnité du joue
du contrat de
marí.ge.
La femme pOUt etee privée de fon deoit en la
eom–
/tI1I/1at¡eé
pour quCe d'adultere ,
&
d3n~_ le c~s
ou elle
COM
~
nbandonn6 fon mari,
&
a perfiné
3
vivre t!loign(e
de lui,
nonobn.ntles fommations qu'iI lui a fait de
revenie dans
f.,
maHon; mais le défaut de payement de
la dot n'en pas une raifon pour la priver de la
eommu–
nartel.
Loefqu'au jour de la dilfo lution de la
eommllllllrtté
il y 3 des enfans miueues nés du fuevivant
&
dn peé–
décédé,
&
qu~
le furv ivant néglige de faire inventa;–
re il en au choi. des mineues de prendee la
eommu–
"a~,té
en l"état qu' eUe élOit 3U jour de la dilfolution,
Oll <fe demander la continuation de
eommltnalteé
juCqu'
nu jour de l'inventaiee, s'jJ en. été fait un depuis, 0\1
jufqu'au jour du paClage s'il n'y a point eu d'inventaire.
L a majorité fuevenue aux mineurs depuis la dilfolu–
lion de la
eommlllla1iti,
n'empcche pas qu'el1e ne con–
tinue juCqu'a ce gu'il foit fait inventaiee valable.
Quand les mineues optenr la continuation de
<ommu–
''''l/el,
les enfaos majeues peuvem aum faire la meme
oplÍoo .
Pour empecher la cominualion de
eommun",.:!,
il
faut que le Curvivanr falle faire un inventaiee folennel
a'tec.o uo légitime eontradiaeur;
il
faut
m~me,
A
Paris
&
dans quelques autres coOtumes, que cet invemaire
foit elos en juniee,
La
eommunauel
continu ée en compofée de
10US
les
m eubles de la premiere
{Ommlmaltté ,
des feuits des
conquéts,
&
qes fruits des
pro~ees
du peédécédé; tour
ce
qui écheoit au fu ivant
~
qUI en de natuee.
ii
e~teer
en
comra llnalltl
fQ.tre atifli dans cene contlnu:\tlon.
mais ce qui éch;oit aux enfaos ou qu'ils acquierent de
leue chef depuls la dilfolution de la
eommunalttl,
n'en–
tee
point dans la continuation ni pour le fonds ni pour
les feu its.
Le Cecond mariage du fuevivant n'opere point l. dif–
(alucion de la
COmm11"allté
continuée; en ce cas
Ji
les
enfans mincurs optcnt la continuation de
comml/nallté,
elle
Ce
paelage pae tiees entr'eux avec le furv rvant
&.
ron feeogd conjoint .
Apee s la ditTolution de la
eommlmarte!,
le fuevivant
des conjoims doit rendre compte de la
~Omm1tnl1l1t'
aux héeitiees du prédécédé : quand le [urvlvam • été
tuteur de fes enfans , ce compte
Ce
coofond .vec celuí
de la tutelle; entin apee s le compte on procede au
paerage .
On
peu~
voir fur cette mntierc les
trai,és
d~
la com–
munallté
par de RcnufIon
&
Lebrun ..
&
les
cummen–
tatettrs
da
(oútttmes (ttr le titre de la
commltnallté;
Pafquiee en
fu ruherehes, liv.
IP.
ch. :e:ej.
de Lau–
rieee en
fon g/off.
au mot
eommltnau:1
de bi"'J,
nu mot
<tineure,
&
au mot
ell.
(11)
C
O M M U N A 11 T E'
e o
N
J
U G A LE,
en la
eommlt–
naritl
de biens qui
a
Iieu entee eonjoints, en vertu de
la cOl"ttume ou du conteat de maríage .
f/oye~
ci
-
dev.
COllll ;\tUNAUTE ' DE DIENS .
C o
M M U
NA U T
E'
e
o N
T 1
N ;; E'E.
Voye~
C o
M–
M U N A U T E' D
E
B I E N S •
C O"
M
U NA
o
T E'
e
o
N
v
E N
T
ION EL LE, en cel–
le qui en fi ipulée
entee
conjoints par le COOlCat de ma–
rioge .
f/o)'<z
C o
M M
,U NA U TE' DE
B 1 E
NS .
COMM U NAUTE COUT MIERE
011
L EG A –
L E, en celle qui a Jieu de plein droit en veetu de la
coOtume,
&
q'Ui n'a poine été réglée pae le COntral de
maeinge .
f/.
á-dev ane
C o
M M
UNA
O T
E' DE
B
I E NS,
5'
ei-apl-¿¡
C
O M M U N A O T
e'
LE G A LE.
(11)
C o
M M
UNA U T E'S
E
e e
L E'
S 1
A S
T
I
Q.
U
E
S,
( Hifl .
ce&!.
&
mod. )
coeps politiques compoCés de
peeronnes eccléfian iques qui ont des intéeets eommuns.
Ces
eommllnalleél
fom de deux fOCles ; favoie eéguJie–
res ,
&
féculieees . Les
eommlmamlI
eégulieees fom les
colléges ou chapitees de ch. noines eégul iees,
l~s
mai–
[ons conventueUes de eeligieuI, les couvems de eeligieu–
fes: ceux qui cOlnpofent ces
communautiJ
régul ieres vi–
vent enfemble &. en commun ; ils ne polfedent rien eu
peope• .
P oy .
CFlA NOI NES R E'GULIERS, Cou–
\' E NT,
M
o NAS TER E ,
R:
EL
1
G I E U
x,
RE L
1-
GIE US ES .
L es
( ommm¡a,,/él cceléfiajli'l"u
Céculieres font les
Qhapitres des égJifes cnthédealcs & co llélfiales , les fé–
minaiees
(x
nutees maiCons compofées
d
eccléfianiques
qui ne fom point de vreux
&
n.e fom anraillls
il.
nu–
cune' eegle paeticulieee .
. On ne peut établie aucune
commllnallel e« lljiafli'l"e
fans le concOues des deux puiUances: il fout la permif–
fion de
1
'éveque diocéfain poue le fpieitoel,
&
des let–
tres patentes du R oi di\ement enregitleées, pour auto–
rifer l'élablitTement
qu.ntau tempoeel .
Les univerlités foot des eorps m ixtes, en
ce
qu'ils
[om