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COM

revenu aocuel,

&

qui habi toient dans la meme provin–

ce; que les perConoe. <!Iaes pour les provinces, feroieot

de eonditian noble,

&

.u moins éeuyers ou genrilshom–

mes, qualitiés pour

~tre

chevaliers, Anglois de naiITan–

ce,

OU 3U

molOs naturaliCés, de I'age de vingt-un

.11

&

non 3u-ddlol1s,

&

que perCoone ne pourroi¡ prendre

fénoce dalls la ehambre des

..

mm

Itlla,

s'H étoil juge

ou pre\"Ót d'une comté, ou ecclétiafiique.

Pendant

la

Céallce du parlement, tous les membres

de la chambrc baITe joüilTent des

m~mes

priviléges que

<:eux de

la

chambre haute; c'efi-a-dire, qu'euI,

&

!OuS

les Cen'iteurs

&

domefiiqu es, Cont

exempt~

de toutes

pourfuires, arn!lS,

&

emprifonnemens,

a

D10iRS

qu'lls

ne Coiem accufés de trahiCon, de meurtre, ou de ru–

pture de paix . Tous les meubl<s lléceOaires 'lu'ils traoC–

ponel1l avec eux peodant la. Cé.nce, filllt aum exempts

de Caifie . Ce prÍ\'ilégc s'étendoit autrefois depuis le mo–

m ent de

le~r

dépaCl de chez eux, jufqu'a celui de leur

retOur' mals par un aae du parlemcl1l, parTé de nos

J? urs fous le regne de Georges

1.

¡I fut

ordonn~

qu'auC–

h-tllt que le parlement Ceroil dirTou ou prorogé les

créanciers feroielll en droit de ' pourCuivre tous les

~em­

bre qui auroient contraéié des detles.

Le; membres de la chambre des

eommlma

n'ont ni

robes de cérémonie comme les pairs, ni rang

&

pla–

ces marquées dans leur chambre; ils y liégent IOUS con–

fuCément:

iI

u'y n que I'orateur qui ait un fauteuil ou

une efpece de fiége

11

bras, filUé vers le. haut bout de

la chambre; Cou clere

&

fon

amO.nt

Cont ams :.

C61é

<le lui. Ces trois oIDcicrs COnt aum les Ceuls qui ayene

des robes, aum bien que les députés pour la ville de

L ondres,

&

quelquefi,is les profclTeurs. en Droit pcn–

dalll le tems de In plaidoierie.

L e premier jour que s'aOemble un nouveau parlement,

avalle qu'on

entame aucune

aff.'lirc , tauS

les mcmbres

des

communcs

prC(ClU

[erment entre les mains du grand–

mairre Je In maiCon du roi,

&

dans l. cour des pupi–

les. Entuite ils procedent

a

I'éleaion d'ulI arateuf;

&

apre

eClle

élcaion ,

&

que I'oraleur a été , gréé par le

roi, il prctent fermem une feconde fois .

f/o-yn

O

R A–

TE U R.

Les principaux priviléges de la chambre des

eomm,,–

n"

COIll,

que IOUS les bilis pour lever de I'argenr Cur

les CUJets, Conene immédiatement de In eh3mbre des

comml1nCJ;

paree que c'eH

fur

eux que

re

It:ve la plus

grande partie des impoli tions: ils ne touffrem pas m.–

m e que les C.igneurs fallelll .ucun changemeot , ces

fortes de bilis . l,es

eommltn"

Cone proprement les. gran–

des cnquet. s du royaume; elles

001

k

privilége de pro–

poCer des

101S,

de reprélemer les calamite!, publiques,

d 'accuCer les criminels d'état, mem.,. les plus grand; of–

liciors du royaume,

&

de les pourluivre comme partie

publique

a

la chambre des Ceiglleurs , qui efi lu 111PlGme

chambre de ¡uHice de

la

nal ion; mais elks n'ont pas

<lroit de lugcr, comme

d

les I'ont elles· memes reconllu

en

1680

fuus le roi Charles

11.

A

utrefois

011

3.ccordoit

3UX

membre des

CQmmuna ,

des fommes pour leurs dépenCes pendant la I",,,ce du

parlemenr,

1faliontlbilC's expclJ,fas:

ce to nr le tc:rme

dc~

leures circulaires; ctell-.a-dirc, tel:1ppoimemt!l1s que: le

roi, en eonfidérant le prix de choCes,

Ju~cl a

a prnpos

d'irnpoCer au pcuple, que ces députés reprékotent,

&

aux

dépens duque! ceux-ci devoicm

elre

défrayés. D ans

1'''1"–

l id.

xvii.

du réglement d'Edonard

H.

ces> .ppoimernens

étoienc alors de dix groats pour chaq uc député de In

provincc ,

&

de cinq pour cen, des bourgs, Comme mo–

dique re In,ivernent au taux préCent des monnoies ,

&

~u

prix des choCe ; mais qui étoit alors CuIDfantc,

&

me–

m e conlidérable . D epuis i s m onterent luCqu'a

4

Cche–

l ins p" jour pour ceux qui étoient

chevali.rs,

&

2

Cche–

Iins

pour les autres. Aujourd' hui les

eommunes

ne re–

~oivent

plus d'appointemens; I'im pllt ne laiffe pas que

d e Ce lever : mais ces fonds font employ«s

a

d'autres

dépenfes . On a cru que de bous citoyen" étoiel1l ntlt:ü

indemniCés par I'honlleur qu'ils

re~oivcill

de foíltenir les

imérets de la natioo., Cans vendre leurs Ce",ices pour une

m odique rétribution .

Les

eommun"

,

ou plutÓt le tiers état, en Angleter–

re, fe dit par oppofition aux nobles

&

aux pairs , c'efi-a–

d ire de tootes fortes de pe.Connes au-deOous

d~

mng

de baron; car dans ce royllUme

iI

n'y a de nobles Cui–

V3Ul

la loi, que les barons

00

les feigneurs membres de

la chambre haute: IOUt le refie, eomme les chevaliers ,

I!"cuyers,

& (.

ne lont pas nobles; (Jn les regarde feu–

lemem comme

ét.nt

d'unc bonn.,. F,mille. Ainli un gen–

tilhomme n'ell autre chofe qu'un homme ilru d'une fa –

mille honnete, qui porte des armes,

&

qui a uu cer-

7'om.

Ill.

COM

603

tain revenu . Le tiers éta! comprend donc les ch."aliers ·

les écuyers, les gentils-hommes, les

fi

Is de la

nobl.rT

~

qui ne rone pas titrés ,

&

les ycomans .

Voy.

E e u y

~

R •

G

E N T ri. H o

~t

M E,

Y

c o M A N ."

Y

E M A N .

(G)

e

o

MMUN I BUS L

o

e,

S,

terme L atin aff<-l. fré–

quemment

e~ ~Cagc

che. les Phyliciens,

&

hgnitiant une

efpece de

mtl"",

ou un

rllPport moym

qui réfulte de

la combinaifou de plufieurs rapports .

Ainfi on lit dans quelques .uteurs Aoglois, que

1'0-

cé::m en

dl.un

quarl

de

mille

de profonál..ur,

com-m1tllj.

hus 'oei!,

dans les lieux moyens ou communs, eu pre–

nant un

milie~

entre les profondeurs de dirlérens endroits

de I'Océao. Le milie d'Angleterre efi le tiel s d' un. lieue

cnmmune de France; de Corte qu'on quan de m ille ré–

pond

a

euviron un dou.icme de nos lieues, ou 3-peu–

pros deux cen!s toiCes. N ous doutoos que

13

proflludeur

moyeulle de l'Océnn lIe foit pas plus grande.

(O)

C O M M U N 1C A N T S,

r.

m.

pI.

(Hifl. mllJ.)

f<élc d'

A

nabaprifies dans

le

fei7.ieme fiecle : ils furene

ain(j nommés de la commuoauté de femmes

&

d'enfans

qu'ils avoient établie eutre eux,

a

I'exemple des Nico–

lo;·tos. Puteol.,

f.

eom", .

Salidero,

h.r.

L98.

Gauti<r,

danI

Ia

ehron.

x\Oj. fiecle.

(G)

.. e

O M M

U

NI C A

T

ION, (

Gro"•.

)

ce terme "

un grand nombre d':¡cceptions, qu'on lrouvera

I

ci..

a~es.

11

défigne quelquefois

I'idé< de portage

ou

d.

U.D'011 ,

Qomme daos

comm:tn;c..ot;on

JII

mOll'vement;

celle de

COIl-

1;6I1itl ,

de

communalltl,

&

de

contjnu;tl ,

eomme

dan~

commltlZication

dt

de/IX (anaIlX, portes

de

commun;ca~

t;OIl;

cel1e

d'txhibit;on

par

tl1U

lurfonttt

ti

IInt autre

~

' ommt dllns

communicntion

de

p,eCtI,

&c.

e

o

M M U N I

e

A T

r

o

N D U M

o

U V E M E N T ,

efi I'a–

aion par IRquclle u•• corps qui en fr.ppe UD nUlre, met

en mouvemenc le corps qu'il fr.ppe.

L 'expérience nous fait voir touS les jours, que les

eorps fe commulliquonr du Illouvemenr les uns aux .u–

tres . Les PhiloC"phes ont enfin découvert les lois Cui–

valH

lefquelles fe

fait cene

commuuica/.;on,

uprcs avoir

long-tems ignoré qu'iI y en cut,

&

apres s'etre long–

temo trompé fur les véritables. Ces lois contirmées par

I'er.périence

&

par le raiConnement, ne Cont plus ré–

va quées en dome de la plus C.ine partie des Phyfieiens.

Muis la raiCon métnphyfique,

&

le priocipe primitif de

la

c.JJmmJ,"icntion

d#

mOtt'lleme.(It.,

foot

fUJcts

a

beaucoup

de difficultés.

L e

P. M alebranche prétend que la

",mmlmicotio"

d,.

mottVO"tnt

n'cfi point .néceGairemeot dépcndal1le de prin–

cipe phyfiques, ou d'aucune propriété des corps, mais

qu'elle procede de la volonté

&

de I'aétion immédiate

de D ieu . Selon' lui, il n'y a pas plus de eonncxion en–

ere

le mou vement ou le repos d'un corps ,

&

le mou–

vemelH an

le

repos

d'un

3\1tre,

qu 'H

n'Y4

en a

enue la

forme, la eoulcur, la grandeur,

&e.

d'on corps

&

eelle

d'wl autre;

&

ce philoCophe conelut de-la, que le m" u–

vement du corps choquant n'efi point la cnuCe phyfique

du mouvement du

co~ps

choqué.

It n'y a point de doute que la \'olooté du Créateur

ne (¡,it la cauCe primitive

&

inunédinte de la

eommlt–

lIi,al;011

du

mOII'lltmelll,

camme de taus

tes

autres ef–

fels d. la natu re. Mais s'jJ nous efi permis d'elltrer dans

les va.s de l'Etre Cupr€me, noos devons eroire que le9

lois de la

commlln;cfltion

dfl.

mon'llenunt

qu'il {\

é[oblies

~

fOil! celles qui convenoient le m icux

:l

la

fngefl~

&

ii ,

la fimplicité de les decretos. Ce principe du

-P.

Male–

branche, qu'

iJ

n'y

ti

pal

pltt~

de

connex;on {'n#re fe

mofl'lUment

d'un

60rps

es

edlt;

d'fln

nl!tre

l

'{ti'

entre

la

figllr.

&

liJ eOllleur d. as eorps ,

oe

paro¡t pas ex.éte–

mem vrai: car iI eU certain que la figure

&

In

coul~ur

d'un corps n'inHue poin! fur celle d'un autre; au hell

que quand un c"'ps

A

en choque un autre

B,

iI faue

nécea:~iremellt

qu'iI arrive quelque ch. ngemellt dnns I'/!–

tat aauel de I'pn de

CeS

corps, ou dans I'état de toU9

les deux; car le corps

B

étal~t

impénétrable

1

le.

corp~

A

ne pOUl continuer fon chermn

CUlv.nt

.Ia dlrealon qu

i! avoit,

a.

moins que le corps

B

ne

COIl

déplacé;

011

le corps

/J

perd tout Con mouvement, en c}' cas ce

corps

A

change par In rencontre

d~

corps

B

~o~

élse

de mouvemeut en celui de repos . C efi pourquOl

11

faue

nécerTairement que I'étst du corps

B.

cbaog~,

ou que

I'éta~

du corps

A

changc.

De-In on peut tirer une

aut~e

conCéquencl};

c'~fi

q.oc

I'impénétrabilité des corps, qUl efi

~lne

de leurs propné–

t~s

effentiell. s demandant oéceGalremeot que le choe

de deux corps' produiCc du chanRement dans leur élOt.

il a été néceITairc nu Créateur d établir des lois géné–

rales pour ces ch.ngemeos: or

quclques-un~s

de ces lois

on! dll n¿cerTairement étre déterminées par

b

feu le

¡m-

Gggg

20

pé-