59+
COM
bnl
la
fignification aaive
&
la
paffive, font appellés
'/Ie;–
ba moyms
ou
verba de
¡"
v oix moyennc. (F)
e
o
M
~l
U
N,
en G¿omdrie
~
s'entend d'un 3ngle, d'u–
he ligne , d'ulle furfae. , ou de quelque choCe de fem–
blab\c:, qui appon ient également
a
deux figures,
&
qui
fait une pan ie néceffaire de l'une
&
de l'autre.
Voyez
F,G U RE .
L es parties
communa
a
deux figures fervent
a
trouvec
fo uvent I'égalité entre deux figures différentes, comme
dans le théo,,:me des parallelogrommes fur meme baCe
&
de meme hauteur dans celui de la quadrature des lu–
hules d' Hippoerate ,
&e. V oy.
PAR AL L E LaG R A ""
~IE,
L UN U J_E,
& e.
( O)
e
O M M U N ,
( 'JltriJprltd.)
fe dit des choCes dont la
propriété ou l'uCage
&
quelquefois I'une
&
I'autre, ap–
partiennent
a
pluoeurs perConnes .
V.
e
H
o
S E S
ca
M–
M U NES .
Eire
,ommun
en biens avee quelqu'un , lignifie etre
&
avoir des biens en
commlln
avec lui, comme cela
en
fréquellt entre mari
&
femme dans les pay' coutumiers;
ceS Cortes de foe iétés ont auffi Iieu entre d'autres perfon–
nes dans eertailles coutumes.
V oy. ei-apres
e o
M M
U~
N AU TE'S
&
SOCIE' fE'S TACITES .
D llit eommltn. V oyez
D
E' L
I T .
D roit
commltn.
Voyez.
D
R
o
J
T
.
e
O M M U N DEl' A
I X,
('Jurifprud.)
d!
un droit qui
appartient nu Roi comme comte de Rhodez, au poys
de R oüerg ue , en vertu duquel il leve annuellement 6
delliers Cur chaque homme oyam attcint
\'~ge
de
r
4
ans;
fur chaque homme marié , 12 deniers; Cur chaque pai–
re de breufs labourans ,
2
Co ls ; Cur chaque vache ou
becuf non Iabourant, 6 deniers ; Cur choque
~ne,
r
2 de–
nit:'rs, fuc
chaque
brebis
OU
mouton
1
1
denier; fue ch:1-
q,ue chevre ou
pourceau,
1
denier,
&
fuc
choque
mou-
1m ,
2 Cols.
M.
D olive, qui [mite
3U
long de ce droit en
.feJ
'lue(l. not o liv.
l/.
ch.
j"'.
prétend que ce droit a été
. inli appellé, paree que les habitans du R oüergue s'obli–
gerellt de le pa yer au R oi en reco nnoiíJ'ance que ce qu'
en
les déf<ndant de I' iuvafion des Anglois ,
iI
mainte–
noie
leur eommunauté
en paix
.
M ais M . de L aoriere en
Jon gloiTai"
,
au mot
eom–
mu"
de paix,
CoOtient que ce droit n'a été établi dans
le Roüergue que pour y abolir entierement les gucrres
privées, ou pour
y
rendre eontinuelle eeHe
furpenfion
d'armes que I'on appelloit la
t"v e de D ieu
,
qui oe
duroit que d<puis le mercredi au Coir de chaque (emai–
n e , JuCqu'au lundi m atin de la (emaine Cuivante; c'efl
en cfr"t ce que prouve une décreta le d'A lexandre II/.
publié" par
M.
de Marca dans Ces
notes Jur le premier
canon dlt eoneil. de Clermont,
pa~.
28 "
eUe efl rap–
pon ée par M. de Lauriere,
loe .
CIt.
(A)
*
e
O" " U N,
adj .
( M ytb.)
épilhetc que I'on don–
n oit
a
plufieurs divinités , mais Cur-tout 3 Mars, :\ Bel–
lonne
&
:l
la V ,,'l ire; paree que C. ns aucun égard pour
le culte qu' on Icur réndoit, elles pro tegeoient indill inéle–
m em
&
rami
&
I'ennemi . Les L atins appelloient en–
c ore
dii
comml/nu ,
c eux
que les G recs nommoient
,,( .P
U "
ils o 'avoient aucun département particulier au ciel;
o n les honoroi t toUlefctts Cur la terre d'un cu lte qui leur
étoit propre ; telle é toit e ybele . On donnoit aum I'é–
pithete
de
comm.Ilí1J
aux
dieux reconnus
de
toutes les
nations , comme le S oleil , la L une, Pluton, Mars ,
& e.
e
o
~(
'\1 U N ,
en
Architeaur~
,
en
un
corps
de
balÍ–
m ent
aVt!c cuilines
&
offices,
on
t'on appréte les vian–
d es pour la bouche du R oi
&
les o ffi ciers de
S.
M a–
jené. D uns un hflte l
c'
en une ou plu oeurs pieces ou
m angellt les o Rkiers
&
les gens de livrée .
V oy.
S
A L–
L E.
D ans une maiCon religieuCe on appeUe
eomm"" ,
le
lieu ou mangent les dome(! iques .
11
Y
a chez le R oi
le g rand eomm"n
&
le
p etit eom–
mlln.
e o
M M U N, (
Rift. mod. )
ehez le R oi
&
les grands
feigneurs. Le
gra'Jd eomm"n
efl un vafle eorps de
b~ timent iColé,
&
éle vé Cur la gauche du chateou de V er–
failles;
&
ce b5 t'ment Ccrt de demeure
a
un grand no m–
b re d'o fficiers defl inés pour
la
perConne de '
1l0~
R ois .
L e
peeit eomm"n
efl
u~e
autre cuione ou lable , éta–
b lie en t664, différente de eelle qu'on appelle le
gral1d
eommun.
Le
petie
tJ-ommlln
ne regarde done que
les (a–
b ies du grand-maitre
&
du grand-ehambellan, autrefois
fu pprim€<s,
&
depuis rélablies par le feu roi L ouis
X IV.
&
ce
pctit eommlln,
dollt les dépenCes Can! regl€es par
ordonnallce du R oi en 1726, a eomme le
grand-com–
mlln ,
tOUS les officiers néeeifaires pour le fen' ice de
leues tables.
(G )
(,,)
COM
e o
M M U N A G E S
OH
e o
M M U N'AU X ,
('JuriJfJ.) voyez
e
o
M M U N
AL.
e
o
M
M
U N
A L,
(JllriJp~.)
Ce ,dit d'un héritage
qui efl commun
a
touS les habllans d un
m~me
Iteu.
tel qu'un pré ou un bpis. Oll appelle cependant plus or–
dinairement les prés de celte qualité, des
eommuntJ,
VOJ. . ci-aprh
eO"M UN A UX
&
eOM
M
U NES .
(A)
e o
M
M
U N A U T E'
f.
f.
('Jurifpr. )
en tant que
ce terme Ce prend pour corps politique, efl ¡'aíJ'em blée
de plufieurs perConnes unies en un corps. formé.
~ar
la
permiffion des puiffances qui On! droit d'eo auto,,!er ou
empecher l'établiíTement. On ne donne pas le nom de
commllnautl
a
une nation entiere, ni meme aux habi–
tan
S
de [oure
une province;
mais
a
ceux
~'Ul~e
vil
le
!
bourg, ou paroiffe,
&
a
d'autres . corps
par~tculters ,.
qUl
Cont membres d'une ville ou parolffe,
&
qUl Can! dlflm–
gués des autres particuliers
&
eorps du meme lieu .
L es
eommunatlt<s
o nt été établies pour le bien com–
mun de eeUK qui en
Cont
membres; elles ont auffi or–
dinairemen! quelque rappor! au bien public .; ,c'eer
PC:
lUr -
quoi elles
Cont
de leor nutore perpétUelles, a la dlflé–
rence des Cociétés qui Cont bien une eCpece de
eommll–
>Jtll/tI
entre plufieurs perConnes, m ais [eulemem pour un
tems.
!1
y avoit chez les R omains grand nombre de
e.m–
mur.allt¡¡
ou
co~frairies,
que
I'on
3ppello~t c?J~/geJ
.ou
,mivuji•• .
011
tletH que ce fut Numa qUI dtvlra amfi
lé peuple en difl'érens corps ou
eomm"'la"tts,
atin de
les diviCer auffi d'intérets,
&
d'empecher qu 'ils ne s'u–
niffent tous enCemble pour troubler le repos public. Les
gens d'un mrme état ou profeffion formoiem entre eOle
un coll¿ge, tel que le collége des augures, celui des
artiC. ns de ch.que eCpeee,
&e.
Ces colléges o u
eomm,,–
nalltés
pouvoient avoir leurs juges propres;
&
10rCq~'ils
CI: avoient, ceux qui en étoienl membres ne pouvoJent
po> décl iner la juriCdia ion. Le collége Cueeédoit
¡¡
Ces '
membres déeéd¿s
inte(lati;
il pou voit auffi Etre inflilUé
héritier
&
.Iégataire: mais
le~
colléges .proh!bés. tels que
ceux des Juifs
&
des hérétlques, é tOlent lIleapables de
Cuceeffion. On ne pouvoit en ¿rablir (ans I'autorité de
I'empereur, ni au préjudice des lois
&
CénatuCconCultes
qui le défendoiellt. Ces
eOmmlmallt<r
ou collét:es fe
melloient chaeune Cous la prOleaion de quelque lamille
patricienoe. Le dcvoir des
panoos
étoit de veiller
3UX:
intén! ts
dé
la
commltnaJltt,
d'en foG.lcoir ou 3ugmenter
les priviléges .
A I'égard des
eommflnaJltés ,
elles étoient perpétuel–
les ,
&
pOllvoienl polleder des biens; avoir un coffre eom–
m un pour y meme \eurs deniers; agir par leurs Cyndics;
députer aupres des magiflrats; meme Ce faire des flatulS
&
réglemens, pourvu qu'ils ne fullent pas contraires
aux lois .
En France, il
Y
a deux Cortes de
eomm,malltts,
Ca–
voir ecc1é lianiques
&
li lques .
Voyez. ci-aprh
e o
M M U–
N A U T
E's .E
C C L E'S 1 A S TI Q U I! S
&
e O" M U N A U–
TE'S LA ·'QUES.
Les
eOm mltnfllltls ecdéjiafti'l"eI
(e diviCent en Cécu–
Iieres
&
régulicres .
Voy <z
a"
m .t
e
O" M U N A U T E'S
E C C 1, E'S 1 A S T I
Q
U E S .
1I
n
'y • point de
eommllnallti
qui (oit véritablement
m ixte,
c'efl-~-dire
partie eecléliaflique
&
panie 1a'lque;
car les univerfités , que I'on dit quelquefois
~tre
mixtes,
porce qu'elles Cont compoCée; d'eceléfiafliques
&
de lal–
ques , (ont néanmoins des 'co rps 1a'lques, de m<'me que
\es compagnies de juflice
00
il
Y •
des eonCei llers-eleres .
L'obJ et que I'on Ce propo Ce dans I'établiffement des
commltnautéJ,
en
de
pourvoir
a
quelque bien utile
3U
publie , por le conccurs de plufieurs perConnes unies en
un rncme
corps.
L 'établiffemenl de certaines
(ommlln""tlJ
Ce rapporte
ii
13 religion; tels que les chapitres des ég liCes cathé–
drales
&
co llégiales , les mo nalleres ,
&
aUlres
eomm,,–
nal/tis
eeclélialliques; les confrairies
&
congrégations,
qui fon t des
commtlnmuEr
la"iques, ont
3ufh le
me
me
objet.
La plupart des antres
eomm,malltEs
la'¡'ques ont rap–
pon 3 la
police
[emporclle;
telles
que les
comm'/1Jall–
tir
de marchands
&
aniC.ns. les eorps de ville, les
compognies de jullice.
& e.
I I
Y
a
néanmoins quelques
eommllnalltEs
la'¡'ques qui
ont pour objet
&
la religion
&
la police temporelle;
telles que les univerlités dans leCquel les, outre la Théo-
logie, on enCeigne
¡10m
les reiences hum.ines .
.
l\ucune
commlt11ntu /,
foit larque
ou
eccléfinfbque,
ne peur
~tre
établie
C.nslemes patentes du prince, dOe–
ment enregiflrées ;
&
(j
e 'erl une
cumm"nauti
eecJé fia–
ílique, ou une
(ommllnautl
lilque qui ait rappor!
ii
la
re-