COM
(om compofés de la'J'ques
&
d'ecc1éCialliques; mais con–
lidérés en général, ce fom des corps la·'ques.
Voyez
U
N
I
V E R
SI
T
E'S .
On amibue
a s,
Augullin I'origine
&
I'inllitution des
eommu""ut/¡ ucléji"jli'lues [i",lier<I.
11 dI cenain qu'
il eo forma une de c1eres pres de fa ville épifeo!,ale,
on ils mangeoiem
&
logeoient a vee leur
év~que,
étanr
tous nourris
&
vetus aux dépens de la
eommlmautl,
ufam des habits
&
des meubles ordinaires fans fe faire
remarquer par aueune Cingularité. lis
renon~oiem
11
¡"Ou t
ce 4u'ils avoient en propre, mais ne faifoiem veru de
continenee que quand i1s recevoient les ordres auxqllels
iI
étoit maché.
On trouve be.ueoup d'exemp les de ces
eommlmal(–
eb uelijiajli'l'les
dans l' Oeeidenr depuis le tems de
S.
Augu llin;
&
1'00 eroit qu'elles om Cervi de mode–
le :rux chanoines réguliers, qui fe font .ujourd'hui hon–
neur de porter le nom de
S.
Augullin; mais 00 n'en
trouve qu'uo dans I'hilloire de I'églífe Greque. 11 ell
vrai qu'en Orient le grand nombre de monalleres Cup–
'pléoit
a
ces
eommlma"tb.
Julien de Pomere dit qu'il
y
avoit des
eommu"afleh
compofées de trois fones de eleres: les uns n' avoient
¡amais eu de patrimoine, les autres avoient abandonné
eelui qui Icor appartenoit, d'autres I'avoienr confervé
&
en. faifoient part
a
la
eommlmauel.
En Efpagne
iI
y a–
VO¡~
plufieurs
eomm""aut/¡ ecelfjiajliJues,
.ou 1'00 for–
m Olt les Jeunes cleres
au~
lettres
&
a la p¡été, comme
iI
paroit par le 11. concile de Toléde. e'étoient ce
que Cont aujourd'hui nos Céminaires .
L'hilloire eec\éfiallique fait auffi mention de
eommfl–
fJallth ecclljiajli'lu<I
&
monajli'l'ies
tout enCemble;
tels étoient les monalleres de
S.
Fulgence, éveque de
Vufpe en Afrique,
&
eelui de
S. G
régoire le grand.
Nous appellons aujourd'hni
eommunautéI ecclljiajli–
'I/les ,
toutes eelles qui ne tienncnt
iI
aueun ordre ou
eon~régatioo
établie par lettres patentes. 11 Y a auffi
pluueurs
eommllnalltls
rel igieUfeS de I'un
&
de r autre
(de, qui forment des maifons panieulíeres,
&
d'autres
de filies ou veuves qui ne font point de vceux, ou au
moins de verux Colennels, '
&
qui Cont en treS-grand
nombre, Thoma(f.
difeip. eecllf parto
l .
liv.
J.
ch.
xx.xj'x.
&
xl. e. x/j. pare. l/. liv. l . ch. .xxx. ( G)
e
o MMU NA U T
E' D'
H
A
B
¡ T A NS: e'ef! le eorps
des habitans d'une vilte, bourg, ou fimple paroi(fe, coo–
lidérés colleélivcment pour leurs intér€ts communs.
Quoiqu'i1 oe foit pas permis d'établír dans le. royaume
aucune
eommlma"té
fans lemes patemes, eependant les
habitaos de ehaque ville, bourg, ou paroi(fe, forment
entre eux une
communatlté ,
quand..mt!Jne
ils n'auroient
poiot de chane de eommune: I'objet de eetle
eommu–
nautl
eonfille Ceulemeot
iI
pouvoir s' anembler pour
délibérer de leurs aff.ires eommuo¡s,
&
avoir un lieu
delliné
11
eet effet;
11
nommer des mli re
&
éehevins,
cooCuls
&
fyndies, ou autres officiers, [elon I'uf.,ge du
lieu, pour admioillrer les affaires eommunes; des aC–
(éeurs
&
colleaeurs dans les lieux taillables , pour l'aC–
fiete
&
reeouvrement de la taiHe ; des meffiers,
&
au·
tres prépofés pour la garde des moi(fons, des vignes,
&
autres fruits.
L es affignations que l' on donne aux
eommunalltls
d'habieam
doivent etre données un jour de dimanehe
ou féte,
¡¡
I'i(fue de la mene paroiffiale ou des vépres,
. en parlanr aU Cyndic, ou en Con abfenee au marguil -
Iier, en préfenee de deux habitans au moins que le fer–
gent doit nommer dans I'exploit,
a
p~ne
de nullité;
& ;, I'égard des villes on il
y
a maire & éehevin" les
affignations doivent étre données
a
leurs perfonnes ou
domieiles .
L es
commllnautis ¿'habitanI
ne peuven t intrnter
au~
cun proces Caos
y
etre autorifées par
le
eommilfaire dé–
parti dans
la
province;
&
eo général ils ne peuvent en–
treprendre aueune affaire, Coit en
d~mnndant
ou défen–
dant, ni faire aucune députation ou autre chofe coneer–
nant la
eomm""al!el,
fans que cela ait été arreté par
une délibération eo bonne forme,
&
du eonfelltement
de la majeu re partie des habitans .
•
Ces délibérations doivent etre faites dans une a(fem–
blée convoquée régulierement, c'ell-o-dire que I'.(fem–
blée Coit CCJ'tlvoquée au fon de la eloehe ou du tam–
bour, felon l'uCage du Iíeu ,
a
l'
i(fue de la
~(fc
pa–
roifliale, un jour de dimanehe ou féte,
&
qu l' aae
d',(femblée
&
délibératioo foit rédigé por un notaire,
&
figné des habitans qui étoient préCens
&
qui fa voient
ligner ;
&
pour eeux qui ne le Cavoient pas, qu'on en
fa(fe mention ,
La maniete dont ils doivent nommer les aíféeurs
&
COM
599
rolleéleurs, ell: expliquée ci·devant
au mot
e o L
L
I!–
CT
Ji
U R,
&
ce qui eooeerne les Curtaux
&
la taiUe ,
fera dit
(/IIX
mots
S
U R T A U
x
&
TAl
L
LE.
Les
eOmmm1a"t/¡ d' habi'ans
ponrdem en eertains
Iieux des biens cornmunaux , tels que de; maiCon;, ter–
res, bois, prés , paturages , dont la propriéLé appanienr
a
tOUle la
eommu"aml ,
&
I'uf.,ge
a
ehaeun de, habi–
tans,
~
moins qu' il, ne foienr loüés au profir de la
eomm"nautl,
comme cela fe pratique ordinairement poue
les maieons
&
les terres: les revenus eOlOmuns qu' ils
en retirene Cont ce que I'on appelle
les
deni."
patri–
moniatlx.
Dans la plt1part des viHes les habitans po(fedent des
oarois, e' ell-
a-
dire certains droits qui leur
001
élé
coneédés par le R oi
a
prendre fur marchandifes
&
den–
rées qui entrent o u COrtellt de ces viHes, ou qui s' y
débitenr •
L'édir de 1683 ,
&
la déclaration du
2
Aotl(
1
c:l87 '
défendem aUI
eommunaut<s d'habitanJ
de fsire aueunes
ventes ni aliéoations de leurs biens patrimoniaux , eom–
mun¡¡ux ,
&
d'oaroi, ni d' emprunter a.ueuns denicrs
pour quelque cauCe qUe ce fo it, finon en eas de pene,
ou poor logement
&
ullenfi les des troupes,
&
r¿édifi–
cation de< nefs des églífes combées par vétullé o u in–
cendie,
&
dont i1s pellvent etre tenus;
&
dans ces cas
memes il faut une a(femblé. en la maniere aeeo"tu–
m ée , que I'aff.,ire pa(fe
a
la pluralité des voix,
&
que
le greffier de la ville, s'il
y
en a un, linon un notai–
re, rédige I'aae ,
&
qu 'on y fa (fe ' mention de ce qui
doit etre fai t . eet aae doit etre enfuite poné
a.
l' in–
tendant, pour etre par lui autorifé, s'il le juge
a
pro–
pos;
&
s'i l s'agit d'un emprunt,
iI
eo donne avis su
Roi, pour I'tre par lui pourvtl au rembaurCement .
L a forme en laqueHe on doit faire le proees aux
eom–
munautés d'habitans
&
autres, lorfqu'JI y a Iieu, ell
preCerite par I'ordonnance de 1670,
tito xxj.
11 faue
que la
eommllnaflté
oomme un fyodie ou dépu té, tui–
vant ce qui fera ordonné, linon on nomme d'offiee un
eurateur. Le fyndie, député, ou curateur, Cubit inter–
rogatoire,
&
la confronration des témoins;
iI
eU em–
ployé dans toutes les proeédures en la meme qualité :
mais le difpoliLi( du jugemenr efl rendu co"tre
la
com–
mllnaTttl
meme. L es cOJldamnalÍans ne peuvenr
~[re
que de réparation civile, dommagcs
&
intértts cn"eh
13,
partie, d'amende
cllvcrs
Ic'Roi,
pri\l:uioll
de: Icur
pri–
v¡Jége,
&
auttes. punitioos qui marquent publi4uemen r
la peine que la
commllnfllltl!l
encourue par fon cri–
me . On fait au ffi en partieu lier le p(OCCS aux prinei–
psux auteurs du erime
&
a
leurs compliees;
&
s'il.
Cont eondamnés
a
quelques peines péeuniaircs , ils ne
font pas tenus de eelles qui om été prononcé.s eOntre
la
commllnauti .
e O.M
M
U NA U T E'S LA "
Q
u E S, qu'on appelle a\lffi
eommunal(t<s {éculicres,
font des eorps
&
eompagoies
compafées de pe¡Connes lúques unies pour leurs imé–
rt ts communs; telles 'ron t les eorps de ville
.&
les eom–
rnunautés d' habitans; les
eompa~nies
de jullice eompo–
fées des magillrats d'uu meme tribunal; Jes aUlres com–
pag nies d'officiers, telles que celles des proeureurs no–
taires, huiffiers,
&
autres femblables; le eollég<;, qes fe,
crétaircs du R oi, les univerlités.,
&
m&me chaque eol–
lége qui en dépend, les hÓpitaux ,
&
autres corps Cem–
blablcs.
e o MMU
N
A \IT E'
Ugale de bicns,
en eelle qui a
lieu de plcin droit entre eonjoints en vertu de la loi
ou de la coOtume, fans qu'elle ait été llipulée par le
eontrat de mariage.
e o MM
(J
NA UT E' D E M A
R
CHANDS,
voyez
a
I'article
e
o
M M U N A U T E'
( e
omm"..
),
&
CI-apres
MARCHAND.
eOMMUNAUTE' DES PRoeUREURS, elll'af–
femblée de ecux des proeurenrs au parlement qui fou t
prépofés pour adminillrer les attoires de la eompagnie ,
&
qu'ou aRpelle par cene
miron
procllrCIIYS
de
'tlmmlt~
nauté .
Celle a(femblée
le
lÍent Clalls une ehambre du
palais q ui ell pres de In eh,'pelle
$.
Nieolas ,
&
qll'on
appelle
la eom,mlmaueé .
On ue doit pas confondrc eelle
ancmhlée .vec la eOllll1luoa"té des avoeals
&
procu–
reurs .
Voyez ei-devanl
eOMMUNAUTE' DES A –
VOCAT S,
&e.
e
o
M M U N A L1 T E',
(ProCtlrettrs de) voyez. ei-dev.
a;,
mo,
C
O M M U N A U T E'
1)
E S
A
v
O C A T S
&
PRO C U
R E
U 'R S,
&
ei
-
apriI alt moe
PRO e U–
REURS.
e
o MM
ti
"A UT
"5
R E'e U L lE R E
5,
font des mai–
Cons eompofér de pertollnes lIuíeS en un meme cnrps ,
qui vivem lelon une regle eanooique ou monnlli'quc;
tels